Si j’ai choisi de partager le travail de Monsieur PERRIN, c’est que je crois en sa conclusion où il affirme, à la suite de tout ce qu’il précède, le premier chef de l’école : la charge d’instruire. Le maître instruit, l’élève écoute. L’élève a sa propre intelligence, et il en fera sa représentation personnelle pour appréhender et connaitre la chose qu’on lui transmet. Cette affirmation ne me semble guère éloigné des considération de Renaud Camus, bien au contraire...
Si je vous fais part de ma préférence, pour la dénomination de l’école Républicaine, sous le nom de l’Instruction Nationale, c’est parce qu’il me paraît essentiel de réaffirmer ce rôle premier de l’école, eu égard de son état de désintégration. J’ai la sensation que Renaud Camus ouvre la voie vers ce renouveau de l’école, au sens de l’Instruction bien qu’il ne nomme point cette acception. Peut-être qu'elle lui parait inutile...je ne vais pas m'exprimer à sa place. Toutefois, en matière de politique, il est nécessaire de se fixer un point d'ancrage pour ne pas perdre le fil de sa pensée d'où, pour ma petite personne, de défendre une dénomination qui me semble être plus en accord, en phase, avec le rôle qui doit être normalement dévolu à l'école.
En relisant Renaud Camus dans son deuxièmement, j’ai la sensation impalpable de ce constat lorsqu’il dit
«au vu de l'état actuel de l’Éducation nationale et de son caractère irréformable à court terme, et compte tenu du lien étroit entre déculturation et Grand Remplacement, entre effondrement du système scolaire et changement de civilisation ». En précisant, conjointement, parce que cela en découle, l’état du système scolaire et le Grand Remplacement, n’est-ce pas un signal fort pour décrier l’école comme un outil servant, justement, à cette fin, c’est-à-dire à ce changement de civilisation ? De nos jours, les exemples d’un système scolaire propagandiste de théories fumantes sont légions. Une de mes amies, qui est institutrice, me raconte des belles histoires, désespérantes, autant sur son quotidien avec des élèves, devenus sauvageons, et des professeurs qui font du militantisme de gauche. Rendez-vous compte qu'elle est tellement en désillusion de son métier, qu'elle souffre de dépressions chroniques. Moi-même, lorsque j’ai été lycéen, j’ai pu m’apercevoir de professeurs militant dans leur propre salle de cours. C’est une limite qui est, depuis, largement franchie, et aujourd’hui semble être le standard dans les établissements publics. L'école privée a, sans doute, une qualité d'enseignement supérieur mais il ne faut pas oublier que si elles veulent des subventions de l'Etat, elles doivent respecter des enseignements. On pourrait alors se demander comment concilier liberté de conscience face à un tel exemple, provenant des USA, qui est en train de s'introduire en France :
Théorie du genre à l'école. Or, Monsieur Perrin, dans son étude, précise bien à la suite d'une citation de
KANT "éveiller l’homme en l’enfant en lui proposant d’adhérer librement aux valeurs qui fondent la vie humaine et qui sont des fins « nécessairement approuvées par chacun et qui peuvent être en même temps des fins pour chacun » que si "
L’École a sans aucun doute le droit et le devoir de proposer de telles valeurs : en ce sens, elle a le droit et le devoir d’éduquer. Mais comprise en ce sens, l’éducation scolaire intègre deux exigences, l’une relative à la nature des valeurs proposées, l’autre à la modalité de leur proposition. En premier lieu l’École, dans la mesure où elle est publique, n’est pas en droit de proposer des valeurs qui ne pourraient être celles de tous les citoyens, mais seulement d’une partie d’entre eux. Ainsi la seule morale qu’elle puisse légitimement enseigner est, selon l’expression de Jules Ferry, une morale « sans épithète » : une morale sans épithète, c’est-à-dire une morale qui n’est liée ni à une religion, ni à une option politique particulière, ni à une idéologie quelconque, ce ne peut être qu’une morale universellement valable, c’est-à-dire une morale fondée sur la seule raison. La seconde exigence découle de la première. Si les valeurs que l’éducation scolaire peut légitimement proposer sont fondées sur la seule raison, elles doivent être proposées à la raison et à elle seule : cela n’exclut pas seulement qu’on leur donne un fondement religieux, mais encore qu’on cherche à les imposer en faisant appel aux sentiments ou en suscitant des émotions.". Je ne vous apprends rien. L’école n’est plus dans son rôle.
Dans son discours au SIEL, de la citation que j'ai cité en amont de ce qui précède, Camus précise que la réforme de l’école ne pourra se faire que sur le long terme, autrement dit le rehaussement des exigences de l’école ne peut se faire que corrélativement à l’inversion du changement de civilisation qui se produit. A court terme, l’idée est donc de couper court au processus de Grand Remplacement. L’école devant alors servir comme instrument du redressement, passant de la
Décivilisation à la Récivilisation. Celle-ci , je la comprend dans le sens opposé de la Décivilisation. La Récivilisation ne pouvant se faire qu’avec des personnes, hommes et femmes, de bonnes volontés d’où
le principe de volontariat énoncé. Volontariat nécessitant la mobilisation des trois composantes de l’école « — les volontaires des trois catégories concernées, professeurs, parents d'élèves et élèves eux-mêmes —» qui doit permettre à l’ensemble des Français de se retrouver, de se reconstituer, de se protéger, de contrer le Grand Remplacement.
Étant entendu, que l’école est la base de toute société civilisée. Nous sommes une société faites, non d’individualités, mais de familles. En effet, nous descendons tous d’un père et d’une mère, nous avons tous été des enfants, et à notre tour, nous serons des parents – si ce n’est déjà fait pour certains -avec le devoir, et la conscience, d’éduquer nos propres enfants. C’est notre droit le plus fondamental de pouvoir transmettre à nos enfants nos coutumes et traditions, notre Histoire et notre langue. Camus l’affirme lui-même
« en matière de formation intellectuelle et de culture authentique, en conformité avec les traditions de l'humanisme européen ». Il s’agit donc, ici, de transmettre ce qui nous a été transmis par nos ancêtres, chose qui devrait être la plus naturel du monde. Qu'il est triste de devoir en parler... Camus, sans l’énoncé, me semble vouloir revenir à ce rôle premier de l’école puisqu’il expose au préalable
« des conditions d'une transmission effective des savoirs selon une exigence renouvelée en matière de formation intellectuelle ». Cette exigence renouvelée affirmait me semble être le contre-pied des idéologies pédagogiques qui ont été introduite au sein de l’école, la désintégrant corrélativement à une immigration de plus en plus imposante. Rappelons que notre histoire Française n’y est plus apprise:
Ce que nos enfants n'apprennent plus. L'assimilation Française se réalisait, pourtant, par l'histoire de notre pays qui est désormais relayée en seconde zone comme le prouve des réformes récentes :
Bye Bye histoire pour les Terminales S. Cela pourrait froisser des personnes dans notre société où le multiculturalisme est imposé au peuple Français, s'impose et même, toujours plus, dans le fondement de sa société qui est l'école. En France, l’identité des uns est exacerbé (
PS : Mennucci veut l’enseignement de l’arabe dès le collège, tandis que l’autre, celle légitime parce que Française et qu’il s’agit de son pays, n’a plus sa place. Attitude que l'on constate quand on défend la France au travers des idées politiques, du fait de la doctrine de diabolisation sur une conception nationale, du fait de la situation éditoriale de Renaud Camus à la suite de sa posture Présidentielle, de même celle de Robert
Ménard mais ces mesures de rétorsions, d'oppressions intellectuelles, se réalisent également dans les arts notamment lorsque l'on défend, toute proportion gardée, une identité régionale, composante de la France, comme le prouve les réactions épidermiques s'agissant de l'album "Bretonne" de Nolwenn Leroy : lire
Le terroir contre la mondialisation?. (On aime, ou pas, c'est une autre question.)
Hélas, Le processus assumé du Grand Remplacement semble être en marche dans les couloirs du pouvoir, à l'aide des médias. Le deuxième tour des Présidentielles me laisse peu d'espoir de voir entreprendre les réformes d'absolues nécessités pour contrer ces grands changements. Grands changements qui sont voulus par l'idéologie du Mondialisme.