Chers amis In-nocents, M. Marche,
ce dernier parle d'hallucination collective. J'ai voulu, en vous prenant pour juge (et croyez bien, cher Dellinger, que c'était à contrecœur), m'assurer que je ne délirais pas. Les insultes de Marche me paraissaient tellement extraordinaires que je voulais m'assurer d'avoir bien compris. Tous ceux qui ont bien voulu s'exprimer (grand merci à eux !) m'ont rassuré. Finalement, c'est ce que je souhaitais. Il est évident que Marche ne s'excusera jamais dès lors que, forcément, les autres ont tort et sont pris d'hallucination collective.
J'ai donc décidé, malgré cette absence d'excuse, de rester. Je n'échangerai plus avec Marche, que je partage ses points de vue ou non. Je ne veux pas en plus lui donner le plaisir de disparaître. Chère Dominique Noé, vous comprendrez qu'avec les derniers messages de Marche, la paix soit impossible. Quand je pense qu'il ose me réclamer des excuses... Je suis prêt cependant à retirer ma menace, comme vous le conseillez. Je ne crois pas que
je défendais maladroitement mon honneur mais je veux bien faire cette concession au nom de l'In-nocence. De mon côté, je veux bien ne plus rien lui réclamer, ne plus rien attendre de lui, mais je ne peux pas faire plus.
La dernière chose que je peux faire, c'est d'essayer de réexpliquer ma position, dès lors que Marche essaie, une nouvelle fois, de la travestir pour me nuire.
L'expression Dura Lex Sed Lex : quiconque ira lire les messages que j'ai postés pourra vérifier que ce message est venu après d'autres qui m'ont permis de donner tous mes arguments. Écrire que je n'ai fait "aucun autre commentaire à ce sujet dans sa réponse" est donc une façon malhonnête de présenter nos échanges. Cette expression était une forme de point final (de juriste) qui devait, à mon sens, terminer mon intervention sur le sujet. Je n'avais donc rien d'autre à y ajouter. Marche l'a trouvée odieuse ? S'il l'avait dit aussi simplement que cela, je lui aurais fait part de mes regrets et je l'aurais retirée. Il a choisi, s'appuyant sur cette phrase, de faire de moi le suppôt du nazisme et de la pédophilie, chacun sa manière de débattre. Il est assez drôle d'ailleurs de noter que Marche, qui me reproche mon légalisme, se cache derrière le droit pour dire qu'il ne m'a pas insulté, puisqu'il ne pas nommément désigné, allant jusqu'à dire que les tribunaux l'innocenteraient. Je crois sentir que ce serait même son souhait : que je saisisse les tribunaux, qu'il y fasse le même numéro qu'ici, qu'il soit acquitté et qu'il puisse, in fine, dire "voyez, j'avais raison ! Hallucination collective que je vous disais !"
Oui, Marche, j'approuve encore et toujours
la décision du Conseil d’État. Je considère encore, au contraire de vous, que cette juridiction n'a pas décidé de donner la mort à cet homme.
Pour finir, je considère l'incident clos. Je renouvelle mes remerciements à celles et ceux qui ont dit ce qu'ils pensaient du fond et de la forme de ce débat.