Cher Francis, je suis d'accord avec vous, mais néanmoins très pessimiste. Permettez-moi de reprendre, avec quelques variantes, un message que j'avais déjà posté, je crois.
Nous sommes assaillis, dès le berceau, par une propagande qui brouille tellement les cartes qu'elle en est désarmante au sens littéral du terme. Elle nous prive de la lucidité nécessair epour combattre l'ennemi. Les fins mots en sont "France nouvelle " et "Diversité". On laisse complaisamment dire fièrement aux néo-Français de culture musulmane qu'ils représentent la France Nouvelle, avec tout ce que ce mot connote aujourd'hui de positif, et on conditionne par une intox sans précédent les autres Français à le croire.
Mais, nouvelle comme quoi, cette France ? Comme l’Algérie « nouvelle » qui quelques années à peine après l’indépendance, s’est transformée en ruine et coupe gorges malgré les fabuleuses richesses dont l’ex puissance coloniale et la nature l’ont dotée ? Comme le Zimbabwe nouveau et autres Guinées, « nouvelles » elles aussi, tous pays en faillite depuis leur « nouveauté » ? Pourquoi ce qu’ils ont fait de l’Algérie, de la Guinée, de la Centrafrique, du Zimbabwe et de tant d’autres - l’Afrique du sud prenant le même chemin- ils ne le feraient pas de la France puisqu’ils y reconstituent la culture de leur Mère Patrie d’origine, la France n’étant, à leurs yeux, qu’une horrible marâtre ? Ces questions ne sont et ne seront jamis posées. Au contraire, par cet adjectif "nouvelle" nos néo Français usurpent le prestige attaché aujourd'hui à la "nouveauté" confondue avec la "modernité" et le « progrès », signifiant par là que la France qui n'est pas celle de la jeunesse, bientôt majoritaire, issue de l'immigration africano-musulmane, serait, de toutes façons, vieille, ringarde, "frileuse", moisie, bref : à mettre au rebut. Passe encore, à la rigueur, que cela soit vrai, que cette France " nouvelle " soit effectivement une France neuve, inventant au jour le jour une identité inédite. Pourquoi pas ? Mais on joue sur les mots comme ces vendeurs de voitures qui vous peinturlurent une vieille bagnole et la font passer pour neuve.
En réalité, cette France nouvelle qu'on nous vante et nous vend n'a rien de neuf ni de jeune, vu que les populations qui s'en réclament se targuent, elles, d'un héritage vieux de quinze siècles et plus, passablement poussiéreux et pas seulement parce qu’il vient des sables du désert, mais parce que contrairement à celui des "de souche", il n'a jamais été remis en question et ne prend pas le chemin de l'être. "Leur " France n'est qu'une annexe, une extension de leur pays d’origine dans laquelle ils ne trouvent rien de mieux ni de plus pressé que de reconstituer les conditions de chaos, de violences, d’ignorance, d’irresponsabilité, qui les ont fait fuir leur Mère patrie. A moins de voir du progrès et du modernisme dans le retour du machisme le plus matamore, le plus rouleur de mécaniques qu’on ait vu depuis des lustres ; dans une misogynie pathologique avec son mépris inouï des femmes et des homosexuels, dans leur mise au pas, dans l'enfermement domestique et vestimentaire des premières, dans les crimes d’honneur et les défigurations à l’acide pour les récalcitrantes, dans le refus de l’effort et de toute liberté de penser, dans le retour du délit de blasphème, dans la mise à mal de la laïcité rebaptisée « positive » comme les démocraties communistes étaient « populaires », façon de dire qu’elles n’avaient rien de démocratiques, dans l'inaptitude à l'autocritique, dans la remise à l’honneur des discriminations raciales et religieuses, dans la persécution des juifs qui reprend, dans le refus de l’effort et de tout savoir non conforme aux vieilles fables éventées depuis longtemps d’un bédouin analphabète, dans la justice expéditive, dans la confusion du religieux et du politique, dans l’indifférence à l’environnement urbain ou naturel, dans l’aversion pour les animaux - en particulier, le chien - dans l’intimidation mafieuse quotidienne et j'en passe.
Cette France nouvelle que la jeunesse frimeuse de nos banlieues est en train de nous fourguer, loin d'être la belle mécanique sans cesse réajustée, remise au point, réadaptée, améliorée par des siècles d'autocritique et de goût du progrès propre à la culture "de souche", n'est qu'un vieux tacot rouillé, à bout de souffle, bariolé pour faire illusion, aux couleurs à la mode de, autre fin mot de la propagande, la « Diversité ». Mais la Diversité n’est pas plus capable de faire fonctionner la France que la peinture sur une auto ne permet de la faire marcher.
Malheureusement , on fait en sorte que cette analyse relevant du bon sens le plus élémentaire, ne soit jamais faite et on habitue les nouvelles générations ignares à considérer comme l'apothéose de la modernité ce que l'humanité a produit de plus archaïque dans son histoire. Et j'ai, hélas, l'impression que ça marche.