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Sur une couverture crapuleuse de "Libération"

Envoyé par Marcel Meyer 
Le virus suisse


« Le virus suisse », c'est typiquement nazi. Les nazis ont inventé et énormément utilisé la métaphore de la contagion d'une population saine, les "Aryens", par les Juifs assimilés à un agent pathogène — la chambre à gaz découle directement de là. Les types de Libération sont de la même race que les nazis : des éradicateurs. Et du reste ils les ont toujours porté aux nues, les éradicateurs, pourvu seulement qu'ils fussent de la variété rouge plutôt que brune. Mais la nuance est triviale.

On remarquera d'ailleurs que la croix suisse est ici tournée d'un quart de tour pour former un"X", le x qui signifie, barré, mort, éradiqué donc.
Soyons indulgents, cher Marcel, car il s'agit probablement d'un des derniers râles "papier" de Libération. Les ventes s'effondrent et l'endettement est abyssal. Les dirigeants souhaitent le transformer en réseau social, tandis que le siège du journal sera transformé en centre culturel et restaurant. Je suggère d'y intégrer une salle de shoot et un village d'insertion romani.
Utilisateur anonyme
11 février 2014, 16:41   Re : Sur une couverture crapuleuse de "Libération"
En effet, Libération a ceci de comique que le Désastre libéral-libertaire mondialiste, si ardemment défendu année après année par ce journal, se retourne à présent contre lui. Rappelez-vous : il y a quelques semaines déjà, un homme armé s'en était pris à un pigiste (lequel, pauvre hère n'ayant pas le bon goût d'appartenir à l'aristocratie bobo de l'entreprise, n'avait pas reçu beaucoup de soutien...). A présent, le Grand N'importe quoi informatif-social-culturel a déjà commencé de submerger cette publication qui, sans même s'en rendre compte, milite depuis longtemps pour sa propre mort ; et il faut vraiment être journaliste à Libération pour ne pas comprendre le mécanisme d'effacement précipité ici à l'œuvre.

Tout cela est parfaitement logique et préfigure, du reste, le proche destin des remplacistes enchantés de ce qui survient : ils seront les premiers remplacés (c'est-à-dire, effacés, voire exterminés) — exactement comme Libération.
le siège du journal sera transformé en centre culturel et restaurant

Eh bien comptez sur moi pour ne pas aller y manger, dans leur restaurant. Je crois le journaliste-devenu-serveur très capable de m’assaisonner les pâtes à la mort-aux-rats sous prétexte qu’il m’aura entendu parler à mes commensaux de Saint Augustin ou de Teilhard de Chardin.
Que Libération crève, je serai le premier à m'en réjouir, et il est exact que leur Une est une honte

En revanche, pour le terme "virus" associé aux nazis parlant des juifs, je suis un peu surpris.
Les nazis parlaient plutôt de "Juedische Pest", la peste juive, ce qui valut en retour la fameuse formule de la "Peste brune".

Avez-vous vu l'excellent "Good Night and Good Luck" ?

Le "virus du communisme" y revient souvent, voir par exemple ce texte d'époque, qui est de John Edgar Hoover :

I do fear so long as American labor groups are infiltrated, dominated or saturated with the virus of communism. I do fear the palliation and weasel-worded gestures against communism indulged in by some of our labor leaders who should know better, but who have become pawns in the hands of sinister but astute manipulations for the communist cause.

Je ne sais si vous vous souvenez de Z, grand film de gauche. Au début, le Général de Gendarmerie (jamais nommé, son vrai nom est Mitsou) intervient dans une conférence et compare le communisme au mildiou..
Cher Henri,


Il me semble que vous risqueriez d'être victime, dans ce restaurant, du rotavirus, lequel donne la politiquement correcte gastro-entérite, ci-devant chiasse.

Autre scène, à "Libé-resto".

Un bobo s'attable, "pour soutenir le projet", et vient le servir un journaliste-reconverti, célèbre pour sa maîtrise de la langue", lequel approche en se grattant le fondement.

Le bobo lui demande alors "Avez-vous des hémorroïdes ?"

A quoi le journaliste-serveur lui répond "Je ne sais pas, je vais demander en cuisine".
J'ai écrit « Les nazis ont inventé et énormément utilisé la métaphore de la contagion d'une population saine, les "Aryens", par les Juifs assimilés à un agent pathogène ».

Il n'y a pas dans cette phrase le mot "virus" mais "agent pathogène", une expression qui englobe aussi bien les bactéries que les virus et dont l'allemand Pest est, par extension, l'équivalent (ou plus précisément équivalent de "contagion" et d'agent contamineur).

Le fait que d'autres, ensuite, aient utilisé la même métaphore, visant notamment le communisme ou les communistes à l'époque du maccarthysme ne change rien au fait qu'elle a bel et bien été inventée par les nazis, notamment par Julius Streicher — c'est en tout cas lui, eux, qui en ont fait un usage massif entré dans l'histoire.

J'ai appris, en écoutant la dernière émission L'Esprit de l'escalier sur RCJ, qu'un quidam écrivant dans la revue dite "Les Inrocks", dont on conviendra qu'il est du même tonneau que "Libé" (ce que les diminutifs disent déjà assez bien), avait récemment utilisé la même : « Si tu m’autorises un vœu [il s'adresse à l'an 2014], pieux sans doute, ce serait qu’on nous débarrasse enfin de la prolifération bactérienne des Dieudonné, Soral, Zemmour, Boutin, Morano, Finkielkraut et tous leurs complices larvés qui confondent débat et décharge publique. » C'est ici.

Il ne faut pas sous-estimer ce que révèlent ces scélératesses, ni surtout les développements dont elles pourraient être grosses.
Marcel,

Je réagissais à la formule : « Le virus suisse », c'est typiquement nazi.

En fait, la "Peste juive" apparaît bien plus tôt, associée pour la circonstance à une autre maladie.

Considérez Léon Bloy, dans "Le Salut par les Juifs", en 1906 :

Le précipice étant ouvert, les sources pures de la grandeur et de l’idéal y tombèrent en sanglotant. La Raison s’exfolia comme une vertèbre frappée de nécrose, et la peste juive étant parvenue enfin, dans la ténébreuse vallée des goîtres, au point confluent où le typhus maçonnique s’élançait à sa rencontre, un crétinisme puissant déborda sur les habitants de la lumière, dévolus ainsi à la plus abjecte des morts.

Que ce titre, "Le Virus suisse", incite à la haine, que ce titre porte atteinte à la dignité humaine, oui. Qu'il soit nazi, non.
J'ai aussi, dans mon domicile ibérique provisoirement déserté pour l'hiver, toute une collection de "La Vieille France", du triste Urbain Gohier. Il faut se pincer pour la lire, je vous assure.

Gohier a écrit des choses tout à fait stupéfiantes, par exemple : "Ainsi, M. Léon Daudet a une tête de juif parce qu'il est d'origine juive : c'est naturel."

Pour ce haut fait, l'Action Française du 21 juin 1935 le traita de "Chien".

Il est vrai que Gohier s'était attaqué à Maurras lui-même, le 29 mars 1923

Une fois de plus, la théorie de Balzac sur le sens profond, l’influence et la prédestination des noms, est vérifiée.

Le nom de Maurras sent le Maure et le sauvage.

Le littoral de la Provence a été colonisé depuis six mille ans par des phéniciens, des grecs, des juifs ; tous les rôdeurs et les naufrageurs de la Méditerranée y ont fait leur habitat ; les Sarrasins, des incursions fréquentes et un séjour continu d’un demi-siècle.

Il en résulte, parmi les autochtones, la population de métis et de métèques la plus bariolée du monde ; et le patois local conserve, naturellement, des débris de toutes les langues méditerranéennes, en particulier l’arabe.

Maurras est simplement le mot arabe : ma’aras, injure ignoble que s’adressent, du matin au soir, les pirates sarrasins et que s’adressent encore les mokos, les voyous des bas quartiers dans les villes d’Orient.

Vous n’avez qu’à lire dans Les Mille et une Nuits ces expressions : « C’est un ma’aras !... Va donc, ma’aras ! »

Et après ça on nous contestera que les vrais grands collabos, en sus des idées, ne partagent pas un air de famille:


Robert Brasillach


Nicolas Demorand, directeur démissionnaire de Libé
De plus : Ecole Normale Supérieure (Ulm) tous les deux. Cela dit, RB a joué, perdu et payé, au prix fort. Tandis que la traversée du désert de M. Demorand, si toutefois elle a lieu, sera de très courte durée.
la traversée du désert de M. Demorand, si toutefois elle a lieu, sera de très courte durée.

C'est exactement ce que pensait R.B. de lui-même, de sa prison, huit mois avant son procès et son exécution. Quand je vous dis que si le peuple se réveille, un N.D. risque de ne pas peser lourd dans la balance de l'Histoire, pour peu que celle-ci se prenne à vouloir montrer qu'elle n'a rien perdu de son art de se répéter à sa manière... Et du reste elle n'a pas besoin de se répéter exactement pour se reconnaître des constantes. Et lorsque le peuple identifie ces constantes, malheur aux vaincus et à tous les pris par surprise qui n'y croyaient pas !
Demorand-les-bajoues (les mêmes que Besancenot, tiens)? Il intervient déjà dans plusieurs émissions radio et télé. Là, il démissionne ("bouge", dit-il au Figaro) au moment opportun, celui qui lui permettra de négocier au mieux le pécule de départ - "parce que, oh, la bâtisse de Lourmarin on va pas la retaper avec des prunes!"
Demorand n'est pas un ancien élève de l'ENS Ulm, il était à l'ENS Fontenay.
A la remarque de M. Chambon, on voit "Comme le temps passe...".

Je n'aurais imaginé qu'on dirait, pour un homme, qu'il était un ancien élève de Fontenay, Fontenay pour les hommes, c'est comme Saint-Cloud pour les femmes, ça ne passe pas.

"Comme le temps passe...", donc. Une petite blague du temps de la guerre, à propos de Brasillach.

Brasillach et Bardèche sont attablés en terrasse, sur les Champs Elysées, c'est le début de l'automne 1943.

Bardèche dit au serveur : "Deux Martini"

Le serveur répond : "Dry ?"

Et Brasillach rétorque : "Nein, zwei !"


Devinette du jour : quel était le surnom donné aux deux beaux-frères, à cause d'affaires de moeurs supposées ?
Personnellement j'adore les anecdotes et devinettes de M. Du Masnau et ne bouderais pas mon plaisir si j'apprenais que X ou Y a couché avec Marie Dubois ou Paulette Dubost. Mais là, je ne vois pas du tout quel surnom a pu être donné aux deux beaux-frères. Un indice pour nous mettre sur la voie ?
Le surnom fut donné par Etiemble, à propos de l'homosexualité imputée à Brasillach : "Brasilèche et Bardache".
Allons, Francis, soyons honnêtes, Brasillach a une bien meilleure tête que ce Demorand, qui d'ailleurs est déjà en bleus de travail ; j'en profite pour m'adresser à M. du Masnau, il y a dans Comme le temps passe, si ma mémoire ne me joue des tours, la première description littéraire d'un soixante-neuf en bonne et due forme que j'aie lue. Il n'est après tout pas impossible que Sapritch fût réellement la saligote que vous dites...

(À propos, ayant vu hier le film de Kéchiche, La Vie d'Adèle (bien moyen si ce n'est moins à mon avis, mais tout de même un peu regardable et par moments instructif), j'ai été positivement frappé, lors des tête-bêche longuement joués par les deux jeunes filles, de ces espèces de claquage de fesses qu'elles s'administraient ce faisant, un peu comme un boucher flatte d'une bonne et forte tape la viandasse qu'il veut tailler ; c'était tellement étonnant que cela m'a fait éclater de rire, ce n'était vraiment pas le moment... Où est-ce que le metteur en scène est allé chercher ça ??)
J'imagine assez bien la suite.

Après "La Vie d'Adèle", voici "Elle est morte, Adèle".
Dans une page électronique Néo-russe du Monde Sports :


"Une journée à Sotchi : l'or pour un snowboardeur néo-russse et un vétéran autrichien"


Un néo-russe ? Qu'est-ce que c'est que cette appellation méprisante et le ton narquois de tout l'article parce que cet Américain de naissance a été naturalisé russe après avoir épousé une citoyenne russe ?
A propos, le parti de l'in-nocence envisage-t-il de publier un communiqué pour réagir aux événements qui se sont produits en Ukraine ?
Utilisateur anonyme
26 février 2014, 10:32   Re : Sur une couverture crapuleuse de "Libération"
Cette Une de Charlie Hebdo est également choquante : ne trouvez-vous pas que la manière dont a été croquée Mme Taubira est raciste ?

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