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Deux hommes politiques de notre temps

Envoyé par Michel Le Floch 
Festival de Boucard et Pécuppé à Répliques ce matin. Du bouteldjisme light. Le problème en France "c'est la montée de l'islamophobie" et la crispation de la population française. Quant à la conception de la nation chez Pécuppé, c'est vertigineux dans le transcendental : "c'est ni le sang, ni le sol, ni la langue, c'est le vouloir-vivre ensemble". A faire pâlir de jalousie un quelconque Habermas avec son patriotisme constitutionnel. Péjuppé lui invente en direct le patriotisme du néant. Et dire que ces deux olibrius ont la réputation d'incarner l'excellence de la classe politique française alors qu'ils ne sont que deux imbéciles hors sol. Rocard navigue dans les nimbes stratosphériques des concentrations de CO2 à 400 ppm et promène son arrogance jusqu'en Antarticque tandis que Juppé organise des concerts de rap à la mairie de Bordeaux pour calmer ses banlieues et "réinventer le vivre-ensemble".
Pendant ce temps à Paris, une amie, arrivée de Lisbonne vendredi dernier, me signale effarée que les métastases de la rue Myrrha se développent jusqu'au métro Couronnes à Belleville où les sectateurs d'Allah occupe désormais le pavé et le forum des Halles se transforme trnaquillement en lieu de convergences des bandes africaines du nord de Paris et de prosélytisme des Frères musulmans qui y vendent ostensiblement leur calendrier religieux. "Mais que voulez-vous faire, Finkielkraut, on en a 10 millions, faut bien vivre avec" déclare Boucard. "Oui et tout ce qu'on raconte sur les banlieues est très exagéré" opine Pécuppé. Un coup de balai. Vite...
Malheureux Finkielkraut obligé de se coltiner de telles larves. Tiens je m'en vais écouter l'émission sur Muray avec Luchini.
Obligé ? Pourquoi obligé ? Rien ne l'obligeait à inviter ces deux distingués et savants polichinelles ! C'était à la fois insupportable et passionnant car on a rarement eu l'occasion de voir démontrée avec autant d'éclat la complicité fondamentale du monde politique et, au-delà, de l'oligarchie dans les grands processus en cours. Je me suis pris un instant à me laisser bercer par leur discours, comme Alain Finkielkraut semble s'être laissé bercer, lui qui déclare avoir lu avec passion le livre de Boucard et Pécuppé (joli !) : et si, après tout, ils avaient raison ? Ne vaudrait-il pas mieux se laisser aller dans la tiédeur de la Promesse ? Il faut alors les images de la réalité pour vous réveiller de l'hébétude comme d'une grande claque.
05 février 2011, 11:40   Un penseur de notre temps
En ce qui concerne Michel Rocard, le coup de balai souhaité par M. Petit-Détour a déjà fait son office. Ce n'est plus qu'un politicien au rencart, pas désagréable d'ailleurs, tout comme Alain Juppé. Comme hommes, comme intelligences, ils ne sont pas les spécimens les plus accablants du personnel politique.

Alain Finkielkraut a eu le courage d'introduire la question, apparemment secondaire, de la généralisation de l'emploi des prénoms en politique comme ailleurs, et de la disqualification du nom patronymique (porteur d'un passé, d'un patrimoine)
qui en résulte. Il est d'une part très souhaitable de poser à ces hommes politiques des questions auxquelles ils ne s'attendent pas du tout, car pour le reste leur discours est parfaitement rodé, sans la moindre faille. Mais surtout, c'est rendre une fois de plus un hommage indirect (puisqu'il n'a pas été cité) à Renaud Camus qui est certainement le premier, et le seul, à avoir stigmatisé l'emploi envahissant du prénom et à en avoir tiré toutes les conséquences sur l'état de notre société et sur son avenir prévisible.

Plongé dans la lecture de Krakmo, je ressens avec douleur et incompréhension les passages, devenus fréquents, où Renaud Camus semble déplorer que le statut de "grantécrivain", auquel il aspire dès l'enfance, lui soit obstinément refusé.

De mon côté, je crois que le grand écrivain est celui qui perçoit et nomme, le premier, "les frissons nouveaux", dans tous les domaines, individuels comme collectifs. Pour avoir défini les concepts de bathmologie, d'in-nocence, de grand remplacement, Renaud Camus est évidemment un grand écrivain et un grand penseur. Mais j'avouerai que je n'inclus
pas les "grandeurs d'établissement" dans mon idée du grand écrivain ou même du "grantécrivain". Au contraire, même. Le fait d'avoir tant d'avance sur le commun des mortels, sur le commun des lecteurs, ne peut que vouer à une certaine solitude
et à peu de succès éphémères dans le monde. Mais cela vient peu à peu. Les propos d'Alain Finkielkraut, ce matin, sur l'immigration et sur l'usage du prénom, étaient entièrement "renaud camusiens" (comme on dit marxistes ou maurrassiens) et n'auraient pas existé, n'auraient pu être ni pensés ni exprimés, si Renaud Camus n'avait pas été précurseur.
05 février 2011, 11:41   Re : Un penseur de notre temps
Sans aucun doute.
Le plus effarant n'est pas la nullité de ce duo qui égale Bouvard et Pécuchet en sottise, mais qu'AF n'ait pas relevé l'utilisation délirante qu'ils faisaient de l'islamophobie, sans exprimer le moindre soupçon vis-à-vis de ce terme et "concept" qui nous est imposé par les mollahs iraniens et tous les militants de l'islam politique.
Utilisateur anonyme
05 février 2011, 14:55   Re : Deux hommes politiques de notre temps
Rien de neuf sous le soleil : la France, comme le reste de l'Europe occidentale, a bel et bien vocation à accueillir sinon toute la misère du monde, du moins toute la misère africaine. C'est, en substance, ce qu'a dit "Alain". Cette immigration subie sera de plus en plus massive, en raison du processus démographique suicidaire dans lequel le continent noir est engagé (n'en déplaise à "Alain" qui omet de préciser ce "détail" mais espère que le XXIè siècle sera celui de l'Afrique !)

Par voie de conséquence, les systèmes sociaux européens seront de plus en plus sollicités par ces nouveaux arrivants, et l'Etat n'aura pas d'autre solution que de se désengager toujours plus de la santé, de l'éducation, etc. pour retarder la faillite. Il lui faudra, du reste, construire toujours plus de prisons, à moins que les déficits sociaux ne l'en empêchent... ce qui reviendra à déplacer le problème (la barbarie) dans nos rues.

Les immigrés maghrébins et sub-sahariens, toujours plus nombreux on l'a dit, s'installeront dans ce qui ne sera plus qu'une immense banlieue. Ladite banlieue, on le sait, n'est pas que géographique, mais aussi et surtout linguistique, éducative, sociale. On verra disparaître le silence, la solitude et la civilité, qui seront d'ailleurs ouvertement critiquées et combattues car jugées passéistes.

C'est comme ça et puis c'est tout.

Ce processus ne s'arrêtera que lorsque la France sera devenue un pays africain comme les autres. Nous n'en sommes pas encore tout à fait là, certes, mais cela arrivera, à plus ou moins brève échéance. Gageons qu'en 2050, cet état de fait sera accepté ; et qu'en 2070 il sera tout à fait entériné.

"Alain" et "Michel" étant plutôt en fin de carrière, ils n'ont pas hésité, dans une certaine mesure, à être franc lors de cette émission. Et quiconque un tant soit peu capable de déchiffrer la langue de bois aura compris la teneur de leurs propos.
Utilisateur anonyme
05 février 2011, 15:15   Re : Deux hommes politiques de notre temps
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je trouve aussi que renvoyer dos à dos l'islamophobie , qui relève de la saine critique républicaine e t la francophobie qui relève du racisme anti-blanc, est scandaleux. De plus, ces deux-là pérorent tranquillement , entre gens du même -beau- monde, sans se demander une seconde si leur pari sur l'immigration est délirant ou non, comme si la politique était la roulette russe, sauf que le canon du pistolet est pointé sur le peuple "de souche" de qui les parieurs se sont bien gardés de demander l'avis.
05 février 2011, 19:28   un pari sur l'immigration
C'est le peuple qui doit répondre de toute urgence s'il veut parier en faveur de l'immigration. S'il veut prendre ce risque énorme. Je ne suis pas membre du PI et Dieu me garde de prétendre imposer quelque mesure que ce soit. Mais, au pouvoir, le PI devrait commencer par organiser un réferendum sur l'avenir démographique et religieux de la France. Et n'étant pas au pouvoir, initier, lancer, soutenir toute initiative populaire dans ce sens. Sans s'étriper sur des sujets aussi déplorablement désolants que le mariage homosexuel. Quand les barbares sont à nos portes, que dis-je, sont dans nos murs, et nous quasiment mis à la porte, que les homosexuels se marient ou se pacsent, peu nous chaut.
Buena Vista,

D'après vous, ils sont à nos portes... dans nos murs...

C'est encore pire, vous êtes loin de la vérité : certains ont même été dans notre lit...

Encore un sujet désolamment déplorable : les unions lascives avec les Barbares...
Citation
Encore un sujet désolamment déplorable : les unions lascives avec les Barbares...

Depuis quelques on s'en doutait bien que vous fricotiez assidûment avec des barbares. Il suffisait de lire vos billets de dhimmis pour le savoir.

A propos quand allez-vous vous marier ?
Rogemi,

Le "notre" devait être pris dans un sens général. Avez-vous quelque chose contre les "fricotages" inter-ethniques ?
Citation
Avez-vous quelque chose contre les "fricotages" inter-ethniques ?

Non absolument rien sauf quand cela amène à succomber au syndrome de Stockholm.
Quel dommage, de n'avoir pas pu suivre ce matin cette conversation au sommet sur le vivre-ensemble et sur la stigmatisation des banlieues ! Mais j'étais dans le train où j'ai dû subir pendant trois stations la tonitruante musique d'un vdhbspcbt (décidément, il y a de la friture, sur la ligne...) posant les pieds sur la banquette. Alors...


Oui, ce qui m'évoque Pierre Cassen témoignant qu'en privé un Mélenchon affirme sans ambages que "de toutes façons, l'islamisation de la France est inéluctable", dixit Didier Bourjon.

Non ?!
Utilisateur anonyme
06 février 2011, 08:14   Re : Deux hommes politiques de notre temps
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ah, j'oubliais : Michel Rocard a aussi estimé que le danger en France, ce n'est pas seulement l'islamophobie, c'est aussi la presse, parce qu'elle manie un langage aggravant (sic). Oui, vous avez bien entendu : la presse française ne cesse de jeter de l'huile sur le feu, monte le pays contre les immigrés et contre l'islam. On aimerait, par curiosité, voir un journal conforme à ce que souhaiterait Michel Rocard.
De plus il lui a échappé le nombre de" 7 ou 8 millions" de musulmans en France, alors que sa presse "aggravante" n'en est toujours qu'à un peu plus de trois millions !
Cependant, rassurons-nous, il y a une chose contre laquelle Michel Rocard se bat de toutes ses forces : la drame du réchauffement climatique anthropogénique.
Si réellement Mélenchon dit cela en privé, et s'il le pense vraiment, et si le pensent aussi les politiciens de gauche comme de droite, alors il ne nous reste plus que...
Non, RIEN n'est inéluctable.
Une chose m’a profondément agacé lors de cette émission, c’est l’avis partagé par les deux invités concernant l’islamophobie. Selon eux, il s’agit d’une peur, et, comme toutes les peurs, celle-ci trouve son origine dans l’ignorance. C’est un argument a la fois fallacieux et culpabilisant qui revient souvent.

Il y a quelques décennies, l’islam n’était pas mieux connu de notre vieux peuple policé que le bouddhisme théravāda ; tout juste jouissait-il d’un apriori favorable chez les plus enclins à la rêverie, apriori fait d’exotisme et de sensualité, mais rien de plus.

Si un facteur a été modifié, qui a eu beaucoup d’effets sur le comportement et la pensée des français, c’est bien celui de la connaissance, car d’une certaine manière, cette islamophobie résulte de l’expérience et donc d’une meilleure connaissance de l’ « autre », d'une connaissance par ailleurs très concrète de ceux qui vivent avec nous dorénavant. Il m’apparaît honnête de préciser que tous les français n’ont pas forcément lu le Coran. Nous y gagnerions en connaissance, sans doute, mais est-on certain que cette lecture serait de nature à éloigner les penchants islamophobes ?
Un autre argument qui revient souvent, c'est d'expliquer l'"islamophobie" par la passion de se trouver, d'identifier, de désigner un ennemi. Il ne s'agit pas seulement de mécanismes sociaux de désignation d'un bouc émissaire, mais véritablement de l'élaboration de sens à partir de l'Autre, en fonction duquel on s'oriente, se donnant à penser, à concevoir un monde, à agir et à se désennuyer. Passion qui peut être assez dévorante il est vrai.
» Non, RIEN n'est inéluctable.

Comme vous y allez, cher Kiran.
Selon moi la tiédeur d'A.F lors de cette émission vient de son soutien à J Call qui n'est pas clair dans ses positions vis à vis de l'islamisme et tombe du côté du pacifisme irresponsable et de la bonne conscience (à mon avis, of course)
Citation
Philippien
Une chose m’a profondément agacé lors de cette émission, c’est l’avis partagé par les deux invités concernant l’islamophobie. Selon eux, il s’agit d’une peur, et, comme toutes les peurs, celle-ci trouve son origine dans l’ignorance. C’est un argument a la fois fallacieux et culpabilisant qui revient souvent.

Il y a quelques décennies, l’islam n’était pas mieux connu de notre vieux peuple policé que le bouddhisme théravāda ; tout juste jouissait-il d’un apriori favorable chez les plus enclins à la rêverie, apriori fait d’exotisme et de sensualité, mais rien de plus.

Vrai ! D'ailleurs, l'ignorance que l'on peut avoir du bouddhisme ne mène jamais, elle, à une quelconque bouddhismophobie...
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