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Un sénatrice à soutenir

Envoyé par Virgil Waldburg 
30 août 2012, 13:37   Un sénatrice à soutenir
Samia Ghali s'élève en outre dans les colonnes de La Provence contre ceux qui, dans les rangs de la gauche, réclament la dépénalisation de la consommation de cannabis.

"Je ne supporte pas ces pseudo-gauchos-intellos-bobos qui vous disent que fumer un chichon ce n'est pas grave. Moi, j'ai grandi dans une cité, je sais ce que c'est que les dégâts de la drogue", dit-elle.

Pour sortir les plus jeunes des cités durement touchées par la crise économique, Samia Ghali demande le rétablissement du service militaire.

"Je propose de rétablir une forme de service militaire qui permettrait à des jeunes déscolarisés, sans emploi, sans formation de sortir de leur quartier, et même de quitter Marseille pour huit mois, un an", précise-t-elle.

La sénatrice PS dit enfin travailler sur un texte législatif qui "permettrait d'accorder un crédit d'impôts aux foyers qui s'équipent de caméras de surveillance".
Répondre à la violence à Marseile

Et dans Le Parisien :
L'armée contre le trafic de drogue
Marseille: Samia Ghali (PS) réclame l'armée pour lutter contre le trafic
Publié le 30.08.2012, 11h00
La sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, appelle à un recours à l'armée pour lutter contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de la ville, jeudi dans un entretien à La Provence, alors qu'un nouveau règlement de comptes mortel est survenu mercredi soir. | Gerard Julien 4 réactionsRéagir La sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, appelle à un recours à l'armée pour lutter contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de la ville, jeudi dans un entretien à La Provence, alors qu'un nouveau règlement de comptes mortel est survenu mercredi soir.
"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir.

Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir", affirme l'élue dans le journal.
"Ca ne sert plus à rien d'envoyer un car des CRS pour arrêter des dealers. Quand dix d'entre eux sont arrêtés, dix autres reprennent le flambeau. C'est comme combattre une fourmilière", ajoute Mme Ghali, dont les arrondissements dont elle est la maire viennent d'être classés parmi les Zones de sécurité prioritaire (ZSP) du ministère de l'Intérieur.
"Après ce nouvel été sanglant, il faut que les vérités soient dites. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale", déplore-t-elle.
Un homme de 25 ans a encore été tué d'une rafale de Kalachnikov mercredi soir dans les quartiers nord de Marseille (14e arrondissement), portant à 14 le nombre de personnes tuées dans des règlements de comptes depuis le début de l'année dans la ville (19 dans la région marseillaise).
"La vérité, c'est qu'aujourd'hui, le premier employeur des jeunes dans certaines cités, c'est le trafic de stupéfiants. La drogue fait vivre des familles entières. Les armes prolifèrent. On se tue pour un oui ou pour un non. Si rien ne bouge, on se dirige tout droit vers un système à l'américaine, avec des gangs qui se font la guerre sur des territoires où la loi n'a plus cours", conclut la sénatrice-maire. Elle souhaite aussi un retour "d'une forme de service militaire" permettant aux jeunes de sortir de leur quartier "pour apprendre la discipline" et "découvrir un autre univers, une autre réalité que celle de la cité".
On va bientôt lui montrer le banc des non-inscrits.
I. Rioufol sur le sujet:

[bcove.me]

(Message corrigé).
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 19:01   Re : Un sénatrice à soutenir
(Cher M. C., je crois que le prénom de M. Rioufol commence par un “i”.)
Citation
Jean-Michel Leroy
(Cher M. C., je crois que le prénom de M. Rioufol commence par un “i”.)

En effet!
31 août 2012, 10:09   Re : Un sénatrice à soutenir
Je ne pense pas que l'intervention de l'armée serait une bonne solution. Il faut que la police puisse intervenir sans être mise en cause systématiquement par sa hiérarchie, et que des instructions de fermeté correspondant à la situation lui soient données. Croire à la solution "militaire" minimise le problème en s'en tenant aux moyens et en préservant l'idéologie régnante de faiblesse et de soumission.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 10:47   Re : Un sénatrice à soutenir
La gendarmerie, qui fait encore partie de l’armée, dispose de moyens plus lourds que ceux de la police nationale. Donc il est possible de faire face à cette situation sans intervention strictement militaire qui serait désastreuse en termes d’image internationale et valoriserait les émeutiers.
Mais il faudrait en finir avec les consignes délirantes : pas de contact avec les émeutiers (ce qui interdit les arrestations), pas de blessés chez eux. Et il faudrait apprendre à ne pas tenir compte des pleurnicheries traditionnelles d’autant plus que le soutien de la population serait acquis.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 11:03   Re : Un sénatrice à soutenir
Tout à fait d'accord avec M. Chassaing.
Eclairage intéressant sur le sujet :
L'armée serait inefficace

Atlantico : La sénatrice PS de Marseille Samia Ghali réclame l'intervention de l'armée en réponse aux violences qui ont déjà coûté la vie à 19 personnes dans la cité phocéenne. Dans quel cadre juridique et technique les militaires pourraient-ils intervenir dans les quartiers les plus sensibles de l'hexagone ?

Serge Supersac : Juridiquement, une telle intervention est prévue par la Constitution dans un certain nombre de situations d'urgence et d'exception. On parle là d'émeutes insurrectionnelles comme en 1947 ou de guerre civile. Des éléments un tout petit peu plus sérieux que ce dont on parle aujourd'hui.

Depuis quelques années, on évoque une militarisation de la police, au travers de ses moyens et de ses méthodes. L'idée est entrée dans les esprits que cette police a un rôle résolument offensif. Tant et si bien qu'il y a visiblement une confusion qui s'est installée : on a l'impression que le succès de sa mission dépend uniquement de ce type de réponses. Du coup, si les moyens de la police ne lui permettent pas de réussir dans ce domaine, pourquoi pas envisager le stade suivant ? Les militaires, leurs avions de combat ou même, comme me l'avait proposé un jour un officier de gendarmerie, les véhicules blindés dont disposent ces derniers pour déployer dans les cités.

Tout cela na aucun sens. Stéphane Gatignon – le maire de Sevran –, avait évoqué sous forme de boutade le recours à des casques bleus. Une provocation qui visait à attirer l'attention sur son problème à lui. Il semble que dans l'esprit de Samia Ghali, c'est beaucoup plus confus : il suffirait e mettre les méchants en prison et de sortir l'armée pour régler tous les problèmes.

Il faut faire attention à ce dont on parle. L'armée fonctionne de manière simple : on lui fixe une mission et on lui donne les moyens pour la remplir. On parle ici d'un recours à la force qui peut rapidement tomber dans l'usage des armes. Si la menace persiste, on la zigouille. Cela n'a rien à voir avec une mission de restauration de la paix civile. Si l'on instaure l'Etat d'urgence et que l'on monte des barrages militaires, il faut se préparer à accueillir l'annonce d'une trentaine de morts au petit matin. L'opinion publique l'accepterait-elle ?

Sur Marseille, nous n'avons pas une situation de violences urbaines comparables aux émeutes de 2005. Il s'agit ici de règlements de compte entre dealers. Le marché du cannabis est saturé et comme ils ne peuvent pas régler cela au tribunal de commerce … ils règlent cela à coups de gros calibres.

Pour faire face à cette situation, l'armée disposerait t-elle éventuellement de moyens que la police n'a pas ?

La police recourt à des hélicoptères. Un moyen extrêmement coûteux. En parallèle, on commence à développer, encore très discrètement, l'usage des drones. Pas cher et parfaitement silencieux, il pourrait assurer la même mission a moindre coût. Ces incohérences m'amènent à m'interroger sur ce que font nos stratèges et nos décideurs : il faut une vraie réflexion sur les moyens mis en œuvre.
L'armée a-t-elle d'autres outils ? Pas grand chose. On leur donne des moyens en fonction des objectifs qu'on leur fixe. Il y a quelques années, un événement est survenu à Saint-Dizier, dont on a peu parlé. Sans être Chicago, cette ville a un quartier qui pose problème, comme beaucoup d'autres en France. Un soir comme les autres, tout a explosé dans cette zone sensible. Pendant deux heures, la ville était aux mains d'une cinquantaine d'individus, sans que les autorités ne parviennent à intervenir. Mais petite particularité, Saint-Dizier héberge la plus grosse base de l'Armée de l'air en France. Cela montre bien que les militaires ne sont pas plus aptes que les policiers à répondre à de telles situations. A moins de tirer deux missiles sur le quartier … mais cela n'a aucun sens.

L'Etat d'urgence qui pourrait justifier d'une intervention militaire, comment est-il décrété ?

De la même manière qu'en 2005 : le gouvernement, par la voix du Premier ministre, avait décrété un Etat d'urgence. Un petit, car on met un peu ce que l'on veut dedans, mais un Etat d'urgence tout de même. Pour répondre aux dégradations, on avait pris des mesures qui concernaient surtout un couvre-feu, sans pour autant donner la possibilité aux policiers ou aux militaires d'ouvrir le feu. Alors quoi, il faut instaurer un couvre-feu à Marseille ?

Dans ce type de situations, militaires et policiers savent-ils travailler ensemble ?

Vous n'y pensez pas. Nous n'avons pas les mêmes missions dès le départ. Ce n'est pas la même manière de travailler. Ce serait comme demander à un boulanger et un charcutier de réaliser un même produit. Quel résultat obtiendrait-on ?

Je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer de la proposition de Samia Ghali. Je travaille dans ce secteur depuis 35 ans et je suis exaspéré. Des élus de ce rang devraient être capable de distinguer la sécurité intérieure de la sécurité extérieure.

L'armée se ridiculiserait sur une telle opération. Même s'ils travaillent sur le combat urbain, les militaires sont habitués à se déployer avec des camions et des véhicules blindés. Où iront-ils dans nos petites rues ?

Propos recueillis par Romain Mielcarek

Serge Supersac
Ancien policier, Serge Supersac est aujourd'hui chercheur associé à l'Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux d'Aix en Provence.

Il a coécrit Pour en finir avec les dealers (Grasset, 2011) avec Stéphane Gatignon, le maire de Sevran.
31 août 2012, 11:11   Re : Un sénatrice à soutenir
Très bon article !
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 11:16   Re : Un sénatrice à soutenir
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Xavier Raufer rappelle l'importance du renseignement qu'il faudrait intensifier, pour éviter de dépenser son énergie en vain. La bataille d'Alger se gagna autant par la force que par la ruse (par le renseignement). Elle peut être notre modèle pour ces quartiers désormais en sécession.
Des hommes entraînés, prêts à se battre, disciplinés et organisés - il faudrait sans doute permettre à ce milieu de s'autodétruire un peu tout seul (ce qu'il fait à Marseille, mais en mettant en danger la vie des autres), comme le fit le FLN pendant cette bataille d'Alger.
Ce type raconte n'importe quoi : « petite particularité, Saint-Dizier héberge la plus grosse base de l'Armée de l'air en France. Cela montre bien que les militaires ne sont pas plus aptes que les policiers à répondre à de telles situations. » Cela ne veut rien dire, d'abord parce que les aviateurs ne sont en effet pas faits pour ça, ensuite parce que, à très juste titre, personne n'a eu l'idée saugrenue de leur demander d'intervenir contre les émeutiers...
Cela se nomme la Bleuite.

La technique est connue, et a été employée sous un autre nom par les Incorruptibles à Chicago dans les années 1930.

On repère une zone qui est le repaire d'une bande. On s'occupe exclusivement de cette zone, ce qui fait croire à ses "propriétaires" qu'un accord a été passé entre les autres bandes et les forces de l'ordre.

Pour s'occuper de la zone :

- on la "cordonne" : par un système de barrages, aucun acheteur (de bière en 1930, de drogue actuellement) ne peut plus entrer. L'intéressant réseau de caves et de caches ne sert à rien ;

- on perquisitionne à tour de bras, mais on ne perquisitionne que là. On remonte peu de choses dans les filets, mais l'exaspération des trafiquants monte ;

- l'effondrement du trafic fait que les revenus de la drogue (de l'alcool, autrefois) ne parvienne plus : tout le système s'effondre.

La bande n'a plus comme seule ressource : attaquer les bandes voisines supposées aider le pouvoir.

L'élimination mutuelle commence, et on répète le schéma à chaque étape.

La Bleuite peut être fort bien améliorée, notamment par une grande bienveillance à l'égard des Amis de l'ordre. En échange de leurs précieuses informations, une impunité totale et des sommes importantes leur sont offertes. Tout le monde commence alors à se méfier de tout le monde, au sein de la bande. Des informations judicieusement distillées permettent de désigner à la vindicte de la bande un de ses éléments non-informateurs, et la bande s'autodétruit.

Donc, cette Bleuite, largement menée sur renseignement, permet à la fois la destruction des bandes les unes par les autres, et l'auto-destruction des bandes.

Notez qu'à aucun moment l'autorité judiciaire n'intervient.

Ce fut ce système que Massu mit en place durant la bataille d'Alger, sur une idée de Léger et Godard.

Les résultats sont absolument merveilleux sur les groupes cloisonnés, ce qui est le cas des bandes des cités.


Voici, pour la Bleuite de base, le très intéressant texte d'Amirouche, tombé dans le piège :


« J’ai découvert des complots dans ma zone, mais il y a des ramifications dans toutes les wilayas, Il faut prendre des mesures et vous amputer de tous ces membres gangrenés, sans quoi, nous crèverons ! J’ai le devoir de vous informer en priant Dieu pour que ce message vous parvienne à temps, de la découverte en notre wilaya d’un vaste complot ourdi depuis des longs mois par les services français (Colonel Godard et Capitaine Léger) contre la révolution algérienne. Grâce à Dieu, tout danger est maintenant écarté, car nous avons agi très rapidement et énergiquement. Des les premiers indices, des mesures draconiennes étaient prises en même temps : arrêt du recrutement et contrôle des personnes déjà recrutés, arrestation des goumiers et soldats « ayant déserté », arrestation de tous les djounoud (soldats) originaire d’Alger, arrestation de tous les suspects, de toutes les personnes dénoncées de quelque grade qu’elles soient et interrogatoire énergique de ceux dont la situation ne paraissait pas très régulière, le réseau tissé dans notre wilaya vient d’être pratiquement hors d’état de nuire après une enquête d’autant plus ardue que ses chefs étaient en apparence au-dessus de tout soupçons. »

Le couteau FLN trucida bien de ses militants qui pourtant n'avaient rien à voir avec les militaires français...
31 août 2012, 12:08   Re : Un sénatrice à soutenir
Cette déclaration, d'une sénatrice issue de la minorité visible, est certainement finement calculée.

Du genre "on va leur balancer quelque chose de gras, ils vont voir que le PS peut faire aussi bien que la "branche dure" de l'UMP, voire du FN !". Sous-entendant, c'est certainement ce qu'ils veulent ces idiots opposés à notre programme.

Et apparemment ça marche.

L'idée est effectivement absurde, l'armée conventionnelle est déjà mal adaptée aux conflits contemporains de moins en moins conventionnels, eux, sur les théâtres extérieurs, alors l'envoyer dans les quartiers...Sans parler de l'image, juste en terme d'efficacité, de résultats sur le moyen et long terme. Catastrophique en tout point de vue.
La Légion est plus adaptée.
31 août 2012, 13:34   Re : Un sénatrice à soutenir
Ce qu'en dit le préfet de police en poste à Marseille (sur le départ semble-t-il) :

[www.maritima.info]
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 14:52   Re : Un sénatrice à soutenir
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 15:30   Re : Un sénatrice à soutenir
Puisqu'on vous dit qu'il n'y a que des incivilités ( [www.lefigaro.fr] ) rien de plus, pas besoin de l'armée ou de la police.

Le dernier livre de Finkielkraut (entre autres), distribué gratos dans les boites aux lettres (pourvu qu'elles soient encore en état) devrait suffire.

"Malaise dans la civilité ; Claude Habib, Philippe Raynaud, Alain Finkielkraut, Alain Besançon"
31 août 2012, 15:38   Re : Un sénatrice à soutenir
C'était juste à titre d'information. Je n'y connais rien ou pas grand chose en ce qui concerne les questions d'armes et je trouve positifs les articles qui apportent des éléments concrets sur le sujet. Il est vrai par ailleurs que Marseille n'est pas à feu et à sang, ce qui ne conduit pas à minimiser obligatoirement les très très graves problèmes selon la méthode du préfet.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 15:43   Re : Un sénatrice à soutenir
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 15:49   Re : Un sénatrice à soutenir
Tout plein d'incivilités en perspective en somme...
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 16:39   Re : Un sénatrice à soutenir
Le gouvernement va leur trouver du boulot :

"Création des "emplois d’avenir professeurs"

Les discussions concernant le projet de loi créant les emplois d’avenir sont lancées. Un volet spécifique est consacré aux étudiants boursiers des ZUS à condition qu’ils se destinent aux métiers de l’enseignement.

Le projet de loi « portant création des emplois d’avenir » cible les jeunes entre 16 et 25 ans, non qualifiés et non diplômés (100 000 en 2013, plus 50 000 en 2014). Un de ses volets a été réservé à des « emplois d’avenir professeurs » : 6000 à recruter début 2013 (18 000 en trois ans). Le Conseil supérieur de l’éducation a été consulté vendredi dernier.

Les emplois d’avenir professeurs répondent à certaines conditions : résider en ZUS ou avoir fait ses études secondaires en ZEP, être inscrit en deuxième année de licence, bénéficier de bourses sur critères sociaux et s’engager à passer un concours dans l’enseignement. Ce seront des contrats privés du type des contrats uniques d’insertion (CUI). Prévu sur 3 ans (L2, L3, M1), ce travail ne pourra excéder un volume moyen de 12 heures/semaine selon le ministère. Recrutements et contrats seront assurés par les EPLE. Le revenu mensuel, environ 900 euros, correspondrait au cumul du salaire et des bourses (sur critères sociaux). Ce point reste à préciser, tout comme le financement du dispositif ou encore l’aide à la formation, à la charge de l’employeur.
Ces emplois doivent combler à terme les déficits observés dans certaines disciplines (mathématiques, lettres classiques notamment) et dans certaines académies (Amiens, Créteil, Reims pour le premier degré) tout en développant une plus grande mixité sociale.

Un dispositif à finalité sociale

Même si, par un raccourci commode, le terme de “pré-recrutement” est utilisé largement, rien dans ce qui est présenté n’y ressemble. Il s’agit pour le SNUipp-FSU d’un « dispositif social offrant de meilleures conditions pour tenter d’aider les jeunes à réussir ». En tout état de cause, ceux-ci « ne doivent pas être utilisés comme moyen de remplacement et d’enseignement, ni se retrouver en pleine responsabilité ». Le CSE du 24 août a émis un vote favorable. La FSU ne s’y est pas opposée, mais a préféré s’abstenir. D’abord comme le précise le SNUipp, « il ne peut pas y avoir tromperie sur la marchandise ». Ensuite des garanties doivent être données sur de nombreux points. Selon le ministère, les missions évolueraient entre L2 et M1 et toucheraient les études surveillées, l’école ouverte, les SRAN, l’organisation du « plus de maîtres que de classes »... Et côté formation : « une approche pédagogique avec un tuteur référent de l’équipe enseignante est prévue pour aider à une entrée progressive dans le métier ainsi qu’un accompagnement de l’Université ». Tout ceci reste pour l’heure à concrétiser.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 17:26   Re : Un sénatrice à soutenir
Citation
Didier Bourjon
(dans l'article cité)... «Dans le cas ou la police ou la gendarmerie voudrait faire leur travail, on peut penser que les lance-roquettes seraient sortis comme cela a été le cas à la cité de la Villeneuve à Grenoble en 2010» ...

Autant l'AK47 constitue un optimum d'armement automatique, individuel, portable, rustique et pas cher (l'arme elle-même, les munitions), dont n'importe qui peut se servir après un briefing de dix minutes,

autant je doute de l'utilité d'un LRAC F1 pour le dealer de base ou son chef. La chose que j'ai vue quelque fois pendant mon service est difficile à transporter dans un sac à main, ne peut tirer que 3 ou 4 fois par minute, et la munition que j'imagine aussi chère que l'arme, sert à percer les blindages, c'est à dire que l'usage sur un camion de transport de fonds détruit son contenu. Utilisé par un public non-averti, il peut aussi faire sèche-cheveu.

Il est beaucoup question de mortiers artisanaux dérivés de feux d'artifices, ou fabriqués dans des tuyaux de PVC, d'usage tout aussi risqué. Donc, une silhouette vue de loin à Grenoble au sommet d'une barre avec un gros tube, c'était peut-être juste cela. Et si c'est un journaliste qui voulait nous faire peur, il a peut-être vu leatherface à côté qui dansait avec une tronçonneuse?

Un sac d'oignons congelés balancé du dixième étage sur une voiture de policiers fait beaucoup plus de dégâts.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 17:40   Re : Un sénatrice à soutenir
(Message supprimé à la demande de son auteur)
31 août 2012, 18:04   Re : Un sénatrice à soutenir
Après les propos de Samia Ghali sur l'intervention de l'armée, voici un phénomène aussi révélateur : Les enseignants s'assurent en masse contre la violence

[www.lefigaro.fr]

Et Gaudin bien qu'indigné par les propos de Samia Ghali qu'il qualifie d'"ubuesques" n'en déclare pas moins que _"Tout Marseille doit être classé en ZSP»

[www.lefigaro.fr]

La réalité semble s'imposer de plus en plus, malheureusement du fait de l'aggravation de la situation.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 20:09   Re : Un sénatrice à soutenir
Citation
Didier Bourjon
Emmanuel, je vous découvre jean-marciste...

ah surtout pas! car l'armement compte pour peu de chose dans la gravité de la situation.

Je dirais même plus, que je préfèrerais voir vingt personnes tuées avec un super-fusil et un minimum de fair-play, plutôt qu'égorgées avec leurs c... dans la bouche. Mais le dénouement approche.
Style genre...
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