La fovea, l'axe central sur lequel le regard fixé ne voit rien,
c'est le nez au milieu de la figure.
Voici un billet que j'aurais aimé pouvoir cosigner :
Sur l'agression verbale de Alain Finkielkraut lors de "l'acte XIV" des gilets jaunes.
Il n'aurait pas été anormal, si regrettable selon les éventuelles modalités de la chose, que Finkielkraut soit chahuté par des gilets jaunes : en effet, lui qui a le culot de se revendiquer soutien de la première heure, seul à l'avoir été parmi les "intellectuels", les a en fait très vite soutenu comme la corde le pendu. On sait qu'il abhorre les mouvements sociaux car de foule, on peut le comprendre. Mais dans ce cas on ne se mêle pas de ce genre d'événement, on reste à distance. Plus grave : en fin finale, son discours à ce sujet est platement convenu et désespérément peu pensant, un comble pour quelqu'un qui citait encore hier soir (sur BFMTV, soudain très empathique avec lui) Raymond Aron dénonçant la "paresse de la pensée", ce mal endémique au monde des bavards et des pique-assiettes de la caste dominante.
Mais c'est tout autre chose qui s'est passé samedi.
Avant d'y revenir, il faut encore ajouter ceci, qui est bien pire : l'indignation de l'académicien l'a poussé en cette occasion à renouveler d'une part sa critique des réseaux sociaux, véritable "poubelle" mondiale, et d'autre part à déplorer la critique des médias et journalistes, devenus à ses yeux les derniers défenseurs d'un "monde commun" en voie de disparition (et avec lui, toute la civilisation, grosso modo...). Autant dire que tant Macron et ses sbires dans leur attaque en règle contre les libertés publiques et les espaces très relatifs de liberté de parole qui subsistent encore, que BFMTV et consorts, buvaient tous du petit lait.
Finkielkraut avait donc droit à une écoute attentive, cordicole, le tout baigné par la dernière componction par des gens qui lui sont habituellement parfaitement hostiles (et ne manqueront pas de le redevenir à la première occasion). Et il servait vainement la soupe quand il pensait agir pour le bien commun et en mémoire de son histoire.
Triste.
Car, même lui, et c'est dire, a tenu à respecter scrupuleusement la limite à ne pas franchir dans le cas d'espèce, ce qui relève, on regrette d'avoir à le dire, de la collaboration (il refuse le parallèle politique de l'actuelle situation avec les années 30, et c'est juste ; mais on n'est pas non plus obligé d'y associer systématiquement ce mot, quand c'est bien de collaboration qu'il s'agit, on va le voir, en l'occurrence de collaboration au monstrueux mensonge idéologique qui nous condamne à mort, à l'omerta sur la vérité de notre liquidation, effective et non pas fantasmée, comme peuple, pays, histoire, destin, civilisation) : il n'a été question, tout au long de cette interview (et ailleurs également) que du "nouvel antisémitisme" qui sévit désormais en France et s'exprime de façon de plus en plus "décomplexée" et inquiétante. Il a même été établi qu'on ne pouvait l'attribuer au Rassemblement National, et j'ai entendu Cohn-Bendit sur une autre chaîne saluer la réaction rapide et nette de Marine Le Pen, et dénoncer celle, tardive et ambiguë de Mélenchon ! Même pas à l'ultra-droite ! Mais alors à qui ? Motus et bouche cousue. Certes la FI était visée indirectement à travers les Thomas Guénolé et autres. Mais qui à la FI ? Rebelote : motus et bouche cousue. Tout au long de cet entretien (et dans tous les autres « débats » télévisés que j’ai pu voir), pas une fois il n’a été dit ce qu’il fallait dire, alors que c’était gros comme le nez au milieu de la figure (et que, du reste, les Français l’auront parfaitement perçu et compris. En particulier, au JT2 et sans doute ailleurs, on aura clairement entendu le "La France est à nous" du maghrébin hystérique insultant Finkielkraut, et on l'aura fort bien analysé).
Les faits sont pourtant simplissimes, et aveuglants : cet antisémitisme est d'origine coranique ; il a été importé avec la submersion migratoire, en particulier en provenance du monde arabo-musulman ; il ne fait que commencer à s'exprimer ouvertement, et les "antisémitismes" ou l’antijudaïsme d’antan paraîtront bien aimables à côté de celui qui arrive, le mahométan ; la FI, comme toute la gauche (qu'on retrouve jusque dans les rangs de LREM), en est toute gangrenée, car elle a encouragé l'entrisme de ces gens, tout comme le parti travailliste en Angleterre de Jérémy Corbin, tout comme les démocrates aux USA (à travers la "promotion" délirante et clientéliste des minorités, sachant qu'ils n'ont pas, chez eux, la même proportion de mahométans que nous, ce qui limite encore un peu les choses). Bref : le changement de population imposé à marche forcée, qu’il ne faut surtout pas appeler Grand Remplacement, et moins encore intégrer dans une perspective beaucoup plus vaste et planétaire au service d’intérêts qui échappent définitivement à toute raison humaine, ce changement est en train de produire, très logiquement, ses effets, de façon imparable.
Voilà ce que n’a pas dit Finkielkraut, qui a préféré, avec la véritable meute, vomir sur les gilets jaunes, ce mouvement « qui ne sait pas s’arrêter » ( !!!), et sur les réseaux sociaux pourvoyeurs de fakenews, en encensant parallèlement sans l’ombre d’une critique les médias, ces derniers défenseurs du « monde commun » habitable.
A la très relative décharge de Finkie, on dira tout de même que sur la fin de l’émission, D’Ornellas revenant sur les églises profanées ces derniers temps (et sur l’omerta quasi complète des médias à cet égard), notre ex-champion bien fatigué a dit qu’à son sens « catholiques et juifs », malgré des relations compliquées dans le passé, allait se retrouver dans le même bateau à l’avenir. C’est parfaitement exact. Mais : sur qui s’appuie la modernité modernante pour achever de détruire ce qu’elle hait par-dessus tout ? Qui sera l’adversaire unique et sans merci de ces deux populations ?
On se le demande…
En tous cas, cela ne sera pas dit.
Sauf ici (et j’imagine dans quelques autres endroits).
Reste que cette agression aura été bien exploitée, et pour enfoncer encore et encore un mouvement effectivement de plus en plus phagocyté dans ses expressions publiques par l’islamo-gauchisme, et pour exploiter le filon habituel contre toute défense nationale.
Il se trouve que ce mouvement est structurellement, ontologiquement même devrait-on dire, incapable de « gérer » ces manœuvres, de celles de la CGT (autre organisation largement investie par les mêmes) à celles de la FI et de « l’ultra-gauche », cette milice au service du voyou Castaner. Il tente de redéfinir ses moyens d’action pour y parer, mais ce sera difficile. Il lui faudrait être capable de se débarrasser de ses derniers « représentants » en vue, et de mobiliser à nouveau une intelligence collective — aidée aussi, c’est nécessaire et cela manque terriblement —, pour redéfinir son horizon. Les idées ne manquent pas ! Des manifestations le dimanche (pour les commerces) à leur suspension provisoire en vue d’une grande manifestation au mois de mai, post « grand débat », regroupant les forces et ciblant 2 ou 3 revendications principielles, au premier rang desquelles le RIC seul moyen institutionnel de reprendre la main, la détaxation, etc.
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demeurelafrance.fr]