Le site du parti de l'In-nocence

Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)

Envoyé par Renaud Camus 
21 septembre 2012, 10:59   Re : Manipulation
Citation
selon lequel je serais, si je comprends bien, une espèce de tyran sans scrupule qui viendrait de se débarrasser dans le sang d’un rival.

Cher Président,

Tout d'abord je n'ai à aucun moment remis en question votre légitimité de reprendre le parti en main mais uniquement la manière cad la publication d'un extrait de votre journal sur le forum public. J'ai trouvé le procédé particulièrement choquant au vu du travail et de l'engagement de D.B. et de l'équipe de Nantes. De plus il me semblait être en contradiction complète avec les principes (valeurs) du PI.

Cependant depuis ma Haute-Baviére il m'était difficile de saisir tous les tenants et les aboutissements de ce qui s'est passé à l'intérieur de l'équipe dirigeante et il se peut que vous n'ayez pas eu le choix.

L'erreur de Didier Bourjon est peut-être d'avoir cru que le PI était un parti comme un autre et qu'il devait élargir son assise. Cette analyse de D.B. était complétement érronée car le PI est d'une certaine manière le prolongement de votre oeuvre littéraire et seule votre présence à sa tête légitime son existence.

Pour le reste je me rallie à la motion de Cassandre qui me semble être, une fois de plus, de la plus grande justesse.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 11:06   Re : Vainqueurs et vaincus
Puisque, après avoir écrit que je ne n'interviendrai plus, M. Camus a cru bon me mentionner encore, j'estime devoir dire encore ceci, sans la moindre haine, ni la plus ténue passion.

Pendant des années, j'ai été fasciné, en lisant le Journal de Renaud Camus, par le souci de l'auteur de serrer la vérité au plus près. C'est d'ailleurs une des grandes forces de cette oeuvre qui me semble être majeure de la fin du XXe et du début du XXI et digne de La Pléiade.

Puis m'est venu le soupçon que cette vérité, pour être sincère, n'était, finalement que celle de l'auteur et n'atteignait pas à "l'universel", parce qu'elle n'était pas partagée par d'autres protagonistes du journal. A maintes reprises, au fil du Journal, l'auteur s'étonne du revirement de certains protagonistes de sa vie, qui, après lui avoir manifesté estime et amitié, deviennent hostiles sans que jamais l'auteur ne parvienne à s'en expliquer la cause, sinon pour une raison inhérente auxdits protagonistes. A force, l'on se dit , humblement et sans qu'une quelconque expertise soit nécessaire que l'auteur participe peut-être aussi à ces revirements.

Dans l'affaire de l'extrait du journal, j'ai d'abord cru que le récit de la crise par l'auteur était exact et que le seul problème en cause était une remarque sur le ton du Premier Secrétaire. Puis, j'ai été informé qu'un extrait de l'extrait du journal mis en ligne par l'auteur - mais je ne sais si c'était sur le forum interne ou public - avait été caviardé ultérieurement et que dans cet extrait l'auteur reprochait à M. Bourjon de lui avoir même imposé une ligne de défense dont il ne voulait pas dans le procès à venir. N'ayant pas pu lire cet extrait, l'on ne me reprochera pas de ne pas en restituer le contenu précis.

Ainsi, manifestement, l'enjeu du litige était plus vaste que celui ressassé par la version officielle. : il s'agissait de savoir qui décidait quoi et qui contrôlait le pouvoir au sein du parti. Je ne me prononcerai pas, car elle m'indiffère, sur la question de la légitimité respective des vues des protagonistes sur le partage du pouvoir au sein du parti.

En revanche, il ne me paraît pas possible de nier que M. Didier Bourjon ait été remercié. Certes, il a tardé à répondre à la proposition d'armistice de Jean-Marc, ratifiée par M. Camus. Mais, comme je l'ai immédiatement écrit après l'avoir lue et avant que la démission de Didier Bourjon ne vienne le confirmer, la dépêche de Plieux et la réouverture du fil fermé par ce dernier ne donnait d'autre choix au Premier Secrétaire que de partir. Il faut manquer d'empathie pour ne pas en être convaincu.

La guerre de Lilliput a donc bien eu lieu. C'était une guerre portant sur la maîtrise du pouvoir. Elle a été sanglante. Il y a eu des vainqueurs et des vaincus. La tentative de le nier est dans l'ordre des choses. La différence de la loi du genre, c'est que sur ce forum, les affidés du vaincu -dont je ne suis pas - peuvent s'exprimer. Ce qui est tout à l'honneur de Renaud Camus.
21 septembre 2012, 11:24   Re : Démission transparente
[Ceci est une réponse à M. Rogemi]

Je n’ai, comme vous le suggérez, pas eu le choix. Et permettez-moi de vous dire que vous êtes dans l’erreur quant à une supposée opposition de ma part à un élargissement de l’assise du parti. J’y suis au contraire extrêmement favorable. M. le Premier Secrétaire disposait de pouvoirs considérables et je n’ai pas souvenir de m’être jamais opposé au moindre de ses projets. Il y avait entre nous quelques divergences politiques (sur l’Europe, sur l’euro) mais non point telle qu’elles légitimassent une rupture. Si rupture il y a eu, elle a été d’ordre psychologique. Et elle a porté uniquement — ce qui après tout rejoint votre analyse sur les origines littéraires de ce parti — sur une question de ton.
21 septembre 2012, 11:32   Note de bas de page
La guerre de Lilliput a donc bien eu lieu. C'était une guerre portant sur la maîtrise du pouvoir. Elle a été sanglante. Il y a eu des vainqueurs et des vaincus1.

1. Magnifique mouvement dramatique, qu'amplifient la succession de petites phrases courtes du meilleur effet, et l'antithèse finale, juste au moment de conclure. Le lecteur peut imaginer un champ de bataille encore fumant, avec Didier Bourjon agonisant au premier plan, une rapière plongée dans le dos jusqu'à la garde, tandis que s'éloigne au loin, dans la lumière du matin renaissant, son vainqueur, qui a renoncé à abréger les dernières souffrances de son ennemi.

21 septembre 2012, 11:39   Re : Démission transparente
Entre-temps le bienveillant M. “de Seelisberg”, qui avait promis de ne plus intervenir, revient pour me reprocher d’avoir retiré d’ici, preuve de ma mauvaise foi, un ou deux paragraphes de l'extrait de mon “journal” que j’y avais déposé. C’est exact, j’ai opéré un retrait, sur les objurgations de M. le professeur Chassaing qui estimait que ces quelques lignes, portant sur ma défense et sur le choix d'un de mes défenseurs, rendaient cette défense impossible et décourageaient les personnes qui s’y associaient. Je n'ai pas gardé de copie mais je me souviens parfaitement de la teneur de ce passage et en mettrai volontiers en place une reconstitution si on me le demande.

Le Chœur : Non, non, ça va aller comme ça, M‘sieur Camus
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 11:44   Re : Démission transparente
Citation
Renaud Camus
Le Chœur : Non, non, ça va aller comme ça, M‘sieur Camus

Effectivement.
21 septembre 2012, 12:03   Re : Démission transparente
Bien. Je vais imiter la grande dignité de Didier Bourjon, qui se tait ; et ne plus intervenir pendant trois jours, jusqu’à lundi, ce qui me permettra de réfléchir à l’éventualité et à l’opportunité d’une démission. Bon week-end à tous, comme je crois qu’on dit.
Je vois avec satisfaction qu'il y a un esprit d'apaisement, qu'il n'est plus question de "coup d'Etat" ou de "Révolution de palais", mais simplement de ton, source unique de la rupture.

Le silence des deux parties peut amener, je l'espère, à de nouveaux rapprochements.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 12:37   Re : Démission transparente
Citation
Alain Eytan
» Si vous entendez qu' "il faut diriger un état comme on fait frire une petit poisson" alors oui les qualités sont les mêmes

Cher Brunetto, écrivez d'abord L'Homme sans qualités, dans quoi figure je crois cette phrase, et après on verra pour la petite friture.

Je suis un peu étonné : est-ce vraiment à moi, le plus apolitique qui soit, d'estimer sincèrement que Renaud Camus, parce qu'écrivain, justement, parce que si à rebours des politocards de service dont on nous abreuve jusqu'à plus soif, a des qualités éminemment politiques, et un message d'une clarté et d'une simplicité exemplaires, et que confronté aux gros poissons qui font votre admiration, Brunetto, il pourrait les griller sur place ?

Mais pour cela, il faut, et avec le fretin journalistique, que cette confrontation advienne, chose qui n'est jamais arrivée.

Mais vous êtes tous devenus fous sur ce forum.

Je n'ai rien à voir avec vos querelles de chinois qui se tirent la natte dans l'arrière boutique (on pourrait même écrire "sur la natte" : les querelles d'égo surjouées en boucle font gonfler le machin jusqu'à la crise finale).

Vous ne vous cachez même plus d'ailleurs et vous vous chamaillez maintenant devant la pratique. Cela me rappelle une de scène de ménage dans une pension de famille à la dérive décrite par M. Camus dans son dernier Journal paru : reprenez le texte c'est exactement ça. Et je ne suis que le visiteur qui assiste à ce lavage de linge sale en famille. Alors ne me refilez ni le savon ni le battoir.

Mon histoire de poisson (puisqu'il faut tout expliquer au risque de se voir attribuer des arrières pensées) voulait simplement comparer le style sobre et retenu de M. Camus à ses interventions en politique faites de petites touches, de coup de sonde qui révèlent la profondeur du mal qui ronge de notre pauvre pays.

Rien de plus.
21 septembre 2012, 13:31   Le Choeur (crépusculaire)
Shadows are falling and I’ve been here all day
It’s too hot to sleep, time is running away
Feel like my soul has turned into steel
I’ve still got the scars that the sun didn’t heal
There’s not even room enough to be anywhere
It’s not dark yet, but it’s getting there

Well, my sense of humanity has gone down the drain
Behind every beautiful thing there’s been some kind of pain
He wrote me a letter and he wrote it so kind
He put down in writing what was in his mind
I just don’t see why I should even care
It’s not dark yet, but it’s getting there

Well, I’ve been to London and I’ve been to gay Paris
I’ve followed the river and I got to the sea
I’ve been down on the bottom of a world full of lies
I ain’t looking for nothing in anyone’s eyes
Sometimes my burden seems more than I can bear
It’s not dark yet, but it’s getting there

I was born here and I’ll die here against my will
I know it looks like I’m moving, but I’m standing still
Every nerve in my body is so vacant and numb
I can’t even remember what it was I came here to get away from
Don’t even hear a murmur of a prayer
It’s not dark yet, but it’s getting there


B.Dylan, 1997
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 14:18   Re : Démission transparente
Citation
Renaud Camus
Bien. Je vais imiter la grande dignité de Didier Bourjon, qui se tait ; et ne plus intervenir pendant trois jours, jusqu’à lundi, ce qui me permettra de réfléchir à l’éventualité et à l’opportunité d’une démission. Bon week-end à tous, comme je crois qu’on dit.

Monsieur,

j'espère du fond du cœur que vous ne démissionnerez pas et j'invite toutes celles et tous ceux qui pensent de même à le faire savoir sur ce fil.
21 septembre 2012, 14:37   Re : Démission transparente
Il me semble aller de soi que Renaud Camus ne doit pas démissionner ; sans lui nous sommes cuits, c'est aussi simple que cela.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 14:54   Re : Démission transparente
Ne démissionnez pas, Cher Maître. Le départ de Didier Bourjon est déjà suffisamment triste en soi : nous n'allons pas, en plus, nous passer de vous !
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 15:59   Re : Démission transparente
Oh oui, vous ne pouvez pas démissionner ! C'est impossible, inimaginable !
21 septembre 2012, 16:31   Re : Démission transparente
C'était déjà inimaginable de la part de Didier, alors de vous ! Autant dissoudre le PI tout de suite !
21 septembre 2012, 17:02   Re : Démission transparente
Le Grand Remplacement au sein du parti de l'In-nocence ! Impensable : il ne comporte que des irremplaçables. Démission interdite.
21 septembre 2012, 18:05   Re : Démission transparente
Je n'osais rien dire, mais bon puisque ces critiques idiotes vous atteignent si profondément, cher Renaud Camus, il me faut réagir et vous apporter mon soutien (c'est comme si une fourmi voulait soutenir la cathédrale de Chartes ! ). »

Cher Renaud Camus, je m’associe à Anna (de laquelle je me sens proche entre autre par le peu de poids et la rareté des contributions sur ce ce forum) pour vous dire combien je suis peinée de vous voir aussi ulcéré et, n’ayant aucune raison de douter de votre sincérité, je me permets de vous demander moi aussi de ne pas démissionner.
21 septembre 2012, 19:02   Re : Démission transparente
Cher Didier Bourjon
Vous pourriez créer un parti anti nocence , il y a bien eu cinq ou six Internationales.
22 septembre 2012, 08:32   Re : Démission transparente
Citation
Je n'ai rien à voir avec vos querelles de chinois qui se tirent la natte dans l'arrière boutique (on pourrait même écrire "sur la natte" : les querelles d'égo surjouées en boucle font gonfler le machin jusqu'à la crise finale).

Oui on marche à pas de géant vers la crise finale cad du sabordage du projet P.I. Il est temps de reprendre ses esprits et de déclarer la paix des braves.
22 septembre 2012, 08:51   Re : Démission transparente
I ain’t looking for nothing in anyone’s eyes
B.Dylan, 1997
22 septembre 2012, 09:47   Re : Démission transparente
Il faut souhaiter que le retrait pendant trois jours de Renaud Camus soit une sorte de voyage à Baden-Baden et que le président du P.I en reviendra regonflé.

Mais il me semble que son retour ne sera durable que si le mode de fonctionnement de ce forum est réformé. L'anonymat d'un grand nombre d'intervenants est à mes yeux une des raisons des excès de toutes sortes qui s'y produisent sporadiquement.

Je suggère donc que l'inscription à ce forum soit subordonnée à l'envoi préalable aux responsables de ce site de la photocopie scannée d'une pièce d'identité, de sorte que chaque intervenant assumerait ainsi ses propos sous ses véritables prénom et nom. Bien entendu, les destinataires des photocopies scannées prendraient toutes les mesures appropriées pour garantir la sécurité et la confidentialité des informations qui leur seraient communiquées

Les objections relatives aux risques que les intervenants prendraient ainsi à s'exprimer sous leur véritable identité ne me paraissent pas sérieuses mais des dérogations exceptionnelles à l'usage de l'identité véritable des personnes pourraient être accordées si des justifications sérieuses étaient apportées.

Par ailleurs, je crois que la publicité des débats - entre personnes qui assument leur identité- est la seule façon de limiter la tentation des excès et les dérapages.

C'est pourquoi, je suggère que les responsables du P.I. suspendent à titre expérimental l'usage du forum privé et qu'ils règlent les questions "sensibles" par des conférences téléphoniques (qui sont très faciles à organiser) : en règle générale, les échanges oraux, entre personnes de qualité, se prêtent moins aux excès que les échanges épistolaires.
22 septembre 2012, 10:43   Re : Démission transparente
En ce qui me concerne, j'ai déjà expliqué pourquoi j'étais attachée à ce pseudo de Cassandre, mais que s'il le fallait je n'hésiterai pas à signer d mon vrai nom : Fanny Seguin. Il est vrai qu'étant à la retraite, je ne risque pas d'être regardée de travers par ma hiérarchie ou mes collègues, ni de recevoir un blâme ni d'être suspendue ou révoquée.
22 septembre 2012, 10:43   Re : Démission transparente
Monsieur Pellet, le parti de l'in-nocence a toujours été très explicitement contre la pratique de l'anonymat ou pseudonymat et la décourage fortement. Elle reste tolérée il est vrai (sauf sur le forum privé) mais je ne crois pas que cela puisse expliquer en quoi que ce soit la crise actuelle puisque ceux qui ont été ses principaux protagonistes interviennent ici sous leur nom véritable.
22 septembre 2012, 10:51   Re : Démission transparente
"mais je ne crois pas que cela puisse expliquer en quoi que ce soit la crise actuelle puisque ceux qui ont été ses principaux protagonistes interviennent ici sous leur nom véritable."
En effet.
Utilisateur anonyme
22 septembre 2012, 12:10   Re : Démission transparente
Citation
Rémi Pellet

Il faut souhaiter que le retrait pendant trois jours de Renaud Camus soit une sorte de voyage à Baden-Baden et que le président du P.I en reviendra regonflé.

— Alors, Massu, toujours aussi con ?
— Toujours aussi con, toujours aussi gaulliste, mon général !
22 septembre 2012, 13:56   Re : Démission transparente
Monsieur Camus, il est impossible que le jour ne se lève pas demain comme il est impossible que vous décidiez de partir, ce serait donner raison à ceux qui le souhaitaient et abandonner les autres à la déréliction.
22 septembre 2012, 15:31   Re : Démission transparente
Réponse à Mme Cassandre, MM. Meyer et Leroy

Assurément je suis au moins aussi con que Massu et, en plus, sans avoir ses faits d'arme à mon actif (je lui laisse cependant ceux d'Algérie), mais, bizarrement, j'avais bien compris que les noms "Bourjon" et "Guillard" n'étaient pas des pseudonymes et que leur emploi n'était donc pas la cause première de la crise actuelle.

Il me semble en revanche que ladite crise aurait peut-être pu être évitée si les protagonistes avaient pu se parler directement, dès le premier moment, pas en face à face, mais à l'occasion d'une "réunion téléphonique" (une conférence disais-je) collective : l'obligation de réagir immédiatement mais chacun à son tour, devant des tiers qui peuvent intervenir, a souvent pour effet, si j'en juge par ma modeste expérience personnelle, de désamorcer les conflits.

À défaut d'une telle procédure orale, la publicité sur ce site donnée par Renaud Camus au conflit qui l'opposait à D. Bourjon était la seule méthode qui pouvait permettre de reprendre le dialogue sur de nouvelles bases, même si le résultat n'était pas garanti, comme la suite l'a prouvé.

Par ailleurs et enfin, l'anonymat sur le forum public m'a paru envenimer gravement le conflit que l'on croyait provisoirement suspendu : comme ne pas être profondément irrité de recevoir des leçons de morale lorsqu'elles sont dispensées par des personnes lâchement abritées derrière un pseudonyme ?

L'anonymat est la plaie d'internet : il n'y a pas de régime de responsabilité véritable, et donc de pratique politique honnête, sans sa levée. Je ne pense pas que le P.I. puisse continuer durablement à se dispenser d'une telle rigueur. Sans elle, je ne crois pas que Renaud Camus puisse supporter durablement le forum de son propre parti. Mais, c'est vrai, ce n'est qu'un sentiment de lecteur qui s'est déjà beaucoup trompé sur son auteur favori.
Utilisateur anonyme
22 septembre 2012, 21:51   Re : Démission transparente
Cher Rémi Pellet, croyez bien qu'à aucun moment, j'ai pensé que vous étiez ce que vous dites. Je citais simplement ce propos, peut-être apocryphe, avec dans l'idée de détendre — encore ! — l'atmosphère...
22 septembre 2012, 22:15   Re : Démission transparente
Damned, c'est raté...
22 septembre 2012, 22:20   Re : Démission transparente
«J'habiterai mon nom », fut ta réponse au questionnaire du port.

Paroles de Saint-Leger Leger.

La question de l'utilisation des pseudos dans ce forum fut déjà abordée à plusieurs reprises, notamment ici, et quelques horions furent distribués, mais absolument rien de comparable au beau feu d’artifice qui nous a régalé récemment.
22 septembre 2012, 23:22   Re : Démission transparente
Je tiens à apporter ma petite contribution sur le sujet, que je découvre avec stupeur aujourd'hui.

Je faisais partie de ces "jeunes" si rares et si attendus au moment de mon inscription (j'ai pu lire occasionnellement des complaintes concernant le nombre trop faible de personnes de moins de 30 ans au PI).

Si j'ai fini par cesser mes contributions écrites, c'est principalement à cause de M. Bourjon "& co" et de leur virulence excessive, et d'autant plus épuisante qu'elle était emprunte d'une supériorité sur tous les sujets.
On ne peut lui donner tord, on ne peut avoir un avis personnel, et surtout, on a du mal à conserver une discussion qui ne parte pas rapidement dans des élucubrations personnelles.

Globalement, le forum, même public, est devenu la chasse gardée d'un petit groupe de liquidateurs, qui se connaissent tous bien et apprécient visiblement de ne rester qu'entre eux, ce qui ne correspond en rien à ce que promeut votre parti.

Je ne suis pas la seule dans cette situation, et je connais des adhérents n'ayant pas renouvelé leur adhésion à cause de cette situation.

Donc personnellement je suis totalement favorable à la démission de M. Bourjon et de son "Club de Nantes". J'apporte tout mon soutien à Renaud Camus, qui, j'en suis persuadée, saura créer un nouveau forum si celui ci se retrouvait totalement verrouillé par son administrateur actuel...
23 septembre 2012, 00:12   Re : Démission transparente
Merci de ce témoignage Noémie.
Obi
23 septembre 2012, 13:01   Re : Démission transparente
Je partage l'avis de Noémie (Cassandre, Marcel Meyer...). J'ajouterai que je regrette aussi la disparition progressive de l'humour, de la fantaisie, même de la cocasserie qui faisaient aussi des ravages il y a quelques années sur le forum public.
Une certaine sentimentalité, une chaleur humaine.
Ceci explique peut-être aussi, dans une certaine mesure, tout ceci.
Tenez bon Renaud Camus !
23 septembre 2012, 13:38   Re : Démission transparente
Citation
Une certaine sentimentalité, une chaleur humaine.

Hélas et je ne veux blesser personne en écrivant cela mais celles-ci avaient déjà grandement diminué avant l'arrivée des Nantais.

Si le forum garda malgré toutes ses imperfections une notorité certaine c'est parce sur la toile des lieux de rencontres ayant des intervenants comme Cassandre, JGL, etc ... sont aussi rares que des pétites d'or dans le lit d'une rivière.

Les communiqués par exemple n'ont jamais diminué en qualité et la tolérance "relative" mais largement plus grande qu'en d'autres lieux du oueb continuait à attirer beaucoup de gens même si certains fils étaient devenus hermétiques.

Pour ma part je ne me suis jamais cru obligé d'intervenir sur tous les fils et personne n'était obligé d'ingurgiter des textes abscons écrits par notre ami le franco-israélien Alain Eytan ou d'autres.

Etant en désaccord complet avec certains points du programme du PI je n'ai à aucun moment eu la tentation d'en devenir membre.
Utilisateur anonyme
23 septembre 2012, 18:13   Re : Démission transparente
Citation

Il me semble en revanche que ladite crise aurait peut-être pu être évitée si les protagonistes avaient pu se parler directement, dès le premier moment, pas en face à face, mais à l'occasion d'une "réunion téléphonique" (une conférence disais-je) collective : l'obligation de réagir immédiatement mais chacun à son tour, devant des tiers qui peuvent intervenir, a souvent pour effet, si j'en juge par ma modeste expérience personnelle, de désamorcer les conflits.

Oui, c'est très juste. Comment est-il possible que les protagonistes ne l'aient pas fait ? Dans certains circonstances, communiquer par messages relève de l'autisme !
24 septembre 2012, 08:45   Re : Démission transparente
Ce qui arrive au P.I. et qui m'apparaissait comme inimaginable auparavant m'est d'abord apparu comme le fait d'une excitation désordonnée, provoquée par quelque personne extérieure au parti. Peut-être suis-je aussi un peu paranoïaque, mais parfois, il y a de quoi le devenir.
Je n'ai pas toujours compris les mises en garde de monsieur Bourjon par messages privés la plupart du temps, me demandant de baisser le ton (justement), notamment à l'égard d'un monsieur qui par ailleurs m'avait copieusement incendiée sur ma boîte mail personnelle. Après ces semonces, j'ai pris du recul car je ne me sentais pas irréprochable en matière d'in-nocence, et surtout, je pensais que monsieur Bourjon agissait dans le bien du parti. Ce que je ressentais ou pensais était d'ordre personnel, le parti de l'in-nocence savait mieux que moi ce qu'il voulait.
Cependant je ne pensais pas que monsieur Bourjon prendrait si mal une position légitime de Renaud Camus, celui-ci sachant bien ce qu'il exprime et pourquoi il l'exprime, ni que de tels conflits que monsieur Bourjon me suppliait de ne pas provoquer, éclateraient ainsi de son côté.
J'en reste abasourdie.
De l'extérieur, tout ceci m'apparaît comme un terrible gâchis dont je ne peux saisir le sens. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le moment et que puisque monsieur Bourjon n'a pas daigné répondre à mon message personnel envoyé dans sa boîte il y a déjà cinq jours, j'en parle ici publiquement.
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