Tout de même, Alain, cela vous paraît tellement abusif de souhaiter comme ministre de la Culture — s'il en faut réellement un — quelqu'un qui s'exprime publiquement sans violenter les règles les plus élémentaires de la langue française ?
Rémy Pellet : vous avez tout à fait raison, le pouvoir n'ordonne pas notre exécution, ils se contente de laisser faire les conquérants-occupants-colonisateurs-remplaçants, ils font ça très bien. Voici, à ce sujet, un petit billet d'humeur d'un garçon qui n'est, le pauvre, pas encore résigné :
« Vous ne rêvez pas. Un juge a trouvé le moyen de condamner à 18 mois de prison ferme une personne qui a tabassé un vieillard et lui a déféqué sur le visage avant de menacer de mort les policiers et de hurler « allah aqbar ». Jusque là, tout va presque bien. On se dit que c’est un peu laxiste, mais après tout, quand un coup de couteau par un clandestin vaut un rappel à la loi (Bordeaux le 2 juillet dernier) on est pas si mécontent de la peine... et puis l’on apprend que l’auteur a déjà été condamné à 19 reprises (oui, oui 19) dont une pour... assassinat. Et on pense aux familles. À la souffrance renouvelée des familles qui imaginent leur enfant ou leur ancien à nouveau à la merci d’un meurtrier et d’un sadique.
Mais ce n’est pas comme si les cas de récidives étaient courant. Yacine, assassin de Mélanie Lemée, jeune gendarme de 26 ans à qui il a broyé une jambe et arraché l’autre avec son véhicule le 4 juillet, était seulement 2 fois récidiviste.
S’agissant de l’assassinat de Philippe, tabassé à mort le 5 juillet au point que son crâne était déformé (les présumés coupables Mohammed, Mohamed, Moussa et Selim l’ont tué parce qu’il ne les a pas laissés monter dans le bus sans tickets ni masque) : ils avaient un casier simplement « long comme le bras ».
Tout cela s’est produit en quelques jours... heureusement, car si l’on remontait à un mois, il faudrait parler de Thomas, 23 ans, massacré au couteau par un multirécidiviste que Mme Belloubet avait préféré sortir de prison pour lui éviter un risque d’infection par le COVID-19... 19... 19 ans c’était l’âge de Mathéo, lui aussi criblé de coups de couteau en février dernier parce qu’il avait une plaque immatriculée 75. Ses agresseurs aussi étaient en récidive.
À Bayonne, à la mémoire de Philippe, il y a eu une marche blanche : 6000 personnes ont défilé sans violences. Mais aussi sans presse, sans artistes, sans grande déclamation des politiques.
Les victimes sont trop blanches, leur casier judiciaire est trop vierge et leurs familles sont trop dignes. On préfère parler de racisme systémique au sujet de la mort accidentelle d’un jeune délinquant il y a 4 ans.
Un vieillard, un père de famille, chauffeur de bus, une jeune gendarme de 26 ans championne de judo, c’est trop vieillot, trop franchouillard.
Moi, je ne les oublierai pas et je continuerai mon combat politique pour eux. Ils rejoignent mon panthéon personnel, rempli d’anonymes depuis Jean-Claude Irvoas et Anne-Lorraine Schmitt jusqu’à ces dernières victimes.
Oui, je continuerai mon combat pour tous les morts, les violées ou les lynchés qui réveillent en moi le tourment brûlant de l’impuissance que l’on ressent devant l’injustice.
Je continuerai à me battre jusqu’à ce qu’un jour, on élève un monument aux victimes de l’immigration de masse et du laxisme, jusqu’à ce que les responsables, et pas seulement les coupables, perdent le sommeil.
François-Louis d'Argenson »
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