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Plaidoyer pour le terme de "race"

Envoyé par Éric Guéguen 
Parmi toutes les notions qui font horreur au prêt-à-penser, il en est une qui bat tous les records d'hypocrisie à son encontre, ce depuis plus de soixante ans maintenant ; il s'agit du mot "race".

Ayant trainé dans des bouches immondes et conduit tout un peuple à l'abattoir, il a certes de quoi écœurer. Mais sauf à céder à une orwellisation de la langue, on n'effacera jamais le signifié en abjurant le signifiant. J'entends par là que si ce terme est mal choisi, ce que personne ne saurait nier, il n'en demeure pas moins correspondre à une réalité qu'aucun scientifique, fût-il voué corps et âme au culte du Dieu Progrès, ne saurait contester, celle de sous-embranchements d'une espèce inter-féconde.

En effet, on aura beau dire, un homme et une femme de type africain ne pourront jamais engendrer (du moins pas avant que le progrès ne s'en mêle pour produire des milliards de Michael Jackson, chantre du métissage ultime) un être de type européen, et vice-versa (les différences physiques dussent-elles à cet égard ne représenter qu'un faible pourcentage du patrimoine génétique de l'humanité) si, au préalable, aucun élément européen ne s'est trouvé dans la lignée de leurs ascendants. Il n'est donc pas besoin d'avoir passé son doctorat pour prendre acte de l'existence de taxons sous l'espèce. Le terme "race" sonne trop teuton ? Soit. Trouvons-en un autre...

Mais de grâce, que cessent les procès d'intention qu'il est de bon ton de voir fleurir partout au moindre emploi de ce mot ! La proscription du signifiant n'abolira jamais la réalité du signifié.

Addendum : Pour mémoire, le bannissement du mot "race" date précisément de 1950 en Allemagne - et on aura vite compris pourquoi -, lorsque Monsieur Willi Hennig officialisera l'abandon des taxons autres que l'espèce dans sa désormais exclusive classification phylogénétique. En quelque sorte, l'Allemagne faisait alors amende honorable.
05 mai 2010, 12:31   Sur la race
Je me faisais exactement la même remarque que vous, bien cher Gilgamesh, sur l'incapacité qu'avait un couple d'Alsaciens à engendrer un enfant breton (je crois qu'il y a une question de forme de crâne, là dedans).
05 mai 2010, 14:01   Re : Sur la race
Toujours ambigu, cher Jean-Marc...
05 mai 2010, 14:06   Re : Sur la race
Je dirais, bien souvent agréablement piquant.
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 14:09   Re : Plaidoyer pour la race
J'entends par là que si ce terme est mal choisi, ce que personne ne saurait nier,

Personne, sauf moi...
Citation
Kostas Mavrakis.
J'entends par là que si ce terme est mal choisi, ce que personne ne saurait nier,

Personne, sauf moi...

Ah, pardon. Et c'est bien votre droit.
J'entendais qu'au regard de son emploi dans le cadre des différentes sous-espèces de chiens de compagnie, le terme est impropre, comme désignant, il me semble, une sous-espèce canine à laquelle l'homme a fait subir un eugénisme.
La race existe chez les hommes. Fort heureusement, il arrive que chez certains, la grâce aussi, rédemptrice de la race, et de celle-ci, tout à fait détachée.
C'est bien sur le signifiant que j'ergote, non sur le signifié.
Ce ligre, fils d'un lion et d'une tigre, est-il un signifiant ou un signifié ? Voilà un animal de race, un super-bâtard pourtant, avec sa tête de jeune curé furieux que vous ne voudriez pour rien au monde croiser seul dans un chemin creux, dites, vous le rangez comment ? son nom ligre, paraît bien insignifiant par rapport à son être et sa race, c'est qu'il en est une à lui tout seul, de race! Et qu'il en a, n'est-ce pas ? Belle bête, dont on aimerait tant empoigner le gras du col pour la féliciter d'exister. Les races, donnez-leur le nom que vous voudrez, elles demeureront toujours innommables, non dénombrables et hideuses, seuls certains individus, de race et de grâce, à l'occasion, sauvent leur signifié.


Etrange et belle bête, en effet ! "Ligre" ou... tyon ?
Comme le mulet, le tigron et le ligre (ou ligron) sont des hybrides stériles dont la production n'existe qu'artificiellement suscitée par l'homme. Les deux espèces sont restées suffisamment proches pour permettre la naissance de ces hybrides mais leur stérilité confirme qu'il y a bien eu séparation entre deux espèces
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 17:17   Re : Plaidoyer pour la race
Lion + Tigresse = Ligre
Tigre + Lionne = Tigron
Lion + Ligresse = Li-ligre
Lion + Tigronne = Li-tigron
Tigre + Ligresse = Ti-ligre
Tigre + Ligronne = Ti-tigron
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 17:20   Léopond

Le léopon est le résultat d'un croisement entre un léopard et une lionne.
Bah, rien ne vaut le sanglochon...
Rectification : presque toujours stérile !
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 17:42   Re :BEAUTE DU LIGRE.
Très bel exemple de ce que c'est que d"avoir de la race" Cher M. Marche ! N'aiment les races et les êtres "racés" que les hommes capables de se laisser aller à des rêveries anthropologiques, des hommes chez qui la passion anti-égalitaire est encore intacte.
Citation
Francis Marche
Ce ligre, fils d'un lion et d'une tigre, est-il un signifiant ou un signifié ?...

Vous nous soumettez là le croisement de deux espèces à part entière (tigre et lion, attachés au même genre), duquel on obtient une espèce hybride et réputée stérile, donc une non-espèce, un singleton. Le débat sur la race se situe au niveau en dessous, dans n'importe quelle classification.
Citation
Kostas Mavrakis.
Très bel exemple de ce que c'est que d"avoir de la race" Cher M. Marche ! N'aiment les races et les êtres "racés" que les hommes capables de se laisser aller à des rêveries anthropologiques, des hommes chez qui la passion anti-égalitaire est encore intacte.

Il ne s'agit pas pour moi d'"aimer" ou de "détester" les "races", il s'agit juste de nommer ce qui existe et de ne pas nier les différences qui sont d'évidence et de bon sens.
Distinguer a longtemps conduit à hiérarchiser, là est le malheur.
Aujourd'hui, pour empêcher de hiérarchiser, on interdit de distinguer, ce qui dénote en définitive une piètre confiance dans l'intelligence humaine.
05 mai 2010, 18:07   à ligre ouvert
Je ne crois pas que l'on dise "tigresse". Ce vocable est réservé à certaines femmes. Je serais très déçu qu'il serve ainsi à nommer la femelle du tigre dans pareille indistinction lexicographique. La tigre, comme l'hirondelle, le péruche ou l'oursin, suffit.

Le ligre stérile, cher Marcel ? Qu'en savez-vous ?

Personnellement, mais tout à fait personnellement et entre nous, s'il m'était accordé le choix de me réincarner en quelque animal, je choisirais le ligre, animal sans race et pourtant le plus racé de la création, par le port, le regard, le pelage et l'aptitude qui se donne à lire dans l'admirable personnage qu'il compose.
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 18:30   Re : à ligre ouvert
Dépourvu de gênes inhibiteurs de croissance, il grandit toute sa vie et pèse plus lourd que ses deux parents réunis.

ICI

Le comportement des ligres est particulièrement ambigu. Ils peuvent aimer nager, tout comme leur mère, mais à l'opposé de leur père, qui déteste l'eau. De même, ils peuvent aimer la solitude, (comme le tigre) ou les clans familiaux (comme le lion). Les ligres savent tout autant feuler que rugir.
Gilgamesh mon ami, j'ai voulu m'amuser, vous me désamusez. Les races humaines, enfin vous avez lu Lévi-Strauss et Lévy-Bruhl et les autres largement autant que moi. Que voulez-vous qu'on vous dise: le continent eurasien, hors ses bordures que sont le Japon, le monde Han unifié à l'Est, et les franges européennes aujourd'hui envahies de partout, ont toujours été un espace de croisements et de meutes fondues. Les divisions politiques et idéologiques ont suivi des constructions spirituelles que vous connaissez tout aussi largement que moi, alors que venez-vous nous cassez les pieds et le reste avec ce jeu ergotique sur "la race" ? D'abord il n'est de race que de masse, donc, précisément, d'indistinction. A titre personnel, je dois vous confier que je suis de la race d'Adolf Hitler et cela ne me gêne aucunement, cette race ayant produit dans le même temps et le même lieu Ludwig Wittgenstein ou à quelques pas de là, Charles De Gaulle. Voyez comme la race ne vaut rien. Elle ne dit rien de l'homme mais ne dit rien non plus des hommes et des femmes. Ailleurs, tout à fait par ailleurs, il y a le charme et la séduction et la race oui, parce que la race est, comme l'amour, très aveugle et très bête, dans l'attrait du sang et des émouvants viscères, la race joue son rôle à fond. Les femmes les plus souveraines ont été pour moi une Allemande souabe dont les ramifications grand-parentales se perdaient dans les eaux basses du Danube, l'autre une Chinoise au teint olivâtre et mat, au regard immense et dont le père avait un grand front russe soucieux; la troisième une japonaise improbablement frisée, presque crêpue, dont le grand père, 1 m 80, avait l'allure d'un Marlon Brando blondinet, juvénile et rêveur. Voilà pour la "race" Gilgamesh. Dans votre prochain message, parlez-moi du racé s'il-vous plait. Merci.
Pas mal, pas mal du tout, même, surtout la chute. Cependant, j'ai un peu de mal à comprendre des expressions comme "racé" ou, au contraire "fin de race", sans race. Mais n'en faisons pas tout un fromage (de la race).
Cher Francis,

il me souvient que lorsque j'ai commencé à flirter avec ma chère épouse - une métisse, mi arabe, mi europoïde (comme on le dit maintenant pour ne froisser personne avec le jeu des couleurs) - un mien collègue m'a eu dit : "Tu as bien raison, les métisses, c'est ce qu'il y a de mieux". Ce à quoi je me suis empressé de répondre : "Et moi, avec mes ascendants celtes à 100 % au-delà de douze générations, je suis de la merde ?" Vous aurez compris, cher Francis, que mon but était alors de remettre à sa place l'ergoteur du moment qui voyait dans le métissage circumterrestre la promesse d'un avènement, celui d'un être humain génétiquement amendé, comme ne pouvant posséder à la fois que les caractères réputés les meilleurs de son père et de sa mère.
Bref, le métissage a toujours eu lieu, c'est un fait, non un but à atteindre. Et pour qu'il y ait métissage, il faut qu'il y ait de quoi métisser... i.e. du "signifié" (nous l'appellerons comme cela pour ne pas se salir la bouche par l'emploi de mots impurs), ça aussi c'est un fait, ne vous déplaise.

Bien à vous.
05 mai 2010, 19:39   Re : Plaidoyer pour la race
Les races existeraient si l'homme était un animal avant tout. Pour moi la notion de race n'a un sens effectif que dans les pratiques d'élevage.
Exact. Mais savez-vous que chez les animaux sauvages, on parle de sous-espèces ? Et de variétés chez les plantes ? quid de l'homme ?
Je crois avoir déjà écrit ce genre de commentaires sur le forum. On voudra bien excuser ma récidive.

Scientifiquement parlant, selon l'observation au microscope, il se peut que les races n'existent pas, mais l'affirmer n'avance à rien. En effet, il est difficile de nier que visiblement , à l'oeil nu, elles existent au sens où il est impossible de ne pas voir, par exemple, que les populations venues d’Asie ont plutôt les yeux bridés et les cheveux noirs et raides, alors que les populations venues d’Afrique sub-saharienne ont plutôt la peau noire et les cheveux crépus. Vue au microscope, La matière solide non plus n'existe pas, elle est faite d'atomes séparés par l'équivalent d'un vide intersidéral. D'ailleurs, la chair, non plus, n'existe pas puisque c'est de l'eau à 95 pour cents. Et pourtant imaginez que l'on vive selon cette vision scientifique des choses : que l'on fasse fi des obstacles sous prétexte que la matière n'est que du vide, je ne vous dis pas les bleus et les bosses ! Strictement parlant, un tabouret n'est jamais qu'une table plus petite et plus basse que l'objet appelé table. Si l'on suit le raisonnement des négateurs de races, il faudrait donc dire qu'il n'y a ni table ni tabouret mais seulement des objets plats sur quatre pieds, que la table est un tabouret comme les autres, sauf que personne ne peut manger assis sur une table avec le repas sur un tabouret. On en arriverait vite au même genre d'absurdité en niant l'existence des races.
Nous ne vivons pas avec un microscope dans le sac.
On nous dit qu'il n'y a qu'une race : la race humaine, mais on pourrait aussi bien affirmer, selon la même logique, qu’il n’y a qu’une civilisation, la civilisation humaine, or personne ne conteste qu’il existe plusieurs civilisations différentes. De même, toujours dans cette logique on pourrait affirmer sous prétexte qu'il n'existe pas de langues pures pas plus que de races pures, qu'il n'y a qu'une langue, la langue humaine. Pourtant le français n'est pas l'anglais qui n'est pas l'Allemand ni L’italien. La frontière entre le jaune et l’orange est difficile à discerner, faut-il en conclure que le jaune et l’orange n’existent pas ?
De fil en aiguille, dans cette logique, il n’y aurait plus de distinction possible. Or penser c’est établir des distinctions et des classifications sans lesquelles il n’y aurait que chaos et aucune action possible.
05 mai 2010, 19:43   Fin de race
Bien cher Marcel,


"Race", dans cette expression-là, est prise au sens de "famille", voir Mme de Sévigné :

"Je crois que je ne vous perdrais pas pour cela.... nous ne nous perdons point, de notre race ; nos liens s'allongent quelquefois, mais ils ne se rompent jamais". [Sévigné, 6 juil. 1670]
Cher Gilgamesh

Je suis de plus en plus convaincu que la race humaine est plongée dans une grande affaire esthétique, humorale, amoureuse, qui émeut l'espèce pour la bonne cause de son épandage et de la colonisation générale des espaces naturels et sociaux. L'attrait racial est un véhicule, un outil de mobilité horizontale pour la part féminine d'entre nous. Je m'explique: les femmes, tout à fait comme les hommes, sont attirées par l'ailleurs. Les hommes, de tous temps, ont levé des armées, construit des navires, des flottes, des vaisseaux (spaciaux), monté des expéditions viriles et organisées et mille autres outils et véhicules de conquête et d'exploration cependant que l'élément féminin de nos sociétés a dû vivre en se contentant de rêver l'exogamie et de concevoir des raccourcis pour satisfaire et actualiser son attrait du divers.

Croyez-moi si vous voulez, mais les femmes noires, les femmes asiatiques sont tout à fait comme nous, les mecs d'Occident: elles sont aventureuses, spéculatrices, portent leur regard au-delà du quotidien, visent loin, voient par-delà de leur Noir, de leur Asiatique et la race autre apparaît, à la clé de ce calcul et de ce rêve, comme le tapis volant vers l'au-delà de l'effort : l'autre, de toute sa race, est magique. Il est, pour les femmes opprimées ou pour les femmes qui s'ennuient, soit, au fond l'écrasante majorité de la gente féminine, la solution qui court-circuite une problématique condition. L'humanité est mobile au départ du XXIeme siècle mais ce qui distingue ce mouvement de celui des siècles antérieurs est la parité sexospécifique nouvelle. Jamais les femmes n'ont autant bougé qu'aujourd'hui, qu'elles soient Chinoises, Khirgizes ou Nigérianes. Autrefois, c'était les types, il y a encore 40 ans, qui prenaient les bateaux, les trains, aujourd'hui, les femmes, de partout, sont du voyage. Tout change. Elles sont devenues des vecteurs nouveaux du façonnage volontaire des groupes humains; les immigrantes ne suivent plus les immigrants. Les bonshommes, d'ailleurs (Albanie, Roumanie) restent derrière. Je crois que l'évolution du type racial va s'en ressentir d'étrange façon. Les femmes, c'est bien connu, et c'est salutaire pour l'espèce humaine, n'aiment pas leur type. Elle aiment un type autre. Les blondasses trouvent le noir avantageux, c'est comme ça, et nous, c'est pareil: la fille du coin de la rue, en Europe continentale (je crois pouvoir dire que c'est encore tout autre en Amérique ou dans les îles britanniques) n'est jamais celle après laquelle l'on va courir et auprès de qui l'on va déclarer sa flamme et son bon vouloir. L'homme du continent eurasien s'entend assez bien, ou assez mal, pour les mêmes raisons, avec la fille de ce continent: tous deux ne veulent pas du semblable, ne recherchent pas l'endogamie, sauf cette particularité culturelle arabe qui ne s'applique sur la jeune femme arabe qu'avec extraordinaire coercition pour lui faire épouser le cousin du bled, boutonneux et autiste.

La race existe plus que jamais, certes mais, parce qu'elle est une construction féminine (véhicule d'un mouvement d'extrusion/émancipation des sociétés patriarcales qui s'offre aux femmes opportunistes bovarysantes) elle va prendre des airs fantasques, tout à fait incongrus et pour tout dire, dévalorisant pour "la race", ce qui va, je l'espère, de nouveau beaucoup nous amuser.
TIGRE (1926-38-50-62-74-86...2010)/Lion (24 juillet-23 août)

Encore le feu et le bois. Brillant de tous ses feux, le Tigre/Lion devrait être le plus heureux des animaux. Le roi indiscuté de la jungle n'a pas l'ombre d'une inquiétude. D'abord, son ennemi juré est à son côté. Seul un excès d'orgueil et de vanité complaisante pourrait l'abattre. De temps en temps, son ego peut faire obstacle à son intelligence. Dans vos rapports avec lui, ne perdez pas le sens de l'humour. Il rugit beaucoup, mais il mord peu.

Suzanne White - L'astrologie chinoise (trad. de l'américain par Simone Hilling - 1976)
05 mai 2010, 20:23   Re : Plaidoyer pour la race
Francis et d'autres sur ce forum, tout comme Zemmour, pour résoudre (ou amplifier) des problèmes difficiles ont tendance à invoquer la nature ou les pulsions de ces pauvres femmes, (à leur actif ou à leur passif d'ailleurs ): "Cherchez la femme"...laquelle, j'en témoigne, n'en peut mais et ne se sent mériter ni cet excès d'honneur ni cette indignité...
Certes Cassandre, j'approuve et j'aime cette démonstration, pourtant, il y a des êtres dont nous recherchons, homme ou femme, toute notre vie, la séduction -- Verlaine était un homme qui cherchait comme nous tous, comme une femme, l'être qui sortirait de la race. Rimbaud sortait de la race. La race n'est pas souveraine, l'homme, le garçon, la fille ou la femme que nous cherchons et à qui nous livrerons l'essentiel, se fout bien pas mal de la race, non ? Or, c'est à partir de lui, d'elle, que la race ira se constituer, se renouveler, se réaffirmer pour nous, pour nous contenter. Hégeliennement, il y a une négation à affirmer la race, qui ne peut se perpétuer dans notre tradition qu'en se contestant, qu'en se niant, qu'en s'offrant comme invite à être niée. La race est basse et moche, et lorsque je la nie, je l'exalte dans et par l'exception qui la renouvellera et la redéfinira; mon acte de négation relancera le bel idéal gracieux dont elle nous a investis en se donnant à deviner.
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 20:50   Re : De quoi le ligre est le nom
Auriez-vous mangé du ligre, aujourd'hui, mon Cher Francis ?...
Kostas, écoutez, d'abord je mange du ligre tous les jours, ensuite cela ne me rend que plus avide de connaître vos opinions lorsque ce que j'écris semble avoir sollicité de vous une réaction. Kostas, prenez un peu de ligre je vous prie, et livrez-nous votre essentiel sur la race. Merci.
Non non chère Ostinato dont je respecte tant les opinions, je ne "ravale" pas la femme, dont je ne sais rien, n'en étant pas une etc... je constate ce que tout le monde peut constater: l'imaginaire féminin, longtemps impuissant, trouve aujourd'hui un terrain exotique pour son expression qui avait été longtemps l'apanage des hommes. Les hommes, jusqu'au beau milieu des années 60 du siècle précédent, étaient les seuls à avoir accès au sexe opposé exotique; la fin des guerres aidant, et l'essor de la paix et des migrations hors la guerre y subvenant, les femmes voient venir à leur portée le sexe exotique: la blondasse peut se taper le Noir installé dans le quartier ou dans un autre quartier de sa ville; la blondasse est un touriste sexuel à domicile mais aussi à l'étranger grâce aux voyages discount. La blondasse peut aussi être une brunette tout à fait bien, esseulée, qui a accès à un exotisme sexuel dont sa mère n'avait pu qu'oser rêver: du temps de sa mère l'exotisme sexuel était l'apanage du père qui avait connu les colonies, les guerres ou la marine. Aujourd'hui, n'importe quelle blondasse du samedi soir est un marin aventureux qui choisit entre les races. Voilà les faits, ils sont modernes, désengageants, désespérants pour la différence sexuelle qui n'est plus. Mais cette disparition des différences n'est-elles pas l'aboutissement de toutes vos espérances?
05 mai 2010, 21:28   Caraïbes
Pour faire écho à Francis, j'avais, il y a quelques années, appelé l'attention des liseurs de ce forum sur la quête du BBB ("Big Black Bamboo") qui amenait des Américaines aisées à rechercher la vigueur de jeunes Caribéains.
Pourquoi tenez-vous si fort à parler de blondasse ?
Bien sûr cher Jean-Marc, les femmes, de tous horizons ou accents, véritablement de tous continents et de toutes îles, sont de sacrés aventuriers, à la recherche de la perle rare et épicée, qui comblera le volcan aux fantasmes qu'elles ont toute largement aussi cracheur que le nôtre. La grande différence entre elle et nous, dans la magistrale histoire de l'exotisme, est qu'elles n'ont jamais ou que très rarement monté des expéditions, non plus qu'obtenu des crédits pour armer des bateaux. Elles ont pris, dans le domaine de l'expédition conquérante, essayeuse et gustative, deux bons siècles et demi de retard mais je vous assure que leur bovarysme chevillé au corps (les dames du Gabon, des îles du Cap-Vert, du Honduras, de Java, du Ceylan ou des Côtes françaises de Somalie sont toutes des héroïne de Flaubert), à la faveur des paix modernes et des migrations modernes va leur faire rattraper leur retard sur leurs bonshommes assoupis. Ces dames vont conquérir, choisir, racialiser leur choix, gérer les équilibres, équilibrer les groupes comme il leur convient et dans le sens qui leur sied. Les femmes libérées sont spontanément du côté du matérialisme et de la répartition profitable et a-raciale des richesses. La coercition islamique, quand elle aura sauté grâce à ces réalistes du bien public trans-racial, laissera place à un monde parfaitement optimalisé, efficace, dénué d'idéal si ce n'est celui d'une certaine séduction efficace, fructueuse, libérale et plane dont nous n'avons pas idée.

Les derniers farouches opposants de ce monde étale où sera réalisé le dernier fantasme exotique de l'effondrement des désirs et des différences seront probablement encore des femmes, chiens enragés des chiens las de l'Islam différentialiste, vaincu(e)s d'avance.
Notez qu'elle peut tout aussi bien être brune ; c'est un signifiant à signifié bien échancré...
Cassandre, Francis, vos deux démonstrations sont très intéressantes.
Là où je ne vous suis plus, chère Cassandre, c'est au moment où vous faites un parallèle entre race et civilisation (ou langue), c'est-à-dire entre nature et culture, car il y a l'abysse entre l'inné et l'acquis. De plus, on ne peut parler de "race humaine". On préfèrera, ce me semble (mais je chipote) le syntagme "espèce humaine".

Maintenant, cher Francis, "à nous deux".
Et voici à mon tour le démonstration que je vous propose...

Supposons que vous soyez aryen (vous l'avez dit vous-même plus haut) et que votre femme (aryenne elle aussi, c'est très important) tombe enceinte. Les différentes échographies sont merveilleuses et vous commencez de trouver un prénom à votre future fille. Au bout de neuf mois, votre femme met au monde un enfant noir comme l'ébène, de type africain.
Là, cher Francis, malgré tout ce que vous nous avez dit ici, je pense que vous vous poserez des questions, non ?
Plutôt que de faire une scène à votre femme, en qui vous avez une totale confiance, vous interrogez votre arbre généalogique, puis celui de votre femme en quête d'un ascendant africain, mais en vain.
Si vous en êtes à ce genre de démarches, avouez que vous avez déjà une vague notion d'une certaine cohérence dans la transmission d'un patrimoine génétique, je veux dire que, à tort ou à raison, vous serez forcément enclin à vous poser des questions, même en essayant de vous convaincre que les attributs physiques de votre enfant sont un cadeau tombé du ciel et parfaitement normaux au sein de la "race humaine". Me gouré-je ?

Au final, dans un cas pareil, mon cher Francis, de deux choses l'une (et excusez par avance la privauté qui va suivre) :

1. Soit cette histoire est tout à fait normale à vos yeux et les "races" n'existent pas ;

2. Soit elles existent... et vous êtes cocu.
Bien cher Gilgamesh,

Votre lumineuse démonstration m'a permis de lever un doute que j'avais depuis des années : vous savez peut-être que j'apprécie les deux Peyrefitte, Roger (plus tard Alain), ministre et écrivain féru de la Chine ("le seul homme qui ait fait écrire un livre sur la Chine par des nègres"), Roger (qui le resta), collaborateur et écrivain porté sur les garçons.

Je m'étais toujours demandé comment deux cousins, issus de Salsein, Ariège, pouvaient être aussi dissemblables. J'ai enfin compris :





Nous avons le Peyrefitte d'Afrique, à grandes oreilles, et le Peyrefitte d'Asie, à petites oreilles.
05 mai 2010, 23:26   Re : Plaidoyer pour la race
Je n'ai jamais parlé de "ravalement" (du moins je le pense). Je remarque juste un "tropisme zémourien" vers une interprétation des faits sociaux les plus divers par le féminisme, sans même prendre la précaution d'analyser les idées philosophiques totalement opposées qui s'y manifestent, ou bien par les femmes en tant que telles. C'est un genre de point Godwin propre à ce forum...
Utilisateur anonyme
05 mai 2010, 23:52   Re : Plaidoyer pour la race
Allez Francis, c'est Ostinato qui vous le dit, il faut éviter de tomber dans un "animalisme" à outrance et refuser la tentation, étrangère à la science, d'effacer les barrières biologiques existant naturellement entre les hommes et les femmes et, surtout, entre l'espèce humaine et les autres espèces de primates - fussent-elles celles des singes supérieurs ! - bien que, les animaux, notamment les primates les plus proches de notre espèce biologique, peuvent nous offrir de remarquables points de vue sur nous-mêmes...
Cher Gilgamesh, j'ai beau vous relire je ne comprends ni le cas de figure que vous exposez ni la morale que vous en tirez pour mon édification. Je suis Aryen (avec un grand A du plus loin que je puisse voir) et je ne doute de personne, et nullement de mes aïeux , et connaissant un peu la biologie, rien de ce que vous spéculez ne peut arriver, absolument rien; ce qui n'empêche par ailleurs, ni telle partenaire mienne, réelle ou hypothétique, ni moi-même de conspirer contre ma race, pour le plus pur plaisir, à la naissance d'un enfant qui ne serait pas aryen et que j'accueillerais si le cas se présente avec le plus grand plaisir, le plus sincère humour et la gentillesse attentive à laquelle se doit tout géniteur reconnaissant sa progéniture, ce qui m'est effectivement arrivé trois fois plutôt qu'une. Je crains de ne pas vraiment suivre votre démonstration, cher Gilgamesh. Jamais, dans ces divers épisodes décisifs, je n'eus le sentiment de polluer ma race. Partout, toujours, je conserve ma race disponible à qui veut s'unir à elle et la respecter, l'honorer. Les oeuvres sacrées de Vivaldi sont audibles à tous, Japonais, Souabes, enfants nés à Nagasaki: qui les écoute et les entend et les aime et s'en émerveille adhère à la Race. La grandeur de la Race tient à cela: la capacité à adhérer à certains oratorios, grands motets et généralement à l'oeuvre sacrée. L'histoire sainte, ensuite, achève la fusion. L'histoire sainte est véritablement un récit universel, au Liban, en Iran, en Chine, au Japon et dans toutes les Amériques où naissent les enfants qui nous entendent, nous approuvent et nous absoudront.
Si quid est aliud in philosophia boni, hoc est, quod stemma non inspicit.

Pensez-y, bien cher Gilgamesh !
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 00:11   Re : De quoi le ligre est le nom
... Lapouge affirme que "l'homme est écrasé par sa race" et que, de lui-même, il n'est rien. Si on remplace le mot "race" par le mot "classe" on obtient - ô surprise ! - une formule marxiste assez cohérente.
Très cher Francis, vous ne m'avez pas compris, ou peut-être n'ai-je pas été suffisamment clair.
A aucun moment je n'ai parlé de "polluer" une race quelconque... Comprenez bien que ce qui me passionne, dans cette histoire, ce n'est pas tant de démontrer que les races existent bel et bien que de prouver que la négation de cette existence à des desseins, certes humanistes, mais foncièrement idéologiques, voire politiques (même si ceux-ci sont le plus souvent inconscients).

Je vais essayer autre chose :

Imaginons un arbre avec des branches de toutes les couleurs, en particuliers blanches, jaunes et noires. Des branches blanches naîtront pousses et surgeons blancs, des branches jaunes pousses et surgeons jaunes, des branches noires pousses et surgeons noirs, etc. Pour voir pousser sur une branche noire une pousse plus blanche, il aura fallu au préalable lui greffer un surgeon blanc. Et ainsi de suite. Le génie de l'homme consistant à pouvoir greffer à loisir comme bon lui semble, sans le moindre souci de rejet (au sens médical du terme).
Eh bien appelez chaque branche "race" et le tronc "espèce", et vous aurez compris en partie comment je vois les choses. Si le terme "race" vous gêne, gardez "branche" à la place, ou adoptez "variété", "lignage", "cassoulet", ou tout autre signifiant, que sais-je... Mais vous ne pourrez nier l'existence de branches différentes sur le tronc de notre arbre.
Oh, bien sûr, loin de moi l'idée de porter un jugement de valeur sur ces branches, ce serait totalement stupide, nous sommes bien d'accord là-dessus, mais la nature est ainsi faite.

Donc, pour qu'une branche noire produise une pousse plus jaune, il aura fallu lui greffer un surgeon jaune. De même, si ma femme accouche d'un enfant noir, connaissant mes ascendants et les siens, j'ai du souci à me faire ! Si ce doute adultérin naît en l'occurrence en chacun de nous, et à bon escient, c'est que nous savons pertinemment que cet enfant sera né d'une "greffe" issue d'une autre branche de l'arbre humain.

Sur ce, gute Nacht !
Citation
Jean-Marc
Si quid est aliud in philosophia boni, hoc est, quod stemma non inspicit.

Pensez-y, bien cher Gilgamesh !

Quel rapport ?
06 mai 2010, 00:49   Rapport
La traduction la plus roche de "stemma", dans cette acception, est "arbre généalogique".

Pour sortir des comparaisons botaniques, je vous dirai que votre intérêt majeur pour les phénotypes vous fait perdre de vue ce qui est profondément humain. Si vous saignez à mort, un noir du même groupe sanguin que vous vous sera plus utile qu'un blanc d'un autre groupe. Qu'en concluez-vous ?
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 00:56   Re : Et comme dit Sénèque
Chers Francis et/ou Gilgamesh,

avez-vous entendu parler de la typologie de Kretschmer ? Cette typologie, pour ce que j'en sais, est somatopsychique, c.a.d. qu'elle est fondée sur la reconnaissance de corrélations entre le type physique et le type mental.
Gutte nacht ! cher ami. Il me reste à répondre à Renaud Camus sur les blondasses et à Ostinato sur mon coupable ravalement général du genre, sans compter les injonctions de Kostas à me plonger dans Kretschmer avant de relever la tête pour affronter, aussi solitaire que Verlaine et ses doutes, la question de la race... ma nuit va être active, peut-être autant que celle d'Alain Eytan tout occupé à se faire besogner gratuitement dans l'arrière-pensée de rendre jaloux ses pairs moins comblés que lui.
» ma nuit va être active, peut-être autant que celle d'Alain Eytan tout occupé à se faire besogner gratuitement dans l'arrière-pensée de rendre jaloux ses pairs moins comblés que lui.

?!...
On ne vous a pas sonné, Francis. Si vous essayez d'être insultant, allez vous faire foutre.
Si vous n'êtes que grossier, instable, ou pensez pouvoir vous servir des autres à votre guise comme faire-valoir, tant pis pour vous.
Bonjoooouuur à toutes et tous !
06 mai 2010, 07:12   Re : Rapport
Citation
Jean-Marc
.....Qu'en concluez-vous ?

Eh bien j'en conclus tout simplement que vous parlez d'un caractère phénotypique en omettant la base génotypique des individus, c'est-à-dire celle qui se transmet par lignée, sans apport extérieur et qui constitue, au même titre, ce qui est "profondément humain" (notez au passage que cette classification de groupes sanguins se retrouve, il me semble, chez les animaux, et en particulier chez les différentes races de chiens).
Dans l'inné, il y a de l'acquis en quelques sorte. Mais le groupe sanguin n'est pas le seul caractère "distribué" au petit bonheur et de manière non héréditaire au sein de l'espèce ; les capacités physiques ou intellectuelles également.
06 mai 2010, 10:10   Re : Rapport
" Là où je ne vous suis plus, chère Cassandre, c'est au moment où vous faites un parallèle entre race et civilisation (ou langue), c'est-à-dire entre nature et culture, car il y a l'abysse entre l'inné et l'acquis. "

Mais cher Gilgamesh, je suis bien d'accord avec vous ! Ce que je voulais dire, très modestement, c'est que même si la science prouvait que les races n'existent pas, il n'en reste pas moins que, dans la vie courante c'est directement par nos sens que nous appréhendons le réel et dans le chaos qu'ils nous donnent à percevoir, nous sommes obligés de mettre de l'odre simplement pour avoir prise sur ce réel. Or c'est par la pensée et le langage que nous pouvons mettre de l'odre et sans la capacité d'établir des distictions et des nuances, pas de pensée . D'où ma comparaison triviale avec la table qui ne serait qu'un tabouret comme les autres comme l'Africain ne serait qu'un Suèdois comme les autres ou comme l'anglais ne serait que du français comme l'allemand !
06 mai 2010, 10:53   Re : Rapport
Tout à fait d'accord chère Cassandre.
Et je doute fort que la science puisse un jour démontrer que les "races" n'existent pas, au mieux pourra-t-elle s'ingénier à pousser l'humanité à l'uniformité parfaite par le biais du métissage tous azimuts, son arme idéologique.
Car autant l'on nous serine que les différences d'ordre culturel ne peuvent que nous être salutaires, autant l'on abhorre ces différences et on en vient à les nier lorsqu'elles sont d'ordre naturel.
Partant, tout doit devenir culturel. Ainsi, Judith Butler aux USA, militante lesbienne, dont la thèse majeure trouve un écho de plus en plus favorable en France : la détermination du sexe ne serait elle-même qu'une simple vue de l'esprit, un empêcheur-de-baiser-en-rond imposé par le carcan sociétal.
Mais si tout devient culturel, cher Judith, tout relève alors du choix personnel, à assumer comme tel et donc tout devient ipso facto critiquable sans tomber sous l'injonction d'une quelconque loi.

Il me souvient de cette gamine découverte, l'an dernier, au fin fond de la Russie, abandonnée à elle-même avec des chiens sauvages. Lorsqu'on l'a trouvée, elle aboyait et marchait à quatre pattes : culturellement, elle était devenue un chien. Mais "naturellement" ? Aurait-elle pu copuler avec ses nouveaux amis ? (humour noir, désolé).
06 mai 2010, 11:07   Re : Rapport
Merci chère Cassandre et il ne faut jamais oublier que Rien n'est plus proche de nous que notre Peau !

Avec cet Extrait je crois que je vais devoir quitter la scéne sous les huées des forumistes

Maxime Laguerre
L'ORDRE NATUREL
Essai à contre-courant


Le fil conducteur de cet essai est le suivant : dans la vie animale et la vie végétale, la perpétuation est le seul critère de jugement de valeur.

Tout ce qui aide à cette perpétuation est bon, tout ce qui peut l'empêcher est mauvais.

La perpétuation génétique reste la seule méthode assurant la transmission de l'activité animale.
Le couple de rossignols ne peut enseigner sa manière de chanter ou de confectionner un nid, car ses petits prennent très vite leur autonomie. Pourtant, ces derniers, d'instinct, agiront comme leurs parents,
Si l'espèce rossignol s'éteint, avec elle disparaît un chant merveilleux, un nid à nul autre pareil, ses productions «culturelles». L'absence de perpétuation engendre le néant.
Les connaissances animales sont innées, se transmettent avec le patrimoine génétique, et sont suffisantes pour assurer la pérennité de l'espèce.
L'homme a accumulé un nombre considérable de connaissances. Son patrimoine génétique ne les conserve pas , aussi, a-t-il créé les moyens de les conserver,
Cependant, tout le monde n'est pas apte à assimiler et communiquer ce savoir. Cette culture dont nous sommes si fiers ne sera conservée qu'avec notre pérennité biologique. Si l'humanité est anéantie, ses créations techniques ou artistiques survivront un certain temps - pour rien.

En outre, les dépositaires du savoir doivent le comprendre pour le communiquer, Si - par une évolution à rebours - cette aptitude s'amenuisait, notre culture agoniserait.

L'Éducation nationale abandonne 20 % d'illettrés, incapables de préserver ne serait-ce qu'un soupçon de cette culture.

Pourquoi ?L'incompréhension est-elle innée ? Peut-elle dégénérer ou s'améliorer ? Y a-t-il en France de plus en plus d'individus capables de comprendre les Pensées de Pascal, les Essais de Montaigne, ou de moins en moins ?
Thomas d'Aquîn écrivait sa Somme théologique comme un simple pense-bête accessible à tous les étudiants en théologie. Quel prêtre, aujourd'hui, comprend réellement sa métaphysique ?

Suivre une piste ne mène pas toujours là où l'on souhaite, Toutes les vérités ne sont pas agréables à découvrir.
Aussi, m'est-il apparu cette évidence: chez l'homme, l'inné est l'essentiel, et l'acquis la conséquence de l'inné. L'inné détermine les aptitudes, l'acquis n'étant que la conséquence de la volonté d'améliorer, de développer, cette aptitude. Et cette volonté, elle-même, est innée.

Or, j'ai constaté que les idéologies actuelles - les dominantes comme les minoritaires - acceptaient une vérité première : chaque homme est le résultat de son éducation, de son instruction, de sa formation, son environnement familial, social, culturel. De fait, ces idéologies se disputent, s'opposent sur la finalité, le type d'homme qu'il faut obtenir: mais toutes semblent penser que l'éducation peut modeler ce type d'homme. Or, ceci est totalement faux.

A la naissance, tout est déjà décidé. L'homme possède un destin providentiel qu'il va s'efforcer de réaliser ; il ne l'épanouira que très rarement de façon complète.

Une erreur tragique
Je montrerai combien l'erreur dont je viens de parler a des conséquences tragiques,
Chaque peuple est adapté pour comprendre et utiliser sa propre technologie, et apprécier son art. Malheureusement, les Blancs ont pensé que leur technologie, leurs valeurs, étaient non pas différentes de celles des autres peuples, mais en avance.

Ils ont pensé également que par l'éducation, ils pouvaient former les peuples à leur image, pour leur bonheur. Ce fut la terrible erreur africaine dont nous n'avons pas fini de constater le désastre.
Différent ne veut pas dire supérieur ou inférieur. Le loup est différent du chevreuil. Il n'est ni supérieur ni inférieur. Ces animaux sont parfaitement adaptés au style de vie prévu par le Créateur. Le changer n'a aucun sens, C'est proprement absurde. Encager le loup pour le protéger des sautes de température, le nourrir à satiété ne correspond pas à sa nature. Le Noir africain, l'Arabe, l'Asiatique sont différents de l'homme blanc. Ils ne sont ni supérieurs ni inférieurs.
Dire que cette différence est seulement culturelle, c'est-à-dire engendrée par l'éducation, la formation, L'environnement, est une illusion, sur laquelle on ne peut rien construire. Laissons chacun choisir son style de vie, sa civilisation. Ne jugeons pas par rapport à nos valeurs, l'admiration ou la critique n'ont aucune sens.
06 mai 2010, 11:28   Re : Rapport
Rogemi, je ne lis pas là que des bêtises, au contraire !
Cela dit, je pense sincèrement que les différences d'aptitudes, si certaines sont innées, n'en sont pas moins disséminées à travers les variétés humaines (ou "races", désolé, c'est quand même plus commode).
Je veux dire qu'il y a des êtres plus forts physiquement ou plus intelligents que d'autres aussi bien chez les Noirs, que chez les Blancs ou autres.
06 mai 2010, 11:32   Re : Rapport
Citation
Renaud Camus
Pourquoi tenez-vous si fort à parler de blondasse ?

Nous avons assisté, depuis vingt ans, à une floraison de blagues sur les blondes, visant à les faire apparaître comme des femmes vulgaires et stupides !
Tout ceci est-il bien in-nocent ?
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 11:50   Re : Rapport
"C'était un petit homme goussaut et blondasse qui paraissait hébété."

Saint-Simon à propos de Châteaurenaud.

[books.google.fr]
06 mai 2010, 12:07   Re : Rapport
Merci Agrippa, ça commençait à devenir chaud là.
06 mai 2010, 13:07   Re : Plaidoyer pour la race
Je ne comprends pas cette propension à revenir encore et encore sur des discussions aussi oiseuses que celles sur l'existence ou non de races humaines Ce mot de race étant essentiellement ambigu et flou, pouvant être d'un usage nocent aussi bien qu'innocent, je ne vois d'utilité pour les défenseurs de sa "réhabilitation" que de passer en contrebande du nocent dans l'innocent. Je propose donc de n'en faire qu'un usage clairement innocent non soupçonnable de double langage. Les mots s'inscrivent aussi dans l'Histoire qui ne peut être effacée. La ligne éditoriale de ce forum me paraît en cause.
Citation
Gilgamesh
Supposons que vous soyez aryen (vous l'avez dit vous-même plus haut) et que votre femme (aryenne elle aussi, c'est très important) tombe enceinte. Les différentes échographies sont merveilleuses et vous commencez de trouver un prénom à votre future fille. Au bout de neuf mois, votre femme met au monde un enfant noir comme l'ébène, de type africain.
Là, cher Francis, malgré tout ce que vous nous avez dit ici, je pense que vous vous poserez des questions, non ?
Plutôt que de faire une scène à votre femme, en qui vous avez une totale confiance, vous interrogez votre arbre généalogique, puis celui de votre femme en quête d'un ascendant africain, mais en vain.
Si vous en êtes à ce genre de démarches, avouez que vous avez déjà une vague notion d'une certaine cohérence dans la transmission d'un patrimoine génétique, je veux dire que, à tort ou à raison, vous serez forcément enclin à vous poser des questions, même en essayant de vous convaincre que les attributs physiques de votre enfant sont un cadeau tombé du ciel et parfaitement normaux au sein de la "race humaine". Me gouré-je ?

Au final, dans un cas pareil, mon cher Francis, de deux choses l'une (et excusez par avance la privauté qui va suivre) :

1. Soit cette histoire est tout à fait normale à vos yeux et les "races" n'existent pas ;

2. Soit elles existent... et vous êtes cocu.

3. Soit vous avez fait appel à la procréation assistée et le laboratoire s'est trompé d'embryon au moment de la "réimplantation"...
Citation
Phénarète
3. Soit vous avez fait appel à la procréation assistée et le laboratoire s'est trompé d'embryon au moment de la "réimplantation"...

Si vous avez eu recours à un tel procédé.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 14:43   Re : Plaidoyer pour la race
Ce que raconte Francis Marche sur les races est très intéressant, très juste à mon sens. Le rapport avec ces misérables et sinistres histoires de touristes blanches animées par la laide concupiscence de leur corps flétri n'est pas du tout pertinent. C'est tout à fait autre chose (ce que dit FM) qui va dans le sens de l'étrange, du douteux, de l'insolite.
Très bien donc.
En ce qui concerne l'Occident, la question raciale ne concerne plus les blancs, le blanc étant devenu comme chacun sait une non-race. Et c'est ce qui attend les autres "races" mises en contact avec le blanc satanique. Le blanc est un précurseur..
Le sujet du fil "un plaidoyer pour la race" n'a plus de sens en occident, plus du tout.
Citation
Ostinato
Je ne comprends pas cette propension à revenir encore et encore sur des discussions aussi oiseuses que celles sur l'existence ou non de races humaines Ce mot de race étant essentiellement ambigu et flou, pouvant être d'un usage nocent aussi bien qu'innocent, je ne vois d'utilité pour les défenseurs de sa "réhabilitation" que de passer en contrebande du nocent dans l'innocent. Je propose donc de n'en faire qu'un usage clairement innocent non soupçonnable de double langage. Les mots s'inscrivent aussi dans l'Histoire qui ne peut être effacée. La ligne éditoriale de ce forum me paraît en cause.

Ostinato, vous voilà prise en flagrant délit de Reductio ad Hitlerum. Ce n'est pas vous qui parliez de Godwin ici même récemment ?... Argument toujours plus facile à invoquer lorsqu’il s’agit de défendre sa propre chapelle.

Au lieu de me frapper d’anathème, essayez de prendre le temps de lire le déroulement du débat ci-dessus, si ce n’est pas trop vous demander, et tentez donc d’argumenter dans le sens qui vous convient, vous devriez en être capable.

Je l’ai déjà dit et le répète donc :
Ce qui m’intéresse avant tout n’est pas de démontrer l’existence des races. Non que ce « combat » soit totalement « oiseux » comme vous dites, mais bel et bien difficile à trancher, et ce, peut-être à jamais.
Non, ce qui m’intéresse avant toute chose, c’est de déceler les desseins idéologiques de celles et ceux qui n’ont de cesse que ne soient niées les différences tangibles que nous impose le réel. Ça, c’est tellement phénoménal que tout débat devient légitime pour faire sortir le loup de son antre.

Bien à vous.
Citation
Delbour
Le sujet du fil "un plaidoyer pour la race" n'a plus de sens en occident, plus du tout.

Le titre avait bien sûr un goût de provocation, je ne vous cacherai pas que c'était l'effet escompté.
Mais comme vous semblez perspicace, vous aurez sûrement compris également que le mot "race", pris dans le titre, concernait l'emploi du mot en lui-même et son interdiction larvée, non une "race" quelconque au sens propre.

Renaud Camus doit bien rigoler de voir les contorsions langagières dont il faut faire preuve sur ce forum pour rendre une parole légitime !


Bienvenue à vous au passage.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 15:03   Re : De quoi le ligre est le nom
Nier l'existence de la race sous prétexte qu'il est difficile de la définir, c'est comme si l'on niait l'existence de la beauté.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 15:31   Re : De quoi le ligre est le nom
Sur le plan du droit, il ne fait aucun doute que les races sont implicitement reconnues, puisque les textes suprêmes de la plupart des pays démocratiques y font référence, même si c'est pour proclamer qu'il n'y a pas lieu d'en tenir compte.

Mais il est vrai que le PS et F. Bayrou ont envisagé, il y a peu, d'ôter le mot race de notre Constitution et qu'un député communiste a même été jusqu'à proposer, en 2003, de le rayer de l'ensemble de notre législation (ICI) et de faire référence à la place (et dans de rares cas) à l'ethnie, notion estimée plus culturelle.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 15:31   Re : De quoi le ligre est le nom
Georges Clemenceau - Discours à la Chambre des députés le 31 juillet 1885 :

«M. Clemenceau : Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu'elles exercent, ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation. Voilà en propres termes la thèse de M. Ferry, et l'on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures, races inférieures, c'est bientôt dit ! Pour ma part, j'en rabats singulièrement depuis que j'ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande parce que le Français est d'une race inférieure à l'Allemand. Depuis ce temps, je l'avoue, j'y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation, et de prononcer : homme ou civilisation inférieurs. Race inférieure, les Hindous ! Avec cette grande civilisation raffinée qui se perd dans la nuit des temps ! avec cette grande religion bouddhiste qui a quitté l'Inde pour la Chine, avec cette grande efflorescence d'art dont nous voyons encore aujourd'hui les magnifiques vestiges ! Race inférieure, les Chinois ! Avec cette civilisation dont les origines sont inconnues et qui paraît avoir été poussée tout d'abord jusqu'à ses extrêmes limites. Inférieur Confucius ! En vérité, aujourd'hui même, permettez-moi de dire que, quand les diplomates chinois sont aux prises avec certains diplomates européens... (rires et applaudissements sur divers bancs), ils font bonne figure et que, si l'un veut consulter les annales diplomatiques de certains peuples, on y peut voir des documents qui prouvent assurément que la race jaune, au point de vue de l'entente des affaires, de la bonne conduite d'opération infiniment délicates, n'est en rien inférieure à ceux qui se hâtent trop de proclamer leur suprématie.

«M. Paul de Cassagnac : ...

«M. Clemenceau : Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n'est pas autre chose que la proclamation de la primauté de la force sur le droit ; l'histoire de France depuis la Révolution est une vivante protestation contre cette inique prétention.»
Citation
Agrippa
... l'ethnie, notion estimée plus culturelle.

L'ethnie est la composante culturelle, c'est un fait. Quid de la composante naturelle dans ce cas ?
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 16:05   Re : Plaidoyer pour la race
Aujourd'hui un arabe n'a plus aucune raison objective (sauf pour les rappeurs pleureuses et sociologues à la manque) de se considérer moins français qu'un blanc.
La communauté maghrébine est tellement importante qu'elle n'est plus homogène. Un arabe de France qui se réclamerait d'une minorité ne serait-il pas ridicule ?
Etre français est quelque chose d'étrange à vrai dire. En fait ça ne veut plus rien dire.
Et ce n'est qu'un début. Ce vide va se répandre partout. Ce qui est très drôle.
Il y a des choses bizarres qui arrivent dans le vide.
06 mai 2010, 16:18   Re : Plaidoyer pour la race
"Etre français est quelque chose d'étrange à vrai dire. En fait ça ne veut plus rien dire. "

Pour un ignorant, ça ne veut plus rien dire, mais pour un Français qui serait autre chose qu'un tube digestif, c'est être riche d'une mémoire incomparable, d'un patrimoine spirituel que le monde nous envie, c'est être l'artiste d'un art de vivre qu'on veut détruire par dépit et par connerie.
Permettez-moi, cher Delbour, d'être en totale contradiction avec tout ce que vous venez de dire.
Vous mettez "arabe" et "français" sur le même plan, lors même qu'ils ne le sont pas.
On a d'un côté une race (naturelle), de l'autre une nationalité (culturelle). L'une et l'autre sont donc totalement compatibles.
La francité n'est pas de l'ordre de l'hérédité, mais de l'héritage, ce qui fait à la fois sa noblesse et sa faiblesse.
Dois-je comprendre que votre vie sexuelle, que vous souhaitez faire connaître à tous en en publiant ici les exploits, ne doit surtout pas être commentée sous peine de vous voir piquer une crise d'hystérie, Alain ? Pas très cohérent, pour le moins.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 16:26   Re : De quoi le ligre est le nom
Citation
Gilgamesh
Citation
Agrippa
... l'ethnie, notion estimée plus culturelle.

L'ethnie est la composante culturelle, c'est un fait. Quid de la composante naturelle dans ce cas ?

Vous avez peut-être raison. Pourtant les pygmées par exemple, ne forment pas une race (enfin il me semble) mais plutôt une ethnie, or ils ont bien des caractéristiques physiques facilement discernables, sans parler de celles induites par leurs pratiques comportementales, telles les mutilations dentaires (cf cet intéressant article). Enfin, je ne sais pas.
Citation
Agrippa
Citation
Gilgamesh
L'ethnie est la composante culturelle, c'est un fait. Quid de la composante naturelle dans ce cas ?

Vous avez peut-être raison. Pourtant les pygmées par exemple, ne forment pas une race (enfin il me semble) mais plutôt une ethnie, or ils ont bien des caractéristiques physiques facilement discernables, sans parler de celles induites par leurs pratiques comportementales, telles les mutilations dentaires (cf cet intéressant article). Enfin, je ne sais pas.

Je ne me suis pas penché sur le problème des pygmées mais n'y manquerai pas.
Dans le doute, je ne peux pas argumenter, désolé.
En tout cas merci pour ce renseignement.
Citation
Aujourd'hui un arabe n'a plus aucune raison objective (sauf pour les rappeurs pleureuses et sociologues à la manque) de se considérer moins français qu'un blanc.

J'espère que vous plaisantez car autrement vous vous fourvoyez complétement. Les immigrés se déterminent intuitivement (c'est le ventre qui parle) en opposition aux francais de race blanche ou si vous voulez aux francais d'origine européenne.

Le simple fait d'être musulman "sincère" vous empêche réellement de vous sentir francais. Seuls ceux qui renoncent à leur identité musulmane et qui se fondent dans la structure mentale occidentale peuvent se sentir francais. Mais cette métamorphose demande du temps et ne se fait pas en un jour.

Les autres non. Les divisions à l'intérieur des communautés d'immigrés ne jouent ici aucun rôle.

Contrairement à ce que vous avancez, chacun sait en creux si il est francais ou pas car si la France est certes en voie de disparition aussi longtemps que les gens nées entre 1930 et 1970 seront en vie l'identité francaise existera et les nouveaux arrivants saisissent immédiatement d'un simple regard cette évidence. Il leur suffit de regarder une personne quelconque pour le savoir à qui ils ont à faire.

Ne nous leurrons pas ...
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 16:37   Re : Plaidoyer pour la race
Florentin vous avez du retard c'est le moins qu'on puisse dire.

On a d'un côté une race (naturelle), de l'autre une nationalité (culturelle). L'une et l'autre sont donc totalement compatibles. Gilgamesh.
C'est tout à fait ce que mon message constatait.

En ce qui concerne Francis Marche et Alain Eytan, très intelligents et ultra cultivés (dommage), c'est du malentendu.
L'un charrie l'autre qui ne le comprenant pas le charrie à son tour etc..
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 16:44   Re : Plaidoyer pour la race
Citation
Rogemi
Citation
Aujourd'hui un arabe n'a plus aucune raison objective (sauf pour les rappeurs pleureuses et sociologues à la manque) de se considérer moins français qu'un blanc.

J'espère que vous plaisantez car autrement vous vous fourvoyez complétement. Les immigrés se déterminent intuitivement (c'est le ventre qui parle) en opposition aux francais de race blanche ou si vous voulez aux francais d'origine européenne.

Le simple fait d'être musulman "sincère" vous empêche réellement de vous sentir francais. Seuls ceux qui renoncent à leur identité musulmane et qui se fondent dans la structure mentale occidentale peuvent se sentir francais. Mais cette métamorphose demande du temps et ne se fait pas en un jour.

Rogemi vous êtes complètement à côté de la plaque et vous n'y comprenez rien.
Aujourd'hui on peut très bien être français et musulman. C'est unfait. Que vous le vouliez ou non.
Moi je m'en fous tellement que j'en suis adorable. Vous devriez en faire autant.
Citation
Aujourd'hui on peut très bien être français et musulman. C'est un fait. Que vous le vouliez ou non.

Sacré vous ! Bien sûr que non et le dire 1000 fois ne va rien changer à la chose. Il est impossible d'être musulman et francais.

Allez regarder l'intervention de Mme Dounia Bouzar et vous comprendrez.
Citation
Delbour
Aujourd'hui on peut très bien être français et musulman. C'est unfait. Que vous le vouliez ou non.
Moi je m'en fous tellement que j'en suis adorable. Vous devriez en faire autant.

Si je peux me permettre : attention, les uns et les autres, à ne pas confondre arabe et musulman. Dans le premier cas on fait intervenir une race, dans l'autre une religion. En théorie, l'une comme l'autre sont compatibles avec la nationalité française. En pratique, si la France profonde a du mal à s'imaginer le Français moyen un peu plus bronzé qu'il ne l'est aujourd'hui, le musulman, lui, de son côté (et je rejoins Rogemi sur ce point), aura tendance à mettre sa religion et la nationalité d'accueil sur le même plan (donc en conflit), comme communautés d'appartenance et dans ce cas, il y a clairement incompatibilité.
Tant que les populations concernées ne sauront pas faire le distinguo entre sphère privée (dans laquelle s'intègre la religion, quelle qu'elle soit) et sphère publique (où la notion de nationalité s'ébat pleinement), on sera au bord du clash.
06 mai 2010, 16:56   Re : Plaidoyer pour la race
Mon petit Elbourd, soyez modeste, ça peut servir.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 17:02   Re : Plaidoyer pour la race
Il va se faire appeler El Bourmeau.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 17:04   Re : Plaidoyer pour la race
A vous lire les gars, j'imagine comme les messages de Francis M ( que je ne veux pas compromettre) sur ce sujet spécifique de la race ont dû vous occasionner des boutons.

Pourquoi ? La réponse est vôtre.
Pour ma part, je vois davantage Francis comme un artiste que comme un penseur de fond.
06 mai 2010, 17:10   Re : Plaidoyer pour la race
"Pour ma part, je vois davantage Francis comme un artiste que comme un penseur de fond."

Pour ma part je crois qu'il est les deux.
Je dis ça parce qu'il est le roi de la digression mordorée.
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 17:20   Re : Plaidoyer pour la race
Voici un amusant fascicule de l'UNESCO qui date d'une époque on l'on pouvait encore employer le mot race sans faire grimper aux rideaux (1952).
Utilisateur anonyme
06 mai 2010, 17:25   Re : Plaidoyer pour la race
On est toujours le Bourmeau de quelqu'un. Que devient-il au fait ? Il faut qu'il parle de nous !

Enfin, un dernier intéressant article, qui contient en conclusion ceci :

La seule manière dont l’anthropologie génétique pourrait éventuellement justifier une réhabilitation de la notion de race humaine, c’est par l’affirmation, partagée par de nombreux spécialistes de génétique humaine, que l’essaimage de “l’homme moderne“ au cours des 100.000 ou 200.000 années écoulées, s’est traduit pendant un certain temps par un isolement important des populations en question. L’on peut alors soutenir qu’il a existé des races humaines, au sens de lignages évolutifs reproductivement isolés.


Y A-T-IL UN CONCEPT BIOLOGIQUE DE LA RACE ?
Jean Gayon

2002
Citation
Agrippa
Voici un amusant fascicule de l'UNESCO qui date d'une époque on l'on pouvait encore employer le mot race sans faire grimper aux rideaux (1952).

C'est aussi l'année de Race et Histoire de Lévi-Strauss.
Curieusement, Wikipedia ne mentionne pas le tollé de Race et Culture du même auteur pour le même organisme...
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

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