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Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 12:27   Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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Dans son combat de tous les instants pour la vertu idéologique, le journalisme tient à lui seul tous les emplois : policier, juge d'instruction, enquêteur, mouchard, indicateur, procureur, juge et même bourreau, pour assurer la fameuse mort civile, si bien prévue par Tocqueville, du déviant, du sceptique, de celui qui s’obstine à en croire ses yeux et ses oreilles, son expérience, sa souffrance, et à ne pas porter foi au monde imaginaire forgé par le complexe médiatico-politique, ce faux réel, ce réel faux, ce qu'on pourrait appeler le fauxéel, ce fameux vivre-ensemble où l’on vit de moins en moins de moins en moins ensemble.

Discours exceptionnel par sa vérité et sa hauteur de vue.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 14:37   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
Permettez, cher Président, que je vous félicite pour votre prestation que – malgré mon absence "physique" au congrès – je sais avoir été excellente, car fidèle à votre habitude. Le texte et la pensée sont en tout cas limpides et tellement au-delà de ce que les candidats à la présidentielle sont capables de nous "servir" chaque jour !

Je suivrai donc vos recommandations de vote pour le premier tour, et ce même si j'ai toujours été opposé au Front National, car force est de constater aujourd'hui que c'est le seul parti en lice le mieux à même de défendre certaines de nos préoccupations les plus essentielles – d'autant que sa candidate ne m'inspire pas du tout la même antipathie (et c'est un euphémisme) que ses prédécesseurs ou coreligionnaires d'alors.
Magnifique autant qu'émouvant.
Rendez leur sens aux mots, Madame, voilà ce que nous vous demandons. Nommez ce qui survient.

Tout est là, en effet.
Très audacieux (et que l'audace nous manque!), et émouvant, oui.
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 08:16   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
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Rogemi
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Dans son combat de tous les instants pour la vertu idéologique, le journalisme tient à lui seul tous les emplois : policier, juge d'instruction, enquêteur, mouchard, indicateur, procureur, juge et même bourreau, pour assurer la fameuse mort civile, si bien prévue par Tocqueville, du déviant, du sceptique, de celui qui s’obstine à en croire ses yeux et ses oreilles, son expérience, sa souffrance, et à ne pas porter foi au monde imaginaire forgé par le complexe médiatico-politique, ce faux réel, ce réel faux, ce qu'on pourrait appeler le fauxéel, ce fameux vivre-ensemble où l’on vit de moins en moins de moins en moins ensemble.

Discours exceptionnel par sa vérité et sa hauteur de vue.

Vraiment parfait.
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 08:34   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
31 mars 2012, 10:28   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
Merci à Renaud Camus pour ce magnifique discours, plein de vérité et de lucidité, que je n'ai pu lire sans une profonde émotion tant la décomposition de la France que j'aime est déjà avancée. Je fais partie de celles et ceux qui voient en Marine Le Pen le dernier espoir pour redresser notre vieille France, stopper la contre-colonisation qui risque de nous faire sentir bientôt des étrangers dans notre propre pays, et c'est sans hésitation que je voterai pour elle à la prochaine élection présidentielle.
Personnellement, c'est ce discours - auquel j'ai assisté au congrès fondateur du SIEL, d'ailleurs avec surprise puisque je n'y attendais pas la présence de Renaud Camus - qui m'a convaincu définitivement d'adhérer au P.I.

Un discours de premier plan. Très applaudi.
Je relis volontiers ce discours qui réalise une synthèse aussi brillante que clairvoyante. J'ai en admiration Renaud Camus, et je ne peux que regretter sa non présence lors du 1er tour des Présidentielles dont il aurait pu éclairer de ses lumières par le développement de bons nombres de thématiques. Il est décevant que les Maires ont eu le piètre courage d'apporter des césames à des candidats "voitures-balaies", dont je ne citerais pas. Et, de l'autre, refuser Camus à se présenter au choix des Français.

En tout les cas, la réflexion est un combat et celui-ci est permanent. Renaud Camus réalise, depuis des années, un travail intellectuel salvateur. Bravo à vous !
On ne dit pas "non présence" mais "in-m-présence".
Vous relisez ce texte de Renaud Camus; puissiez-vous, du même coup, relire le vôtre. Merci.
J'aime assez l'écriture de M. Scagliola ; je suppute qu'il ne doit pas être un "locuteur natif", comme je crois qu'on dit. En tout cas, j'entends dans sa langue comme un accent indéfinissable, qui ne me gêne pas, et même me plaît — certaines de ses fautes d'expression ont le charme de l'étrangèreté. J'espère que je ne commets pas d'impair en hasardant ce pronostic qui, s'il était faux, m'obligerait à me ranger du côté de M. Marche...
Dans son message de présentation, Mlle Scagliola nous écrit : "Je suis née en lorraine de parents Français tout deux. Je suis en train de réaliser mon arbre généalogique dont je conseil à tous de pratiquer cet exercice pour découvrir, et rendre grâce, à ses ancêtres sans qui nous ne serions point présent. À cela, j'ai du sang polonais du côté Paternel par sa mère, et sinon j'ai réussi à remonter jusqu'au début du XIX ieme siècle sur la filiation de ma mère dont l'ensemble demeure dans le nord de la France, et avec quelques liens notable à Paris.

Cela intéressera qui voudra. Je peux ajouter également que je suis un jeune homme, chrétien et pratiquant..."


Scagliola, tel le héros de Sarrasine de Balzac, cultive les ambiguïtés et nous porte au supplice. Doit-on face à ces jeux qui rendent fou s'en éprendre, s'en offusquer, le conspuer, en dénoncer les artifices et les impostures, s'en énamourer ou l'expulser du palais comme un vaurien en confiant sa personne aux gardes et aux appariteurs ? On ne sait.

Ah étrangèreté ! tout de même, que ne ferait-on pas, et que ne tolérerait-on pas en ton nom ?
Peut-être Monsieur Scagliola a-t-il grandi en Lorraine germanophone ?
En relisant le fameux discours de Renaud Camus au SIEL, je trouve que la partie sur l’Éducation Nationale aurait du mériter un développement plus important. Tout partant de là...le fauxéel pouvant, à mon sens, aisément s'éteindre par une meilleure instruction de la langue Française, et de sa littérature et même, plus largement, par une réforme de l'école.

Le fauxéel n'est il pas une conséquence de ce maux terrible qu'est la déculturation ?

En faite, j'aurai aimé un plus large développement sur la mise en oeuvre de la proposition disposée, car elle me semble relativement difficile à mettre en place eu égard qu'elle repose sur le principe du volontariat. Si quelqu'un peut m'orienter...
Utilisateur anonyme
26 avril 2012, 15:06   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
La déculturation n'est-elle pas plutôt un mal ?
Je ne peux avoir prétention de vous orienter cher ami. Je vous réponds cependant à la volée: le volontariat, qui s'oppose au mercenariat en matière d'éducation, est un principe applicable et d'inspiration réaliste dans ce seul domaine. Aux sources de l'éducation, il n'y a rien d'autre que le désir de s'éduquer et d'éduquer ses jeunes. Il n'y a pas celui d'investir dans "sa jeunesse" pour qu'elle occupe une fois formée des emplois rémunérateurs, qu'elle grimpe les échelons de l'ordre mondial (qui fut jadis national). Les politiques de formation obéissent à des lois (économiques, sociales, etc.) auxquelles doivent échapper les politiques d'éducation qui sont quant à elles sans objectif aucun, qui ne sont assujetties à aucun programme de développement économique ou social, mais au seul programme d'humanisation. Dès lors, le volontariat, tout soudain, devient la seule voie rentable. L'enseignement de la lecture à un jeune, voire à un moins jeune, à un pauvre, est sans but aucun, s'envole au-dessus de tous les buts concevables.
Citation
Jean-Michel Leroy
La déculturation n'est-elle pas plutôt un mal ?

Non, non, la déculturation est en effet quelque chose de si terrible que c'est bien un maux. Où l'on voit l'intérêt de l'inventivité involontaire du Scagliola.
Utilisateur anonyme
26 avril 2012, 16:08   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
La démonstration par l'exemple ?
Citation
Francis Marche
Je ne peux avoir prétention de vous orienter cher ami. Je vous réponds cependant à la volée: le volontariat, qui s'oppose au mercenariat en matière d'éducation, est un principe applicable et d'inspiration réaliste dans ce seul domaine. Aux sources de l'éducation, il n'y a rien d'autre que le désir de s'éduquer et d'éduquer ses jeunes. Il n'y a pas celui d'investir dans "sa jeunesse" pour qu'elle occupe une fois formée des emplois rémunérateurs, qu'elle grimpe les échelons de l'ordre mondial (qui fut jadis national). Les politiques de formation obéissent à des lois (économiques, sociales, etc.) auxquelles doivent échapper les politiques d'éducation qui sont quant à elles sans objectif aucun, qui ne sont assujetties à aucun programme de développement économique ou social, mais au seul programme d'humanisation. Dès lors, le volontariat, tout soudain, devient la seule voie rentable. L'enseignement de la lecture à un jeune, voire à un moins jeune, à un pauvre, est sans but aucun, s'envole au-dessus de tous les buts concevables.

Je vous remercie de votre réponse, qui me donne un chemin de réponses à mon interrogation.

J'aimerais aussi savoir ce que vous pouvez penser en substituant l'Instruction nationale, en lieu et place, de l’Éducation Nationale. Ne devrait-on point parler plutôt de l'Instruction Nationale dans cette volonté de réforme de l'école ? Education ou Instruction ? (Réflexion très intéressante sur ce choix du mot éducation ou instruction). L'école a perdu son objectif premier, qui était d'assurer la transmission du savoir, de donner les "armes" intellectuelles à l'enfant pour qu'il puisse affronter son futur. La vision de Renaud Camus est brillante, je la partage. Mais dans cette volonté de refonte de l'école Républicaine, je m'interroge sur la pertinence de ce mot éducation, d'autant que le mal de l'école ne découle t-il pas de cette volonté d'éduquer, normalement rôle primaire des parents et même, de s'y substituer, plutôt que de transmettre un savoir...fonction affirmé de manière univoque par le mot instruction. Cette oublie du rôle de l'école - transmettre le savoir - on le perçoit au travers l'introduction en différente matière de théories sur le genre humain en S.V.T par exemple, ou encore par l'élimination d'un pan de notre histoire commune, ressemblant davantage à de la propagande plutôt qu'à ce que devrait être l'école.

Dans son discours au SIEL, Renaud Camus use du terme "Éducation Nationale" mais qu'en est-il concrètement sur ce choix étymologique ? Est ce tranché définitivement ? Qu'en pense t-il ? Y-a il déjà eu une réflexion sur ce sujet au sein du P-I ? Le choix du mot participe également au combat politique, n'est ce pas ?

Merci d'avance.
Je viens de lire ce texte de 1994 signé d'un certain André Perrin avec grand plaisir. J'y trouve une réflexion bien conduite, où dominent l'exigence et la rigueur intellectuelles et où sont maniés avec aplomb et efficacité certains concepts philosophiques utilement convoqués, et je vous remercie de nous l'avoir ainsi fait connaître. On y sent tout le brave boulot d'un penseur et praticien de l'éducation en lutte permanente contre la facilité et les automatismes régnants (pour ne rien dire du prêt-à-penser méta-éducatif). Je crois que nous ne pouvons que saluer respectueusement Monsieur Perrin d'avoir si bien construit sa réflexion sur le sujet et d'avoir su ainsi nous la faire partager avec érudition et limpidité dans les limites de cet article.

Mon avis sur la question n'a point d'autre poids ni valeur que celui d'un individu, qui n'est ni éducateur ni instructeur, non plus que formateur, et qui ne peut même revendiquer le statut d'"instruit". Ou plutôt si, je suis un humble tiers-instruit, pour reprendre ce terme admirable de Michel Serres. Qu'est-ce que le tiers-instruit ? un sauvage et un traître, un homme neuf, un homme de tous les hommes et de toutes les femmes, bref, un homme d'Occident, dont la liberté est attachée, liée, entravée, par ses choix individuels, comme le suggère un peu Perrin. Pareil homme est réformable, améliorable, et lui-même n'en ignore rien. Il a été auto-hominisé (pour reprendre le concept kantien évoqué par Perrin) mais cette auto-hominisation est trop singulière pour... faire école !

L'école doit faire mieux et plus simple que de penser et d'agir contre elle-même; l'école n'a pas à être une contre-école. Tout le social, tout le vivant est déjà là contre l'école !. Le jeune, l'enfant, est une petite brute obéissante sans avenir aucun hors le tannage de son cuir, hors la voie de l’absorption volontaire et soumise de toute matière qu'un instructeur volontaire daignera lui faire avaler très exactement comme l'on gave les oies. La tierce éducation, oeuvre de toute une vie, peut attendre; priorité doit être donnée à la racine de toute hominisation: la lecture, l'écriture, l'expression commune, matrice de toute originalité de pensée susceptible et éventuellement capable de se faire reconnaître et entendre comme telle. La souffrance est incontournable. La naissance est un horrible, un atroce assaut de souffrance contre la douce mort utérine; la co-naissance ne saurait l'être moins.

L'instruction, l'éducation se fondent dans la même édificatrice souffrance, édificatrice matrice contre tout ce qui est déjà là, contre toute la pesanteur du monde: pauvreté, saleté, avachissement, langueur, attente, rêverie de puissance, et tout l'être-là familial et content, celui qui abolit toute urgence. Education, hominisation, sont de désagréables courses contre la montre et contre le rendu-là des familles, le bien-être pondu par le ciel et le fécond utérus qui fait tout enfant parfait et suffisant à sa cause.
Si j’ai choisi de partager le travail de Monsieur PERRIN, c’est que je crois en sa conclusion où il affirme, à la suite de tout ce qu’il précède, le premier chef de l’école : la charge d’instruire. Le maître instruit, l’élève écoute. L’élève a sa propre intelligence, et il en fera sa représentation personnelle pour appréhender et connaitre la chose qu’on lui transmet. Cette affirmation ne me semble guère éloigné des considération de Renaud Camus, bien au contraire...

Si je vous fais part de ma préférence, pour la dénomination de l’école Républicaine, sous le nom de l’Instruction Nationale, c’est parce qu’il me paraît essentiel de réaffirmer ce rôle premier de l’école, eu égard de son état de désintégration. J’ai la sensation que Renaud Camus ouvre la voie vers ce renouveau de l’école, au sens de l’Instruction bien qu’il ne nomme point cette acception. Peut-être qu'elle lui parait inutile...je ne vais pas m'exprimer à sa place. Toutefois, en matière de politique, il est nécessaire de se fixer un point d'ancrage pour ne pas perdre le fil de sa pensée d'où, pour ma petite personne, de défendre une dénomination qui me semble être plus en accord, en phase, avec le rôle qui doit être normalement dévolu à l'école.

En relisant Renaud Camus dans son deuxièmement, j’ai la sensation impalpable de ce constat lorsqu’il dit «au vu de l'état actuel de l’Éducation nationale et de son caractère irréformable à court terme, et compte tenu du lien étroit entre déculturation et Grand Remplacement, entre effondrement du système scolaire et changement de civilisation ». En précisant, conjointement, parce que cela en découle, l’état du système scolaire et le Grand Remplacement, n’est-ce pas un signal fort pour décrier l’école comme un outil servant, justement, à cette fin, c’est-à-dire à ce changement de civilisation ? De nos jours, les exemples d’un système scolaire propagandiste de théories fumantes sont légions. Une de mes amies, qui est institutrice, me raconte des belles histoires, désespérantes, autant sur son quotidien avec des élèves, devenus sauvageons, et des professeurs qui font du militantisme de gauche. Rendez-vous compte qu'elle est tellement en désillusion de son métier, qu'elle souffre de dépressions chroniques. Moi-même, lorsque j’ai été lycéen, j’ai pu m’apercevoir de professeurs militant dans leur propre salle de cours. C’est une limite qui est, depuis, largement franchie, et aujourd’hui semble être le standard dans les établissements publics. L'école privée a, sans doute, une qualité d'enseignement supérieur mais il ne faut pas oublier que si elles veulent des subventions de l'Etat, elles doivent respecter des enseignements. On pourrait alors se demander comment concilier liberté de conscience face à un tel exemple, provenant des USA, qui est en train de s'introduire en France : Théorie du genre à l'école. Or, Monsieur Perrin, dans son étude, précise bien à la suite d'une citation de KANT "éveiller l’homme en l’enfant en lui proposant d’adhérer librement aux valeurs qui fondent la vie humaine et qui sont des fins « nécessairement approuvées par chacun et qui peuvent être en même temps des fins pour chacun » que si "L’École a sans aucun doute le droit et le devoir de proposer de telles valeurs : en ce sens, elle a le droit et le devoir d’éduquer. Mais comprise en ce sens, l’éducation scolaire intègre deux exigences, l’une relative à la nature des valeurs proposées, l’autre à la modalité de leur proposition. En premier lieu l’École, dans la mesure où elle est publique, n’est pas en droit de proposer des valeurs qui ne pourraient être celles de tous les citoyens, mais seulement d’une partie d’entre eux. Ainsi la seule morale qu’elle puisse légitimement enseigner est, selon l’expression de Jules Ferry, une morale « sans épithète » : une morale sans épithète, c’est-à-dire une morale qui n’est liée ni à une religion, ni à une option politique particulière, ni à une idéologie quelconque, ce ne peut être qu’une morale universellement valable, c’est-à-dire une morale fondée sur la seule raison. La seconde exigence découle de la première. Si les valeurs que l’éducation scolaire peut légitimement proposer sont fondées sur la seule raison, elles doivent être proposées à la raison et à elle seule : cela n’exclut pas seulement qu’on leur donne un fondement religieux, mais encore qu’on cherche à les imposer en faisant appel aux sentiments ou en suscitant des émotions.". Je ne vous apprends rien. L’école n’est plus dans son rôle.

Dans son discours au SIEL, de la citation que j'ai cité en amont de ce qui précède, Camus précise que la réforme de l’école ne pourra se faire que sur le long terme, autrement dit le rehaussement des exigences de l’école ne peut se faire que corrélativement à l’inversion du changement de civilisation qui se produit. A court terme, l’idée est donc de couper court au processus de Grand Remplacement. L’école devant alors servir comme instrument du redressement, passant de la Décivilisation à la Récivilisation. Celle-ci , je la comprend dans le sens opposé de la Décivilisation. La Récivilisation ne pouvant se faire qu’avec des personnes, hommes et femmes, de bonnes volontés d’où le principe de volontariat énoncé. Volontariat nécessitant la mobilisation des trois composantes de l’école « — les volontaires des trois catégories concernées, professeurs, parents d'élèves et élèves eux-mêmes —» qui doit permettre à l’ensemble des Français de se retrouver, de se reconstituer, de se protéger, de contrer le Grand Remplacement.

Étant entendu, que l’école est la base de toute société civilisée. Nous sommes une société faites, non d’individualités, mais de familles. En effet, nous descendons tous d’un père et d’une mère, nous avons tous été des enfants, et à notre tour, nous serons des parents – si ce n’est déjà fait pour certains -avec le devoir, et la conscience, d’éduquer nos propres enfants. C’est notre droit le plus fondamental de pouvoir transmettre à nos enfants nos coutumes et traditions, notre Histoire et notre langue. Camus l’affirme lui-même « en matière de formation intellectuelle et de culture authentique, en conformité avec les traditions de l'humanisme européen ». Il s’agit donc, ici, de transmettre ce qui nous a été transmis par nos ancêtres, chose qui devrait être la plus naturel du monde. Qu'il est triste de devoir en parler... Camus, sans l’énoncé, me semble vouloir revenir à ce rôle premier de l’école puisqu’il expose au préalable « des conditions d'une transmission effective des savoirs selon une exigence renouvelée en matière de formation intellectuelle ». Cette exigence renouvelée affirmait me semble être le contre-pied des idéologies pédagogiques qui ont été introduite au sein de l’école, la désintégrant corrélativement à une immigration de plus en plus imposante. Rappelons que notre histoire Française n’y est plus apprise: Ce que nos enfants n'apprennent plus. L'assimilation Française se réalisait, pourtant, par l'histoire de notre pays qui est désormais relayée en seconde zone comme le prouve des réformes récentes :Bye Bye histoire pour les Terminales S. Cela pourrait froisser des personnes dans notre société où le multiculturalisme est imposé au peuple Français, s'impose et même, toujours plus, dans le fondement de sa société qui est l'école. En France, l’identité des uns est exacerbé (PS : Mennucci veut l’enseignement de l’arabe dès le collège, tandis que l’autre, celle légitime parce que Française et qu’il s’agit de son pays, n’a plus sa place. Attitude que l'on constate quand on défend la France au travers des idées politiques, du fait de la doctrine de diabolisation sur une conception nationale, du fait de la situation éditoriale de Renaud Camus à la suite de sa posture Présidentielle, de même celle de RobertMénard mais ces mesures de rétorsions, d'oppressions intellectuelles, se réalisent également dans les arts notamment lorsque l'on défend, toute proportion gardée, une identité régionale, composante de la France, comme le prouve les réactions épidermiques s'agissant de l'album "Bretonne" de Nolwenn Leroy : lire Le terroir contre la mondialisation?. (On aime, ou pas, c'est une autre question.)

Hélas, Le processus assumé du Grand Remplacement semble être en marche dans les couloirs du pouvoir, à l'aide des médias. Le deuxième tour des Présidentielles me laisse peu d'espoir de voir entreprendre les réformes d'absolues nécessités pour contrer ces grands changements. Grands changements qui sont voulus par l'idéologie du Mondialisme.
Utilisateur anonyme
26 avril 2012, 23:42   Re : Discours de Renaud Camus au premier congrès du SIEL
(Cher Monsieur Scagliola, je crois savoir que la formule @ Untel n'est pas très bienvenue sur ce forum...)
Merci de m'en avertir . Je rectifie cette option.
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