Miracle !

Noël approche, des miracles se produisent :
[www.lefigaro.fr]

Et pourtant je ne crois guère à un miracle. Du point de vue de la technique organisationnelle qu'est devenue la politique - technique uniformisée, harmonisée (provoquant l'érosion inévitable des divergences de programmes), - l'islam est une source de dérèglements sociaux, un problème à traiter. Tout parti ayant vocation à gouverner un jour doit donc traiter ce problème. L'antiracisme mourra de sa belle mort avec l'avènement de l'Efficacité - il mourra paradoxalement en tant qu'obstacle à la résolution des conflits.

Oui, cher Olivier, c'est ce qu'il m'arrive de penser dans mes jours d'optimisme : l'antiracisme mourra comme est mort le communisme : de sa fausseté, de ses mensonges et impasses, de son inadéquation au réel. Quant l'écart entre ce que clame une idéologie et la réalité observable par tous devient trop grand, cette idéologie finit par tomber en lambeaux et mourir. La question est de savoir quand et surtout si alors il ne sera pas déjà trop tard...

l'antiracisme mourra comme est mort le communisme de sa fausseté, de ses mensonges et impasses, de son inadéquation au réel.


L'antiracisme, masquant si lourdement (et désormais si mal) le Réel, permet de ne pas voir, et donc, de continuer à être "heureux", i.e. insouciants, jouisseurs, immoraux, irresponsables, m'enfoutistes : morale d'esclaves, opposée à une morale des maîtres (responsabilité et pouvoir, affirmation de soi). C'est pourquoi l'antiracisme ne peut pas mourir. C'est le Réel qui mourra.

Oui. On pourrait même dire que la situation est plus perverse que jamais et appelle même un surcroît d'irréalité. Face à des réalités que l'on ne peut plus nier (délinquance, système scolaire, islamisation), les idéologues du Bien en appellent à une dose supplémentaire de Désastre. La surreprésentation des Subsahariens et des Maghrébins dans les faits de délinquance et de criminalité ? La France, agrippée à ses fantasmes assimilateurs, accueille mal, pas assez et ne reconnaît pas les spécificités culturelles de chacun. Les prières de salafistes dans les rues ? Intolérable bien sûr, mais la France, arcboutée sur son laïcisme, ne construit pas assez de mosquées : Car tu vois, Monsieur K, c'qu'est la besoin, la France, c'est pas moins d'islam mais plusse d'islam. Les résultats scolaires ? La France, crispée sur ses fariboles élitistes, ne prend pas en compte les enfants-issus-de-la diversité. C'est le syndrome Staline. Conjurer le désastre par une dose supplémentaire de désastre (tu vois, camarade, ce dont l'Ukraine a besoin, c'est pas moins mais plus de collectivisation) tout en menant la chasse aux rétifs (hier les koulaks et autres ennemis du peuple, aujourd'hui les supposés racistes, fascistes, et autres créatures nauséabondes).
De tout cela on doit tirer la conclusion que le Désastre ne peut que s'accélérer.

Si le réel peut mourir, les insouciants auront eu raison de l'être.

Du miracle au cauchemar. Une illustration de mon propos : [www.causeur.fr]

On notera que Caroline Fourest parle d'annexion. C'est à mon sens encore pire que l'occupation de Marine Le Pen. Moi, ça me fait penser aux Sudètes. Mouloud il faut faire quelque chose.

Compte-tenu de l'irréalité totale du discours de notre classe politico-médiatique il est presque certain que Marine Le Pen va arriver en tête au premier tour de la présidentielle.

Je pose une question scabreuse: ne risque-t-elle pas de connaitre le même sort que Pim Fortuyn ?

Le pire n'est pas toujours certain. Quand j'étais en khâgne, mon professeur de philosophie, fils d'un historien célèbre, était persuadé qu'il assisterait de son vivant au défilé des chars russes à Paris, et à l'annexion communiste de l'Europe de l'Ouest. On a vu les résultats. L'histoire qui arrive n'est JAMAIS celle qu'on prédit. L'hypothèse de la dhimmitude, parce qu'elle semble tellement évidente, ne se réalisera peut-être pas. Je pense que M. Lequeux n'a pas tort et que l'idéologie antiraciste mourra de ses mensonges et de ses contradictions. Pour laisser place à quoi ? A la guerre peut-être. Car l'Histoire est tragique.

L'histoire sera ce que nous en ferons.

Tout juste. Mais elle s'avance masquée, et se fait parfois le contraire de ce que nous cru faire, ou cru vouloir faire. Qui sait si l'hystérie des barbus actuels ne permettra pas la renaissance de ce qui précisément, aujourd'hui, semble avoir disparu : un christianisme responsable et vibrant ?

Ce qui est dit ici -- l'imprévisibilité même de ce qui va se passer -- est essentiel. L'imprévisibilité de l'histoire, mais aussi de notre camp, de ce que nous sommes capables, et que tous ignorent y compris nous-mêmes, jouent en notre faveur: les Amis du désastre et du désordre en train de s'accomplir, de l'occupation et de la subversion, de l'invasion, ont, en décembre 2010, à peu près totalement découvert leur jeu, abattu leurs cartes: l'on sait que la démocratie, fondamentalement, leur est seconde par rapport à un programme d'ingénierie sociale et civilisationnelle -- multiculturalisme, mondialisation, éviction du peuple historique, occultation du réel, abrutissement par la déculturation, contre-colonialisme, enseignement aux enfants de France de la grandeur de certains empires africains en passant désormais sous silence Napoléon et Louis XIV, aliénation générale et négation de l'identité historique des populations qui vivent en France sans autres attaches nationales ni sentiment d'appartenance pour d'autres pays que celui-là, etc..-- qui, lui, s'étale désormais, se revendique en public, se théorise ouvertement. Nous avons encore un temps de retard par rapport à eux, mais c'est que nous achevons la phase de découverte de l'adversaire, nous achevons de tuer nos illusions et celles que pourrait encore entretenir le peuple historique sur le devenir historique de nos sociétés d'Occident entre les mains de ces apprentis sorciers. Mais ce temps de retard imputable à la phase d'observation du désastre fait aussi que l'adversaire ne sait rien de ce qui l'attend, de ce qu'il doit craindre ou escompter de nous. Et cette attente incertaine de l'adversaire que de nous vienne une réponse à son jeu, désormais dévoilé, nous met déjà en position de force. Notre opacité fait contraste avec sa nudité. Je n'ai pas le temps ce soir de développer cela ici plus amplement (ni même de me relire). Mais que ceux qui m'ont compris se sentent libres de le faire pour tous.

M. Marche, comme toujours, vous m'éblouissez.

Citation
Mais ce temps de retard imputable à la phase d'observation du désastre fait aussi que l'adversaire ne sait rien de ce qui l'attend, de ce qu'il doit craindre ou escompter de nous.

Francis, attention ne nous gargarisons pas de mots car l'adversaire est surpuissant et a surtout le monopole absolu de l'exposition médiatique.

Cependant votre intuition est juste car les attaques brouillonnes contre Marine Le Pen ont fait la démonstration que l'Etablissement a été pris de court et totalement déstabilisé par ses propos sur la rue Myrha.

Le problème, mon cher Wilson, c'est que contrairement aux chars russes, les musulmans sont déjà là et par millions. En outre, chaque année, il en arrive par centaines de milliers en France, et l'armée de réserve (deux milliards d'individus rien que pour l'Afrique subsaharienne en 2040) est inépuisable, au moinspour les trente prochaines années.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Mais ce temps de retard imputable à la phase d'observation du désastre fait aussi que l'adversaire ne sait rien de ce qui l'attend, de ce qu'il doit craindre ou escompter de nous. Et cette attente incertaine de l'adversaire que de nous vienne une réponse à son jeu, désormais dévoilé, nous met déjà en position de force. Notre opacité fait contraste avec sa nudité.

J'aimerais tellement être d'accord avec vous mon cher Francis, sauf que ce positionnement stratégique est beaucoup trop "chinois" pour nous (hélas).

les attaques brouillonnes contre Marine Le Pen ont fait la démonstration que l'Etablissement a été pris de court et totalement déstabilisé par ses propos sur la rue Myrha.

Je ne crois pas que le Système soit déstabilisé, et encore moins "totalement déstabilisé". Il semble, bien au contraire, que tous les coups portés par le Réel ne laissent pas de le renforcer - la preuve : "si les musulmans prient dans des conditions indignes pour tout être humain, c’est parce - qu’ils n’ont pas d’autre choix ! Les pratiques du culte dans l’espace public révèlent le manque de considération qui leur est accordé" (CCIF).

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Citation
Les pratiques du culte dans l’espace public révèlent le manque de considération qui leur est accordé" (CCIF).

Monsieur K.
Je parlais des prochaines élections présidentielles et non pas de la machinerie bien huilée à fabriquer des excuses pour disculper nos charmants occupants.

Les gens ont des yeux pour voir et même si une partie de l'electorat se laisse impressionner par l'agit-prop télévisée une autre partie de l'opinion ne s'en laisse plus compter.

Citation
Kiran Wilson
Oui, cher Olivier, c'est ce qu'il m'arrive de penser dans mes jours d'optimisme : l'antiracisme mourra comme est mort le communisme : de sa fausseté, de ses mensonges et impasses, de son inadéquation au réel. Quant l'écart entre ce que clame une idéologie et la réalité observable par tous devient trop grand, cette idéologie finit par tomber en lambeaux et mourir. La question est de savoir quand et surtout si alors il ne sera pas déjà trop tard...

Vous avez raison, en un sens ; on se souvient, à ce titre, du PS disant que l'insécurité n'était qu'un "fantasme", ou des problèmes des zones sensibles qui ont été complètement niés pendant des années, avant que la réalité ne devienne trop criante pour pouvoir continuer à être dissimulée. Mais il s'agissait, dans un cas comme dans l'autre, de considérations qui ont finalement pu être prises en compte car elles ne remettaient pas aussi fondamentalement en cause l'idéologie dominante que ne le ferait l'acceptation de l'idée selon laquelle le racisme a aujourd'hui changé de camp, que l'islam est une idéologie dangereuse pour les valeurs démocratiques, que le Grand Remplacement aboutira à la fin de la civilisation occidentale, etc.

J'ai au contraire l'impression que, sur ces sujets, l'antiracisme réagit au contraire de façon de plus en plus violente à mesure que toutes ses analyses se révèlent être des naufrages absolus. C'est complètement logique : quand on n'a plus d'arguments et que même le réel vous contredit, la solution la plus simple pour faire taire l'interlocuteur est de le disqualifier bruyamment ("Raciste ! Fachiste !",etc.).
Regardez les non-affaires récemment relayées à grand bruit par l'antiracisme idéologique : la non-affaire Florent Pagny, la reprise non-vérifiée des propos du mythomane qui avait consulté chez l'ophtalmologiste, etc. Il y a vingt ans, ces affaires seraient passées comlètement inaperçues : des propos bien pires étaient tenus sans que l'antiracisme ne s'en émeuve à la mesure de ce qu'il fait aujourd'hui.

Mais il y a, et c'est particulièrement le cas avec l'islam, un mouvement qui fait que l'attitude décrite dans le paragraphe précédent ne fait que croître et embellir. Il y a, dans le mouvement d'islamisation des sociétés occidentales, une force, une capacité d'intimidation qui se fait de plus en plus grande et qui contribue à créer, au sein des sociétés tolérantes, un sentiment d'inquiétude qui pousse, de façon inconsciente, à chercher à apaiser et à faire profil bas plutôt qu'à résister. C'est exactement le même phénomène qui s'est produit avec l'esprit de Munich dans les années 30 : face à la peur engendrée par la montée du nazisme, beaucoup de gens de gauche ont eu la lâcheté de penser qu'il serait préférable de céder aux exigences du nazisme pour maintenir une paix relative plutôt que d'avoir le courage de résister au risque de provoquer un affrontement. On sait très bien quels désastres en découlèrent...
Les mêmes schémas mentaux sont aujourd'hui en place face à l'islam, qui incarne le jusqu'au boutisme, l'absence de peur face au combat et au sacrifice. Les islamistes ne disent-ils pas que leur supériorité face à l'Occident est qu'ils n'ont aucune peur de la mort ? De l'autre côté, l'Occident fatigué, incapable de défendre ses valeurs, n'a plus vraiment envie de se battre et préfère rester le plus longtemps possible dans la molesse et le confort des illusions. La conséquence logique est qu'il est prêt à céder du terrain petit à petit à l'islam en renonçant à ses libertés, pour grapiller encore quelque temps de répit et d'illusions plutôt que d'oser affronter la réalité. C'est évidemment les lucides qui en font les frais les premiers, insolents qu'il sont de vouloir tirer les Amis du Désastre de leur demi-sommeil.

"Les islamistes ne disent-ils pas que leur supériorité face à l'Occident est qu'ils n'ont aucune peur de la mort ?"

Ils n'ont surtout pas peur de la mort ... des autres !

"On sait très bien quels désastres en découlèrent..."

Que des désastres découlent de l'évolution de la situation, cela semble hélas probable, mais de victoire, non, pas plus dans le cas du nazisme que de l'islamisme.

"la solution la plus simple pour faire taire l'interlocuteur est de le disqualifier bruyamment ("Raciste ! Fachiste !",etc.). "

Il faudrait commencer un débat public par ces mots adressés au public : "Comptez, s'il vous plaît, le nombre de fois où mon interlocuteur va employer le mot raciste."

Citation
Félix
De l'autre côté, l'Occident fatigué, incapable de défendre ses valeurs, n'a plus vraiment envie de se battre et préfère rester le plus longtemps possible dans la molesse et le confort des illusions. La conséquence logique est qu'il est prêt à céder du terrain petit à petit à l'islam en renonçant à ses libertés, pour grapiller encore quelque temps de répit et d'illusions plutôt que d'oser affronter la réalité.

Oui, c'est vraiment "Encore un instant, Monsieur le bourreau ! "...

Certes, toutefois, il semble que la gauche commence à admettre du bout des lèvres qu'il y a un inconfort, une dureté, voire une menace islamique. Bien sûr, on ne peut pas compter sur Benoît Hamon pour proposer autre chose qu'un "calendrier de négociations", une concertation pour en "sortir par le haut" ou bien une solution "gagnant-gagnant" dont nous aurions tout à craindre. Mais ce léger craquement dans le discours soviétoïde du PS, cet éclair de "glasnost" annonce peut-être de grands changements. C'est l'hypothèse la plus heureuse formulée par exemple par Pierre Manent dans La sagesse des nations : la violence de l'impérialisme musulman déboucherait sur une prise de conscience par les Européens de leur être propre et donc de leur différence. En ce sens, l'islam est peut-être en effet une chance pour la France !

Citation
De l'autre côté, l'Occident fatigué, incapable de défendre ses valeurs, n'a plus vraiment envie de se battre et préfère rester le plus longtemps possible dans la molesse et le confort des illusions. La conséquence logique est qu'il est prêt à céder du terrain petit à petit à l'islam en renonçant à ses libertés, pour grapiller encore quelque temps de répit et d'illusions plutôt que d'oser affronter la réalité.

Non Felix, non Felix nous n'en sommes pas encore là. Je ne crois pas que la conscience du danger chez l'homme de la rue soit telle qu'il serait enclin à composer avec l'envahisseur.

De toute facon le processus de dissolution des valeurs précède l'arrivée de l'islam et a sa source dans la modernité et la survenance de l'islam en occident n'a été possible parce que justement l'ossature culturelle de l'occident avait été affaiblie par le mouvement de l'histoire. Voir Oswald Spengler et d'autres auteurs.

Je ne pensais pas tellement à la peur de l'homme de la rue, mais plutôt à celles des élites. L'homme de la rue a plutôt peur à cause de la pression psychologique engendrée par l'antiracisme idéologique, qui accuse de racisme toute personne qui ouvrirait un peu trop les yeux. Malgré tout, je pense que la responsabilité est quand même partagée. Mais c'était déjà le même constat pour "l'étrange défaite" de 1940...

Le Français (et, plus largement, l'Occidental) de 2010 est-il prêt à défendre quoi que ce soit ? Je me souviens d'un petit extrait que j'avais posté sur un autre fil, concernant Michel Onfray et la fin de l'Occident. Qui est prêt, se demandait le philosophe, à mourir pour un canapé ? Notre civilisation matérialiste se meurt également de bêtise, ce qui n'encourage guère à la sauver. Le Français est peut-être indigné en voyant le spectacle des prières de rues, mais il passe ensuite à autre chose, au gré du zapping de l'information. Et le processus se produit de façon si lente que, de toute façon, la seule fois où l'on prendra conscience du côté inéluctable de la situation, il sera trop tard pour faire quoi que ce soit. Il sera même peut-être trop tard pour en prendre conscience, les Amis du Désastre ayant probablement, à force de désinformation, de culpabilisation et de trucage du réel, réussit à forcer le réel à coller à leur idéologie.

Non Felix, non Felix nous n'en sommes pas encore là. Je ne crois pas que la conscience du danger chez l'homme de la rue soit telle qu'il serait enclin à composer avec l'envahisseur.

De toute facon le processus de dissolution des valeurs précède l'arrivée de l'islam et a sa source dans la modernité et la survenance de l'islam en occident n'a été possible parce que justement l'ossature culturelle de l'occident avait été affaiblie par le mouvement de l'histoire. Voir Oswald Spengler et d'autres auteurs.

D'accord avec vous cher Rogemi, le modernisme a crée une classe de robots sans identité, sans métier ni spécialité, masse flottante d'humains sans but, exploitable à volonté, soumise par avance au rouleau compresseur de l'Islam. Tous ceux qui réfléchissent un peu sérieusement à l'avenir des sociétés européennes constatent la descente continue de celles-ci vers un fossé d'où l'évasion sera impossible : incapable de s'accorder politiquement et économiquement l'Europe est plus que morte mûre pour le Grand Remplacement.
Pour l'historien ou le futurologue, sans illusion pour cet avenir, il ne reste comme conclusion qu'à déterminer qui sera (est déjà) le colonisateur de ce continent déconcertant. Cependant, je veux bien admettre qu'il pourrait y avoir une issue moins néfaste que celle envisagée jusqu'à présent, mais à la seule condition que le microcosme européen actuel parvienne à se fondre en une communauté agissante.

Une affirmation essentielle de Spengler (merci de le citer) : c'est l'action absolument imprévisible, à travers le temps, de ce qu'il est convenu d'appeler le sort, la fatalité, le destin ("Le destin est le nom d'une certitude intérieure qu'on ne doit pas décrire"). Alors oui, peut-être que... mais je reste extrêmement pessimiste (Oh ! sorry...).

"En ce sens, l'islam est peut-être en effet une chance pour la France ! "

Et aussi pour les Chrétiens dont on attend une réponse à l'Islam. Je peux déjà dire que ce n'est pas un Christianisme instrumentalisé par un pouvoir quel qu'il soit.

Ce n'est pas un accès d'optimisme qui me fait penser que l'antiracisme va mourir. S'il disparait, c'est, comme j'en formule l'hypothèse, en tant qu'obstacle à l'accomplissement de l'homme-machine - et cet accomplissement n'a rien qui doive nous réjouir. Si l'islam s'oppose concrètement au mouvement de l'Occident vers sa Parousie mécanique, il sera combattu, par un gouvernement de gauche s'il le faut. Tant que l'islamisation est médiatiquement réductible à un fantasme, il est inutile de s'y attaquer. Ce serait engendrer plus de conflit réel, et c'est bien cela, précisément, que nous voulons éviter à tout prix. Nous voulons la Paix du Néant. S'il advient qu'une guerre civile s'annonce, si Marine Le Pen enflamme les urnes, si la terreur s'étend sur tout le territoire, alors le Système s'ébrouera et pourra se montrer étonnamment efficace. Non, le Réel ne peut pas toujours être enfermé par des contre-discours délirants (plus d'islam !) : lorsqu'il menace la bulle protectrice, le recours aux méthodes fortes est tout à fait envisageable. Le principe étant que le sentiment d'insécurité ne doit jamais dépasser le seuil de la révolte.

Citation
Le Français (et, plus largement, l'Occidental) de 2010 est-il prêt à défendre quoi que ce soit ? Je me souviens d'un petit extrait que j'avais posté sur un autre fil, concernant Michel Onfray et la fin de l'Occident.

Cher Felix,
Je vous avais trés bien compris mais même chez les élites la peur et la couardise ne sont pas aussi marquées que ce que vous avancez sauf peut-être dans certains pans de la classe politique p.e. les maires, présidents de région, etc... ceux qui se coltinent directement avec les envahisseurs.

Quoiqu'il en soit comme je l'ai déjà dit ici à plusieurs reprises le mode de vie haletant (d'autres diraient révolutionnaire cad soumis à des changements incessants) imposé aux citoyens en occident est dévirilisant et cela d'autant plus que les menaces arrivèrent à pas de velour, au début à petites doses presques indolores.