Utilisateur anonyme
12 novembre 2017, 11:13
Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 11:59
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 13:36
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 14:19 Re : Le phallus dans la langue |
12 novembre 2017, 15:31 Re : Le phallus dans la langue |
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12 novembre 2017, 17:15
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 17:15 Re : Le phallus dans la langue |
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12 novembre 2017, 17:20
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 17:28
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 18:22
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 18:58
Re : Le phallus dans la langue
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12 novembre 2017, 22:40 Re : Le phallus dans la langue |
12 novembre 2017, 22:43 Re : Le phallus dans la langue |
Citation
Alain Eytan
Hmm, plus jeune, elle a pu être mignonne ; au reste, c'est tout de même une femme qui déclare que pratiquant la "prostitution en bar", elle se sentait plus libre que si elle avait été caissière à Carrefour ; le texte en lui-même n'est pas si déplaisant à lire, et j'ai honte d'avouer que j'ignorais le sens précis d'"épicène".
Enfin, les choses ne sont jamais si tranchées...
13 novembre 2017, 16:33 Re : Le phallus dans la langue |
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13 novembre 2017, 17:03
Re : Le phallus dans la langue
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14 novembre 2017, 17:08
Re : Le phallus dans la langue
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14 novembre 2017, 20:52 Question |
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14 novembre 2017, 22:33
Re : Question
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15 novembre 2017, 16:31 Du côté de la jouissance |
16 novembre 2017, 03:27 Re : Le phallus dans la langue |
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16 novembre 2017, 12:19
Re : Le phallus dans la langue
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Utilisateur anonyme
26 novembre 2017, 11:32
Re : Le phallus dans la langue
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26 novembre 2017, 15:22 Re : Le phallus dans la langue |
26 novembre 2017, 16:17 Re : Le phallus dans la langue |
Citation
Pierre Jean Comolli
De manière générale, sans donc ne parler que de la femme, le phallus, chez Lacan, a un statut symbolique (ce qui a fait bondir Vernant) et une fonction, laquelle est d'organisation et de gestion de la structure. Il occupe la même place, centrale elle aussi, que le complexe de castration chez Freud, pour qui l'Œdipe et ses ratés expliquent tout de la personne. Si Lacan a entrepris un retour à Freud, c'est bien pour le dézinguer en jouant le signifiant et ses réseaux contre le théâtre et les représentations d'Œdipe [et de Shakespeare] (c'est la conclusion amusée de Marion). En tout cas, les deux sont restés absolument personnologues. Lacan, ancien compagnon de route des surréalistes, demeura également "spiritualiste" jusqu'au bout (sa confrontation formaliste avec les logiciens est tellement insaisissable qu'elle constitue nécessairement un échec), tandis que Freud resta lamarckien toute sa vie. Je dis cela pour signifier qu'a priori une lecture biologisante ou naturaliste de Freud est possible (voir plutôt les travaux de Gérard Pommier sur ce point que ceux, très tendance, de Lionel Naccache -- quoique, c'est vous qui voyez...). Une telle lecture de Lacan ou, disons, Lacan confirmé ou infirmé par la biologie, en revanche, j'ai quelque peine à y croire. Mais il faut dire que j'ai du mal avec les IRM.
26 novembre 2017, 17:18 Langue de bois |
27 novembre 2017, 01:36 Re : Le phallus dans la langue |
Citation
Alain Eytan
Citation
Pierre Jean Comolli
De manière générale, sans donc ne parler que de la femme, le phallus, chez Lacan, a un statut symbolique (ce qui a fait bondir Vernant) et une fonction, laquelle est d'organisation et de gestion de la structure. Il occupe la même place, centrale elle aussi, que le complexe de castration chez Freud, pour qui l'Œdipe et ses ratés expliquent tout de la personne. Si Lacan a entrepris un retour à Freud, c'est bien pour le dézinguer en jouant le signifiant et ses réseaux contre le théâtre et les représentations d'Œdipe [et de Shakespeare] (c'est la conclusion amusée de Marion). En tout cas, les deux sont restés absolument personnologues. Lacan, ancien compagnon de route des surréalistes, demeura également "spiritualiste" jusqu'au bout (sa confrontation formaliste avec les logiciens est tellement insaisissable qu'elle constitue nécessairement un échec), tandis que Freud resta lamarckien toute sa vie. Je dis cela pour signifier qu'a priori une lecture biologisante ou naturaliste de Freud est possible (voir plutôt les travaux de Gérard Pommier sur ce point que ceux, très tendance, de Lionel Naccache -- quoique, c'est vous qui voyez...). Une telle lecture de Lacan ou, disons, Lacan confirmé ou infirmé par la biologie, en revanche, j'ai quelque peine à y croire. Mais il faut dire que j'ai du mal avec les IRM.
Il paraît, ai-je lu quelque part (dans un livre de Marthe Robert probablement) que lorsque Breton visita Freud et entreprit de l'"initier" au surréalisme, qui fait tout de même fond sur la libération de l'inconscient, Freud manifesta une telle incompréhension et même une animosité à l'égard de cet énergumène et de ses idées d'artiste déjanté que la rencontre tourna au pur malentendu et à la plus totale incompatibilité d'humeur : Freud était un "classique" et un conservateur, dans ses goûts, un esprit méthodique, rigoureux, voulant toujours s'exprimer le plus clairement possible, et à ses propres yeux un chercheur avant tout, ne recherchant surtout pas l'originalité ni l’esbroufe intellectuelle, mais la vérité sur le mode d'action du psychisme : dans Ma vie et la psychanalyse il pronostique même que ses propres théories pourraient très bien être dépassées et rendues caduques en tant que modèles par les avancées de ce qui n'était pas encore la neurobiologie.
Comme il me semble évident que Lacan n'a pas tout du moins le talent littéraire de Breton ni sa force d'innovation (il est beaucoup plus à l'aise dans le charabia fumeux et mal articulé qui n'a rien à voir avec la prose limpide de Breton), et que d'autre part ses qualités de chercheur voué à la quête de la vérité ne sont pas absolument convaincantes (du moins à mes yeux), il ne lui reste en effet, vis-à-vis de Freud, que la position plus modeste, encore que possiblement enviable, du séducteur dont parle Pascal, de celui qui ne peut qu'exercer un charme, son fascinum, pour être précis, c'est-à-dire je crois justement son phallus, et cela tombe à pic.
Les IRM montrent ce qui est.
27 novembre 2017, 02:27 Re : Le phallus dans la langue |