Jean-Marc, rien de remarquable, je ne fais que répondre à ce que j'ai reçu le jour où j'ai ouvert cette page, en cherchant à Renaud Camus.
Je cherchais la littérature, et m'apercevant que le littéraire avait un parti, moi qui n'ai jamais voté (pour qui aurais-je voté?), je me suis dit: "tiens, allons voir un peu comment un littéraire peu s'engager dans la politique."
Après avoir pris connaissance de quelques lignes sur la non nuisance, j'écoutai une vidéo.
Là, je vis un homme fort délicat, charmant, qui le plus tranquillement du monde, expliquait qu'il n'y avait qu'à tout simplement demander aux nocents d'arrêter de nuire. Qu'après tout, nous avions bien le droit de demander à ceux qui s'agitent, de se calmer un peu, et que s'ils n'étaient pas contents, et bien nous n'avions pas à le supporter.
Aussi simple que cela soit, quel appaisement d'entendre enfin quelqu'un oser le dire, et plus encore, l'affirmer, le répéter et en faire une politique!
Voyez, Renaud Camus m'expliquait que la plus grande évidence du monde n'était même plus possible à dire haut et clair, et qu'il suffisait de chuchoter "cessez donc de me nuire" avec sa voix douce, courtoise, intelligible, pour que la vérité somme toute, simple, sorte sa tête. Et que tous ceux qui ne l'entendaient pas, comme des sourds à la plus grande musique, ne pouvaient être que des barbares. Je me sentais rassurée. Quelqu'un venait de me susurrer calmement qu'il était légitime de réclamer le calme pour penser et vivre. Mais finalement, ne sommes-nous pas en train d'oublier la parole?
Tout ce que j'ai découvert par la suite, comme ce que je continue à découvrir sur l'in-nocence et sur la littérature de son Auteur, sonnent comme cette petite musique qui adoucit et calme tout, qui rend la vie si agréable. Comment n'aurais-je pas le désir, moi qui n'avais même pas pensé à cette simplicité salutaire et miraculeuse, de défendre tout ce qu'elle inclut? Rien de remarquable là-dedans.
France Culture qui oublie le seul parti qui défend la culture! Le point aveugle gagne du terrain.