Le site du parti de l'In-nocence

Qui veut la réussite de tous ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
10 décembre 2012, 12:03   Qui veut la réussite de tous ?
"Ambition enseigner"...belle et noble ambition.

Les panneaux publicitaires (appelons un chat un chat) sont bien trouvés, non ? Sans doute une boîte de com' payée grassement.

[pbs.twimg.com]
Utilisateur anonyme
10 décembre 2012, 16:25   Re : Qui veut la réussite de tous ?
La campagne est lancée :

[cache.media.education.gouv.fr]

[www.education.gouv.fr]

On sait la désaffection que connaît le métier d'enseignant. Les moyens de la combattre font débat. Je ne crois pas qu'une simple hausse du traitement suffira à attirer le badaud.

J'ai la plus grande estime pour celles et ceux qui, aujourd'hui, décident de faire ce métier ; et je les plains grandement aussi.
Quoi qu'il en soit, n'avoir rien trouvé de plus pertinent qu'une augmentation de salaire pour attirer le volontaire dans une branche où, pourtant, la notion de vocation a toute sa place, quel triste aveu d'échec de la société toute entière. Quand un ministre est rendu à agiter la bourse en espérant que le cliquetis des piécettes va séduire, c'est définitivement que tout est à revoir dans ce pays.

Un aveu d'échec d'autant plus conscient qu'il est dissimulé derrière des affiches qui vantent la pédagogie seulement.
Utilisateur anonyme
10 décembre 2012, 16:58   Re : Qui veut la réussite de tous ?
En tout cas, crise des vocations ou pas, ils ne veulent toujours pas de professeurs.
C'est toujours le même mécanisme de nivellement par l'ambition égalitaire : on a tenu à élever les instituteurs en dignité en les appelant "professeurs des écoles", avec pour corollaire le nivellement de tous au rang d'enseignants.
Utilisateur anonyme
10 décembre 2012, 18:22   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Enseignants, « de la maternelle à l'université ». L'un des leitmotifs funestes de ce courant-là.
Bac+5, 1600 euros par mois (j'espère que c'est du net, pas bu brut; mais je n'ose même pas vérifier...): ce n'est vraiment pas cher payé pour se retrouver parachuté dans un asile, je veux dire, un collège difficile ! et s'y voir ignorer, insulter voire agresser ou encore empêcher d'y enseigner la Shoah, la colonisation et quelques rudiments de darwinisme.

Mais maître Peillon envisagerait l'éventualité probable d'ouvrir possiblement la porte à un débat dont les termes et le lieu, à ce stade, restent à trouver, sur - ouf!- la requalification des enseignants. Une hypothèse (l'augmentation de ces derniers), qui, jure-t-il, pourrait se concrétiser d'ici...la fin du quinquennat Hollande.
Utilisateur anonyme
11 décembre 2012, 07:04   Re : Qui veut la réussite de tous ?
« Bac+5, 1600 euros par mois »

Là encore, il convient de s'interroger sur la valeur intrinsèque dudit “Bac +5”. Présenté ainsi, l'on imagine d'importantes connaissances, de grandes compétences qu'un système injuste ne saurait ou ne voudrait reconnaître à leur juste valeur.
Whereas in reality...
Utilisateur anonyme
11 décembre 2012, 10:14   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Les étudiants,eux, n'ont de toute façon plus vraiment besoin de professeur, ils n'ont "plus besoin d'informations brutes. Ils la trouvent partout".

Blog du Monde Le Grand amphi :

"Nous voyons se développer de nouveaux comportements étudiants qui bouleversent nos pratiques"

Un oeil sur Facebook, une oreille attirée par les murmures du voisin, les doigts qui tapotent sur l'Iphone et... ce qui reste pour le cours. L'assouplissement des conventions et l'essor des nouvelles technologies bousculent l'enseignement supérieur. Dans les amphis, le comportement des étudiants change à toute allure. Et les professeurs se sentent parfois désarmés. Face à ces évolutions qui semblent annoncer une révolution, l'Ecole de management de Strasbourg (EM Strasbourg) a décidé de prendre le taureau par les cornes.

D'abord, le diagnostic. Alertés par les vacataires, particulièrement bousculés par ces nouveaux comportements, les dirigeants d'EM Strasbourg ont lancé une vaste enquête auprès des enseignants et des étudiants. Recueillant le témoignage de 568 personnes, l'école a rendu les résultats publics vendredi 7 décembre, à Paris. "Nous voyons se développer de nouveaux comportements étudiants qui bouleversent nos pratiques", dit-on à Strasbourg.

Premier constat : "Les étudiants veulent tout, tout de suite, et au bon moment", constate Isabelle Barth, directrice générale de l'école. Du coup, EM Strasbourg adapte sa manière de communiquer avec eux. Exemple : pour les stages en entreprise ou la poursuite d'études à l'étranger, plutôt que d'organiser une réunion d'information trois mois avant, l'école prévoit de multiplier les groupes Facebook, ce qui permet de rapprocher l'information de l'événement. "ça marche bien, les tensions s'apaisent...", note Mme Barth.

Deuxième constat : "les étudiants n'ont plus besoin d'informations brutes. Ils la trouvent partout." Cela implique qu'ils considèrent certains cours superflus. Soit ils n'y assistent pas, soit ils y viennent et font autre chose. Selon les résultats de l'étude, 8,3% des étudiants ne suivent pas assidument les cours. Ce taux monte même à 12,4% en deuxième année. Pour se justifier, les abstentionnistes mettent en avant "la pédagogie appliquée en cours" (34,4 %, parce que l'enseignant est mauvais pédagogue ou qu'il ne maîtrise pas son cours, disent les étudiants), "le contenu du cours" (28,9 %) ou des "raisons personnelles" (20,1 %). Dans certains cas, il peut également s'agir de raisons liées à l'organisation : le cours commence trop tôt dans la journée (25,6 %) ou aucune sanction ne tombe en cas d'absentéisme (22,4 %).

Certes, des étudiants qui n'écoutent pas le cours, il y en a toujours eu. Mais, aujourd'hui, les nouvelles technologies leur offrent de multiples échappatoires. Ces comportements, souligne Mme Barth, ne sont cependant pas l'apanage des jeunes. "Nous sommes tous pareils, dit-elle. Les profs qui disent ne plus supporter que les étudiants rédigent leurs courriels en cours font pareil pendant les réunions !"

Deuxième remarque, les étudiants accordent paradoxalement une grande importance à la question de l'assiduité... La question de la présence en cours "reste quelque chose de très précieux pour eux", relève Mme Barth.

Enfin, l'étude met en exergue "l'un des grands dénis de l'université, souligne la directrice générale : l'excellence pédagogique est considérée comme ne faisant pas partie du job d'enseignant-chercheur. La pédagogie est considérée comme un sous-produit. Or, il s'agit de deux compétences qu'il convient de développer ensemble..."

Que faire ? L'école essaie de mettre en place un nouveau contrat pédagogique en innovant sur plusieurs terrains.

Responsabiliser les étudiants. "Etre étudiant, c'est un job, un vrai métier", considère Isabelle Barth. EM Strasbourg tâche, depuis cette année, de les faire travailler sur leur "métier". Des journées d'échange ont été organisées sur le développement durable, sur les discriminations et sur l'éthique. Les étudiants devront ensuite poursuivre leur réflexion en s'autoformant via un cursus en ligne.

Accompagner les enseignants. L'étude met particulièrement en valeur l'importance de la pédagogie. L'école souhaite "nouer un contrat pédagogique avec les enseignants". Des séminaires pédagogiques seront organisés à leur attention. et un spécialiste sera à leur disposition pour réaliser "un audit de leur cours". Une opération délicate car les professeurs peuvent être réticents à admettre un tiers dans leur classe.

Un contrat avec les étudiants. EM Strasbourg demandera aux enseignants et aux étudiants de se mettre d'accord sur un modus vivendi : la présence en cours est-elle obligatoire ? Quelles sanctions et évaluations cohérentes seront-elles mises en place ? L'idée centrale, c'est la cohérence. Il faut que les enseignants et les étudiants sachent à quoi s'en tenir. Toute la palette des comportements est envisageable, mais EM Strasbourg assure qu'une fois fixées, les règles seront respectées. Le nuancier sera en outre plus large que l'alternative prof libéral / prof rigide. Un enseignant qui laisse libre d'assister à son cours pourra être intraitable sur les retards, etc.

Selon l'étude, les enseignants (à 41 % pour les permanents et à 47 % pour les vacataires) sont majoritairement favorables à un système réglementé. Une majorité d'étudiants (42 %) préfère un système libéral. Bizarre, non ?
Utilisateur anonyme
11 décembre 2012, 10:29   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Comme si « l'Ecole de management de Strasbourg (EM Strasbourg) » était un lieu où l'on n'avait jamais étudié autre chose que l'art délicat de l'enfumage à coups de diapositives Powerpoint.
L'une des ironies à l'œuvre dans ces écoles de commerce de troisième zone, ainsi que dans les autres, c'est que les “étudiants” qui les fréquentent doivent débourser chaque année plusieurs milliers d'euros pour avoir le droit d'assister à des cours auxquels ils n'assistent finalement pas, tant leurs contenus ne font que broyer du néant et tant, de toute façon, ils ne s'intéressent qu'au produit final, au sens, c'est-à-dire au diplôme en toc qui leur donnera le droit d'être des esclaves en col blanc, déculturés, inconscients et ravis de leur état. Pour ces glorieux diplômés, quelques années plus tard, une autre perspective se dessine parfois, néanmoins, et nettement houellebecquienne celle-là, à savoir le triptyque licenciement-divorce-cancer.

Quelle farce sinistre que ce monde-là.
Citation
Afchine Davoudi
« Bac+5, 1600 euros par mois »

Là encore, il convient de s'interroger sur la valeur intrinsèque dudit “Bac +5”. Présenté ainsi, l'on imagine d'importantes connaissances, de grandes compétences qu'un système injuste ne saurait ou ne voudrait reconnaître à leur juste valeur.
Whereas in reality...

Oui, bien sûr... Je me suis retenu d'indiquer ce que vous soulevez. Car il est vrai que le gros du corps (!) enseignant est d'un niveau intellectuel aussi dramatiquement médiocre que celui de son public (un souvenir, parmi d'autres: une professeure d'histoire nous parlant de N’Djamena, "un grand leader tchadien"...)
Utilisateur anonyme
11 décembre 2012, 11:31   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Blog Le Monde Education. Ce que l'article ne dit pas clairement (contrairement au compte twitter du Monde Education) c'est que la France obtient de mauvais résultats en lecture (niveau et maîtrise de la lecture). L'avant-dernière phrase " En lecture, seuls quatre pays ont vu leurs scores baisser" ne précise pas que la France fait partie des quatre. Pour la maîtrise de la lecture, la France serait derrière la Pologne, la Lituanie, la Bulgarie, le Portugal, l'Allemagne ou la Croatie.

"Performances scolaires : la Finlande c’est fini, l’Asie arrive !

Le modèle finlandais c’est fini… Le pays nordique n’offre plus le système éducatif le plus performant au monde. Désormais, il faut compter avec les asiatiques dont les écoliers de 8 ans, dominent en lecture, sciences et mathématiques.

C’est la première fois que la Finlande est réellement distancée et que l’Asie se pose en championne du monde de l’enseignement scolaire. Ce bouleversement est révélé par deux enquêtes qui font référence et sont publiées aujourd’hui, PIRLS et TIMSS.

TIMSS évalue le niveau de maîtrise des mathématiques et des sciences de 600 000 écoliers de 63 pays et PIRLS les compétences en langue maternelle de 300 000 enfants de 49 pays. Ces deux travaux sont réalisés par l’Association internationale pour l’évaluation de la réussite scolaire (IEA), basée aux Pays Bas. C’est le même type de tests que PISA qui contrôle, lui, le niveau des élèves à 15 ans. C’est d’ailleurs dans les classements PISA que la Finlande se distingue depuis le début des années 1990.

L'Asie forte en maths

Les écoliers de Singapour, de Corée et de Hong-Kong arrivent donc en tête en maîtrise des mathématiques à 8 ans. Ils sont suivis de Taïwan et du Japon. Quand on mesure les performances en milieu de collège, ce qui a été aussi réalisé par les mêmes instances, la hiérarchie est conservée : « Il y a un fossé important entre les cinq pays asiatiques et le groupe des pays suivants qui comprend la Russie, Israël, la Finlande, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne », notent les enquêteurs. Ce fossé est de 100 points entre la Corée et la Grande-Bretagne, alors que les scores moyens sont de 600 ! En fait, L'IEA a constaté qu’à Singapour 43 % des élèves sont de très bon niveau. Un groupe très large qui tire tout le pays vers le haut.

La mesure des performances en sciences au même âge arrime cette fois la Corée et Singapour en tête, suivis par la Finlande et le Japon.

En maîtrise de la langue maternelle, qui est mesurée à cet âge par le niveau en lecture, l’Asie domine encore. Cette fois Hong-Kong arrive en tête suivi de la Russie, de la Finlande et de Singapour.

Les systèmes progressent

Ces résultats ne disent évidemment pas tout d’un système éducatif. Ils ne révèlent pas son ambition ni sa philosophie générale. D'ailleurs les écoles de Singapour et du Japon ne sont pas les mêmes. Reste que ces premières évaluations permettent de contrôler si un pays est capable d’amener un maximum d’enfants à la maîtrise du socle sur lequel ils construiront leurs apprentissages ultérieurs. Dans l'économie mondiale de la connaissance, il n’est pas anodin d’observer comment l’Asie est en train de prendre la tête des classements. D’autant qu’il est difficile pour un système de faire rattraper aux élèves les retards pris au départ.

La bonne nouvelle, c’est que davantage de pays ont progressé plutôt que régressé en dix ans dans l’acquisition des bases. Ces mesures existent depuis 1995 en maths et sciences et depuis 2001 en lecture. Les résultats sont comparables d’une session sur l’autre car les standards n’ont pas été modifiés.

En lecture, seuls quatre pays ont vu leurs scores baisser. En maths, sur les 16 pays qui sont évalués depuis 1995, 12 ont vu leurs résultats progresser."
Que la directrice de cette école puisse déclarer "Être étudiant, c'est un job, un vrai métier" dit tout sur elle et son école.
Utilisateur anonyme
11 décembre 2012, 12:02   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Citation
Marcel Meyer
Que la directrice de cette école puisse déclarer "Être étudiant, c'est un job, un vrai métier" dit tout sur elle et son école.

Avec de tel raisonnement, on va bientôt demander à ce qu'ils soient rémunérés.
Citation
Afchine Davoudi
Comme si « l'Ecole de management de Strasbourg (EM Strasbourg) » était un lieu où l'on n'avait jamais étudié autre chose que l'art délicat de l'enfumage à coups de diapositives Powerpoint.
L'une des ironies à l'œuvre dans ces écoles de commerce de troisième zone, ainsi que dans les autres, c'est que les “étudiants” qui les fréquentent doivent débourser chaque année plusieurs milliers d'euros pour avoir le droit d'assister à des cours auxquels ils n'assistent finalement pas, tant leurs contenus ne font que broyer du néant et tant, de toute façon, ils ne s'intéressent qu'au produit final, au sens, c'est-à-dire au diplôme en toc qui leur donnera le droit d'être des esclaves en col blanc, déculturés, inconscients et ravis de leur état. Pour ces glorieux diplômés, quelques années plus tard, une autre perspective se dessine parfois, néanmoins, et nettement houellebecquienne celle-là, à savoir le triptyque licenciement-divorce-cancer.

Quelle farce sinistre que ce monde-là.

Hé bé !... Je pensais être un pessimiste d'assez bonne tenue, mais je m'incline...
Utilisateur anonyme
11 décembre 2012, 14:02   Re : Qui veut la réussite de tous ?
PIRLS 2011 : des résultats qui confirment l'urgence de la refondation de l'École
Communiqué de presse - Vincent Peillon - 11/12/2012

[www.education.gouv.fr]

(je sens que notre nouveau Secrétaire national à la Culture et à l'Éducation va nous concocter un ptit communiqué bien senti)
Je m'étonne que la difficulté à recruter des "enseignants" soit telle ! J'aurais penser que la "sécurité de l'emploi", par les temps qui courent, demeurait malgré tout un argument de poids pour nombre de personnes.

Or non ! Plutôt intermittent du spectacle que sadisé par les gosses !

L'état de l'Ed Nat, le comportement des soi-disants élèves étant l'un des secrets les mieux gardés, les plus euphémisés de ce pays, je m'étonne que malgré tous les efforts des médias pour amenuiser ce qu'il est convenu de nommer le "malaise des profs", ce-dernier ne soit qu'un secret de polichinelle. Au point qu'ils sont rares, ceux qui veulent aller faire le prof ...

Je doute au demeurant que l'augmentation du traitement soit un argument bien séduisant. Ce n'est pas d'argent qu'il s'agit. Ou alors, il faudrait que cette augmentation soit substantielle. D'évidence, faute de sous, il n'en sera rien.

N'en restera qu'une campagne de pub qui aura peut-être eu le mérite d'attirer quelques titulaires d'un "bac techno", rêvant de pérorer sur une estrade à laquelle plus d'une latte fera défaut.
Utilisateur anonyme
12 décembre 2012, 10:30   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Le Monde :

Alerte sur le niveau de la France en lecture

520 points : le score sonne comme l’aveu d’un échec. Il place la France au 29e rang sur 45 dans le classement opéré par le Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS), et divulgué ce mardi 11 décembre matin. Celui-ci mesure, tous les cinq ans, les performances en lecture des élèves à la fin de leur quatrième année de scolarité obligatoire - soit le CM1. La France est distancée par la Pologne (526 points), l’Australie (527 points), la Lituanie (528)… loin derrière le « trio gagnant » que constituent Hong Kong (571 points), la Russie et la Finlande (568 points ex-aequo).

520 points, c’est au-dessus de la moyenne internationale (500 points) mais en deçà de la moyenne européenne (534 points). Et l’évolution dans le temps ne nous est pas favorable : la France se classe parmi les - seuls - quatre pays dont les performances ont diminué en dix ans. En 2001 comme en 2006, l’Hexagone avait fait légèrement mieux - avec respectivement 525 et 522 points. Les performances sur la compréhension des textes informatifs ont chuté de 13 points en une décennie, celles pour les compétences les plus complexes, de 11 points.

Justifier la refondation de l'école

Les scores moyens des compétences les moins exigeantes, comme « Prélever » et « Inférer » restent stables sur la décennie, estime le ministère de l’éducation nationale dans une Note d’information mise en ligne en décembre. Il y relève, sans surprise, que les élèves français se trouvent surreprésentés dans le groupe de niveau le plus faible, et sous-représentés dans le groupe le plus fort. Qu’ils sont toujours les plus nombreux à ne pas terminer leurs épreuves et à s’abstenir de répondre lorsqu’il leur est demandé de rédiger.

« L’enquête PIRLS rappelle plus que jamais l’urgence d’une évolution de l’Ecole et nous oblige aussi à réussir cette refondation de l’Ecole qui est un enjeu majeur pour le pays », a immédiatement réagi le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon.
Citation
Christophe Rivoallan
Le Monde :

Alerte sur le niveau de la France en lecture

520 points : le score sonne comme l’aveu d’un échec. Il place la France au 29e rang sur 45 dans le classement opéré par le Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS), et divulgué ce mardi 11 décembre matin. Celui-ci mesure, tous les cinq ans, les performances en lecture des élèves à la fin de leur quatrième année de scolarité obligatoire - soit le CM1. La France est distancée par la Pologne (526 points), l’Australie (527 points), la Lituanie (528)… loin derrière le « trio gagnant » que constituent Hong Kong (571 points), la Russie et la Finlande (568 points ex-aequo).

520 points, c’est au-dessus de la moyenne internationale (500 points) mais en deçà de la moyenne européenne (534 points). Et l’évolution dans le temps ne nous est pas favorable : la France se classe parmi les - seuls - quatre pays dont les performances ont diminué en dix ans. En 2001 comme en 2006, l’Hexagone avait fait légèrement mieux - avec respectivement 525 et 522 points. Les performances sur la compréhension des textes informatifs ont chuté de 13 points en une décennie, celles pour les compétences les plus complexes, de 11 points.

Justifier la refondation de l'école

Les scores moyens des compétences les moins exigeantes, comme « Prélever » et « Inférer » restent stables sur la décennie, estime le ministère de l’éducation nationale dans une Note d’information mise en ligne en décembre. Il y relève, sans surprise, que les élèves français se trouvent surreprésentés dans le groupe de niveau le plus faible, et sous-représentés dans le groupe le plus fort. Qu’ils sont toujours les plus nombreux à ne pas terminer leurs épreuves et à s’abstenir de répondre lorsqu’il leur est demandé de rédiger.

« L’enquête PIRLS rappelle plus que jamais l’urgence d’une évolution de l’Ecole et nous oblige aussi à réussir cette refondation de l’Ecole qui est un enjeu majeur pour le pays », a immédiatement réagi le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon.

Cet article est bel et bon mais il ne signifie rien !
En effet, les mauvais résultats de la France sont-ils le résultat de son école ou de sa société ? L'école française accueille un nombre plus qu'important d'immigrés, tous les ans. Des immigrés peu ou pas francophones, ayant un intérêt plus ou moins affirmé pour leur pays d'accueil. Doux euphémisme !

Dès lors, comme le dit l'adage, comparons ce qui est comparable. A savoir les résultats de pays dont les sociétés sont identiquement les proies d'une immigration de masse. Par exemple, les résultats de la France peuvent être comparés à ceux du Royaume-Uni où l'immigration est pire encore que chez nous.

Le voici d'ailleurs, ce fameux rapport ! Fort intéressant et bon indicateur de notre tiers-mondisation ... Las !

L'Irlande du Nord ( intéressant !) a des scores remarquables.
A méditer.
[cache.media.education.gouv.fr]
Utilisateur anonyme
18 janvier 2013, 15:50   Re : Qui veut la réussite de tous ?
Heureusement, certains enseignants ont de l'humour, un peu noir mais de l'humour quand même :

Ambition En Saigner : [www.laviemoderne.net]
Quoi ?????? Mais c’est toute mon œuvre résumée en un seul dessin !
On trouve également, sur le site que M. Rivoallan nous indique (merci à lui), une recension intéressante de l'ouvrage de Michel Serre, "Petite Poucette", dont il avait été question sur un autre fil de ce forum à l'occasion de la récente émission de Finkielkraut ; il s'agit d'une analyse assez fouillée du contenu consternant et délétère de cet ouvrage. C'est ici :
[www.laviemoderne.net]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter