Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet

Le parti de l'In-nocence juge honteuse et déplorable la reculade de la France qui, pour ne plus encourir l'ire chinoise, déclare par la bouche de son président M. Nicolas Sarkozy que jamais elle ne soutiendra la moindre tentative visant à l'indépendance du Tibet. Il est au demeurant parfaitement faux qu'une telle prise de position soit conforme aux principes posés par le général de Gaulle lui-même lors de sa reconnaissance du régime chinois en 1964.

Le parti de l'In-nocence espère que le peuple français ne se retrouvera pas un jour prochain dans la même situation que le malheureux peuple tibétain, désormais minoritaire sur son propre territoire.
Utilisateur anonyme
03 avril 2009, 21:54   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
Entièrement d'accord sur ce communiqué.
03 avril 2009, 22:44   Vu à la télé
Ouvert le poste, comme on disait jadis quand les images télévisuelles méritaient d'être commentées, pour voir un "porte-parole du Mollah Omar", donc porte-parole tout à la fois des Talibans afghans et d'Al Qaïda, interviewé par TF1. L'homme dit : Nous nous battrons tant que des hommes en armes de l'étranger occuperont notre sol. Vous n'êtes pas chez vous en Afghanistan et tant que vous y porterez des armes vous nous aurez en face.

La guerre en Afghanistan, dernier consensus en date entre l'Occident et l'Occident (celui de B. Obama et d'Angela Merkel, sachant que le président français vient d'annoncer qu'il n'augmentera pas la présence militaire française dans ce pays, la coalition militaire occidentale se limitant désormais à sa plus essentielle et sensible expression: l'Amérique et ses alliés allemands et britanniques) est une erreur, une gabegie et un vaste dévoiement de forces et de volontés.

Le djihad islamiste doit être combattu par tous le moyens; au nombre des plus efficaces , et à la racine de cette efficacité, se trouve le principe digne, souverain, qui consiste à virer l'occupant qui menace, perturbe, désacralise et nuit. Les Talibans ont raison de nous combattre chez eux. Appliquons leur, dans ces conditions, leur loi. La loi du plus juste et du plus fort, qui est, chez eux, la leur: commençons, chez les Anglais, chez les Allemands, par ceci: virons de chez nous la gangrène islamiste et djihadiste avec tout l'excellent bon droit que les Talibans mettent à nous virer de chez eux. Plus de prêcheur de haine à Londres, à Lyon, drapé dans sa fausse toge ecclésiastique pour commencer, manu militari, chassons ces intrus, cette lèpre vociférante, avec rigueur, bon droit et sans aucun espoir de retour et avec la même noble détermination que les Talibans se font publiquement forts de chasser l'Occident de leurs terres.

Terre à terre, terre contre terre, nous verrons alors les forces en présence se dessiner pour de bon, sans moraline, sans faux-fuyant. Qui va avoir raison? Quand nous aurons laissé à ces fripouilles tout le territoire qui est le leur et que nous les aurons évacués du nôtre ? Mesurons-nous à eux, gueule contre gueule, guerre contre guerre, sol contre sol. Et voyons enfin qui sont les patrons de ce bordel !
Utilisateur anonyme
03 avril 2009, 23:14   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
"Nous nous battrons tant que des hommes en armes de l'étranger occuperont notre sol. Vous n'êtes pas chez vous en Afghanistan France et tant que vous y porterez des armes vous nous aurez en face."

That's a dream, just a dream
, mon cher Francis...
Mesurons-nous à eux, gueule contre gueule, guerre contre guerre, sol contre sol. Et voyons enfin qui sont les patrons de ce bordel !
Vous êtes un homme, cher Francis, un vrai.
Voilà le djihad, la plus cosmopolite des entreprises morbides jamais conçues par l'homme, qui nous la joue Vietcong en kefieh preux défenseur de ses terres, et voilà l'Occident une fois encore pris dans un apocalyptique piège à com. Il est temps que ce dernier adopte envers le djihad une stratégie miroir de celle des Talibans en expulsant de son sol toutes les fripouilles à barbes qui s'y agitent pour l'abattre de l'intérieur. Nous verrions alors l'affrontement prendre les contours territoriaux que les ennemis de l'Occident voudraient lui donner sur les fronts où il fait parler les armes; et nous verrions alors froidement et clairement quels sont les poids respectifs des belligérants et lequel des deux camps est appelé à dominer la confrontation. L'Occident ne pouvant se payer le luxe d'un enième Vietnam en Afghanistan, il est temps qu'il y fasse la part du feu et se retranche sur ses territoires pour s'occuper d'en réaffirmer la pleine maîtrise comme le fait l'ennemi dans les siens.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 10:01   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
Quels sont les défis actuels :

- colonisation de l'Europe par le tiers monde et l'islam,
- dévirilisation, décadence des valeurs,
- africanisation de la culture occidentale,
- déclin démographique de l'Europe,
- homophilie triomphante,
-répression antiraciste,
-crise financière.


Face à cette montée des périls aucune vision géopolitique, stratégique, économique, ethnique, culturelle de résistance et de puissance (Aïe) n'est proposée. L'ennemi principal, que tous connaissent pourtant, n'est jamais désigné. Nous sommes en guerre et nous ne le savons pas, quelques uns s'en doutent, la plupart se le cachent, car personne n'a plus le courage de se battre (pour ça il nous faudrait "découvrir" une sorte de foi...).

Pardonnez-moi, mon cher Francis, mais je vois peu de raisons d'espérer.
Citation
Il est temps que ce dernier adopte envers le djihad une stratégie miroir de celle des Talibans en expulsant de son sol toutes les fripouilles à barbes qui s'y agitent pour l'abattre de l'intérieur.

Ah Francis vous savez bien que cela est impossible car contrairement à l'Afghanistan nous avons en occident des tribunaux qui fonctionnent "encore" et qui veillent au respect des "droits de l'homme".

L'occident s'éffondrera (où ne s'est-il pas déjà éffondré) sous le poids de ses propres principes.

Quand les valeurs philosophico-politiques d'une civilisation l'empéchent de se défendre contre les attaques extérieures elle ne peut à long terme qu'être ensevelie par les vagues des barbares qui sont déjà en son sein et à ses frontières.

Bien sûr nous sommes encore puissants, notre prestige tellement immense que cela va prendre du temps, beaucoup de temps mais déja le sommet à 20 qui vient d'avoir lieu, illustre de la manière la plus brutale la fin notre prééminence.

Quel paradoxe ...

Ps.: Le travail de la commission onusienne des droits de l'homme est la preuve éclatante que nos anciens colonisés ne vont pas nous faire le moindre cadeau.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 10:59   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
ET n'oublions pas le "psychologisme", qui n'en finit pas de ronger l'homme blanc de l'intérieur :


"La psychologie est la tombe du héros. Les milliers d'années de religion et de raisonnement ont affaibli les muscles, la décision et l'impulsivité aventureuse."


Cioran, Précis de décomposition.
"Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies."

Cioran, De la France.
04 avril 2009, 12:53   Re : Tout cela est bien beau
Quand on lit Francis : la solution est d'expulser les imams. Mais selon les principes de la démocratie : seuls les imams en situation irrégulière et/ou prônant le djihad et attaquant la république peuvent sans ennui juridique être expulsés. Après le voile, faudrait-il en outre interdire l'islam comme contrevenant par principe à la continuité de notre nation ? Dans ce cas bon courage pour en persuader le pouvoir politique et la population. Au nom de cette vision qui m'apparaît irréaliste et maximaliste, la proposition pratique est à l'inverse de l'option affichée: Il faut partir de l'Afghanistan au nom soi-disant de nos intérêts bien compris, de notre "indépendance", et finalement de l'anti-colonialisme pourtant fréquemment dénoncé. Ce maximalisme est encore plus proche du minimalisme et de l'abandon que le capitole ne l'est de la roche tarpéïenne. Dans le monde des idées pures, il est des raisons que la raison pratique se doit de récuser.
Mon point de vue ne se situe nullement sur le plan éthique. Il est éthiquement aveugle, et il l'est délibérément. Il n'est que stratégique. Du temps de la lutte mondiale contre le communisme, à l'époque de la guerre américaine au Viet-Nam, certains doutes pouvaient subsister dans la conscience occidentale sur la valeur civilisationnelle du communisme. Certains intellectuels occidentaux, et non des moindres, entretenaient ce doute. L'Occident se battait avec ce doute dans le dos.

Or dans le combat actuel contre les Talibans et Al Qaïda, il ne saurait y avoir le moindre doute: la société que veulent les Talibans, celle de la chariah, est assumément inférieure à tous points de vue à celles que nous avons mis des siècles à installer en Occident. Aucune population ne saurait être trompée tant est forte cette évidence, aucun intellectuel occidental ne saurait contribuer à quelque tromperie comparable à celle qui put être répandue sur les charmes du communisme dans les années 50 et 60. Dès lors une stratégie nouvelle s'impose qui rompe avec celle menée jusqu'ici par l'Occident contre le djihad islamiste et qui reste encore grossièrement calquée sur la doctrine Johnson et Nixon de la lutte contre l'effet domino éventuel du communisme transcontinental.

D'abord, faire confiance à la supériorité civilisationnnelle de l'Occident et de ses démocraties sur l'Islam, qui veut que tôt ou tard, les populations qui subissent les islamistes, et qui ne peuvent être désinformées comme celles qui avaient naguère subi le communisme, se rebellent, choisissent, par les urnes ou par les armes, de rejeter ces maîtres fous; ensuite que l'on considère que l'ennemi intérieur, faussement nommé ainsi jadis quand il se composait de jeunesses occidentales trompées par la propagande communiste, n'est plus de même nature: il est en Occident désormais composé d'éléments extérieurs infiltrés sur les territoires de l'Occident. Si guerre il y a, et il y a guerre, morts de soldats occidentaux toutes les semaines sinon tous les jours, il n'est que réaliste, avant d'aller attaquer les Talibans dans les montagnes d'Afghanistan, de les neutraliser chez nous. Les troupes occidentales n'ont rien à faire en Afghanistan avoir d'avoir assaini les zones de non droit dans les poches de territoires d'Occident où s'agitent et se recrutent ses ennemis. La pensée stratégique de l'Occident, mise en oeuvre en Afghanistan, est erronée parce qu'elle a une guerre de retard, une ère de retard sur la mutation des dangers.
Quelle issue, victorieuse ou semi-victorieuse, l'actuelle guerre en Afghanistan nous permet-elle d'envisager pour l'Occident, Ostinato ? Quelle "raison pratique" dans l'option stratégique actuellement suivie en Afghanistan est selon vous propre à assurer la victoire ou au moins l'endiguement du djihad islamiste et l'extension de l'Oumma en Occident ?
Démonstration que le peuple même musulman préfère la démocratie à la charia, que le viol légalisé des femmes est odieux et doit être interdit. Institution d'un régime plus favorable aux libertés et au développement que celui des talibans. Accumuler des forces et des preuves pour détacher progressivement les masses musulmanes des influences des utilisteurs de l'islam à des fins anti-civilisationnelles. Limiter la capacité de nuisance du Pakistan. Isoler les pires et se trouver en meilleure position pour que nos exigences soient admises par les populations qui en France sont sous l'influence de l'islam. Pour qu'enfin ces exigences leur deviennent compréhensibles et qu'elles en fassent leur propre objectif. Abandonner l'Afghanistan c'est quelque part donner raison au refus exprimé dans nos quartiers "sensibles".
Rien de tout cela n'est possible en Afghanistan, rien de cette mise en démonstration civilisationnelle que vous décrivez n'est possible dans ce pays tant que la situation militaire n'est pas stabilisée sur le terrain, et cette stabilisation, nullement acquise, ne peut être espérée ni peut-être rendue envisageable à cause de la posture classique, politiquement très rentable adoptée par les Moudjahidines dans leur pays et qui fit ses preuves au Viet-Nam et ailleurs: celui du nationalisme et de la défense de la patrie assaillie. Lisez les témoignages des soldats occidentaux rescapés des combats et ayant perdu des camarades dans les embuscades; tous le disent: les lourdes pertes qu'ils ont subies sont imputables aux trahisons des populations qui livrent leurs positions aux Moudjahidines. Votre programme de mise en démonstration des vertus civilisationnelles de l'Occident les armes à la main en Afghanistan manque de raison pratique, précisément, et le procès en capitulardise que vous faites à ma critique sur la stratégie actuellement suivie dans cet affrontement mérite de se voir retourner celui d'aventurisme et d'irénisme.
Cher Francis,

Ne pensez-vous pas que votre programme ne fait qu'un avec la guerre civile ?
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 14:53   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
Cher Francis,


dites-moi comment faire pour sortir de cette paralysie qui annihile toute réaction envers les menées des colonisateurs issus de l'immigration et du parti (de l'immense parti) collaborationniste ?
Pourquoi absolutiser le Vietnam, en faire la grille d'interprétation de tous les conflits de notre époque ? Il ne faut pas oublier que l'URSS allait vers son déclin à lépoque, et que donc l'enjeu était moindre. Je ne pense pas être irénique puisque je pense que l'usage de la force est nécessaire.L'aventurisme ne me paraît pas évident de ma part, car ce sont tous les pays présents en Afghanistan qui devraient en être accusés. En revanche, mettre tous les imams à la porte et s'en prendre ici et maintenant à tous les musulmans au nom de l'incompatibilité des civilisations, me paraît très aventuriste et d'ailleurs impossible, ici et maintenant.
Cher Orimont,

La guerre a lieu. Des soldats français se font tuer, pour une issue militaire et politique très incertaine en Afghanistan. Par ailleurs, l'Islam djihadiste qui s'agite dans les pays occidentaux recrute en Occident des hommes pour les combats extérieurs. Le nombre de ces hommes reste infime dans les populations de souche. Le rythme des conversations militantes dans les populations autochtones d'Occident paraît encore également faible. L'agitation et la levée d'armes idéologiques d'abord, puis d'armes de combat ensuite, a lieu très majoritairement dans des communautés allochtones installées dans les sociétés occidentales qu'elles ont résolu de détruire.

Je n'identifie dans ce tableau aucun paramètre de guerre civile que l'on trouvait dans celles qui ont déchiré les nations européennes par le passé.

Quelles guerres sont préférables quand la paix n'est pas possible ? Pour moi, les guerres préférables sont celles qui promettent une victoire à peu près sûre dans un horizon chronologique visible, et qui possèdent la vertu supplémentaire d'être décisives pour en assurer d'autres, plus hypothétiques, d'issues plus éloignées et de théâtres plus lointains.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 15:28   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
La guerre civile ethnique sera-t-elle le seul moyen de traîter "à chaud" un problème qui ne pourra plus jamais trouver de solution "à froid", dans le cadre de l'Etat de droit ou de la démocratie ? - Reste une autre issue (à mon sens plus certaine) : la soumission volontaire à l'ordre CPF.
Pour avoir été en Iran, je confirmerais les propos de M. Marche : on y subit comme un moindre mal la dictature des mollahs, parce qu'ils passent pour patriotes malgré la corruption qu'on leur impute et la haine dont ils sont entourés, et que le sentiment national est très ardent dans toutes les couches de la population. C'est par patriotisme qu'on y soutient avec véhémence, parmi les croyants, les tièdes, les occidentalistes ou les islamistes, les projets nucléaires, par exemple. La présence des armées occcidentales dans une nation comme l'Afghanistan, aussi ancienne et aussi consciente de soi, voire plus, que l'Iran, ne peut être supportée par les Afghans, qui priseront aussi peu les libertés civiles que nous leur apportons que les Iraniens, qui s'en privent par patriotisme. D'autre part, dans l'éventualité fort inquiétante d'un conflit sur le sol de l'Europe, il faut se rappeler que les allochtones ressentent, eux aussi, un fort attachement à leur mère-patrie, bien plus intense que le nôtre à la France. Même avec des papiers français, ces gens - est-il besoin de le rappeler?- ne se sentent en rien liés à la France. Dans ce cas, on ne peut parler de guerre civile, où s'opposent des compatriotes.
Cher Francis, je suis d'accord avec vous, mais néanmoins très pessimiste. Permettez-moi de reprendre, avec quelques variantes, un message que j'avais déjà posté, je crois.
Nous sommes assaillis, dès le berceau, par une propagande qui brouille tellement les cartes qu'elle en est désarmante au sens littéral du terme. Elle nous prive de la lucidité nécessair epour combattre l'ennemi. Les fins mots en sont "France nouvelle " et "Diversité". On laisse complaisamment dire fièrement aux néo-Français de culture musulmane qu'ils représentent la France Nouvelle, avec tout ce que ce mot connote aujourd'hui de positif, et on conditionne par une intox sans précédent les autres Français à le croire.
Mais, nouvelle comme quoi, cette France ? Comme l’Algérie « nouvelle » qui quelques années à peine après l’indépendance, s’est transformée en ruine et coupe gorges malgré les fabuleuses richesses dont l’ex puissance coloniale et la nature l’ont dotée ? Comme le Zimbabwe nouveau et autres Guinées, « nouvelles » elles aussi, tous pays en faillite depuis leur « nouveauté » ? Pourquoi ce qu’ils ont fait de l’Algérie, de la Guinée, de la Centrafrique, du Zimbabwe et de tant d’autres - l’Afrique du sud prenant le même chemin- ils ne le feraient pas de la France puisqu’ils y reconstituent la culture de leur Mère Patrie d’origine, la France n’étant, à leurs yeux, qu’une horrible marâtre ? Ces questions ne sont et ne seront jamis posées. Au contraire, par cet adjectif "nouvelle" nos néo Français usurpent le prestige attaché aujourd'hui à la "nouveauté" confondue avec la "modernité" et le « progrès », signifiant par là que la France qui n'est pas celle de la jeunesse, bientôt majoritaire, issue de l'immigration africano-musulmane, serait, de toutes façons, vieille, ringarde, "frileuse", moisie, bref : à mettre au rebut. Passe encore, à la rigueur, que cela soit vrai, que cette France " nouvelle " soit effectivement une France neuve, inventant au jour le jour une identité inédite. Pourquoi pas ? Mais on joue sur les mots comme ces vendeurs de voitures qui vous peinturlurent une vieille bagnole et la font passer pour neuve.
En réalité, cette France nouvelle qu'on nous vante et nous vend n'a rien de neuf ni de jeune, vu que les populations qui s'en réclament se targuent, elles, d'un héritage vieux de quinze siècles et plus, passablement poussiéreux et pas seulement parce qu’il vient des sables du désert, mais parce que contrairement à celui des "de souche", il n'a jamais été remis en question et ne prend pas le chemin de l'être. "Leur " France n'est qu'une annexe, une extension de leur pays d’origine dans laquelle ils ne trouvent rien de mieux ni de plus pressé que de reconstituer les conditions de chaos, de violences, d’ignorance, d’irresponsabilité, qui les ont fait fuir leur Mère patrie. A moins de voir du progrès et du modernisme dans le retour du machisme le plus matamore, le plus rouleur de mécaniques qu’on ait vu depuis des lustres ; dans une misogynie pathologique avec son mépris inouï des femmes et des homosexuels, dans leur mise au pas, dans l'enfermement domestique et vestimentaire des premières, dans les crimes d’honneur et les défigurations à l’acide pour les récalcitrantes, dans le refus de l’effort et de toute liberté de penser, dans le retour du délit de blasphème, dans la mise à mal de la laïcité rebaptisée « positive » comme les démocraties communistes étaient « populaires », façon de dire qu’elles n’avaient rien de démocratiques, dans l'inaptitude à l'autocritique, dans la remise à l’honneur des discriminations raciales et religieuses, dans la persécution des juifs qui reprend, dans le refus de l’effort et de tout savoir non conforme aux vieilles fables éventées depuis longtemps d’un bédouin analphabète, dans la justice expéditive, dans la confusion du religieux et du politique, dans l’indifférence à l’environnement urbain ou naturel, dans l’aversion pour les animaux - en particulier, le chien - dans l’intimidation mafieuse quotidienne et j'en passe.
Cette France nouvelle que la jeunesse frimeuse de nos banlieues est en train de nous fourguer, loin d'être la belle mécanique sans cesse réajustée, remise au point, réadaptée, améliorée par des siècles d'autocritique et de goût du progrès propre à la culture "de souche", n'est qu'un vieux tacot rouillé, à bout de souffle, bariolé pour faire illusion, aux couleurs à la mode de, autre fin mot de la propagande, la « Diversité ». Mais la Diversité n’est pas plus capable de faire fonctionner la France que la peinture sur une auto ne permet de la faire marcher.
Malheureusement , on fait en sorte que cette analyse relevant du bon sens le plus élémentaire, ne soit jamais faite et on habitue les nouvelles générations ignares à considérer comme l'apothéose de la modernité ce que l'humanité a produit de plus archaïque dans son histoire. Et j'ai, hélas, l'impression que ça marche.
Les Allemands, les Japonais étaient aussi des peuples fiers, et malgré leurs kamikazes et leurs légions SS ils ont bien été vaincus et ont dû accepter la démocratie.
L'heure de l'ici-maintenant, arrive tôt ou tard; ne serait-ce que parce que ceux qui la veulent venir nous l'imposent. Il s'agit de recrutement de soldats, d'appel à la violence sur notre sol en temps de guerre, et non de simple "incompatibilité de civilisation". Le djihad s'est paradoxalement territorialisé en Afghanistan; si l'on y songe, c'est de sa part un recul puisque sa vocation est d'être cosmopolite. L'Occident semble l'y avoir acculé. J'y vois une aubaine, celle de lui couper ses bases arrières qui sont désormais chez nous ! L'argent, les hommes, les armes lui viennent de l'extérieur du théâtre afghan où il a placé ses enjeux or cet extérieur se trouve partiellement situé sur nos territoires. Il devient dès lors naturel et de bonne stratégie et comme relevant du devoir national élémentaire d'intervenir contre lui lorsqu'en guerre contre nous, il prend pied chez nous. Vue de Sirius, une telle option ne saurait faire débat.

Je parlais de stratégie miroir dans un message précédent: il s'agit justement de cela, adapter sa position face à l'ennemi qui écartèle les siennes: il s'agit de lui imposer de choisir une seule position; celle, qu'il montre et met en exergue aujourd'hui d'une localisation-territorialisation doit exclure qu'il poursuive ses ambitions cosmopolites aussi librement sur notre sol. A son retranchement dans l'espace afghan doit faire écho notre propre re-territorialisation sur notre espace, en l'y neutralisant, et au besoin, en l'en expulsant.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 16:36   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
doit faire écho notre propre re-territorialisation sur notre espace, en l'y neutralisant, et au besoin, en l'en expulsant.


Oh mais c'est une solution "identitaire" ça... ?
Je suis entièrement d'accord, mais le problème c'est qu'il n'y aura pas cette volonté de faire écho au retranchement afghan par notre propre re-territorialisation sur notre espace que ce soit par la neutralisation de l'ennemi ou, encore moins, par son expulsion. Fait-on écho à l'interdiction de construire des églises en terre musulmane par l'interdiction de construire des mosquées chez nous ? Non seulement, on ne le fait pas, mais on finance celles-ci par l'argent public. Fait-on écho à la discrimination négative que subissent les non musulmans dans les pays islamiques ? Non seulement on ne le fait pas, mais on impose une discrimination positive au bénéfice des populations musulmanes. Etc. Nous sommes notre propre cheval de Troie.
Non ostinato. Les Allemands, les Japonais sont des Occidentaux qui se lancèrent dans une folle épopée à l'occidentale. Avant le nazisme, et avant l'aventure nippone dans le Pacifique, l'Allemagne et le Japon avaient longtemps approuvé la démocratie, les valeurs sociales et humaines de l'Occident. Dès le milieu du XVIe siècle ces deux peuples avaient fait l'essentiel du chemin vers les hauteurs de civilisation que nous promouvons.

Je ne me trompe pas en parlant du milieu du XVIe siècle au Japon, quand François-Xavier, humaniste chrétien universaliste, fut parfaitement entendu. L'histoire des nations ne connaît pas de développement linéaire, néanmoins, chez certaines, elle conserve un sens général qu'il convient d'approuver.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 16:50   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
Entièrement d'accord avec Cassandre, cette volonté n'existe pas, et si d'aventure nous voulons encore quelque chose c'est seulement l'Ouverture, le Sympa, le Métissage, la Diversité...
A mon avis il faut : contenir à l'extérieur les partisans du règne de l'islam par les moyens les plus adaptés y compris le combat armé, et à l'intérieur déterminer les mesures applicables (comme celle de l'interdiction à l'école du voile qui fit tant débat), et les mettre en oeuvre. Par exemple pour ce second point interdiction de la burka, aggravation des peines encourues pour toute propagande islamiste dans les mosquées, surveillance très étroite des milieux musulmans sous influence, éducation des jeunes d'origine immigrée selon nos valeurs de démocratie et de liberté et de laïcité. Intolérance à tous les faits qui relèvent d'une islamisation rampante.

Effectivement je ne dirai pas "yes we can", mais je n'exclus pas que nous y parvenions par un processus qui est peut-être en cours. Il faut que nos "cpf" se heurtent à notre intolérance.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 21:31   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
éducation des jeunes d'origine immigrée selon nos valeurs de démocratie et de liberté et de laïcité

Euh... il me semble que c'est déjà fait - non ?
Non ce n'est pas fait, inutile de développer sur le problème de l'école si souvent évoqué, dénoncé ici et ailleurs.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 22:23   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
Non ce n'est pas fait, inutile de développer sur le problème de l'école si souvent évoqué, dénoncé ici et ailleurs.

Bon bein y a plus qu'à aller s'coucher alors...
"Je n'identifie dans ce tableau aucun paramètre de guerre civile que l'on trouvait dans celles qui ont déchiré les nations européennes par le passé." écrivez-vous, cher Francis. Permettez-moi de maintenir que le programme martial que vous évoquez revient à accepter l'idée d'une guerre civile, ne fût-elle pas exactement semblable aux précédentes. Il y a, selon moi, plusieurs raisons à cela. D'abord, quand bien même beaucoup de néo-maghrébins ne se veulent pas Français autant qu'on le souhaiterait (à commencer par le prénom), ils ne sauraient, non plus, pour une grande quantité d'entre eux, se sentir totalement extérieurs à la France. Les choses étant ce qu'elles sont, ils font indéniablement partie du paysage civil de la France. Mais si on emprunte aux barbus leurs méthodes, il n'y aurait bientôt plus que le critère ethnique pour mener à bien cette campagne "d'évacuation" des éléments indésirables. D'autre part, l'application des mesures que vous préconisez entraînerait immédiatement le passage "dans l'autre camp" de nombreuses personnes d'origine hexagonale ancienne, comme disent les rapports d'experts (il n'y a qu'à voir comment sont combattues les "expulsions".)
Moyennant quoi, on se trouverait très vite avec trois ou quatre factions, comme naguère en Yougoslavie (mais peut-être ne considérez-vous pas les guerres de Yougoslavie comme des guerres civiles, ce que j'aurais tendance à faire - et pour cela, il faut bien sûr penser que la Yougoslavie fut un pays réel.)
Je trouve l'analyse d'Orimont qui nous ramène au concret particulièrement pertinente.
Utilisateur anonyme
05 avril 2009, 09:28   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
l'application des mesures que vous préconisez entraînerait immédiatement le passage "dans l'autre camp" de nombreuses personnes d'origine hexagonale ancienne, comme disent les rapports d'experts (il n'y a qu'à voir comment sont combattues les "expulsions".)

Oui, cher Orimont, le "passage dans l'autre camp", donnée fondamentale en cas de guerre civile, serait massif, c'est certain. Le discours médiatique serait, quant à lui, hystériquement pro-CPF. La seule solution, la seule qui, pour l'instant, soit encore viable (même si elle devrait nous faire honte...), consiste à continuer d'acheter la paix civile, un peu comme ces grandes surfaces n'hésitant pas à fourguer à des "jeunes" leurs stocks de marchandises plus ou moins impropres à la consommation "pour qu'ils se calment", et qu'ils les revendent sur les marchés de banlieues.
Il n'y aurait aucune voie médiane ? Je ne le pense pas.
Utilisateur anonyme
05 avril 2009, 11:00   Re : Communiqué n° 849 : Sur l'indépendance du Tibet
Une voie médiane ? Mais vous rêvez ma chère Ostinato ?! Il n'y a pas de solution paisible à une situation tragique, mais simplement une solution tragique. C'est la grande leçon de l'histoire.
Disons que je rêve, si vous le voulez.
Citation
Les Allemands, les Japonais étaient aussi des peuples fiers, et malgré leurs kamikazes et leurs légions SS ils ont bien été vaincus et ont dû accepter la démocratie.

Je regrette mais cet argument est faux et commence à sérieusement m'énerver car il pré suppose l'horizontabilité de tous les peuples.

Non mille fois non les allemands étaient des occidentaux ayant déjà pratiqué la démocratie avant la dictature nazie et les japonais furent les premiers non occidentaux à s'enthousiasmer dès le 19 ème siècle pour le mode de vie et de production européens.
Du calme...S'il arrive que les démocraties virent brutalement à la dictature, l'inverse peut s'envisager. Il ne me paraît pas démontré que des dictactures même islamistes ne puissent être remplacées par des démocraties sans attendre des processus lointains et de longue durée .
L'asymétrie des méthodes n'est pas toujours payante et la poursuite de la guerre en Afghanistan sur le rail où elle est engagée est elle-même génératrice d'une radicalisation des factions en Occident. Voyez ce qui se passe à Strasbourg et ailleurs. Ce renforcement des factions a lui-même pour effet de soutenir les Moudjahidines et donc d'entretenir le conflit, sans aucun rapprochement de perspectives d'une fin favorable à l'Occident.

Cela pour répondre à votre objection à ce que vous nommez "emprunter les méthodes de l'ennemi": lorsque les forces réelles, mobilisables, quantitatives, logistiques, pèsent incontestablement en faveur d'un camp (ici celui de l'Occident) il devient stratégiquement judicieux de se positionner sur le même terrain, parfaitement symétrique à celui de l'ennemi, et de s'y confronter en laissant nue cette différence de moyens s'exprimer - enfermer le djihad islamiste en Afghanistan, le priver de toute existence hors de ce territoire circonscrit, renvoyer tous ses agitateurs cosmopolites dans ce pays, les y enfermer, les exclure des capitales européennes, serait de parfaite guerre.

Je n'ignore pas la riche tradition française de trahison des intérêts nationaux, qui ne manque jamais une occasion de s'exprimer avec éclat et qui ne manquera pas de le faire dans ces circonstances. Il faudra s'en accommoder avec les moyens habituels: les collabos déclarés, quelle que soit leur origine ethnique, auront à connaître le sort qu'ils méritent.

Cela vous paraît martial ? La guerre est martiale, voyez-vous.
"La guerre est martiale, voyez-vous." Bien sûr. Croyez bien que je n'ai pas employé cet adjectif autrement que dans son sens propre, nullement avec une intention ironique.

Cela dit, comment devrait-on agir, par exemple, à l'égard de ces gens qu'on voyait il y a peu, sur une vidéo mise en ligne ici même, faire leurs "courses" dans un supermarché en soustrayant des gondoles les produits en provenance d'Israël, au motif d'organiser un boycott de cette marchandise. Devraient-ils être considérés comme des "agitateurs" soutenant sur le territoire français une organisation étrangère telle que le Hamas et se mêlant d'enfreindre la loi, en France, d'entraver le commerce dans ce pays, non sans omettre de clamer haut et fort qu'ils sont chez eux, qu'ils sont Français ? Faudrait-il les expulser en Palestine ?
Il serait de bonne politique et même de "bonne guerre" de traiter les intégristes musulmans belliqueux comme ils (et d'autres intégristes avant eux) traitent les juifs: en les parquant, en leur faisant bien comprendre qu'ils ne seront en paix que chez eux, sur un territoire bien délimité, bien particulier, et encore, si on le veut bien.

Vous savez, j'ai la conviction intime, difficile à argumenter il est vrai, que la paix est la pire chose qui puisse arriver à ces fanatiques. Et itou du communisme. Ce n'est pas la guerre qui a anéanti le communisme, mais la paix. La guerre "punitive-pédagogique" (comme la voudrait ostinato) en Afghanistan, qui reste une guerre d'agression, ne peut, à l'instar de la croisade hitlérienne contre l'URSS qui ne fit que renforcer le stalinisme sur ses territoires, le re-stabiliser pour presque vingt ans. (A l'époque de la guerre ouverte entre l'Allemagne et l'URSS, le jeune Soljenitzsine lui-même était devenu stalinien !), que donner aux Talibans une raison d'exister et de continuer de nuire. Le communisme n'a pu résister à la paix, à la comparaison paisible (à la confrontation pacifique) avec l'Occident; il a fini par en crever la gueule ouverte sans que l'on tire sur lui le moindre coup de fusil. Leur faire la guerre chez eux, c'est les soutenir. Leur fiche la paix est la pire chose qui puisse leur arriver. Donc, retrait unilatéral de l'Afghanistan d'une part; d'autre part parquage et déportations en masse pour les prosélytes islamistes installés chez nous. Il n'y a pas à "dialoguer" avec ces fous, à "comparer les mérites respectifs de nos civilisations", etc. mais à les parquer dans une vaste réserve jusqu'à ce qu'ils se renient. C'est de la politique fiction je sais. Mais il y a 25 ans, quand Ronald Reagan soutenait les moudjahidines afghans la situation que nous observons aujourd'hui était aussi de la politique fiction.
"Leur faire la guerre chez eux, c'est les soutenir." Je suis entièrement de votre avis quant à ce point.

Par ailleurs, si vous écrivez que ce n'est pas la guerre mais la paix qui a anéanti le communisme, cela n'est pas passé par l'expulsion des communistes locaux vers le paradis socialiste qu'ils semblaient pourtant chérir avec plus d'amour que leur mère patrie, la France, jusqu'à conspirer contre elle, dans l'affaire algérienne par exemple.

D'un autre côté, il est vrai qu'au final la "subversion communiste" dans notre pays n'a jamais concouru qu'au progrès social et n'a jamais renversé aucun gouvernement...

La subversion islamique me semble nettement plus convaincante dans le rôle de cinquième colonne et si la paix possède les vertus anesthésiantes que vous lui prêtez, on pourrait soutenir (avec un brin d'esprit paradoxal) que c'est en se retirant d'Afghanistan et en établissant la tolérance maximale, la paix garantie, en n'opposant plus aucun résistance à ses visées que l'islamisme serait désarmé dans les pays occidentaux.
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