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Communiqué n° 850 : Sur le président de la République

Le parti de l'In-nocence trouve doublement douloureux pour le peuple français, en la période historique où s'effacent sa puissance, son prestige et son influence, qu'il doive en plus se voir dépouillé de sa dignité, par l'attitude, la gestuelle, les mimiques et le langage du président qu'il s'est choisi.
Utilisateur anonyme
04 avril 2009, 23:41   Re : Communiqué n° 850 : Sur le président de la République
Oh bah maintenant que Barack et Nico (Nick ?) sont les meilleurs potes du monde...
Utilisateur anonyme
05 avril 2009, 00:30   Re : Communiqué n° 850 : Sur le président de la République
Off... Gardons la banane, quoi !...
mais pourrait-on donner un exemple récent et concret de sarkozite aiguë ?
Les autres présidents ne paraissent pas le trouver grotesque et sont plutôt admiratifs à ce que j'ai compris.
Nicolas Sarkozy présente tous les signes d'une forme atténuée du syndrome de Tourette (l'injonction casse-toi pov' con en constituant un exemple typique). Qui se documentera sérieusement sur ce syndrome ne pourra en disconvenir.

Ici, le lien Wikipédia, pour commencer: I C I
Cela me paraît très possible. En tous cas c'est un hyper-nerveux, trop réactif immédiatement. Alors les in-nocents se moquent des handicapés ?
Citation
qu'il doive en plus se voir dépouillé de sa dignité, par l'attitude, la gestuelle, les mimiques et le langage du président qu'il s'est choisi.


Le voir se démener comme un gnome au milieu d'un parterre de sommités politiques est une vraie torture. Sa gestuelle des mains est particulièrement indécente. Il enfonce son pouce dans la poitrine du président américain. Vous allez me dire qu'Obama lui-même n'a pas donné le bon exemple en allant faire son numéro de clown dans un Late Night Show.
Obama est tout de même autrement distingué...
Mais cher Renaud Camus, la devise de Teng-Siao-Ping, "Qu'importe qu'un chat soit noir ou gris, pourvu qu'il attrappe les souris" me paraît mériter une certaine considération en politique. Il me semble que le P.I ne peut supporter les chats de gouttière.
M. Sarkozy n'est pas un chat de gouttière. C'est un pur produit de Neauilly-Auteuil-Passy. Il y a des chats de gouttière merveilleux. La vulgarité n'est pas une question de classe sociale. Je ne vois pas pourquoi un homme public ne serait pas responsable de son style, comme un écrivain. D'autant que le style, en l'occurrence, est étroitement lié au sens et même à l'"action".

D'autre part je doute fort des sentiments d'admiration que Mme l'Obstinée prête aux autres chefs d'État.

Quant aux souris soi-disant attrapées, parlons-en : quelles souris ?
Pourtant il ne ressemble guère à l'image que je me fais de purs produits de Neuilly-Auteuil-Passy. Il est plutôt atypique dans ses comportements. La distinction n'est certes pas une question de classe, mais j'ai lu quelque part, peut-être bien dans une oeuvre de Renaud Camus que c'est en se conformant aux manières de la bourgeoisie que le peuple a acquis la distinction, qui peut le caractériser tout autant que les bourgeois , et ces derniers en les empruntant en partie aux manières de la Cour

Les sentiments d'admiration je les ai entendus rapportés dans nos médias par des journalistes et des hommes politiques (Jean-Louis Bourlange me reste en mémoire à ce sujet), (ils auraient menti ?), pour son action au moment de sa présidence européenne, et Obama s'est fendu d'un compliment sur les capacités de leadership de N.S.

Les souris : Europe, G20, réactivité sur la crise.

Je m'obstine à trouver que le PI n'analyse pas beaucoup la politique en tant que telle, hormis sur les problèmes d'immigration., ce qui me donne le sentiment qu'il comble ce manque par des appréciations et des critiques sur les apparences et les formes sans lien fortement avéré avec une critique politique.
Le style est un grand mystère. L'être se constitue de la nourriture qu'on lui donne: les carottes donnent les fesses roses, à ce qu'on dit. Voilà quelqu'un qui n'a pas beaucoup lu, ça se voit, ça s'entend. Ainsi Madame de La Fayette serait la partie visible de l'iceberg. Le réchauffement climatique nous promet bien des surprises!
Que pense les éminents participants de ce forum du geste qu'a fait madame Obama, lorsqu'elle et son mari ont été en présence de la reine d'Angleterre, de caresser le dos de celle-ci au moment des présentations d'usage ?
En d'autres temps, paraît-il, on lui eût coupé la tête.
Le premier ministre australien s'était permis ce geste sur la Reine lors d'une de ses visites en Australie il y a une quinzaine d'années. Il s'était fait méchamment brocarder par la presse britannique (les tabloïds en particulier).
Les apparences appartiennent au domaine du politique. Celles du Président disent assez clairement la vérité sur la rupture avec ses prédécesseurs qu'il prétendait faire. Versailles, palais presque inhabitable, tout d'apparences, comme Persépolis en son temps et quelques autres, était éminemment politique. La liste est longue des formes qui disent toute l'essence, tout le fond, d'un pouvoir, et la pertinence de leur analyse pour le comprendre me semblait aller de soi.
Oui, mais si Georges Pompidou rentrait, le soir, quai de Béthune, cela ne l'empêchait pas de citer Eluard au cours d'une conférence de presse.
Oui, pour ne pas répondre à la question qui lui était posée ! ....
Je cherche cette citation-dérobade, je l'ai oubliée.
"comprenne qui voudra - moi mon remord ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts, qui sont morts pour être aimés"
Citation
Obama est tout de même autrement distingué...

Absolument mais les commentateurs constatent qu'il semble être beaucoup plus détendu dans un talk show que lors des conférences de presse au cours desquelles les journalistes lui posent des questions le mettant mal à l'aise.
Je rejoins Ostinato sur ce point: en dépit de tous ses travers épouvantables, Nicolas Sarkozy ne parvient pas à m'être antipathique. L'homme politique exceptionnel qu'il est ne peut l'être avec le seul talent d'homme d'image et de contact, il y faut en outre une sorte de foi, de sincérité naïve, pure et grossière. Encore une fois, Mikhaël Gorbachev (qui "incarnait" la rupture dans son pays et dont la rhétorique, quand il était encore en place pour la distiller, préfigurait, presque mot pour mot, celle de notre Nicolas de Neuilly) était à sa façon un Nicolas Sarkozy, convaincant, hyperactif, communicant, séduisant, moderne, sans façons.
06 avril 2009, 08:20   Pompes à chaleur
Gorbatchev n'avait rien de cette allure de "commercial", de démarcheur en pompes à chaleur qu'on voit à Nicolas de La Tourette...
06 avril 2009, 09:19   Re : Pompes à chaleur
Citation
L'homme politique exceptionnel qu'il est ne peut l'être avec le seul talent d'homme d'image et de contact, il y faut en outre une sorte de foi, de sincérité naïve, pure et grossière.

Cher Francis, vous mettez le doigt sur le vice premier de la démocratie. Les bons parleurs (ceux qui s'expriment avec sincérité et conviction) prennent toujours le pas sur les faiseurs. Les mots s'envolent et c'est pour cela que nous devons nous raccrocher au vieil adage :

On ne juge l'arbre qu'à ses fruits ?

Tout le reste est vain.
Voici une image qui en dit long sur le sujet :

C'est tout simple, Nicolas Sarkozy a un tempérament très affectueux, qu'y voir d'autre ?.
Oui Ostinato. Et puis s'il n'avait pas fait la bise à Michelle, "Rue 89" l'aurait insulté de racisme, il s'rait fait traiter grave.
On apprend dans Le Figaro d'aujourd'hui que Nicolas Sarkozy aurait proposé il y a environ deux mois à Dominique Strauss-Kahn de devenir son premier ministre et que celui-ci aurait décliné l'offre. Le dirigeant socialiste qui a fait cette confidence aurait ajouté que s'il avait accepté, cela aurait "achevé" le PS.

Les partisans du président se satisfont de cela : l'ouverture comme efficace stratégie de lutte contre les socialistes. Pour moi, c'est tout simplement l'illustration de la continuité dans la connivence qui existe sur tous les grands dossiers entre les ténors de la classe politique. On joue à la guerre civile, et souvent de la façon la plus indigne — à chaque fois que je vois des images tournées lors d'un débat parlementaire britannique, le rouge de la honte me monte au front à la pensée de ce que sont les séances du parlement français — mais au fond on est d'accord sur les grandes options et le reste n'est que comédie qu'on se joue sans doute autant à soi-même qu'au bénéfice de la galerie.
Au fond il n'a toujours fait que plaider sa cause confondant plus que quiconque la personne et la fonction.
De temps à auttres je trouve des participants de ce forum plutôt malveillants. D'ailleurs cela doit bien me concerner aussi.
Utilisateur anonyme
07 avril 2009, 12:46   Re : Communiqué n° 850 : Sur le président de la République
Un président de la République qui met de l'affection dans les relations internationales me fait peur.

Finalement Mme Sarkozy a peut-être plus le sens de l'Etat que son mari.
Peut-être aussi chante-t-elle mieux que lui (a vrai dire je n'en sais strictement rien ne les ayant entendus ni l'une ni l'autre) ; elle est en tout cas plus jolie, quoiqu'un peu maigre à mon goût.
En tout cas, elle fait montre de quelque chose que lui n'aura jamais : du maintien.
Utilisateur anonyme
07 avril 2009, 19:25   Re : Communiqué n° 850 : Sur le président de la République
Lorsqu'il se précipite sur elle, l'embrasse, lui tient la main, le bras, lui garde encore l'épaule, j'aime le sourire et les yeux d'Angela Merkel, un vrai précipité d'humour !
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