Le site du parti de l'In-nocence
Communiqué n°1718, lundi 2 juin 2014
Sur le suspect de l'attaque meurtrière contre le Musée juif de Belgique

Le parti de l'In-nocence relève avec tristesse et colère la complaisance obscène avec laquelle les médias ne cessent de qualifier de français Mehdi Nemmouche, principal suspect de l'attaque qui a causé la mort de quatre personnes à Bruxelles, le samedi 24 mai. Le cas de cet homme dont le prénom, la culture, les sentiments religieux et les sentiments d'allégeance patriotiques n'ont rien de français montre de façon éclatante à quel point sont absurdes l'immigration massive et l'acquisition automatique de la nationalité par naissance en France.

Le parti de l'In-nocence demande, dans l'immédiat, que soient appliquées avec la plus grande sévérité les règles législatives et réglementaires françaises qui permettent la déchéance et la perte de la nationalité française afin que soient sanctionnés les hommes et les femmes qui s'engagent dans la dite "guerre sainte" musulmane, ainsi que tous ceux qui leur apportent une aide, quelle qu'elle soit, en les déclarant comme ayant perdu la qualité de Français.
Cet homme est étrange : il est silencieux devant les gendarmes.

Je m'attendais à ce qu'il crie haut et fort sa fierté d'avoir commis ces crimes et d'être aller combattre aux côtés de ses frères, mais il semble adopter une tout autre attitude. Certains prétendent même qu'il serait poli et courtois.

Comme attendu, Le Monde d'hier titrait sur les "failles de l'antiterrorisme". Sur ce qui fait que cet homme est allé tuer des juifs en Israël et ou faire le djihad en Syrie, on se contentera de savoir que c'est à cause de la prison. Non pas des raisons qui l'ont conduit en prison, non, de ce qui s'y passe et de notre grand tort de "laisser-faire" (responsabilité des policiers, des conseillers d'insertion et de probation, des gardiens de prison, etc.)
Comme une ironie, voilà que ce monsieur refuse d'être extradé : « Nous souhaitons qu'il soit jugé en France d'abord parce qu'il est Français, et qu'il est en France », dixit son avocat, Apolin Pepiezep.

Sans doute a-t-il été mis au courant de la réforme de la procédure pénale...
Comme prévu, les médias français ont cherché à multiplier les responsabilités pour ne pas avoir à s'attarder sur celle de l'homme, mais aussi celle de sa famille.

Dans cette course effrénée à "c'est nous les responsables", ces médias sont amenés à dire tout et n'importe quoi, ce qui conduit à l'erreur.
Je suis d'accord pour dire qu'il existe une "petite" et une "grande" délinquance. Mais, s'agissant de Mehdi Nemmouche, il me semble que la première sert de circonstance atténuante à la seconde. J'imagine le procès d'assises de ce monsieur, et son avocat qui, pour essayer de faire baisser sa peine, explique qu'il n'était qu'un petit délinquant avant de tomber dans le terrorisme.

Or il y a petite délinquance et petite délinquance. Mehdi Nemmouche a été braqueur (un "petit", "sans envergure" nous dit Le Monde, "maladroit et mal armé"), voleur de voitures, possesseur d'une kalachnikov et d'un revolver (à Marseille qui plus est, on sait ce qu'on le fait de ces joujoux là-bas) . Il s'en est servi pour le massacre que l'on sait à Bruxelles.

Cette "petite" délinquance lui a valu d'être condamné à plusieurs années de prison : il en fera cinq. De nos jours, on n'effectue pas cinq ans de prison quand on est un "petit" délinquant. Il faut être autre chose que la petite frappe que l'on nous dépeint pour être condamné à plus de cinq ans de prison (7, 8, 10 ? Peut-être son "bon" comportement en prison lui a-t-il valu de voir sa peine être réduite).

Les excusologues professionnels ne sont donc pas au chômage et l'histoire qu'on raconte, celle d'un pauvre hère qui, si l'Etat avait son travail, ne serait jamais tombé dans l'islam dit radical, m'exaspère au plus point. Une fois de plus, le réel est transformé, malaxé, remodelé. Qui croit-ils tromper ?
En effet. J'ai même lu qu'il était "un petit délinquant sans histoires" (sic), normal, quoi, poli et tout : on va pas chipoter pour cinq ans de prison. Sauf que c'est la prison qui en a fait un islamiste et la Syrie un terroriste. En somme c'est padsafaute.
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