Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 845 : Sur le changement de nom de la Société Aéroports de Lyon

Le parti de l'In-nocence juge indigne, veule et stupide la décision prise par la Société Aéroports de Lyon de s’appeler désormais "LyonAirports" (sic). Il soutient le préfet du Rhône qui s’oppose à cette décision au nom de la défense de la langue française, même s’il déplore que le préfet justifie son opposition en des termes qui ne sont pas précisément un exemple de fidélité à notre langue puisqu’il écrit, s’il faut en croire l’Agence France Presse : « Il est aujourd'hui plus essentiel d'ouvrir davantage Aéroports de Lyon à l'international, par une politique commerciale dynamique, que d'engager qu'un simple changement de nom » !
Est-ce vraiment "LyonAiports" ? Sans le "r" ? N'est-ce pas une faute de frappe du journaliste qui a écrit la dépêche ?
Et dire qu'on mange et boit si bien à Lyon... ils mériteraient des macdos dans la figure.
27 mars 2009, 01:03   Novlangue française
Une chose, parmi d'autres, que m'inspire non pas le fait lui-même, qui reflète une réalité plus générale (l'usage systématique de l'anglicisme technico-commercial), mais la critique - systématique elle aussi, souvent, et pour tout dire presque trop aisée - de cet usage, est qu'elle me paraît finalement plutôt vaine et contre-productive.

Vaine parce qu'elle semble feindre d'ignorer que ce nouveau langage, ainsi que l'a fort bien dit Jorge Semprun, "correspond très exactement à l'extension des domaines de la vie effectivement régis par la rationalité technique", et qu'il répond parfaitement aux besoins de l'homme moderne, qu'il est le mieux adapté, en définitive, à l'environnement profane qu'il a pour tâche de symboliser.

Contre-productive, aussi, parce qu'elle entretient l'illusion qu'il serait possible de restaurer un état plus ancien de la langue en luttant pied à pied contre chaque affront à la syntaxe ou au bon goût, chaque mésusage, pris individuellement - alors que l'effondrement de la langue n'est qu'un symptôme parmi d'autres du passage de l'Ancien monde au Paradis technicien. Et les habitants de cette île, où toute mémoire est annulée, toute culture banie, s'inventent naturellement le néo-langage efficace qui leur permet de se comprendre et de communiquer entre eux.
"Et dire que l'on mange si bien à Lyon..."

Enfin... comme disait un restaurateur de mes amis: "Ces soucis sont de Lyon".
Je ne suis absolument pas d'accord avec les deux points de votre argument, cher Olivier. La critique de cette purée technico-commerciale où baignent des grumeaux de mauvais anglais est au contraire consciente, jusqu'à la douleur, de la parfaite adéquation de celle-ci aux exigences de profit, de rentabilité, de confort, de vitesse, de, de, et de, du monde moderne ; et elle ne feint nullement d'ignorer, me semble-t-il, ce qui constitue l'essence même de cette atteinte mortelle à la langue française considérée comme le vecteur de la pensée et de la culture. Quant à la contre-productivité que vous supposez à cette déploration, là non plus, nulle illusion (hélas...) ; et ce n'est pas parce qu'un processus est inéluctable que l'on doit s'interdire d'en commenter les effets.
Je dois cependant ajouter que je fais mienne, et sans réserve cette fois, votre dernière phrase qui résume d'un trait la situation, et montre ironiquement que vous ne vous excluez pas entièrement des contempteurs.
Vous avez raison, cher Guillaume, le "r" y était mais l'absence de séparation entre les deux mots est d'origine. J'ai corrigé le communiqué.
27 mars 2009, 17:50   Re : Novlangue française
Il nous est loisible en effet, Cher Franmoineau, de commenter les effets du désastre ; nous pouvons les commenter ainsi à l'infini, jusqu'à ce que mort de toute civilisation s'ensuive. Mais aucun changement ne sera obtenu par un amoncèlement de critiques "nostalgiques", surtout pas dans le contexte d'indifférenciation généralisée dans lequel nous vivons, si ces critiques ne se rapportent pas systématiquement à l'analyse globale de la situation. La langue française ne cessera pas d'être malmenée, humiliée, tant que ne s'effondrera pas le système hyper-rationnel qui la rend caduque. Il va de soi que je suis moi-même le premier contempteur de ces usages infamants de la langue, mais je n'ai aucun espoir que l'on puisse y remédier par de simples constats localisés, fussent-ils innombrables et tous plus choquants les uns que les autres.
27 mars 2009, 17:56   Re : Novlangue française
"nous pouvons les commenter ainsi à l'infini, jusqu'à ce que mort de toute civilisation s'ensuive"

Voilà qui laisse entendre que ces critiques "nostalgiques" provoqueront la mort de toute civilisation. C'est curieux. Mais j'avoue que je ne serais pas mécontent si elles pouvaient au moins provoquer la mort de cette civilisation décadente-là. Ce n'est qu'une chimère, hélas !
27 mars 2009, 18:33   Re : Novlangue française
Oui, Cher Marcel, peut-être les commentaires et les commentateurs contribueront-ils à une forme de non-agir contre le désastre, et bien malgré eux, détourneront-ils les esprits du coeur du problème.
27 mars 2009, 18:35   Re : Novlangue française
Mais il me semble qu'il n'y a rien qui soit davantage au cœur du problème que la langue.
27 mars 2009, 18:46   Re : Novlangue française
Je vous comprends mal cher Olivier. En quoi "l'hyper-rationalité" ambiante serait-elle préjudiciable à la langue française ? Le français a connu son plus grand essor dans les périodes historiques où la technique et la rationalité triomphaient - il suffit de penser aux Encyclopédistes ou à Pascal mathématicien.

La langue française serait-elle pour vous essentiellement une langue "pour poète", voire pour immémoriaux des îles vivant peu ou prou sans techniques?
27 mars 2009, 18:50   Re : Novlangue française
Certes, mais quel monde pourrez-vous espérer bâtir avec les inventeurs de "LyonAirport" ? Comment ce dialecte informe pourrait-il se propager s'il n'était pas consubstantiel à l'état d'esprit des hommes qui l'emploie, s'il n'était pas pour eux le moyen de communication le plus efficace, le plus adapté à leur environnement ? Au coeur du problème se trouvent les réalités sociales, économiques et culturelles qui rendent nécessaire, ou désirable, ou même seulement pratique, le recours à ces barbarismes.
27 mars 2009, 19:00   Re : Novlangue française
Ce que je veux dire, Francis, c'est que la recherche de l'efficacité (conséquence de l'hyper-rationalisme)- dont vous ne pourrez pas me dire qu'elle était au siècle de Pascal aussi prépondérante, aussi centrale qu'elle l'est aujourd'hui - mène tout droit à la technicisation, à l'appauvrissement de la langue (et notamment à la disparition du "poétique").
27 mars 2009, 19:41   Re : Novlangue française
Je ne vous suis guère Olivier. Au siècle de Pascal et de Spinoza (polissant ses lentilles) tout ou à peu près tout ce qui pensait, spéculait dans les grands domaines de la vie de l'esprit, avait les deux mains dans la technique et sa rationalité. Cela ne changea guère les siècles suivants en France, jusqu'au Romantisme, peut-être.

Le petit peuple, il est vrai, au siècle de Pascal, n'avait pas le pouce sur le clavier du téléphone portable. Ce serait donc plutôt l'invasion de techniques relativement complexes dans le monde de ceux qui ne pensent pas, ou si peu, qui aurait changé la donne pour la langue française. Vous ne m'enlèverez pas de l'idée cependant que la technique, la techno-science sont bénéfiques à l'esprit.
Non... la différence essentielle, c'est le moteur thermique. C'est lui la véritable cause du Grand Changement.
27 mars 2009, 20:21   Re : Novlangue française
Il y avait bien, du temps de Pascal et Spinoza, quelques demi-lettrés, quelques administrateurs de seconde zone qui ressemblaient un peu à nos inventeurs actuels de slogans et de "LyonAirport". Le monde n'était pas fait que de deux catégories d'hommes : les génies et les gens du peuple. Or, ces demi-lettrés n'ont jamais laissé derrière eux de telles ordures langagières. Notre rapport à la technique est bel et bien un phénomène nouveau.
27 mars 2009, 20:28   Moteur thermique
Il ne manquait plus que lui...
Oui, cher jmarc, il ne manquait que lui, et il est apparu, après des millénaires orphelins de sa bienfaisante présence, radieux, resplendissant dans ses premières pétarades à l'aube du siècle qui nous vit naître, vous et moi, et promettant tout à tous. Vous qui, j'en suis certain, êtes un grand lecteur, prenez donc le temps de relire La France contre les robots ; remémorez-vous ces pages furieuses qui nous parlent de lui, de ça, enfin de la civilisation des Machines, quoi ! Tenez, je vous en livre quelques phrases, parce que je ne suis pas bien certain que vous suivrez mon conseil...

"Entre le Français du XVIIe et un Athénien de l'époque de Périclès, ou un Romain du temps d'Auguste, il y a mille traits communs, au lieu que la Machinerie nous prépare un type d'homme... Mais à quoi bon vous dire quel type d'homme elle prépare. Imbéciles ! (...) Trente, soixante, cent millions de morts ne vous détourneraient pas de votre idée fixe : aller plus vite, par n'importe quel moyen. Aller vite ? Mais aller où ? Comme cela vous importe peu, imbéciles ! (...) Paris-Marseille en un quart d'heure, c'est formidable ! Car vos fils et vos filles peuvent crever, le grand problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la vitesse de l'éclair. Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ? Hélas ! c'est vous que vous fuyez, vous-mêmes."

"Ceux qui voient dans la civilisation des Machines une étape normale de l'Humanité en marche vers son inéluctable destin devraient tout de même réfléchir au caractère suspect d'une civilisation qui semble bien n'avoir été sérieusement prévue ni désirée, qui s'est développée avec une rapidité si effrayante qu'elle fait moins penser à la croissance d'un être vivant qu'à l'évolution d'un cancer."

"En somme, tout se passe comme si l'homme était devenu tout à coup, en quelques décades, dans une formidable crise de croissance, un géant pesant quarante tonnes, capable d'abattre deux ou trois gratte-ciel d'un seul coup de poing, de bondir à dix mille mètres et de courir aussi vite que le son."

"Nous voyons aujourd'hui la spéculation exploiter avec une espèce de rage croissante les habitudes de l'homme. Elle en crée sans cesse de nouvelles - en même temps que les joujoux mécaniques que ses ingénieurs lui fournissent, et qu'elle jette inlassablement sur le marché. La plupart de ces besoins, constamment provoqués, entretenus, excités par cette forme abjecte de la Propagande qui s'appelle la Publicité, tournent à la manie, au vice. La satisfaction quotidienne de ces vices portera toujours le nom modeste de confort, mais le confort ne sera plus ce qu'il était jadis, un embellissement de la vie par le superflu, le superflu devenant peu à peu l'indispensable, grâce à la contagion de l'exemple sur les jeunes cerveaux de chaque génération. Comment voulez-vous qu'un homme formé, dès les premières heures de sa vie consciente, à ces innombrables servitudes, attache finalement grand prix à son indépendance spirituelle vis-à-vis d'un système précisément organisé non seulement pour lui donner au plus bas prix ce confort, mais encore pour l'améliorer sans cesse ?"

Et enfin, ceci, pour revenir à nos moutons :

"La civilisation des Machines n'a nullement besoin de notre langue, notre langue est précisément la fleur et le fruit d'une civilisation absolument différente de la civilisation des Machines. Il est inutile de déranger Rabelais, Montaigne, Pascal, pour exprimer une certaine conception sommaire de la vie, dont le caractère sommaire fait précisément toute l'efficience. La langue française est une oeuvre d'art, et la civilisation des Machines n'a besoin pour ses hommes d'affaire, comme pour ses diplomates, que d'un outil, rien davantage."

Je suis désolé de vous avoir infligé une suite de citations à la mode d'Elisseïevna (pas trop fort, elle pourrait revenir)... Heureusement pour vous, mes capacités dactylographiques limitées ne me permettent pas d'aller beaucoup plus loin.
28 mars 2009, 17:25   Adonaï
Essayez LSVN...
Et quand on pense que tout ça fut jeté sur le papier par un homme couturé de cicatrices des blessures que lui infligeait régulièrement son dada, sa passion, son amour : la moto !
28 mars 2009, 22:41   Re : Moteur thermique
Mais Francis, c'est sa moto qui lui donnait tant d'esprit !

Merci Francmoineau pour ces roboratives citations.
28 mars 2009, 23:11   Re : Moteur thermique
Permettez que j'ajoute celle-ci à votre bouquet :

"La colère des imbéciles remplit le monde. Il est tout de même facile de comprendre que la Providence qui les fit naturellement sédentaires avait ses raisons pour cela. Or vos trains rapides, vos automobiles, vos avions les transportent à la rapidité de l'éclair."
28 mars 2009, 23:41   Re : Moteur thermique
Ah vous voyez ! vous l'admettez, avec Paul Morand: la vitesse donne de l'esprit.

En Chine, un certain souffle rafraîchissant et nourricier, une certaine aisance spirituelle sont résumés par l'appréciation épithétique, prédicative, exclamative : Liang kwai - 涼快 - littéralement: c'est frais (vrai) et rapide ! Bref, c'est cool quoi! Bernanos était un type cool quoi.
Cher jmarc, vous êtes décidément trop sibyllin pour moi.
Sur le site "webtelelibre.levillage.org"

Merci à Jacques Gérault ! l'explosion de Lyon airports en vol

Jacques Gérault, préfet de la région Rhône-Alpes et préfet du Rhône, représentant de l'État actionnaire à 60 % de la société, a demandé et obtenu jeudi 26, lors du conseil de surveillance, le retrait de cet anglicisme, jugeant inadmissible que certaines institutions sous-estiment le poids économique et culturel de la langue française.
L'agence Brainstorming, qui avait trouvé la nouvelle dénomination Lyon Airports, prévoyait également de lancer un consumer mag, un trimestriel pour les passagers, et d'appliquer leur stratégie de low stress airport . Le changement d'appellation aurait au total coûté près de 200 000 euros.

Merci à Jacques Gérault !

Merci à un préfet d'avoir fait respecter la Constitution et la Loi


Il peut paraître étonnant de féliciter un Préfet de le faire mais n'en sommes-nous pas là quand chaque jour nous apporte son lot de démissions, de soumissions et de piétinements de notre langue, de notre culture et donc de notre âme : l'anglais langue de travail au sein d'entreprises françaises en France même, colloques tenus en anglais en France sur fonds publics, cours d'université en anglais, affiches, dénominations... Comme il est étonnant d'ailleurs que de grands élus de la République comme Gérard Collomb qui préside le Grand-Lyon (Courly), Michel Mercier qui préside le conseil général du Rhône et Jean-Jack Queyranne qui préside le conseil régional Rhône-Alpes qui à eux trois contrôlent 15 % du capital des aéroports de Lyon n'aient émis aucune objection à ce piétinement caractérisé de notre langue et par là même de nos institutions. Incompétence ? Démission ? Ignorance ?


Pour la petite histoire (la toute petite histoire) Brainstorming, l'agence qui a imaginé ce baptême anglomaniaque, dont le nom même indique le camp, se permettait de détourner une déclaration d'amour d'Anatole France à la langue française pour justifier son idéologie servile et mercantile : pour porter notre excellence française et nos valeurs, pour être entendu et compris, adaptons-nous à nos interlocuteurs. Ce qui si l'on a bien compris, Jean-François Bourrec, revient à dire pour porter notre excellence française devenons anglo-saxons.


Pour la première fois depuis longtemps je suis fier d'un haut représentant de l'État et cela me montre qu'à ce niveau, ma conception de la République et ma conception de la France existent encore.
Encore merci monsieur Gérault !


Raoul d’Avenac

[www.webtelelibre.levillage.org]
"Adaptons-nous à nos interlocuteurs."

C'est précisément dans cette nécessité d'adaptation qu'il faut chercher la cause de ces inventions aberrantes. On suppose qu'une appelation "cool" et jeune - donc à sonorité anglophone - aura plus d'impact commercial ; et contre cela, aucune invocation de l'Ancienne Langue ne saurait être de quelque efficacité. Monsieur Gérault l'a bien compris, qui a su mettre en avant le "poids économique" de la langue française - seul argument qui puisse encore séduire les décideurs de ce monde.
29 mars 2009, 22:47   Bernanos
Bien cher Francis,

Maintenant que vous m'y faites penser, je perçois toute la coolitude de Bernanos et de son curé de campagne.
29 mars 2009, 22:47   TETRAGRAMME
C'est *** sans les voyelles.
30 mars 2009, 01:33   Pour Lyon (Endo Shusaku)
Ces carpettes anglaises savent-ils au moins que Lyon est une des villes de France les plus prestigieuses auprès des Chinois d'une part - Lyon, c'est très peu connu en France, fut longtemps un point d'aboutissement de la Route de la Soie, les soieries de Lyon prisées par Bonaparte étaient en commerce occulte avec la Chine et le savoir-faire lyonnais dans l'industrie textile, dans la teinturerie notamment, bénéficie encore aujourd'hui d'un grand respect en Chine, pays amoureux du textile, pour lequel Lyon est une référence - et aux Japonais, qui placent la France très au-dessus du Royaume-Uni et même du pays des Seigneurs (des vainqueurs), les Etats-Unis d'Amérique pour la création, la perfection industrielle.

Il existe une nouvelle de ce nouvelliste et romancier japonais chrétien, catholique même, originaire de Kobé mais qui a son écomusée ("écomusée" est le mot japonais employé ici) à Nagasaki, qui aimait, et critiquait, et détestait la France comme seul un Français peut la détester sans cesser de la placer au-dessus de tout: Endo Shusaku, auteur entre autres d'une Vie de Jésus, qui se situe à Lyon: un étudiant japonais loge chez un couple de Lyonnais dans les années 50, qui se trouve avoir conservé des attaches, une fille notamment, en Algérie, quand cette fille est en vérité, morte. Cela ressemble à du Simenon, et cela interroge, et veut aimer Lyon. Tout est en japonais mais en langue française, en sous-jacence; les deux mondes se tissent, veulent s'interpréter dans cette nouvelle. Et dire que certains voudraient "angliciser" cette ville ! Halte au massacre! Halte au feu ! L'anglais n'a rien, strictement rien, même pour le commerce et l'industrie internationaux, à fiche dans cette ville !

PS: Correctif: Endo Shusaku naquit à Tokyo, ce n'est qu'en 1933 quand ses parents divorcèrent qu'il quitta la Manchourie (l'Algérie japonaise, on le ne répètera jamais assez) pour s'établir à 10 ans, avec sa mère, à Kobé.
30 mars 2009, 19:04   Re : Bernanos
Notez qu'aujourd'hui, il vaudrait peut-être mieux écrire La France contre les robots mixeurs.
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