Le site du parti de l'In-nocence

Que d'eau!

Envoyé par Daniel Teyssier 
17 février 2013, 11:33   Que d'eau!
Sans vouloir aucunement faire de procès d'intention à quiconque je ne suis pas sûr que beaucoup d'intervenants réguliers de ce forum soient des spectateurs assidus d'un sport de masse aussi populaire que le football mais au cas où certains le seraient (et je pense que c'est bien le cas) avez-vous remarqué combien, et ce depuis quelques saisons déjà, une majorité de joueurs s'adonnent à une sorte de manie très inélégante et très peu télégénique (à mon goût en tout cas) qui consiste à cracher par terre avec force et ostentation alors que pourtant ils se savent filmés et regardés par des millions de gens, la fréquence de ces dits crachats étant anormalement élevée (approximativement la même que celle des "c'est vrai que" présents lors de leur interview).
Et pourtant le terrain est toujours arrosé avant le match en cas de temps sec!
On est loin de l'élégance d'un Platini ou d'un Messi. Il apparaît assez nettement que ces "cracheurs" pathologiques les plus massifs ne sont pas les joueurs les plus talentueux sur le terrain mais plutôt du genre "bourin" (qualificatif peu amène donné à un joueur devant sa sélection plus à ses qualités physiques que techniques).
Plus grave! Ces "cracheurs" invétérés sont en surnombre parmi ceux se rendant coupables de véritables agressions sur le terrain, transposant ainsi la violence de la rue au stade, vociférant à qui mieux mieux du haut de leur physique avantageux face à un arbitre se voulant pourtant patient et pédagogue à l'excès, même quand ils sont pris la main dans le sac. Cette dernière phrase conservant toute sa pertinence en remplaçant "arbitre" par "professeur" ou "policier" par ex.
Coup bas, insultes, jeux dangereux sont devenus le lot quotidien de tout match de foot se jouant en France et ce quel qu'en soit le niveau. Là aussi comme ailleurs, les "de souche" pacifiques et civilisés, n'appréciant pas à sa juste valeur ces nouvelles façons de vivre dangereusement ensemble, désertent les centres de formation mais aussi ces fameuses tribunes "populaires" lesquelles semblent devenus le territoire des racailles des banlieues quand ce n'est pas de groupuscules néo-nazis.
18 février 2013, 08:16   Serait-ce de l'eau bénite ?
Quand on sait que désormais le quotidien français le plus lu est L'Équipe, les Amis du désastre peuvent dormir como un bendito.
18 février 2013, 09:57   Re : Que d'eau!
Cher Louis,

C'est inexact.

Voici les chiffres de diffusion :

Titre 2011

Le Parisien Aujourd’hui en France 462 403
Le Figaro 332 120
Le Monde 322 872
L'Équipe 301 779


Pour ce qui est des lecteurs, le Parisien est en tête.

Je me félicite de voir que bien plus de Français lisent l'Equipe que le torchon du soir dit "Le Monde". Notez que l'Equipe a tiré à boulets rouges sur l'équipe que vous savez et les malfaisances que vous connaissez, alors que Le Monde a trouvé aux acteurs en cause toutes les excuses possibles.
Et en 2012 ? (depuis les élections présidentielles)

Alors que le classement est généralement dominé par Le Figaro , L'Equipe est devenu le premier quotidien national au troisième trimestre 2012, avec une moyenne de 320.000 exemplaires diffusés par jour selon l'OJD (DFP juillet à septembre 2012). L'actualité sportive était alors à son apogée avec le Tour de France, les Jeux olympiques de Londres et la reprise du championnat de foot français. Les ventes en kiosque représentent près de 80% de la diffusion, un des taux les plus élevés parmi les quotidiens nationaux.

"Le Figaro" N°1 de la vente par tiers

Surprise, à la deuxième place, ce n'est pas toujours pas Le Figaro mais Le Monde que l'on retrouve. La diffusion du quotidien du soir a atteint plus de 290.000 exemplaires par jour. Premier poste de diffusion : les abonnés, qui représentent 107.0000 exemplaires par jour (37%). Le Figaro est donc sur la dernière marche du podium, avec 277.000 journaux distribués par jour. Le quotidien de Serge Dassault détient le record de la vente par tiers : plus de 80.000 exemplaires (29%) étaient ainsi vendus chaque jour aux entreprises (dont les compagnies aériennes) à des prix inférieurs au marché.

"Aujourd'hui en France" très fort sur la vente en kiosque

Aujourd'hui en France est au pied du podium, avec une moyenne de 208.000 exemplaires par jour au troisième trimestre. Ici, la vente par tiers ne représente que 4% tandis que les ventes au numéro représentent 93% de la diffusion, soit près de 193.000 exemplaires par jour. Sur ce crière, seul L'Equipe a fait mieux le trimestre dernier, avec 253.000 exemplaires/jour.



*

Autre considération opportune : Sait-on que les Français se classent après les Turcs pour l'achat de quotidiens ?
18 février 2013, 10:30   Re : Que d'eau!
Cela confirme ce que je disais, l'Equipe bénéficie de pointes saisonnières.

Pour ce qui est des quotidiens, étant donné qu'il n'y en a qu'un de droite (Le Figaro) et plusieurs de gauche, je omprends que les lecteurs se lassent.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Pour ce qui est des quotidiens, étant donné qu'il n'y en a qu'un de droite (Le Figaro) et plusieurs de gauche, je comprends que les lecteurs se lassent.

Oh, confiez-moi simplement la direction éditoriale de ce journal, et vous allez voir ce que vous allez voir...
Utilisateur anonyme
18 février 2013, 12:11   Re : Serait-ce de l'eau bénite ?
Citation
Louis Piron
Quand on sait que désormais le quotidien français le plus lu est L'Équipe, les Amis du désastre peuvent dormir como un bendito.

Quel rapport ? Finkielkraut lit l'Equipe, Séguin lisait l’Équipe. Faites-vous partie de ceux qui, comme l'auteur de Décivilisation, considèrent que dès lors que l'on s'intéresse au(x) sport(s), on est un abruti ? (je n'ai plus en tête les termes de Renaud Camus mais je me souviens que les lecteurs de ce quotidien, dont je suis occasionnellement, en prenaient pour leur grade).

Peut-on lire l’Équipe et ne pas être un beauf à vos yeux ? J'en connais des lecteurs du Monde ou du Point qui sont de sacrés beaufs.
18 février 2013, 12:53   Re : Serait-ce de l'eau bénite ?
Doucement, Cher Rivoallan. Il n'y a, dans mes propos, qu'un constat sur la hiérarchisation des sujets de réflexion que font nos compatriotes en ces temps de nocence. « Donnez-leurs du pain et des jeux », qu'ils disaient.
Utilisateur anonyme
18 février 2013, 13:37   Re : Serait-ce de l'eau bénite ?
Citation
Louis Piron
Doucement, Cher Rivoallan. Il n'y a, dans mes propos, qu'un constat sur la hiérarchisation des sujets de réflexion que font nos compratriotes en ces temps de nocence. « Donnez-leurs du pain et des jeux », qu'ils disaient.

Ah pardon, je croyais que l'on nous refaisait le coup du "les sportifs, rien dans le ciboulot".

Ceci dit, pour essayer tant bien que mal de lier les sujets, il faut savoir que la presse sportive est frappée du même mal, si j'ose dire, que la presse généraliste : de moins en moins de textes, qui sont de plus en plus mal écrits (avec concours du titre au jeu de mots le plus débile (entre Libé et l’Équipe, sur c terrain-là, je ne sais pas lequel des deux est le plus bête)), de plus en plus d'eau tiède et de politiquement correct (si, si, c'est possible aussi dans l’Équipe).

D'ailleurs, les ventes ne cessent de baisser.
18 février 2013, 16:33   Re : Que d'eau!
Je lis l'Equipe depuis toujours et ce quotidien est, de loin, celui qui comporte le moins d'incorrections et de répétitions. Les dossiers sur les psychologie, préparation physique et nutrition sportives sont, par ailleurs, d'un niveau technique pas si éloigné que cela de celui des publications scientifiques type La Recherche.

En réaction au message inaugural de ce fil: après un échauffement de vingt minutes dans le froid, on crache, c'est comme ça, c'est physiologique. Vous parlez d'ostentation: je n'ai aucune sympathie, c'est rien de le dire, pour les représentants de la nouvelle génération de footballeurs (d'une connerie désespérante), mais de là à voir dans leur manière de cracher un geste systématique et conscient (mais j'extrapole peut-être votre propos) de mépris ou le signe distinctif d'une agressivité intrinsèque, il y a un pas interprétatif et accusateur que je me garderais de franchir. D'autre part, le football étant un sport populaire qui recrute ses meilleurs éléments et son public le plus bruyant dans la "rue", il normal que les comportements, sur les terrains comme dans les tribunes, diffèrent de ceux que l'on peut observer dans le contexte raffiné, mais aussi guindé, d'un opéra.

Pour finir sur ce sujet peu ragoutant du crachat: je rentre à peine de Paris, où pour la première fois mon attention a été attirée sur le fait que la quasi totalité des trottoirs sont souillés de centaines de crachats (et de traces de chewing-gum). Bien sûr, il y en avait plus avenue de Clichy qu'aux abords du parc Monceau, mais quand même, tout cela m'a bien écoeuré. La prolifération de graffitis, autre nocence majeure, m'ayant, elle, mis hors de moi.
Utilisateur anonyme
18 février 2013, 19:32   Re : Que d'eau!
Qu'il serait agréable que chaque nocent soit rattaché à un "maître" qui serait responsable de veiller à ce que ses aboiements n'incommodent personne et que ses "déjections" sur la chaussée soient ramassées puis jetées. S'il pouvait en plus l'habiller avec un minimum d'élégance et ramasser le plastique et le papier jetés par terre une fois l'animal rassasié par son kebab alors je crois bien que nous serions au paradis.
18 février 2013, 19:47   Re : Que d'eau!
Citation
Maxime Michel
Qu'il serait agréable que chaque nocent soit rattaché à un "maître" qui serait responsable de veiller à ce que ses aboiements n'incommodent personne et que ses "déjections" sur la chaussée soient ramassées puis jetées. S'il pouvait en plus l'habiller avec un minimum d'élégance et ramasser le plastique et le papier jetés par terre une fois l'animal rassasié par son kebab alors je crois bien que nous serions au paradis.

Permettez-moi, cher Michel, de faire mien votre beau rêve.
19 février 2013, 22:33   Re : Que d'eau!
Le crachat comme réaction physiologique à un effort physique effectué par temps froid ? Probablement vrai pour certaines "chaudières" respiratoires plus ou moins encrassées ou irritées.
En tout les cas il semblerait que cette relation de cause à effet ne soit pas de stricte nécessité et ne revêt donc pas un caractère universel chez l'humain. En effet primo nombre de joueurs ne participent pas de cette expérience (en particulier les rugbyman), secundo les "cracheurs" crachent par tous les temps et tout au long du match, tertio pas un seul crachat lors de la finale 1998 France-Brésil que j'ai revue récemment et pourtant je ne pense pas qu'il y avait beaucoup d'amateurs d'opéras sur le terrain, le Monde n'étant pas une partition mathématique constituée d'un ensemble A d'amateurs d'opéra et d'un ensemble B de "cracheurs".

Il est vrai qu'un "cracheur" très pratiquant, de même qu'un cévréquiste chevronné ou un militant assidu de telle ou telle occurence (sympa ; super sympa ; voilà ; c'est que du bonheur ; y'a pas d'souci ; c'est juste génial ; je m'interroge sur ce qu'il faudrait... etc...) n'a pas toujours une conscience aigue de son geste ou de ses mots et de leur répétition à l'excès. Certaines de ces formules pouvant être parfois correctes (Tout à fait ; du coup) mais même dans ces cas là la fréquence excessive de leur emploi constitue une bien vilaine langue.
C'est pour cela que j'ai qualifié ces jets de salive de manie ou de pathologique. Je crois en effet qu'il s'agit pour certains d'une aliénation comportementale (comme on disait en 68), d'un tic maladif, d'un réflexe pavlovien en quelque sorte.
Néanmoins je pense que cette pratique peu ragoûtante est bien intériorisée par beaucoup de ceux qui s'y adonnent. Qu'elle est pleinement acceptée en leur for intérieur, qu'elle participe activement et efficacement à l'image de lui que le "cracheur" veut proposer aux autres, veut imposer à la vue des autres! Qu'elle constitue un vrai marqueur d'appartenance "culturelle" au même titre que le langage ou l'habit. Et qu'elle n'a donc rien d'innocent ni non plus bien sûr d'in-nocent (mais ça on le savait déjà).
On peut aussi noter que ces crachats sur un terrain de foot - comme la violence d'ailleurs - nous parviennent d'un extérieur à ces terrains.
En effet bien avant que les premiers crachats n'arrosèrent méthodiquement nos terrains de foot ils faisaient déjà florès sur nos quais de métro ou nos couloirs d'école.
19 février 2013, 23:29   Re : Que d'eau!
Ne craigant plus d'ajouter une couche à ma réputation d'islamophobe primaire, je dirais que s'il est vrai que nombre d' humains mâles crachent partout dans le monde il n'en demeure pas moins que le crachat est une spécificité islamique et, particulièrement, maghrèbine. Tantôt marque de mépris, tantôt marque de virilité ou les deux, le crachat signe l'entrée dans l'âge d'homme du musulman lequel est aussi fier de cracher que d'autres de montrer leurs muscles. Les Pieds- Noirs donnaient à ces crachats le nom peu ragôutant d "huîtres de bitume" et dès l'indépendance ils ont maculé les rues des villes algériennes. Comme on le voit, c'est une "richesse" de plus que nous vaut cette immigration à laquelle nous en devons déjà tant.
Utilisateur anonyme
19 février 2013, 23:53   Re : Que d'eau!
("Guindé" vous-même, d'abord.)
20 février 2013, 00:16   Re : Que d'eau!
Citation
Cassandre
Ne craigant plus d'ajouter une couche à ma réputation d'islamophobe primaire, je dirais que s'il est vrai que nombre d' humains mâles crachent partout dans le monde il n'en demeure pas moins que le crachat est une spécificité islamique et, particulièrement, maghrèbine. Tantôt marque de mépris, tantôt marque de virilité ou les deux, le crachat signe l'entrée dans l'âge d'homme du musulman lequel est aussi fier de cracher que d'autres de montrer leurs muscles. Les Pieds- Noirs donnaient à ces crachats le nom peu ragôutant d "huîtres de bitume" et dès l'indépendance ils ont maculé les rues des villes algériennes. Comme on le voit, c'est une "richesse" de plus que nous vaut cette immigration à laquelle nous en devons déjà tant.

Ne craigant plus d'ajouter une couche à ma réputation d'islamophobe primaire, je dirais que s'il est vrai que nombre d' humains mâles crachent partout dans le monde il n'en demeure pas moins que le crachat est une spécificité islamique et, particulièrement, maghrèbine.

C'est dans les rues du Chinatown new-yorkais que j'ai vu le plus grand nombre d'individus en train de cracher, et donc de crachats sur le sol. Ils formaient par endroits de véritables flaques. Mais vous avez raison, ce sont les pratiques liées au crachat et à la salive au Maghreb qui ont inspiré le plus d'études ethnographiques et folkloristes.
20 février 2013, 06:54   Re : Que d'eau!
Le Figaro est-il un journal de droite ?
Utilisateur anonyme
20 février 2013, 08:56   Re : Que d'eau!
Citation
Henri Bès
Le Figaro est-il un journal de droite ?

Le Figaro est-il un journal ?
Utilisateur anonyme
20 février 2013, 08:58   Re : Que d'eau!
Lorsque j’étais à Shanghai, j’ai vu beaucoup beaucoup de monde cracher : les hommes (des plus pauvres d’apparence à ceux qui semblaient plus aisés) et aussi... les femmes (m’a beaucoup marqué le spectacle d’une petite jeune femme qui s’expectorait bruyamment et de façon tout à fait dégoûtante). Lors des jeux olympiques de 2008, les autorités pékinoises ont mené beaucoup d’actions pour tenter d’éduquer un peu la population à cet égard...
20 février 2013, 10:11   Re : Que d'eau!
Le crachat est incontestablement généreusement pratiqué chez le jeune mâle musulman bien qu'il n'en ait nullement l'exclusivité.
Il est en effet fortement présent dans la société chinoise traditionnelle à l'intérieur de laquelle pets et crachats en public se disputent la palme.
Signe de virilité? Oui assurément. D'où une certaine ostentation!
Il ne s'agit pas, faut-il le préciser, de crachats honteux et piteux finissant leurs parcours ridicule sur le revers d'un veston mais plutôt de jets puissants et spectaculaires afin de bien nous signifier combien l'auteur est plein de vitalité, de fierté et qu'il ne s'en laissera pas conter.
Il est à noter aussi que les civilisations islamique et chinoise ont en commun un statut de la femme particulièrement peu valorisé. C'en est même un euphémisme que de le dire quand on songe aux infanticides et avortements commis en masse en Chine ou en Inde.
Le machisme qui s'y exprime n'ayant rien à voir avec celui - en nette perte de vitesse d'ailleurs - qu'a pu connaître l'Europe occidentale et essentiellement ses pays du Sud dont un des parangons en est le fameux macho italien. Toute la différence réside dans un seul mot : la galanterie!
20 février 2013, 11:42   Re : Que d'eau!
Je rappelle aux In-nocents le fameux décret du 22 mars 1942, que les plus de cinquante ans ont vu affiché dans les gares et qui disait en son article 8 qu'il était interdit :

8° De cracher ailleurs que dans les crachoirs disposés à cet effet

Cela montre que la civilisation française crachait, et pas dans son mouchoir, pusiqu'on mettait des crachoirs à sa disposition. De mon point de vue, le crachat a disparu de l'espace public dans les années soixante, je me souviens d'avoir vu dans nos campagnes, circa 65, de vieux messieurs qui, pris d'une quinte de toux entre deux gitanes, produisaient de fort décoratifs objets nommés par le peuple "glaviot" ou "mollard", termes disparus de l'usage.
20 février 2013, 11:56   Re : Que d'eau!
Nulle quinte de toux, ni inconfort ni malaise ne sont necessaires pour justifier le crachat islamique. Il se justifie à lui tout seul. Il est existentiel. Le crachoir est bien, pour les musulmans, une de ces inventions occidentales parfaitement inutiles.
20 février 2013, 11:57   Re : Que d'eau!
Comme ce problème n'est toujours pas nommé, je le fais pour vous: on appelle ça la prophylaxie. Ce qui renvoie à la tuberculose.
Ce serait peut être bien de passer doucement de la mastication à la réflexion, histoire de ne pas donner l'impression de faire pareillement en jetant systématiquement sur le papier ses "glaviots" ou ses "mollards" arabisants.
20 février 2013, 13:38   Re : Que d'eau!
Et les "tags" ? Ce ne sont pas des crachats, les tags ? Des crachats visuels...
20 février 2013, 14:21   Re : Que d'eau!
Oui je connais ce décret relatif à l'hygiène public et donc à la prophylaxie contre la tuberculose en particulier et j'ai malheureusement l'âge suffisamment avancé pour avoir quelques souvenirs de ces assez vieilles personnes expectorant bruyamment leurs bronches malades.
Léo Ferré en avait fait une très évocatrice chanson se dénommant tout simplement : le crachat.
Néanmoins, bien que le résultat en soit le même, il apparaît évident que le processus y conduisant ne saurait être comparable à celui de nos d'jeunes cracheurs d'aujourd'hui et ce pour la triviale raison que pour ces derniers on est en présence d'un acte volontaire, existentiel, d'affirmation de soi par le biais de cet acte de cracher ce qui n'était bien sûr nullement l'ambition de nos quelques anciens lesquels avaient seulement eu le grand tort de trop fumer mais aussi de vivre dans des logements insalubres et mal chauffés et parfois même se coltinant bien malgré eux de trop maigres repas (surtout durant les années 40).
Utilisateur anonyme
20 février 2013, 14:33   Re : Que d'eau!
Citation
Bernard Tascius
Comme ce problème n'est toujours pas nommé, je le fais pour vous: on appelle ça la prophylaxie. Ce qui renvoie à la tuberculose.
Ce serait peut être bien de passer doucement de la mastication à la réflexion, histoire de ne pas donner l'impression de faire pareillement en jetant systématiquement sur le papier ses "glaviots" ou ses "mollards" arabisants.

Si le climat est humide et pas trop froid, les microbes diffusent facilement dans l'air et chaque crachat est une pouponnière. C'est ainsi que des populations entières se retrouvent en situation de bronchite chronique et le phénomène s'auto-entretient. Un Chinois qui ne crache pas, est-ce vraiment un Chinois?

Mais il me semble qu'au maghreb l'air est plutôt sec.
Utilisateur anonyme
20 février 2013, 14:41   Re : Que d'eau!
Citation
Daniel Teyssier
nos d'jeunes cracheurs d'aujourd'hui et ce pour la triviale raison que pour ces derniers on est en présence d'un acte volontaire, existentiel, d'affirmation de soi par le biais de cet acte de cracher

Encore ce midi, je passai devant un lycée privé du centre-ville. L'attirail parfait du petit con est là : mégots de cigarettes et crachats. Attention ! je vous parle de fils de bonnes familles, de cette petite-bourgeoisie de province, pas du lascar du 9-3. Voir ces Édouard et autre Thibault s'amuser à les singer, se donner des allures de bad-boys me laisse désorienté.

J'ai tendance à croire que c'est vieux comme le monde, le fils de bourgeois qui se rebelle en adoptant les tics et le langage de la banlieue, mais le spectacle que ces jeunes gens donnent à ce moment de la journée est fascinant. Outre donc les crachats et les cigarettes, vous avez le casque sur les oreilles (y compris quand je parle à mes congénères), la nonchalance propre à ces lycéens invertébrés...Fascinant, vous dis-je, fascinant !
Utilisateur anonyme
20 février 2013, 15:23   Re : Que d'eau!
Je ne crois pas que les termes glaviot et mollard aient disparu de l’usage, cher J.-M. du M.
20 février 2013, 16:34   Re : Que d'eau!
Hier les fils de bourgeois se rebellaient pour de bon, aujourd'hui ils jouent à se rebeller.
Utilisateur anonyme
20 février 2013, 16:41   Re : Que d'eau!
Mai 68, vous appelez ça une “vraie rébellion”, Cassandre ?
20 février 2013, 16:57   Re : Que d'eau!
Non, je ne pensais pas à mai 68 mais aux rébellions individuelles assez fréquentes ches les jeunes bourgeois jusqu'à cette fameuse date, précisément, à partir de laquelle la rébellion est devenue posture et imposture.
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