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Renaud Camus sur les ondes

Envoyé par Ostinato 
25 avril 2009, 12:02   Renaud Camus sur les ondes
Maintenant sur France Culture
Emission remarquable, durant laquelle Renaud Camus a développé de façon fort claire ses thèses.

La forme du dialogue est sans doute la meilleure : elle permet de préciser des éléments centraux.

Une nouvelle fois, je manifeste mon étonnement quant au jugement que Renaud Camus porte sur ses interventions. Celle-ci était excellente, avec une voix bien timbrée (une voix très jeune), une diction parfaite et des constructions agréables. J'ai eu une crainte à un seul moment, lors d'une explication un peu longue. Heureusement, le "calibrage" de la suite fut bien meilleur.
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir m'indiquer le titre de l'émission, ou le lien...
Utilisateur anonyme
25 avril 2009, 17:33   Re : Renaud Camus sur les ondes
Questions d'éthique par Monique Canto-Sperber, émission du samedi 25 avril 2009 : La morale de la langue

A propos de France culture, à signaler aussi un très bon débat ce matin à Répliques, ayant pour thème : "Les journaux ont-ils un avenir ?"
Remarquable, en effet ! Merci infiniment.
25 avril 2009, 19:41   Re : Renaud Camus sur les ondes
Mon épouse a pu l'écouter en direct et a beaucoup apprécié. Etant absent, j'ai voulu l'écouter grâce au lien sur le site de Radio France mais le son est interrompu dès la présentation. Je ne comprends pas pourquoi.
Chez moi, interruption brutale à 5"55...
Je viens de l'écouter jusqu'au bout sans difficultés. Peut-être qu'en réessayant...
25 avril 2009, 20:52   Usual Suspects
Oui mais bon... I dit un peu toujours la même chose, non ? J'veux dire, c'est pas trop pour les habitués...
25 avril 2009, 20:55   Re : Renaud Camus sur les ondes
Pas de problème pour moi non plus. Outre les félicitations que mérite Renaud Camus pour avoir pu exprimer sa pensée dans sa complexité, il me semble que l'admiration doit aller également à Monique Canto-Sperber qui en général nous donne une émission magnifique. Quel sérieux et quelle profondeur, quelle compréhension de ses invités et quelle justesse dans les questions. Traitant moins dans les sujets polémiques que notre Alain Finkielkraut, ce qui lui rend l'exercice plus facile, Monique Canto-Sperber est à mon sens une rareté en matière de rigueur de pensée à France-Culture.
D'accord avec Ostinato. Mais quel livre d'elle recommandez-vous ?
25 avril 2009, 21:26   Re : Renaud Camus sur les ondes
Je n'ai rien lu, me contentant de ses émissions : sans doute parce-que les problèmes qu'elle traite ne sont pas dans l'ensemble mes premières préoccupations. J''aime (trop) les sujets qui font polémique. L'autre raison est mon impression que Monique Canto-Sperber se situe en fort surplomb, au moins en apparence, par rapport aux sujets traités, ce qui m'attire moins que l'entame concrète.
Après un tour sur Amazon, je pense que je vais me procurer "Le libéralisme et la gauche" qui est récent, mais date d'avant la crise, ce qui doit rendre ses propositions encore moins d'actualités mais qui m'intéressent.

Présentation de l'éditeur

Le socialisme français, défini comme un courant politique portant haut les valeurs de la réforme, du mouvement et du progrès, est épuisé. il existe aujourd'hui, en 2007, sur la scène politique française, une offre politique riche et cohérente à droite et rien d'équivalent à gauche. En 2003, Monique Canto-Sperber proposait, dans Les Règles de la libertés, de réconcilier libéralisme et socialisme. Elle montrait que l'avenir du socialisme en France dépendait de sa capacité d'intégrer les idées libérales, non par contrainte mais par résolution. Le libéralisme de gauche reprend et précise ces propos, à partir de la nouvelle donne politique créée par les élections présidentielles de 2007 : le libéralisme ne se réduit pas au libéralisme économique ; la pensée libérale est encore une source d'inspiration politique ; les idées libérales peuvent recevoir une interprétation sociale ; une part d'histoire de la gauche est marquée par la persistance d'une orientation libérale. Cette orientation n'est ni une nécessité malheureuse ni une compromission. Elle doit plutôt être revendiquée car elle correspond à une interprétation de la gauche présente dès son origine et qui incarne aujourd'hui son renouveau possible.
25 avril 2009, 21:47   Re : Renaud Camus sur les ondes
Une hypothèse à propos de ces « sauts » (que je n’ai pas sucée de mon pouce !), serait que nous écoutons à une vitesse plus rapide que le téléchargement du fichier lui-même. Pour entendre de manière fluide, il vaut mieux, paraît-il, télécharger le fichier d’abord.
C’est une très belle conversation et Renaud Camus trouve là une interlocutrice de choix. Une seule chose m’a un peu chiffonnée, étant donné le raffinement de langage de cette dame, c’est son emploi de « voire même »…
Une question à Renaud Camus et aux In-nocents : que pensez-vous de la déclaration de Barthes "La langue est fasciste" ? Il y a certes le beau livre de Hélène Merlin-Kajman intitulé "La langue est-elle fasciste ?" Fallait-il entendre cette déclaration au second degré ? Etait-ce au contraire une concession à la Doxa, voire une intériorisation, une contamination par cette Doxa post-soixante-huitarde ?
Utilisateur anonyme
25 avril 2009, 23:24   Re : Renaud Camus sur les ondes
Saint Marc a raison, cet échange est réussi, la très heureuse connivence entre les deux protagonistes donne un dialogue remarquablement harmonieux.
Je n'avais pas encore lu ou entendu l'image du clavier perdant ses touches, ça porte très bien.

modifications : problème d'encodage des accents
Le grand plaisir d'écouter Renaud Camus a été terni, pour moi, par le soin qu'il a mis à ne pas "franchir la ligne rouge (ou jaune, ou blanche)", en sorte qu'une émission consacrée à l'évolution de la langue, en France, ne se distinguait guère, pour le respect de l'omertà, de celles, fustigées ici même dans un communiqué, sur l'état des prisons en France : il y avait comme un élément de réalité rigoureusement indicible.
26 avril 2009, 09:27   Re : Renaud Camus sur les ondes
Je pense que Renaud Camus se doit d'être prudent et que le premier objectif si sa parole doit porter un jour est de ne rien lâcher sur le fond ; mais il lui faut d'abord être entendu. Toute discussion qui n'implique pas le "sujet qui fâche" n'oblige pas à mettre celui-ci en avant dans le débat. Trop sont prêts à jeter Renaud Camus dans les oubliettes. L'émission s'il n'y fut pas question d'immigration a largement traité de l'aspect civilisationnel de la dégradation de la langue. Il me semble que seul l'intéressé est apte dans chaque situation à estimer ce qu'il peut et/ou doit dire. A la différence du militant et du journaliste, ou même de l'écrivain médiocre, Renaud Camus me semble devoir en premier lieu faire reconnaître son oeuvre et l'apport de sa pensée qui alors aura toute chance d'être entendue.

Mais bien sûr tout cela n'est que suppputation et ressenti personnels.
26 avril 2009, 10:44   Causes et effets
Bien cher Orimont,


Je ne partage pas votre point de vue : ce que vous dites est vrai, mais il est nécessaire qu'au-delà des personnes qui sont habituellement à son écoute, Renaud Camus s'adresse à la "population générale". Madame Canto-Sperber a fort justement amené le débat sur la question des "classes", de l'éducation et des responsabilités. Renaud Camus a pu développer sa pensée (Madame Canto Sperber ne posait pas à proprement parler de questions, elle jouait une sorte de rôle de "miroir parlant", je ne sais comment dire, c'était très bien).

Quand Renaud Camus parle de sa métaphore de l'oeil (pour laquelle je suis très indulgent), il est au centre du débat. En fait, pour ces questions de langue comme celles d'immigration, ce n'est ni la faute des classes populaires dont on adopte la parlure, ni celle des immigrés : c'est celle des classes dominantes (ou, du moins, intellectuellement dominantes) qui ont abdiqué tout bon sens.
26 avril 2009, 14:45   Solutionner octogénaire
Vous avez sans doute raison.

Reste le sentiment désagréable d'un interdit scrupuleusement respecté ce qui, exactement comme avec d'autres émissions, enlevait à celle-ci une part de sa portée.

Cela dit, sur la question de l'origine du déclin de la langue, personnellement, j'en exonère largement les néo-français, même si, aujourd'hui, ils ramassent la mise, pour ainsi dire.

Pierre Bost, dans la préface à son roman A la porte (1926) note :

"Ceux qui s'écartent du pur langage n'ont pas de mauvais desseins. Seulement ils oublient qu'il est dangereux d'entrebâiller certaines portes. Si la surveillance que les écrivains ont pour honneur d'exercer sur le langage français ne s'était pas si souvent relâchée, on ne serait pas contraint aujourd'hui de la désirer si étroite. Mais le mal a gagne. Le style des Codes et des Traités, si puissant, si pur et qui demeurait comme un monument, un palais conservateur des mots, ainsi qu'on le voit dans les contrats et dans tous les actes passés devant notaire, ce style même se relâche à mesure que des législateurs trop souvent incultes, font de nouvelles lois. C'est, en effet, du style oratoire que sont venus les coups les plus durs portés au pur langage. Si la langue française qui est la langue du substantif s'enrichit chaque jour de verbes barbares, si, d'autre part, tous les verbes tendent à se fondre dans la première forme de conjugaison, la faute en est au style qu'on peut nommer administratif. Le chef d'oeuvre est peut-être ce mot qu'il inventa et qu'on n'ose écrire, qui, remplaçant l'expression substantive : trouver la solution, et remplaçant par un verbe en er le verbe résoudre, porte les marques du double sacrilège."

Cette mise en cause du style administratif me semble très juste et mérite sans doute, aujourd'hui, qu'on l'élargisse au type de langage qui a cours dans toutes ces "réunions", "tables rondes", "séminaires", "espace de paroles" qui sont devenus foutrement "incontournables" dans la vie d'un contemporain au point que personne, ou presque, du haut en bas de l'échelle sociale, travailleur ou chômeur, ne saurait y échapper plusieurs fois par mois.

Cette terrible "réunionite" est, à mon avis, la féconde et inépuisable matrice d'où sortent les "sur comment", les "on va dire", les "c'est vrai que", tous ces fragments "d'ordres du jour" ou ces chevilles indispensables à des gens qui, pour la plupart, ne disposent pas du moindre talent d'orateur, se passeraient bien de prendre la parole mais y sont entraînés par la marotte du temps et les voilà qui se lancent, pour dire quelque chose, ne pas passer pour des imbéciles dans ces réunions imbéciles : "C'est vrai que moi, au niveau de la machine à café on va dire que c'est pas évident, évident, compte tenu de la configuration des lieux, et aussi des espaces, avec le temps il faudrait réfléchir sur comment faciliter l'accès. C'est pour l'amélioration des cadres de vies." Ouf ! Au voisin.
26 avril 2009, 15:37   Faute
On ne dit pas : « il faudrait réfléchir sur comment faciliter l'accès ». En bon français on dit : « il faudrait réfléchir à comment faciliter l'accès ».

Non, pardon, sérieusement, Orimont Bolacre, je ne comprends pas très bien à quel interdit vous faites allusion, que vous me reprocheriez de n'avoir pas transgressé. Si c'est à l'immigration que vous pensez, je la crois responsable de beaucoup de nos maux, certes, mais pas de la dégradation de notre langue (ou très très très marginalement).
26 avril 2009, 17:34   Re : Faute
Tout simplement, cher Renaud Camus, j'ai eu l'impression que vous vous gendarmiez et que, cette conversation eût-elle été vraiment libre, vous n'eussiez pas manqué de dire un mot, au passage, sur la contre-colonisation, puisque, de fil en aiguille, on en venait à parler "héritage", "déculturation", "crise de l'éducation", autant d'occasions qui, en toute liberté, vous eussent entraîné, et sans que cela vous coutât le moindre effort, c'est ce que je crois, dans quelques considérations (eussent-elles été marginales) sur ce qu'on appelle ici la "substitution" d'un peuple par un autre.
Mais non, écoutez, là, franchement, je n'ai pas dû du tout me gendarmer pour ne pas aborder ces thèmes-là, qui ne me semblaient pas du tout s'imposer et qui en tout cas ne se sont pas imposés à moi. Si gendarmage il y a eu c'est sur la question, où je suis fort isolé en ma croissante conviction, des rapports entre la culture et l'héritage familial.
Utilisateur anonyme
26 avril 2009, 18:02   Re : Renaud Camus sur les ondes
il est nécessaire qu'au-delà des personnes qui sont habituellement à son écoute, Renaud Camus s'adresse à la "population générale"...

Bein moi j'espère bien que Renaud Camus continuera de ne jamais s'adresser à la population générale...
Eh bien alors, c'est le climat général de l'époque qui m'aura disposé à sentir de l'auto-censure là où il n'y en avait pas.
Utilisateur anonyme
26 avril 2009, 19:45   Re : Renaud Camus sur les ondes
Ceci n'a rien à voir avec l'émission : je suis intrigué par la faute de prononciation de Monique Canto-Sperber, elle qui parle et prononce si bien, quand elle dit rétrecie pour rétrécie, à quatre reprises (à 10'30"). A quoi attribuer cette soudaine note discordante, chers In-nocents ? Serait-ce admis, français ?
Et aussi ses "on" systématiques pour "an", vice très commun actuellement (la Fronce, pour la France, etc.)

(J'avais noté, moi aussi, la faute que vous relevez. J'ai pensé à Raffarin, avec son "teunacité"...)
26 avril 2009, 21:30   Re : Répliques
A propos du dernier Répliques signalé plus haut : j'ai été déçu par Greilsamer, que je considérais, à l'époque où je lisais encore Le Monde, comme un billettiste bien inspiré. Ici, il est apparu sous le jour très bien-pensant d'un directeur adjoint du quotidien de référence de la gauche niaiseuse très satisfaite d'elle-même.

Je ne suis décidément pas en accord avec l'analyse que fait Alain Finkielkraut de l'Internet. Pas seulement parce qu'il en dénonce encore et toujours les aspects négatifs et les dangers, sans jamais même s'interroger réellement sur ce qu'il apporte : ainsi, dans cette émission, personne n'a évoqué l'aspect à mes yeux essentiel de la question des rapports entre presse écrite et Toile, à savoir le fait que celle-ci est le seul contre-pouvoir à celui qu'exercent les médias, et si parfois, un fragment de réel perce en dépit de l'étouffoir médiatique, c'est toujours grâce à Internet, comme l'a encore montré l'affaire du Noctilien. Pas seulement cela disais-je, mais aussi parce qu'AF ne va jamais au-delà de cette condamnation. Or, l'existence d'Internet est irréversible, il faut faire avec, et la Toile serait meilleure si Finkielkraut acceptait d'y ferrailler.
Je suis, comme d'habitude, totalement de l'avis de notre cher président (c'est au point que j'ai un peu peur de me faire traiter de faillot...)
26 avril 2009, 22:25   Re : Renaud Camus sur les ondes
Nous sommes nombreux, je crois, à dire aujourd'hui: "A l'époque où je lisais Le Monde".
J'ai noté pour ma part que Mme C.S. répondait par deux fois retréci à Renaud Camus qui lui disait rétréci. Vu la parfaite diction générale des interventions de la dame, j'en avais provisoirement déduit que les deux se disent.
"... de fayot" plutôt.
Mon prénom m'a rendu familier des différents avatars des fèves...
27 avril 2009, 00:02   La Faille
Pardonnez-moi, c'est la première fois que j'utilisais ce mot. Ça m'apprendra à vouloir innover...
27 avril 2009, 02:46   To the happy few
Bien cher W. Zendji,

Si Renaud Camus intervient sur France Culture à midi, c'est sans doute dans l'idée d'être entendu. Il faudra vous faire à l'idée que son auditoire (je veux dire par cela le public susceptible de comprendre son propos, public à mon sens beaucoup plus large que ce que vous semblez penser : Renaud Camus est adepte des degrés et des détours, mais en cette matière son propos est fort clair) dépasse notre petit comité. Et puis, un auditoire, c'est fait pour écouter, non pour lire.

Si, par exemple, vous créiez un organe que vous nommeriez "L'égorgeur du 9-3", je doute fort que la plume de Renaud Camus vienne y combler les vides entre deux faits divers orientaux. En revanche, si vous lanciez une revue littéraire, ou philosophique, vous auriez quelque chance.
27 avril 2009, 02:50   Accord ou désaccord
Bien cher W. Zendji,

Si vous prenez les archives de ces dernières années, vous verrez que je fais souvent entendre une désagréable petite musique dissonante (je conviens du paradoxe qu'il y a à intervenir comme je le fais, mais le plaisir d'être de gauche est si rare pour moi que vous comprendrez que j'en abuse lorsque l'occasion se présente). Or, pour ce qui est de cette émission, je dois dire qu'elle m'a comblé, et que je ne me sens étranger à aucune des thèses développées.
Cher Renaud Camus, je n'ai aucune compétence et fort peu de talent dans l'usage de notre langue mais je m'efforce de m'améliorer. En lisant votre Répertoire, bien sûr. Or, hier au soir, sous l'article En revanche, je lis : « Son mérite ni sa propre vertu, pourtant, ne sont pas au-dessus de tout soupçon » et j’aimerais avoir confirmation que, dans cette affaire compliquée de négation et double négation, tout est bien en place. Avec mes remerciements.
Non, je pense que le pas est de trop. Il est nul, votre type.
Oh ! Non, ne dites pas ça !
Je vais me gêner, té... C'est pas vous qui devez vous le colletiner vingt-quatre heures sur vingt-quatre !
27 avril 2009, 11:46   Re : Renaud Camus sur les ondes
Je ne pense pas, j'en suis sûre.
«Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » Et moi, je ne veux pas votre ruine. By the way, « MDR », l’autre jour en tombant dans votre Journal sur le passage où vous dites les enveloppes de la banque qui s’amoncellent, la tempête sous un crâne qu’elles provoquent et la méditation sur la stratégie qu’il convient d’adopter pour en tempérer les conséquences.
"Je vais me gêner, té... C'est pas vous qui devez vous le colletiner vingt-quatre heures sur vingt-quatre !"

Dire que c'est ce genre d'humour ou de coquetterie qui, à l'échelle d'un pays, a été finalement pris au pied de la lettre jusqu'à l'auto flagellation et la repentance sul serio !
Une amie très chère (Dieu ait son âme, elle est morte de diphtérie dans le couloir d'un hôpital de Moscou, faute d'un médecin susceptible de faire une trachéotomie) avait, à l'égard de son courrier, l'attitude la plus détachée. Sa devise était : « si c'est urgent, il est trop tard ; si ça ne l'est pas, ça peut attendre ! » Mais, russophone et russophile, peut-être avait-elle appris cette devise fatale auprès des Moscovites...
Utilisateur anonyme
27 avril 2009, 12:45   Re : Renaud Camus sur les ondes
Une devise qui lui est restée dans la gorge, hélas !
27 avril 2009, 14:37   Auteurs difficile
MDR ? MDR ? Que signifie MDR ? Je suis nul en sigles. C'est comme le « Je ne pense pas, j'en suis sûre » de la princesse de Troie : de quoi peut-elle bien parler ?
Utilisateur anonyme
27 avril 2009, 14:57   Re : Auteurs difficile
A mon époque ça voulait dire : "Militaire du rang"

Aujourd'hui : Mort de rire

cf LOL (laughing out loud)
27 avril 2009, 14:59   Re : Auteurs difficile
MDR, cher Renaud Camus, vous n'avez pas à en connaître, car il s'agit du même niveau de langue que celui des binettes, souriards, émoti-cons sigles "texto", etc., forclos de ce forum. (MDR = "mort de rire"...)
27 avril 2009, 14:59   Militaire du rang
Bien cher Maître,


Vous êtes inexcusable...
Je suis personnellement l'inventeur (modeste) de l'expression “mort de lol”, destinée, dans mon esprit, à réconcilier les anglophones avec les non-an...
27 avril 2009, 15:02   Re : Auteurs difficile
Ah ben tiens, c'est l'occasion de donner ce lien, auquel je dois moi-même avoir recours de temps en temps...
Ma petite boule puante (que j’avais pris soin d’envelopper de guillemets) a donc eu son effet.
« By the way » n'est pas une boule puante, loin s'en faut, mais il fallait tout de même des guillemets ou mieux : des italiques (héhé...)
27 avril 2009, 15:27   Glloq
Voire acheter tes pets, qu'il fallait peut-être.
Utilisateur anonyme
27 avril 2009, 15:31   Re : Auteurs difficile
Mince alors, pigez donc un peu ce que je viens de dégotter !



Suite aux remarques de certains lecteurs, une nouvelle édition modifiée de Plieux Soir vient de paraître.
Bien vu, cher Bernard.
27 avril 2009, 16:32   Article biaisé
Cet article est biaisé, il omet de dire que le Maître s'est adressé au journaliste en le nommant "Monsieur Drilhon".
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