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Quel artiste !

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
22 juillet 2009, 13:36   Quel artiste !
Quand JMLP terrassait les journalistes - un grand moment (le meilleur de JMLP (selon moi)) :




22 juillet 2009, 14:29   Entertainer
C'est bien le mot...
22 juillet 2009, 18:46   Re : Quel artiste !
Giesbert est magnifique, surtout lorsqu'il s'indigne avec un vrai petit air de trou du cul du XVIe : "J'habite un quartier populaiiiiire".
22 juillet 2009, 19:02   Re : Quel artiste !
Sur la même "page", il y a un extrait d'un débat entre Jean-François Kahn et Jean-Marie Le Pen au cours duquel ce dernier, pour répondre au journaliste qui lui demande s'il ne se sent pas responsable des violences commises par ses partisans, s'affirme au contraire comme un facteur de paix sociale dans le pays car, dit-il en substance, si le Front National n'était pas là depuis des années, on aurait eu droit depuis longtemps à de terribles affrontements. C'est une argumentation qui laisse rêveur quant à la place, sinon la fonction, de ce parti politique.

(Je n'arrive pas à mettre en lien cet extrait.)
22 juillet 2009, 21:38   Re : Quel artiste !
Il suffit de copier le code fourni par Youtube sur la page de la vidéo :
<object width="425" height="344"><param name="movie" value="

&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="

&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>
Utilisateur anonyme
23 juillet 2009, 08:51   JFK a tout compris.
JFK a raison !, c'est JMLP qui attise la haine, ses électeurs n'attendent que ça... D'ailleurs ils sont déjà connus pour foutre le bordel jusqu’à 3h du matin, laisser leurs gosses traîner dans les couloirs, tagger les halls d’immeubles, casser les boîtes à lettres et, une fois le nouvel an venu, brûler quelques voitures en guise de défoulement collectif...

Pour Orimont : que JMLP fut une sorte de catalyseur apaisant les frustratrations et canalisant les ressentiments de FDS directement confrontés aux conséquences de l'immigration-invasion - quoi de plus évident ?
Question : sans JMLP, que leur reste-t-il ? La honte d'être français ?, la dhimmitude ?, l'acte désespéré, irréparable...?

P. Muray à E. Lévy :Voilà ce que c’est que cette affaire Le Pen : […] un rappel de l’Histoire manquante qui oblige brusquement ceux qui sont atteints d’élancements à se mettre en posture historique ; mais ce ne sont jamais que des postures.
23 juillet 2009, 09:19   Re : Quel artiste !
Oui, mais cela alourdit fort la page. Mieux vaut un simple lien (il suffit de cliquer sur la petite image [ ] et de copier le lien dans la zone qui apparaît.)
Utilisateur anonyme
23 juillet 2009, 09:44   Politiquement correct
Que pensez-vous de la nouvelle fonction du forum ?

23 juillet 2009, 21:18   Parti soupape
"(...) que JMLP fut une sorte de catalyseur apaisant les frustratrations et canalisant les ressentiments de FDS directement confrontés aux conséquences de l'immigration-invasion - quoi de plus évident ?
Question : sans JMLP, que leur reste-t-il ? La honte d'être français ?, la dhimmitude ?, l'acte désespéré, irréparable...?"

Il est tout de même curieux que M. Le Pen, dans cet entretien, revendique aussi clairement ce rôle que vous nommez catalyseur et qui me semble ressembler plus, en l'espèce, à celui du bouchon de la cocotte-minute qui évacue le trop plein de vapeur et permet à la soupe de cuire.

On ne réécrira pas l'histoire, même si l'on peut toujours spéculer sur la tournure qu'auraient prise les choses en l'absence du Front National pendant ces funestes années 80, c'est-à-dire en l'absence du dégazage électoral des frustrations dont il permettait la régulière mise en œuvre. N'importe, la présence de ce parti n'a servi à rien, n'a infléchi en aucune façon le cours des choses, n'a pas su "grapiller" le moindre avantage, du point de vue des nationaux et dans la prise en compte sérieuse des dangers de l'immigration, ce qui était son ambition affichée.

Parallèlement, un autre "parti-soupape", le PCF, a pu être accusé par les ultra-gauchistes d'empêcher la Révolution mais, dans son ambition affichée de défendre la classe ouvrière, au moins aura-t-il obtenu quelques succès et veillé à ce que cette classe qu'il défendait obtienne elle aussi un peu des fruits des cosidette trente glorieuses, fruits que personne, ne l'oublions pas, n'était enclin à lui céder sans qu'elle ne les réclame avec insistance.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 01:33   Re : Quel artiste !
la présence de ce parti n'a servi à rien, n'a infléchi en aucune façon le cours des choses, n'a pas su "grapiller" le moindre avantage, du point de vue des nationaux et dans la prise en compte sérieuse des dangers de l'immigration, ce qui était son ambition affichée.

Pas d'accord. Sans Le Pen le pouvoir UMPS aurait continué de faire comme si l'immigration n'existait pas. Avec Le Pen, nous savons qu'elle existe, qu'elle est un cataclysme social et qu'elle s'apparente à une véritable colonisation de peuplement. Les Français sont donc libres (façon de parler) de ne pas réagir, mais ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.
24 juillet 2009, 09:26   Vingt-six ans
A ma connaissance, cela fait vingt-cinq ans que le FN a eu de premiers résultats électoraux significatifs (élections européeenes) au niveau national, après quelques succès locaux.

En conséquence, de deux choses l'une :

- ou les Français sont bouchés à l'émeri et lents à comprendre ;

- ou la façon dont le FN a porté son message l'a rendu odieux à la population.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 10:20   Re : Quel artiste !
- ou les Français pensaient être tirés d'affaire en votant Sarkozy... on connait la suite.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 10:26   Re : Quel artiste !
"ou la façon dont le FN a porté son message l'a rendu odieux à la population."

... la façon dont le FN a porté son message l'a rendu odieux à une partie de l'intelligentsia judéo-chrétienne, qui s'est employée, avec succès, à en présenter une image caricaturale aux yeux de la population.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 10:39   C'est un Le Pen "sympa" qu'il nous faut !
Dénoncer l'immigration-invasion et, dans le même temps, être "sympa", cool, et "ouvert à l'Autre", n'est pas chose facile... Le Pen ne pouvait qu'échouer.
24 juillet 2009, 11:30   La bande des quatre + un
"Sans Le Pen le pouvoir UMPS aurait continué de faire comme si l'immigration n'existait pas."

"- ou les Français pensaient être tirés d'affaire en votant Sarkozy... on connait la suite."

Ces deux propositions ne vous semblent-elles pas contradictoires ? Vous attribuez à M. Le Pen l'obligation où auraient été placé les partis aux affaires de ne plus faire semblant avec l'immigration, puis vous déniez à M. Sarkozy la moindre action positive dans le règlement de cette question, confirmant par là qu'en effet l'influence du Front National a été nulle, du point de vue de l'efficacité.

Quant au fait que les Français, grâce à M. Le Pen, auraient eu connaissance de l'immigration, ne pourraient pas dire "qu'ils ne savaient pas", cela donne de l'immigration de masse l'idée assez paradoxale d'une chose cachée, dérobée aux regards de la rue, comme un obscur trafic de matières radioactives ou un détournement de fonds publics à très grande échelle, que sais-je ?

Plus généralement, on peut se demander pourquoi la propagande médiatique très active, en effet, à l'encontre de M. Le Pen, l'a néanmoins maintenu comme l'indispensable cinquième élément de la fameuse "bande des quatre" sans que les dirigeants successifs ne se sentent nullement contraints de lâcher quoi que ce soit (je maintiens) en faveur des "nationaux", au moment même où le FN approchait des 20% de voix à des élections importantes. On dira que les lois électorales ont été pensées en sa défaveur et c'est vrai. Cependant, 20 % d'électeurs sont bien quelque chose, en quantité de personnes. Ils pouvaient descendre dans la rue, non pas en vue d'organiser un putsch mais simplement pour se montrer, manifester, défiler, militer. M. Le Pen a-t-il fait le moindre geste en ce sens ? A-t-il eu à cœur de structurer son parti en vue d'accueillir ses sympathisants ? Je ne m'en souviens pas, comme je ne me souviens pas de son empressement à soutenir les villes gagnées par le Front National, à peser de son poids de "chef" pour exiger des maires qu'ils en fassent des "vitrines" irréprochables ou, à tout le moins, qu'ils sachent tisser patiemment un réseau, comme les maires communistes. S'ils avaient été élu, c'est bien qu'ils avaient le soutien de la population.

Qui ne se souvient, en revanche, des éternelles plaintes en diabolisation du chef du Front National, de ses bons mots, de sa faconde et de sa verve ? Quel artiste, en effet ! A Coluche l'argot et la gouaille, à Le Pen le subjonctif passé, des plaisirs de langue, bien français, et j'en connais plus d'un qui ont ri à l'un et voté pour l'autre.

A ce propos, c'est peut-être triste à dire, autrement plus dangereuse pour le pouvoir en place, aura été perçue l'irruption d'un Coluche sur la scène politique et on voit d'ailleurs qu'il y a été mis fin rapidement.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 13:51   Re : Quel artiste !
Ils pouvaient descendre dans la rue, non pas en vue d'organiser un putsch mais simplement pour se montrer, manifester, défiler, militer. M. Le Pen a-t-il fait le moindre geste en ce sens ?


Bein voyons... non mais vous plaisantez là ou quoi ? Vous savez très bien que le vote Le Pen était (est toujours) un vote honteux, je veux dire rendu honteux par les médias - combien, d'après vous, auraient eu le courage de défiler sous l'oeil inquisiteur des caméras TV ?, et ce, au risque de perdre leurs boulots (c'est arrivé), leurs amis, croyez-vous qu'il soit si facile de se mettre hors la loi (du Bien) ? Je rappelle, juste en passant, que Coluche, lui, faisait partie intégrante du Système (antiraciste, immigrationniste avant l'heure, bien dans 'air du temps, reconnu médiatiquement, etc.). Il représentait seulement ce "faux danger", ce "danger sympa" qu'aiment tellement nos médias (mélange de vulgarité et de dérision), nothing else.

D'autre part vous reprochez à Le Pen son manque d'organisation, sa mauvaise stratégie médiatique, alors que toute la stratégie des grands médias consiste à faire en sorte qu'il ne puisse pas s'organiser, qu'il ne puisse pas s'exprimer, que ses propos soient systématiquement déformés, qu'il n'y ait pas de débat (on se souvient de l'arrêt du tribunal de Nanterre condamnant le journal Le Monde à insérer un droit de réponse que JMLP lui avait envoyé un an plus tôt...). Comment ne pas voir que cette stratégie a liquidé Le Pen par le silence (ou le vacarme médiatique, ou le pénal, ou les tracasserie administratives) ?, et qu'elle vise à marginaliser et à diaboliser ceux dont les opinions sont jugées non conformes, a les empêcher de parler, de se réunir (combien de meetings FN annulés par des maires "vigilants", interrompus par les "assoces anti-Le Pen", etc). Un jour, cependant, la pression devient plus forte (21 avril). Alors la machine à censurer s'emballe (M. Chirac, lui, ne débat pas avec la Bête immonde...), elle frappe à l'aveuglette, augmentant un peu plus le nombre de ceux auxquels elle dénie le droit de vivre médiatique. Encore la faute à Le Pen, je suppose...
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 14:16   Re : Quel artiste !
Le SIDA mental qui gangrène la droite française est un phénomène ancien, il faisait déjà rage sous Pompidou et même avant.
24 juillet 2009, 14:53   L'installé de l'ostracisme
Je ne plaisante pas, Zendji. Je ne fais que constater que M. Le Pen, fort d'un capital de voix inespéré en 1986, précédé d'une notable percée en 1981 alors qu'il recueillait 0.74% de suffrages en 1974, n'a pas su ou voulu organiser son propre parti et tout faire pour déculpabiliser son électorat, à commencer par se débarrasser de toute cette faune "identitaire" et "skin".

Je prétends qu'il s'est fort bien accommodé de vingt-six ans d'ostracisme qui, convenez-en, ne l'ont pas réduit à ce qu'on appelle le silence. Artiste, c'est bien le mot, on pourrait dire aventurier ou baroudeur, prêt à se damner pour un bon mot (et, comme homme, sachez qu'il ne m'est pas spécialement antipathique), mais pas homme politique conséquent, véritablement porté par l'ambition de faire triompher ses idées et apporter des solutions aux problèmes qu'il pose.

"Un jour, cependant, la pression devient plus forte (21 avril)." écrivez-vous, sans égard pour tout ce que cette "pression" a pu avoir de "téléphoné" dans le cas de cette élection présidentielle et combien M. Chirac a tout mis en œuvre pour avoir cet adversaire au second tour, le seul et unique compétiteur qu'il était certain de battre. Il suffisait de prendre une calculette pour prévoir "le coup de tonnerre" du 21 avril (ce que, sans me vanter, j'ai fait, gagnant pas mal de paris à cette occasion, après être passé pour un doux dingue) : retrait miraculeux de Charles Pasqua qui, pourtant, avait déjà commencé sa campagne d'affichage, multiplication des candidatures à gauche (Chirac n'y était pour rien), histoire restée sans explication du "papy" rossé la veille du premier tour, cette élection de 2002 restera un sommet de la manipulation et nullement un succès d'une pression devenue plus forte.

Coluche faisait partie intégrante du système, je ne vous contredirai pas là-dessus. Néanmoins, la farce de sa candidature lui a bel et bien échappé et a constitué un réel danger pour la République. Notez qu'on a pas attendu, comme avec d'autres, que les 16% d'intention de vote se dégonflent d'eux-mêmes, tranquillement. Un tel risque n'a pas été pris et les moyens mis en œuvre pour couper rapidement le sifflet à l'amuseur se sont révélés un peu plus efficaces que 26 ans d'ostracisme à l'égard de Le Pen. Et si ce Coluche était allé jusqu'au bout, il aurait pris des voix un peu partout, certes, mais plus encore, j'imagine, dans l'électorat de M. Le Pen, justement.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2009, 20:36   Re : Quel artiste !
Enfin pour moi JMLP est un homme de droite, un vrai. Tout l'oppose à la droite molle (et courant après la gauche) qui nous gouverne.

Ernst Jünger l'observait déjà en 1945 : "La gauche se subordonne la droite depuis plus de 150 ans - et non l'inverse".
24 juillet 2009, 20:46   Je me voyais déjà...
Ach... che vois que Monsieur a de ponnes lektures...

Dans le fond, vous avez raison : Zavatta était lui aussi un artiste...
24 juillet 2009, 20:48   Rareté physique
Par ailleurs, Juenger nous signale une rareté physique : en général, c'est la gauche qui est sous la droite.
Utilisateur anonyme
29 juillet 2009, 15:40   "Innocence" des artistes...
JMLP :

« Un jour, dans les années 60, le cinéaste Louis Malle m'invite à déjeuner afin, me dit-il, de faire connaissance. J'accepte bien volontiers. Une fois chez lui, il m'avoua ceci : "Mon invitation n'est pas innocente, M. Le Pen. Je dois vous dire que je prépare un film sur la Seconde Guerre mondiale et que je souhaiterais avoir votre expertise, celle d'un ancien Waffen SS !" »
29 juillet 2009, 15:44   Re : Quel artiste !
Il vaut mieux interroger Chabrol, parce que Louis Malle ça pue la propagande.
29 juillet 2009, 22:00   Tables tournantes
Surtout que, pratiquement, il est plus facile d'interroger Chabrol...
29 juillet 2009, 22:28   Re : Quel artiste !
Of course!
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