Camus et Carrère

Les Inrocks s'en mêlent et s'emmêlent…

"par ailleurs, savait-il que sa lettre allait être rendue publique par Renaud Camus, son véritable ami ?"

La perle parmi les perles que compte cet article.

Louis-Ferdinand Céline était antisémite.

Magnifique première phrase : on sent d'entrée que Renaud Camus, comme d'habitude, va croûler sous les éloges. D'autre part cette manière de trouver incompréhensible qu'on puisse place l'amitié au-dessus des opinions politiques est très caractéristique d'une vision étroitement politisée de l'existence, justement, où l'être adhère bêtement à soi et ne tolère que le même, l'ennuyeux même autour de lui.

Euh, c’est signé Nelly Kaprièlian, votre truc. Célèbre débile mentale des Inrocks. Elle s’appelle Kaprièlian. Sauf choix, improbable, de pseudonymat, elle est d’ascendance arménienne. Elle est donc nécessairement compromise dans la nauséabonde et islamophobe entreprise anti-turque de la pénalisation de la négation de l'extermination des Arméniens. Est-ce qu’elle est seulement convertie à l’islam, la Kaprièlian ? Parce que j’aime autant vous dire que si elle n’est pas convertie à l’islam, c’est la preuve patente qu’elle entretient toutes sortes de haines et de rancunes qui font d’elle une représentante exaltée des heures les plus ténébreuses de notre asphyxiante histoire. Je demande solennellement qu’on convoque la Kaprièlian devant un tribunal volant (kangaroo court), composé de représentants du MRAP et de la LICRA. Et elle s’expliquera sur ses petites détestations islamophobes, la Kaprièlian. Si elle ne glapit pas : « Je chie sur mes ancêtres morts, je professe la religion mahométane », j’aime autant vous dire qu’elle est dans une passe dangereuse, la Kaprièlian.

Je suis très tolérant en général, mais s’il y a une chose que je ne supporte pas, c’est les racistes remplis de préjugés.

Comme dirait M. le Premier-Secrétaire, hum...

Kangaroo court suggère qu'aux magistratures assise, debout et couchée on ait adjoint la forme bondissante.

Un certain yoplaboum commente fort plaisamment l'article vers lequel nous renvoie Didier Goux ; il doit être masochiste cependant de lire Les Inrockuptibles puisqu'il semble ne pas être totalement rockompu...

Yoplaboum est même un assidu contradicteur, puisqu'en plongeant dans d'anciens articles de Mme Kaprièlian (tout aussi minables, je le signale) indiqués en liens sur ce site, on retrouve d'autres commentaires dudit, toujours aussi gaillards.

Le Figaro littéraire de ce jour, page huit :

L'histoire de la semaine - Quand Carrère fait l'éloge du bobo
Dans une lettre adressée à Renaud Camus, Emmanuel Carrère revendique sa condition de "bobo". (...) En octobre 2011, il pousse jusqu'à esquisser un éloge du bobo. Ce plaidoyer se trouve dans un courrier adressé à Renaud Camus et que celui-ci publie dans la première livraison de sa revue In-Nocence. L'auteur de Limonov confie : « Il y aurait beaucoup à dire sur le bobo, sans doute le type social le plus décrié, y compris par ses propres représentants, et moi qui en suit un, un vrai, à mettre sous verre au pavillon de Sèvres, je prendrais volontiers sa défense - et par la même occasion celle du "politiquement correct", si décrié aussi et que personne n'accepte d'incarner ». Ite missa est.
T. C.
(Thierry Clermont ?)

Peut-être l'esquisse d'un ouvrage à deux voix, qui élargirait l'audience de l'In-nocence, entre R.C. et E.C. ? Un débat de haute tenue, allant au fond de la querelle...