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DSK se croit sur la Croisette

Envoyé par Florentin 
17 mai 2011, 10:39   Dard de l'araignée
» les accusations sont tristement vraisemblables.

Ah bon ? Qu'une femme de ménage entre par hasard dans une chambre qu'elle croyait vide, et tombe aussitôt dans les pattes de l'araignée-Kahn tapie dans la salle de bain, prête à fourrer incontinent sa queue dans la bouche de la première venue, n'importe qui... c'est quand même un peu difficile à avaler, enfin à nos sens certainement et tristement trop sages.
Le plus troublant dans ce début d'instruction: l'agresseur n'est pas celui qui fait intrusion chez autrui, le griffe sauvagement avant de l'accuser publiquement d'être un monstre prédateur mais celui dont le domicile a été violé, qui a été griffé, etc.

En outre, le comportement dit "prévisible" de DSK envers "les femmes" plaide tout précisément en faveur du piège, du "coup monté". Que la dame ait été "chargée d'une mission" (voler des informations confidentielles pendant le bain du client) avec pour instruction de crier au viol si elle faisait prendre sur le fait, n'est en rien moins vraisemblable que la stratégie de l'araignée que l'on prête au personnage, absurdement embusqué dans sa salle de bain en convoitant de sauter sur la première passante avant de quitter l'hôtel pour un déjeuner en ville avec sa fille...
Comme l'a indiqué la direction de l'hôtel, les femmes de chambre ont tout à fait le droit de rentrer dans les chambres pour les nettoyer, même si elles sont encore occupées. A combien plus forte raison pour une suite aussi grande, dans laquelle la présence d'une employée n'est certainement pas une gène pour les clients.

J'ai écouté l'émission d'Eric Brunet sur RMC hier. Un journaliste ayant pris la ligne Air France qu'emprutait régulièrement DSK et a discuté de cette affaire avec les hôtesses : il s'avère qu'aucune d'entre elles n'est surprise, car celui-ci avait l'habitude de comporter de manière proprement indigne avec elles, au point que des paires de gifles auraient déjà volé.

Au fur et à mesure se dresse de DSK un portrait accablant, basé sur des faits que sa stature a probablement longemps occultés. Les langues commencent à se délier, et je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises...
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 10:58   Re : DSK se croit sur la Croisette
La chambre au Sofitel de New York est à 500 dollar environ soit dans les 350 euros, ce qui correspond à un hôtel de catégorie moyenne pour New York, d'autre part il n'y a pas de première classe dans un Airbus A330-200.
Bref DSK a dormi dans chambre à 350 euros et volé en classe "business", ce qui est la norme pour le premier cadre moyen venu qui voyage pour une multinationale.
Au moins sur ce point, il n'y a rien de particulièrement choquant.
Je trouve la réaction des amis de DSK parlant d'un complot aussi déplacée que celle de ceux qui ont décidé qu'il était coupable avant d'attendre la fin de l'instruction.

De toute facon les rumeurs qui courrent et les spéculations de toute sorte que l'on entend partout sont à mon avis mensongères.

L'accusé n'est pas sympathique mais pourquoi donner des coups de pieds à celui qui est déjà à terre.
17 mai 2011, 11:03   Re : Dard de l'araignée
Je dirais même qu'elle est un peu plus, voire beaucoup plus vraisemblable. Violeur impénitent, satire réputé, chaud lapin de première, DSK aurait attendu toutes ces années avant de commettre une agression de cette gravité ? Alors qu'il en a eu mille fois, dix-mille fois l'occasion ? On est en droit de douter.
Citation
Comme l'a indiqué la direction de l'hôtel, les femmes de chambre ont tout à fait le droit de rentrer dans les chambres pour les nettoyer, même si elles sont encore occupées.

Non William ce n'est pas possible. Cela fait 35 ans que je vais à l'hôtel et je n'ai jamais vu une femme de chambre entrer dans une suite sans s'assurer si elle est occupée ou pas.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 11:14   Re : DSK se croit sur la Croisette
Le calme de cet homme montre bien qu’il poursuit l’édification de son destin. Roi nu sortant de la douche, il n’est pas à vau l’eau mais nage vers un but. On le croyait politique, il se révèle métaphysique. Saisissante trajectoire de chute libératrice. Il crève le plancher de verre en disant m... à tout le monde : au succès, au pouvoir, à l’argent, au FMI, à la France, aux femmes, à sa femme, au PS, aux électeurs de Sarcelles, aux journalistes... Le voilà accédant à un niveau suprême de liberté. Il n'avait plus grand chose à gagner de toute façon. A quoi bon devenir président quand tout le monde vous prédit ce destin ? Personnage de roman, ses paroles et ses actes sont désormais historiques, les plus grands acteurs les feront revivre. Après le grand saut, il arpente une terre vierge où seuls des êtres Shakespeariens se sont aventurés avant lui. Tranquille, libéré de son vice, de l’opinion et des vanités du monde, apaisé et philosophe, il peut enfin incarner sa statue chez Madame Tussauds.
Citation
Rogemi
Citation
Comme l'a indiqué la direction de l'hôtel, les femmes de chambre ont tout à fait le droit de rentrer dans les chambres pour les nettoyer, même si elles sont encore occupées.

Non William ce n'est pas possible. Cela fait 35 ans que je vais à l'hôtel et je n'ai jamais vu une femme de chambre entrer dans une suite sans s'assurer si elle est occupée ou pas.

Et pourtant, la direction du Sofitel affirme le contraire... Je n'ai plus le lien vers l'article qui en faisait état, et c'est dommage...

Je viens de relire un article publié sur slate.fr expliquant que la femme de chambre serait rentrée en s'annonçant, et comme personne ne lui répondait (la suite est grande, et sa voix n'a peut-être pas portée), elle a commencé son labeur...
17 mai 2011, 12:01   Série
Les plus grands acteurs - de séries - les feront revivre. Un ami, amateur du genre, me disait (je n'ai pas vérifié) que le corps de policiers (si c'est bien le mot, vous m'aurez compris) qui a arrêté DSK faisait précisément l'objet d'une série. Les images qui nous parviennent appartiennent sans faute à ce genre, bien plus qu'au genre cinématographique. Du reste, on peut dire sans trop de risque d'avancer une absurdité, que le genre romanesque est désormais passé avec armes et bagages dans les "séries".

____

"Je savais depuis plusieurs années que cet homme était un obsédé sexuel, un homme ayant un réel problème d'ordre médical avec le sexe, (...)"

Eh bien, vous êtes bien informé, moi, je n'en savais rien. A ce compte-là, bien des monarques français, pour ne parler que d'eux, auraient bien des comptes à rendre aux autorités américaines d'aujourd'hui, y compris "médicales"... Je ne me place pas en défenseur des abuseurs mais en simple observateur et je demande à quelle époque s'est-il rencontré des hommes nantis d'un grand pouvoir qui fussent chastes, monogames, à tout le moins frugaux en leurs appétits ? Saint Louis ? Robespierre ? De Gaulle ?
Peu de choses filtraient. Jean Quatremer en avait parlé dans un article de 2007 et écrit à l'occasion de l'arrivée de DSK au FMI. Le journaliste s'alarmait du fait qu'il puisse travailler aux Etats-Unis, pays où ses débordements pourraient lui valoir des problèmes. L'article est encore en ligne, je l'ai relu avant hier : [bruxelles.blogs.liberation.fr]

Je crois même qu'à cette époque Jean Quatremer avait subi une volée de bois vert de la part de ses collègues. pour avoir osé tenir de pareils propos, et divulgué un secret de Polichinelle dans la profession.

Le livre Sexus Politicus s'attardait aussi sur le cas DSK, le temps d'un chapitre. Mais je ne l'ai pas lu.

Enfin, j'avais vu le récit que Tristane Banon avait fait de son agression. Cela m'avait conforté dans l'idée qu'il y avait un gros problème concernant DSK, et que si celui-ci éclatait au grand jour, les choses promettaient d'être spectaculaires.

Alain s'étonnait que je pusse ajouter foi aux accusations faites à DSK. Si elles me paraissent vraisemblables, c'est qu'elles sont très similaires aux détails que Tristane Banon fait de son agression supposée.

Bien sûr, vraisemblable ne signifie pas vrai. Disons pour être équitable que la thèse de la pulsion me paraît tout aussi extraordinaire que celle d'un quelconque coup monté, mais que cette première me semble appuyée par un voire des précédents qui méritent d'être pris au sérieux. Enfin, les personnes qui tiennent absolument à expliquer cette affaire par un complot (et peut-être ont-elles raison) me semblent pécher par excès de rationalisme : l'homme n'est pas qu'un être raisonnable, et il peut parfois, dans certaines circonstances qui peuvent être entre autre celle d'une dépendance quelconque, d'un sentiment d'impunité, être l'objet risible et nu de ses passions les plus noires, et cela quelque soit sa condition sociale ou intellectuelle... Oui, l'homme est capable de folies, et DSK est un homme comme les autres, comme vous et moi.

Qui sait ? Peut-être vais-je être détrompé de mes intuitions premières dans cette affaire ? Mais quand bien même cela serait le cas, je continuerais de penser que la thèse de la pulsion était de l'ordre du possible.

Wait and see...
« Cela fait 35 ans que je vais à l'hôtel et je n'ai jamais vu une femme de chambre entrer dans une suite sans s'assurer si elle est occupée ou pas. »

(enfin, pour les suites, je ne sais pas...)
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 12:35   Re : DSK se croit sur la Croisette
Oui en effet, selon mon expérience dans la majorité des cas la femme de chambre crie "housekeeping" attend une seconde ou une seconde et demie et rentre à grand fracas dans votre chambre, ce qui m'a souvent valu de me retrouver dans des situations embarrassantes d'ailleurs. Par exemple si vous êtes en train de prendre une douche, vous êtes obligé de vous précipiter sur une serviette et de sortir à toutes hâtes pour crier à votre tour "5 minutes please, 5 minutes please!"
Enfin, beaucoup croient invraisemblable un coup de folie de DSK, arguant qu'il devait savoir qu'il avait énormément à perdre si l'affaire était divulguée. Appliquons le même raisonnement à la femme de chambre : n'est-il pas tout aussi invraisemblable qu'elle puisse affabuler de son propre chef ou accepter d'être mêler à un complot international, sachant qu'elle perdrait tout ce qu'elle aurait amassé dans sa pauvre et courte vie si cela se révélait ? Et sachant par quelles tribulations médiatiques elle devrait d'une manière ou d'une autre passer jusqu'au procès, voire encore après celui-ci ? Sa vie va être impitoyablement passée au crible par les journalistes et par la défense. Son nom va peut-être devenir un objet de risée mondiale comme celui de Monica Lewinsky. Peut-être que le pire pour elle est encore à venir...

Son nom est désormais divulgué. Elle aurait un compte Facebook... Ça commence...
Bonjour,

Personnellement je ne trouve pas choquant qu'un homme dans un cadre privé fasse des avances à une femme ( y compris en accompagnant le geste à la parole ); celle-ci peut accepter ou refuser, elle peut même aller jusqu'à donner une gifle à cet homme; et cette gifle ne me choque pas non plus. Dans un monde normal cet homme ne ferait pas un drame de la gifle qu'il a reçue, il reculerait et n'insulterait pas la femme qui vient de l'éconduire; dans un monde normal cette femme ne ferait pas non plus un drame de l'attention "indécente" dont elle a été l'objet et n'accuserait pas cet homme de tentative de viol et à fortiori ne déposerait pas plainte contre lui.

Dans un monde normal...mais sommes-nous encore dans un monde normal ?
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 13:13   Re : DSK se croit sur la Croisette
A supposer que DSK ait vraiment commis les faits qui lui sont reprochés , cela justifie-t-il pour autant une mise en détention , même provisoire ?
Un contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire états-uniens et le versement d' une caution ( adaptée à ses possibilités financières ) n' aurait-il pas suffi, surtout pour quelqu' un qui n' a jamais été condamné ?
N' en fait-on pas beauc'Outreau , en Amérique comme en France , pour les puissants comme pour les misérables , en matière d' infraction sexuelle ?
N' est-on pas là en présence d' une hystérie sociale typique ?
Au fond la meilleure sanction pour DSK aurait été de le condamner à payer à la victime un million de dollars de dommages et intérêts : il aurait compris ainsi à contrôler ses instincts de prédateur et pour la femme de chambre c'eût été un jackpot inespéré qui aurait plus que compensé le mauvais moment passé . Cela aurait constitué une sanction et une redistribution sociale parfaitement justifiée.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 13:14   Re : DSK se croit sur la Croisette
En effet, William, les propos de Hugues SERRAF sonnent juste :

"Homme clé du FMI pour le reste du monde, il devait aussi sauver la Grèce en début de semaine, l'euro d'ici jeudi, et l'ensemble du système monétaire international pour le weekend. Un certain John Lipsky est désormais censé prendre le relais mais, de l’avis même des experts, ni la Grèce ni les banques centrales ne sont totalement rassurées par ce second couteau".

Malgré l'emphase, les échéances étaient courtes et importantes.

La Grèce, je crois, n'a pas bénéficié d'un nouveau prêt.
Personne, à part certains européens, ne souhaite sauver l'euro, ni l'UE.
Il semble que DSK en était.

Il est aussi celui qui a mis les US en devoir de justifier de leur solvabilité.

Je ne crois pas que donner ces éléments s'inscrive dans une théorie complotiste pro-DSK.
Il me semble d'ailleurs que les pro-DSK y voient plutôt la main de l'UMP, ce qui est en effet grotesque.
Tout aussi grotesque était l'opération télévisée d'hier soir sur la 2, dans laquelle derechef s'agitait et gesticulait la gauche bien pensante et irréprochable, convoquée pour une tentative désespérée de sauvetage de leur idole.
Au prix d'erreurs grossières de droit, et d'une propagande comme toujours opportuniste.
Et aux frais du contribuable, bien sûr.

Par contre, cela pourrait justifier l'idée d'un piège, dans lequel il serait tombé, tout seul ou pas.
Une tentative de viol ratée diffère d'avances un peu, voire trop pressantes. That is the point. Il est question de tentatives de sodomie, de griffures pour se dégager de la part de la victiume, de fellation imposée. Il ne me semble pas qu'il s'agisse de simple harcèlement si l'on considère l'accusation. Si l'on considère la défense il ne s'est rien passé, donc l'hypothèse intermédiaire est rejetée par DSK lui-même.
Alain : "c'est quand même un peu difficile à avaler"

Il faudrait demander à la dame dont on nous cache les avantages.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 14:00   Re : DSK se croit sur la Croisette
Florentin, une photo d'elle, ou supposée telle a commencé à circuler hier.
Chacun pourra se faire une idée.
Pour ma part, je trouve très peu élégant de rechercher si l'apparence physique de cette femme accable ou non DSK.
Mais c'est sa propre défense, alors ...

[www.lepost.fr]
Citation
Pendant trois siècles, être "de gauche", c'était prendre le parti des pauvres, des humbles, des humiliés, des offensés, des "petits", etc. contre les riches, les puissants, les exploiteurs, les dominants, les arrogants, etc. C'est même cela qui est censé distinguer la gauche de la droite.

On avait déjà eu droit à la "gauche" caviar.
Cher Luc, l'élégance n'a rien à voir dans cette histoire, c'est le moins qu'on puisse dire mais la connaissance des pièces à conviction est une curiosité légitime.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 15:20   Re : DSK se croit sur la Croisette
En effet Florentin, rien de tout ça n'est élégant, pas même le personnage.
Mais tout de même ... l'appréciation portée sur le faciès de la victime n'ajoute-t-elle pas en cynisme?

En tout cas, ce sacré DSK aura occupé ici autant que Ben Laden.
Orimont reste heureusement largement en tête, avec 376 contributions à la parution de "J'y crois pas".

La morale est donc sauve, du moins au parti de l'in-nocence ...
Ne pensez-vous pas, cher Luc, que le meilleur moyen pour se débarrasser d'un DSK devenu gênant à la tête du FMI était tout simplement de le laisser quitter son poste et devenir candidat à l'élection présidentielle, élection à laquelle il pouvait d'ailleurs très bien échouer ?
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 15:52   Re : DSK se croit sur la Croisette
Une nouvelle secrétaire pour DSK !

Nouvelle hallucinante trouvée sur LE MATIN (journal suisse):

Rédaction online - le 16 mai 2011, 11h32
LeMatin.ch

La maladie dont souffre Ana Catarina Silvares Bezerra est pour le moins perturbante. Cette mère de famille brésilienne âgée de 36 ans est en effet atteinte d'un trouble d'orgasme compulsif, qui l'oblige à se masturber «jusqu'à 47 fois par jour», révèle le site Internet de Psychomédia.

Après une bataille juridique de deux ans, la justice l'a finalement autorisée à se masturber sur son lieu de travail, à raison de 15 minutes toutes les deux heures.

La prise de calmants aide aussi Ana Catarina à contenir une partie de ses pulsions.

Un ordinateur de l'entreprise pour laquelle elle travaille lui a même été réservé afin d'avoir accès à des images érotiques.


DSK, précurseur d'une nouvelle organisation du travail ?
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 15:57   Re : DSK se croit sur la Croisette
Vu sur BFM TV (site internet) à l'instant :
"DSK pourrait plaider l'acte sexuel consenti".

Donc il admettrait, sans doute face aux preuves matérielles, avoir eu une relation.
De là à faire admettre qu'elle était consentie ...
Quarante-sept fois par jour ! Ouffffff... c'est le calvaire de l'extase perpétuelle.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 16:08   Re : DSK se croit sur la Croisette
Cher William, en effet, il suffisait d'attendre.

Mais sauf erreur de ma part, le mandat est de 5 ans.
Et pouvait donc durer jusqu'au 1er novembre 2012.
Avant la semaine dernière DSK n'avait pas annoncé son départ.
Sa personalité ne garantissait pas qu'il se décide à affronter le suffrage universel.

Or, si l'on retient l'idée d'un piège, il y avait urgence à le remplacer par LIPSKY, américain, banquier, moins favorable à l'UE, encore moins à la Grèce, qui ne demandera pas de comptes sur les garanties d'endettement US, et ne fera pas non plus obstacle au QE3, dont on rappelle qu'il est nécessaire à la trésorerie US depuis le 14 mai dernier.

Encore une fois, pas de paranoïa complotiste.
Mais une simple affaire d'Etat.
D'autres, chez nous, ont bien pratiqué l'assassinat politique.
Pourquoi pas aux US?
Le visage est primordial dans l'économie du désir mais pour beaucoup de gens d'autres parties de l'anatomie l'emportent, allant même jusqu'au fétichisme. Nous saurons tout un de ces jours.
De toutes façons DSK est victime du modèle de justice que la gauche caviar dont il est un des plus éminents représentants souhaite pour la France et qui, d'ailleurs, y sévit déjà à bien des égards : si le coupable est un homme blanc et la victime une femme ou une personne d'une "minorité visible", à plus forte raison si elle est les deux à la fois, la justice se montrera impitoyable pour le premier.
Et puis, de deux choses l'une : ou DSK n'a pas commis de violences sur cette femme et il est innocent, ou a bien il en a commis pour assouvir un besoin sexuel irrépressible et, alors, c'est peut-être bien un malade. Dans les deux cas la prison n'est pas la bonne solution .
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 16:14   Re : DSK se croit sur la Croisette
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
JJSC
A supposer que DSK ait vraiment commis les faits qui lui sont reprochés , cela justifie-t-il pour autant une mise en détention , même provisoire ?

Disons que le précédent Polanski, apparemment cité par l'accusation, plaide en faveur de la mise en détention.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 16:41   Re : DSK se croit sur la Croisette
Je ne dis pas qu'il voulait sauver l'Europe, ni la Grèce.

Sa vision était celle d'une gouvernance mondiale, dont le FMI aurait été la banque centrale.
Pour cela, il fallait imposer l'idée que, hors les secours du FMI, les Etats ne pouvaient trouver d'oxygène.
Ordo ab chaos, si l'on est complotiste.

Pour contrer ce mécanisme, la BCE a officiellement, en début d'année si je ne me trompe, accepté de refinancer les banques qui leur apporteraient en garantie les bons du trésor émis par les Etats membres.

Ainsi les Etats se finançaient auprès de banques privées, en contrepartie des bons qu'ils plaçaient.
Lesdites banques tenaient donc les Etats dans leur dépendance, tout en vendant le risque à la BCE auprès de laquelle elles retrouvaient de l'oxygène en contrepartie de ces créances, toxiques quoique assises sur des Etats (insolvables).
L'insolvabilité passait donc des Etats membres aux institutions européennes, qui y voyaient le prétexte d'asseoir une fiscalité européenne, et un gouvernement fédéral.

Lequel, sans doute, pouvait aisément prêter allégeance au FMI et à sa gouvernance mondiale.
Le discours d'investiture de VAN ROMPUY est tout à fait explicite sur ce point.

Quant à observer que le chaos adviendra plus promptement que prévu, et échappera à leur contrôle ... c'est évidemment un propos tout à fait réaliste.
Au fond, est-ce une mauvaise nouvelle ?
Le festival de Strauss-Kahn se poursuit. Dame Aubry déclare à l'instant :

"Dans un drame comme celui-là, il y aura une victime profonde. Ce sera Dominique Strauss-Kahn s'il est innocenté, ce sera bien sûr cette jeune femme si les faits sont avérés."

Nous attendons avec impatience la montée des marches pour la projection de "Deep Victim".
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 18:35   Re : DSK se croit sur la Croisette
"de profundis clamavi ad te, domine"

Une victime profonde et "incontournable, on a envie de dire à quelque part"
Une deep victim qui aura besoin de care.
Utilisateur anonyme
17 mai 2011, 19:13   Re : DSK se croit sur la Croisette
Sarkozy, fin politique, sait bien qu'il faut raconter une histoire aux Français, celle du bébé de l'Elysée est déjà écrite. Il est bien dommage que DSK ait manqué d'imagination. Et pourtant, le millionnaire et la chambrière, le blanc et la noire, le juif et la musulmane, ô combien belle aurait été cette histoire, sans doute aurait-il gagné les élections haut la main !

En guise de faire-part, nous devons nous contenter de ceci.
Luc,


Vous citez : "De profundis clamavi ad te, Domine"

Et faites donc appel à nos sentiments religieux... suggérez-vous que M. Strauss-Kahn serait en fait une âme qui quête ?
Sarkozy, fin politique, sait bien qu'il faut raconter une histoire aux Français, celle du bébé de l'Elysée est déjà écrite.

Oui, hélas, et ça y est, on commence déjà à entendre un peu partout dans les médias des mamans, papas, bébés, etc. — Ainsi a-t-on pu apprendre aujourd'hui que le papa de Nicolas Sarkozy avait vendu la mèche au sujet du bébé.
On n'a pas fini.
Hé oui, Francmoineau, les Français n'aiment pas les mêmes choses que nous, "Faire pleurer Margot" a toujours été un "truc" de la presse française, il faudrait vous y faire...
Il faudrait m'y faire ? Mais comment faites-vous, vous, pour vous y faire ?
Tout simplement en ne m'y intéressant pas, comme je ne me suis jamais intéressé à France-Dimanche et autres publications du même genre. Quand le lisse M. Coty fut élu, la presse broda des jours sur le thème suivant "Mme Coty préparait des gâteaux et en laissa tomber son rouleau de saisissement", paraît-il. Les mouches ont changé d'âne, c'est tout.

Laissez faire et laissez dire, c'est leur problème, pas le vôtre.
Oui, oui, c'est pas mon problème. Néanmoins, ça le devient très rapidement, et très insupportablement, sitôt que je fais mine d'allumer la radio ou la télévision. Que me conseillez-vous alors ? Peut-être serait-il salutaire, ma foi, de faire une cure de silence ?...
Non, comme on dit en français, foutez-vous en. Vous verrez, ça marche.
Cette affaire met de nouveau en lumière la totale schizophrénie française en matière de justice :

La justice française est constamment mise sur la sellette, et cela ne date pas de Sarkozy, mais, dans le même temps, son système est défendu contre tous les autres lorsqu'un ressortissant français a une difficulté à l'étranger, il est alors forcément innocent et victime - DSK aujoujourd'hui, Polanski, Cassez ou Santos hier.

D'autre part, il y a beau jeu de critiquer le système américain alors que le modèle anglo-saxon est celui qui a servi de référence à la plupart des récentes réformes judiciaires.
Citation
D'autre part, il y a beau jeu de critiquer le système américain alors le modèle anglo-saxon est celui qui a servi de référence à la plupart des récentes réformes judiciaires.

Incroyable mais vrai.

La passage 24 h sur 24 sur toutes les chaines de tv de feuilletons américains traitant de sujets judiciaires tels que Law and Order a préparé le terrain pour des réformes s'alignant sur le droit coutumier anglo-saxon. La colonisation culturelle nord-américaine se poursuit dans l'inconscience générale. .

Inoui ...
Citation
Jean-Marc
Tout simplement en ne m'y intéressant pas, comme je ne me suis jamais intéressé à France-Dimanche et autres publications du même genre.

Monsieur Jean-Marc, je prends cela comme une attaque personnelle : je vous attendrai sur le pré demain matin à sept heures sonnantes.
Didier,

Autant je ne m'intéresse pas à ces publications, autant je trouve leurs rédacteurs fort intéressants, car ce ne doit pas être hé-vi-dent d'écrire sous quatorze identités différentes, celles de tante Ursule âgée de 80 ans, celle du père Joseph, homme de la chronique religieuse, celle de Le Putois, chroniqueur rap, et celle de Sihoran, spécialisé en erreurs de jeunesse.
Yvan Rioufol, hier à Ç dans l'air, résumait la situation en disant que les Socialistes qui ne cessaient de critiquer Sarkozy pour son côté bling-bling et Berlusconi pour son côté libidineux s'apprêtaient à choisir comme champion quelqu'un qui cumulait les deux personnages. En prenant une telle gifle (ils ne veulent toujours pas comprendre) les Socialistes ont-ils encore un avenir ?
Citation
Jean-Marc
Autant je ne m'intéresse pas à ces publications, autant je trouve leurs rédacteurs fort intéressants

Ça ira pour cette fois : pouvez circuler…
France-Dimanche, y a qu'ça !


Florentin,

Ils n'ont rien compris et ils ne comprendront jamais. Ce que je nomme "gros pervers abusant de sa position et de son argent", ils le nomment "bourgeois hédoniste", ce que le sens commun nomme "femme de chambre noire et pauvre violée par un salopard blindé de fric" ils le nomment "victime présumée et pourquoi pas consentante" (je suppose qu'ils ont reculé devant la construction "victime alléguée"), ce qu'on nomme abus d'autorité ils le nomment "drague lourde".

Ces gens-là sont des coquins. Monsieur Sarkozy a l'air malhonnête, il ne l'est peut-être pas. Mme Aubry a l'air honnête, elle ne l'est peut être pas, elle est en tout cas lamentable.

Les élections au PS, les aventures guérinesques, le chevalier de la quiquette baladeuse, ça fait beaucoup, et jamais une explication claire.

M. Sarkozy n'a peut être pas de style, ces gens-là n'ont en tout cas pas de morale. Ce sont en quelque sorte des Talleyrand sans bas.
Utilisateur anonyme
19 mai 2011, 11:40   Le people et le pis peul...
"Parmi ces valeurs peules figure la « suavité » beldum qui n’existerait que chez les Fulbe (bele sey to Pullo) et qui se concrétise non seulement dans leur hospitalité et leur générosité, mais dans tout leur comportement.
On observe également une réticence à dire « non » (e woodi). C’est ainsi qu’un Peul n’opposera jamais un « non » ferme, il dira « e woodi » (c'est bien). Or, quand un Peul donne gentiment son accord, cela ne veut souvent pas dire grand-chose. Ils décrivent leur comportement comme étant forcé : le sentiment de honte, leur pudeur (semteende) ne leur laisse pas le choix. Le comportement peul n'aurait en quelque sorte aucun rapport avec autrui, mais avant tout avec lui-même.
La vie nomade a développé un caractère indépendant et une hypersensibilité ne favorisant pas le contact avec autrui.
La société peule est fortement hiérarchisée : l'aîné est respecté et même craint.
Les formules de politesse et les règles du savoir-vivre sont nombreuses et très importantes : le vouvoiement est prédominant."

[wiki]
Je relève que la Justice américaine doit traiter un différend entre deux étrangers, deux travailleurs immigrés.
Florentin,


Vous noterez que les Américains sont encore plus avancés que nous en ce qui concerne le Grand Remplacement : ils obligent même l'immigré Strauss-Kahn à rester chez eux...
Au risque de me répéter, auquel cas je m'en excuse à l'avance, je trouve que l'on n'a pas assez souligné que dans cette affaire DSK est 'l'arroseur arrosé. Pour commencer l'acte dont on l'accuse correspond exactement à la quintessence de l'acte raciste : le riche blanc qui force une pauvre domestique noire à une relation sexuelle. Que n'eût-on pas entendu si le présumé coupable avait été de droite ou du front national ! Je me rappelle encore les leçons de morales antiracistes qu' Anne Saint Clair du temps où elle officiait dans les médias ne ratait pas une occasion de donner au bon peuple pour bien moins que ça. D'autre part, la parole de la victime est davantage prise en compte que celle du présumé coupable parce que la première est femme et membre d'une "minorité visible" alors que le second est un mâle blanc. Or c'est exactement cette état d'esprit qui s'installe en France dans les médias et la justice sous l'influence d'une gauche "caviar" internationale dont DSK est un représentant emblématique. Mais à entendre cette gauche et les journalistes à sa botte, il semblerait qu'elle se sente exemptée une fois pour toutes des accusations dont elle abreuve si volontiers le peuple de France à la moindre peccadille à seule fin que, culpabilisé, il se laisse remplacer sans réagir. En vérité je la crois beaucoup plus raciste que les racistes qu'elle s'égosille à dénoncer en permanence. L'antiracisme chez elle n'est qu'une stratégie et non une vertu qu'elle rechercherait pour elle-même.
Cassandre, toutes mes félicitations, c'est exactement cela.
L'antiracisme chez elle n'est qu'une stratégie et non une vertu qu'elle rechercherait pour elle-même.

Bravo. C'est évident. Mais encore fallait-il savoir le dire en si peu de mots, et si élégamment.

En revanche Anne Saint Clair s'écrirait plutôt : Anne Sinclair... à moins qu'il y ait un peu de malice de la part de Cassandre (cela ne m'étonnerait pas).
Ironie du sort, Anna Sinclair est née à New York.
J'ai toujours été brouillée avec les noms propres mais en vieillissant ça tourne à l'infirmité. J'ai donc fait preuve , en effet, d'ironie involontaire en écrivant le nom de le femme de DSK comme je l'ai écrit.
Utilisateur anonyme
19 mai 2011, 18:13   Horatio Nelson
"Quel beau c.. !"

Telle est la dernière phrase publique que DSK aurait prononcé (à l'adresse d'une hôtesse du vol New York-Paris d'Air France le 14 mai) juste avant sa mort politique. Phrase historique sans aucun doute. Pas mal je trouve.
Utilisateur anonyme
19 mai 2011, 18:58   Re : DSK se croit sur la Croisette
Anne Sinclair s'écrit Anne-Élise Schwartz.
Pour se remonter le moral, il peut espérer être pour les autres femmes qu'il a connues "le meilleurs de leurs pires souvenirs" .
Bonsoir,

Ce que vit cet homme est terrible et si les faits qui lui sont reprochés sont réels, ce que vit cette femme est aussi terrible.

Mais je vous livre cette reflexion:

Autrefois le sexe était diabolisé et la transgression était un péché contre Dieu qui exposait à la damnation éternelle; aujourd'hui le sexe est célébré et la transgression est un " viol " contre la femme qui expose à la réprobation universelle.
"Anne Sinclair s'écrit Anne-Élise Schwartz".
Je vois qu'on ne perd pas de temps...
Pour aller dans le sens de Bruno je ferai remarquer que parmi la communauté juive de New York la réprobation est ferme, elle n'en est pas moins ferme de par le monde. DSK ne fait pas seulement honte à la France mais à sa famille et à ses proches. Anne Sinclair assume et on peut la créditer de cette attitude responsable.
Ce suicide politique cache aussi, quand on y pense, une sorte de compensation du mépris qu'il affichait souvent.
L'image de la France et celle des Juifs se trouvent flétries par cette affaire. Au moment de faire preuve de dignité et de retenue, BHL (faut-il s'en étonner ?) aggrave la situation (il est, comme vous le savez, la risée de la presse américaine). Que DSK soit innocent (en un seul mot) ou non, cette affaire révèle qu'il n'y a plus aucune limite à la vulgarité et à l'obscénité d'une classe politique pipolisée et de ceux que Deleuze appelait, je crois, les "pop-philosophes". BHL, Badinter, et d'autres, montrent une attitude de caste tout à fait insoutenable. Tout se passe comme si le monde était une immense confiserie humaine et naturelle créée pour leur seule jouissance. Bref, la situation est d'autant plus grave si l'on est convaincu, comme le PI, que le "paraître, c'est l'être".
D'un autre côté : si la résurgence de l'antisémitisme en France n'était qu'une baudruche :
[www.thedailybeast.com]
Je ne partage pas votre point de vue, MM Chaouat et Florentin. Il apparaît de plus en plus probable que M. Strauss-Khan n'a pas commis les faits qu'on lui reproche. Le procès d'une personnalité, j'entends bien de la personnalité d'un homme, à défaut de pouvoir avec cohérence l'incriminer de méfaits véritables, lorsqu'on l'on jette cet homme en pâture à la vindicte publique et qu'on assassine son image par une mise en scène juridico-médiatique comme on en a rarement vu depuis les procès de Moscou, devrait nous hérisser, et il est bien malheureux que ce devoir soit abandonné à des BHL et autres Badinter.

Je n'ai pas le temps de développer cela davantage. Je convie les lanceurs de pierre à suspendre un instant leurs jets et leurs crachats pour s'interroger sur la possibilité matérielle que M. Strauss-Khan ait pu commettre les faits énumérés dans les chefs d'accusation, et, s'ils en ont le coeur, d'enquêter sur ce que sont les méthodes les plus éprouvées en Afrique de l'Ouest pour dépouiller un homme blanc à l'issue d'un frottage avec une fille "à frères". Nous aurons l'occasion d'en reparler.
Mais Bruno il n'y avait que les américains pour croire à la résurgence d'un antisémitisme à l'ancienne, Par contre une nouvelle forme de l'antisémitisme a vu le jour dans les banlieux communautarisées.

De toute facon ce texte, très pertinent, n'enfonce en fait que des portes ouvertes, Nous avons déjà eu avant 1939 un chef de l'Etat d'origine juive: Léon Blum.
Chef de gouvernement (président du conseil des ministres). Mais alors, il faut aussi mentionner Mendès et Fabius.
Ne pinaillons pas, cher Marcel, car dans les années trente il n'y avait pas d'élection du Président de la République au suffrage universel.

J'ai souligné Léon Blum car il fut le premier francais d'origine juive à diriger le pays.
Citation
Je ne partage pas votre point de vue, MM Chaouat et Florentin. Il apparaît de plus en plus probable que M. Strauss-Khan n'a pas commis les faits qu'on lui reproche.

Oui et il faut arrêter de faire à cet homme un procès à côté du procès cad le juger d'un point de vue moral et sur ce qu'il est sensé représenter mais sur les faits qui lui sont reprochés un point c'est tout.

Accordons à DSK les mêmes droits à une justice impartiale je veux dire celle que nous attendons pour chaque citoyen quelque soit sa position sociale.
« Nous avons déjà eu avant 1939 un chef de l'Etat d'origine juive: Léon Blum. »

Pas étonnant que Mme Merkel soit couramment appelée par la presse française "chef de l'État"... (la date aussi est inexacte — en 1939 comme en1936 le chef de l'État en France était l'inoubliable Albert Lebrun).
Avant 1939, cher Maître, si vous vous croyez obligé d'admonester mes imprécisions, ayez l'amabilité de me lire correctement.
Je suis entièrement d'accord avec Francis. Ce procès est un véritable bouillon de sorcières où les enjeux politiques se mêlent à la conviction chez certains puritains que l'Amérique a été élue pour donner des leçons de démocratie et de morale au monde entier, conviction à laquelle se mêle l'envie recuite chez ces mêmes puritains de régler, à travers DSK, des comptes avec cette France dévergondée et sans dieu, jalousée, entre autres, pour son rapport décomplexé au sexe et à la femme. Ils veulent montrer à quel point, contrairement à ces machos racistes de frenchies, ils sont soucieux de la dignité de celle-ci ainsi que de celle des minorités visibles, en faisant oublier au passage qu'il y a bien plus de viols et de violences racistes dans leur pays que dans le nôtre. La revanche sur l'affaire Polanski s'inscrit aussi dans ce cas de figure.

Aux yeux de cette justice DSK n'apparaît en rien comme un juif mais comme le "frenchy" typique


Je rejoins Francis sur un autre plan : les musulmans ont un rapport à la vérité qui n'est pas du tout le nôtre, en clair beaucoup mentent comme ils respirent au point d'arriver à se persuader eux-même qu'ils disent vrai. Cette mentalité a failli avoir , par exemple, des répercussions tragiques dans ma famille où mon beau-père a échappé par miracle à une inculpation d'assassinat à la suite du "témoignage" d'un musulman qui chassait avec lui et avec un jeune homme ami de mon beau-père. Le jeune homme en question en faisant une fausse manoeuvre s'est tiré une balle dans le ventre et s'est grèvement blessé. On a craint pour sa vie. Or le musulman a soutenu avoir vu mon beau-père lui tirer exprès dessus ! Heureusement que le blessé est sorti du coma et a innocenté mon beau-père, sinon celui-ci aurait fini ses jours en prison ou pire ! Rappelez-vous aussi lors du procès d' Outreau, le "témoin" Badaoui finissant par avouer qu'elle avait inventé de toutes pièces les faits que l'on reprochait aux accusés. Et le rapport de frustration-fascination confinant à l'hystérie que les musulmans et surtout les musulmanes ont avec la sexualité ne peut encore qu'embrouiller les choses.


Cependant la façon dont le sérail médiatique français a traité cette affaire à l'opposé de la manière qui aurait prévalu s'il s'était agi d'une personnalité de droite pose, en revanche, problème. .
Tous les commentaires entendus sur les chaînes d'information de la télévision, de la part de journalistes ou spécialistes américains du droit, font état que le traitement de Stauss-Kahn n'est en rien une exception, qu'il correspond exactement à la procédure habituelle appliquée à tous les inculpés. La seule différence tient à la notoriété de Strauss Kahn et à l'intérêt porté en conséquence par la presse et le public. Je n'ai entendu aucun propos dissonant sur ce point. Personne n'était surpris. Quant à savoir s'il s'agit d'un coup monté, anyway, ce ne sont pas à mon avis les formes normales de la procédure en cours qui peuvent en constituer la démonstration mais plutôt l’instruction de l'affaire qui ne fait que commencer.
Utilisateur anonyme
21 mai 2011, 11:06   Re : DSK se croit sur la Croisette
S'il est innocent, comment se fait-il que ses avocats n'aient pas organisé une conférence de presse pour crier au scandale et à la manipulation ? Pas de J'accuse pour le moment, seulement ceci :



Et puis, il y a quelques jours, cette incroyable reconstitution des faits par le journal Daily Apple (Taïwan) : [youtu.be] où l'on voit l'avion d'Air France. L'image de la France paraît sérieusement atteinte.
Que l'image de la France soit atteinte, sans doute, mais n'était-ce pas un peu voulu ?

Que la procédure soit réglo, sans doute aussi, mais il n'empêche que les faits retenus à charges sont contradictoires ou invraisemblables et croyez-moi, je n'ai aucune sympathie, mais vraiment aucune, ni pour DSK ni pour sa femme. Je trouve même que ce qui leur arrive, surtout s'il est innocent, n'est au fond que justice immanente : ils se sont fait piéger par le système que la caste médiatique dont ils font éminemment partie voudraient voir se développer en France ... pour les autres et qui, d'ailleurs, malheureusement, se développe .
Utilisateur anonyme
21 mai 2011, 11:15   Re : DSK se croit sur la Croisette
La jeune musulmane victime d'un vieux cochon : c'est le triomphe de Samuel Huntington !

Sur le fond, cette affaire serait une bénédiction, propice à torpiller sérieusement le camp du Bien, si elle n'atteignait pas si fortement l'image de la France et des Français aux yeux du monde entier. Elle présente l'avantage de faire choir les donneurs de leçons de morale (Badinter et autres BHL notamment) de leur perchoir, mais aussi de faire comprendre au peuple français ce que pourrait être un pays où la démocratie et la justice fonctionnent normalement, où la justice est juste, ce qui n'existe plus chez nous depuis pas mal de temps. Je ne vois pas beaucoup de raisons de se désoler du sort du père des 35 heures aux manières si méprisantes (cf voyez-le satisfait, sur le perron de l'Elysée, serrer la main du chef de l'Etat sans sortir la main gauche de sa poche). Les seules choses qui le rendent sympathique sont qu'il est victime d'un vice et sa qualité d'authentique maître pipier : [www.conferencevirtuelle.com]
A moins qu'ils aient déménagé récemment, Apple Daily est un journal de Hong Kong, pas de Taïwan.

L'instruction à charge de DSK n'est pas seulement le fait de la justice américaine mais de toute la médiasphère dans son ensemble, et à l'échelle planétaire s'il-vous-plaît (le capitaine Dreyfus n'avait été frappé que d'indignité nationale, lui). Aucun questionnement sur la chronologie des faits, on ne sait rien, et on ne veut rien savoir de ce que "la victime" a fait, ou n'a pas fait entre l'accomplissement des faits retenus dans les chefs d'accusation et l'heure de l'arrestation du prévenu, et personne, strictement personne ne demande à haute et intelligible voix comment deux fellations peuvent être pratiquées sous la contrainte de la seule force d'un homme seul, sans arme, dans une chambre d'hôtel apparemment très passante, quand cet homme est âgé de 62 ans, qu'il est d'une taille inférieure de 10 bons centimètres de celle de sa "victime" de 32 ans, et qu'il ne dut l'obtention de ces faveurs présumées pas même à sa notoriété lourde de menace pour "la victime" puisque celle-ci affirme qu'elle ne le connaissait pas ! Il faut donc supposer que la seule férocité de son regard de tigre convainquit la dame de s'exécuter, dans un silence inexplicable lui aussi, en tout cas qui ne peut s'expliquer par un souci quelconque de "la victime" d'éviter tout scandale sachant ce qu'elle n'a pas hésité de faire par la suite.

Tout ce passe dans cette affaire, instruite par les médias autant que par la justice américaine, comme si "la parole de la femme était sacrée", un peu comme celle de l'enfant. La femme musulmane serait per se au-dessus de tout soupçon, comme l'est l'enfant. Entend-on les féministes s'indigner de cette vision de la femme qui sous-tend le traitement juridique qui est réservé au "présumé coupable" ? Aucunement. Comme l'enfant, la femme ne peut que dire la vérité, aussi invraisemblables et incohérents que paraissent ses récits, et aussi invraisemblable et incohérente que paraisse cette farce, laquelle n'est pas sans rappeler le bon vieux principe américain du "plus c'est gros mieux ça passe" actionné lors de la campagne de communication sur "les armes de destruction massive" de qui vous savez en 2003.

S'il ne s'agit pas d'un complot, cette affaire apparaît comme le fruit d'un bel opportunisme politique de la part de l'administration OBAMA et d'au moins trois autres catégories d'acteurs; après avoir réglé son compte à Ben Laden, cette administration a trouvé avantageux de jouer les Robins des Bois en faveur d'une musulmane sur leur sol au détriment de DSK, dont l'éviction les arrange. La destruction de DSK arrange tout le monde pour des raisons différentes : Mme Diallo et sa "communauté" pour lui soutirer de l'argent; Obama pour se faire un peu aimer des musulmans du monde et gagner des voix dans les minorités ethniques de son pays; Sarkozy, qui ne bouge pas le petit doigt pour la défense de ce compatriote et on peut comprendre pourquoi, et enfin l'Amérique en général qui va ainsi retrouver un FMI docile à ses exigences de refinancement (les détails de cet aspect macrofinancier du dossier ont été assez bien mis en relief par Luc Notaras supra).

A sujet de "la procédure" et pour répondre plus précisément à Ostinato: qu'est-ce qui justifiait l'arrestation spectaculaire de DSK à l'aéroport, quand le prévenu aurait très pu être attendu quelques jours plus tard sur le sol états-unien où il exerçait ses fonctions ?
Citation
ls se sont fait piéger par le système que la caste médiatique dont ils font éminemment partie voudraient voir se développer en France ... pour les autres et qui, d'ailleurs, malheureusement, se développe .

Hélas !

Mais il ne faut tout de même pas oublier, au-delà du cas DSK, qu'une folie juridique s'est emparée depuis au moins trois décennies des Etats-Unis certainement en rapport (mes excuses chére Ostinato) à la prise de pouvoir des femmes dans ce pays.

Les procès pour abus et harcèlements sexuels, viols et autres turpitudes du même type sont devenus l'obsession des américains. Comme quoi on essaye de chasser les tabous par la grande porte ils reviennent au galop par la fenêtre. Une quantité énorme de séries américaines judiciaires vivent de cette grande peur.

Le livre du regretté Edward Behr "L'amérique qui fait peur" faisait un portrait apocalyptique de cette effroyable évolution.

Ci-dessous l'extrait d'une interview d'E. Behr.

Dans Une Amérique qui fait peur (Plon), vous dénoncez la dictature du «politiquement correct», ces dogmes du multiculturel et du féminisme qui ont abouti, selon vous, à diviser l'Amérique.

Edward Behr : Des principes à l'origine louables ont été pris à la lettre dans un simplisme bêtifiant. Regardez les universités américaines! Les féministes dures y ont créé un climat d'intolérance et de guerre des sexes. Lorsque des profs avouent qu'ils ont peur de recevoir des étudiantes dans leur bureau, qu'ils laissent leur porte ouverte de crainte d'être accusés de harcèlement sexuel, j'estime qu'il y a malaise, perversion des rapports humains normaux.

Le harcèlement sexuel existe. Et ces mesures ont apporté de réels progrès.

E.B. Il y a des limites à tout. Lorsqu'on admet l'autorité de «commissaires» féministes sur le campus, on aboutit à une oppression. Regardez ces élèves mâles d'une université, accusés de viols sans aucune preuve.

Pour vous, l'Amérique vit dans une névrose phobique du racisme et de la discrimination. Mais il semble que le nouveau congrès américain ne s'embarrasse pas de tolérance.

E.B. Derrière le langage respectueux du multiculturalisme se cache, en effet, une réalité terrifiante: la décrépitude du centre-ville de Los Angeles où l'on se croirait à Kinshasa; l'attitude effrayante des pouvoirs publics californiens qui ont fait voter une loi interdisant les écoles et les services sociaux aux enfants d'immigrés clandestins. Même Le Pen n'aurait pas proposé cela.

Justement. Et la fameuse rectitude politique?

E.B. Ça, c'est un retour de bâton. La conséquence d'une inhibition de l'Américain moyen. Faute d'avoir pendant des années abordé le problème ethnique autrement que par un langage pudibond, l'Amérique a basculé vers l'autre extrême, des solutions simplistes.

Pour vous, c'est la conséquence du dogme multiculturel.

E.B. On a cautionné l'isolement des communautés, une forme de racisme à l'envers qui n'a fait qu'aggraver les tensions entre Noirs et Blancs. Lorsqu'on voit que des clubs universitaires, des dortoirs sont interdits aux Blancs, que des idéologues noirs et pourtant racistes comme Jeffrey peuvent diffuser leurs thèses en toute impunité, on ne s'étonne pas que la société se morcelle. Que le Blanc moyen se retranche dans de nouvelles villes forteresses.

Vous n'y allez pas de main morte pour dénoncer les mythes et folies américains...

E.B. Je déplore une dégradation du niveau intellectuel en général et le déclin des institutions: la justice est devenue une tribune de charlatans de la psychanalyse. Cela aboutit à disculper les frères Menendez, parricides vicieux, ou à faire condamner à 98 fois la perpétuité un directeur d'école sur témoignage guidé de ses prétendues victimes. C'est ce que j'appelle la tyrannie du simplisme.

Quant au gouvernement, il s'est contenté d'une approche superficielle des problèmes sociaux américains. Et ce langage de la diversité, loin d'apaiser les tensions, nous entraîne aujourd'hui, par une réaction populiste, vers une logique d'affrontement social. Entre les nantis et les défavorisés. Ça, ça fait vraiment peur.
"[...] Personne, strictement personne ne demande à haute et intelligible voix comment deux fellations peuvent être pratiquées sous la contrainte de la seule force d'un homme seul, sans arme, dans une chambre d'hôtel apparemment très passante, quand cet homme est âgé de 62 ans, qu'il est d'une taille inférieure de 10 bons centimètres de celle de sa "victime" de 32 ans [...]"

Cet exploit n'est en effet réalisable que par un psychopathe en transe, au mieux de ses capacités physiques et sexuelles, sous la menace d'une arme, la nuit dans un parking. Et puis, comme m'a fait remarquer une collègue cette semaine, on a beau être une faible femme, "on a des dents pour mordre".
Un autre extrait du livre d'Edward BEHR

La Décadence Americaine

L'Amérique est désormais l'unique super-puissance sur l'échiquier mondial. Mais la crise morale sans précédent qui la secoue est le signe avant-coureur d'un déclin potentiel aussi dramatique qu'inattendu. Dégradation croissante des villes et des relations interethniques, montée de la criminalité, émergence d'une sous-classe inemployable, justice à la carte... Les nouveaux problèmes de l'Amérique vont conduire, d'ici dix ans, à doubler la population carcérale, accélérer la création de « zones protégées » et fragmenter le pays en zones interdites, soigneusement démarquées.

Plutôt que d'y faire face, l'Amérique poursuit des chimères : obsession du harcèlement sexuel, political correctness fortement incrustée dans les milieux universitaires et qui envahit maintenant la vie quotidienne. Le principe original de mélange de races et le culte de l'individualisme font place à un cloisonnement racial, sexuel et social, allant de pair avec un véritable totalitarisme intellectuel qui suscite une guerre idéologique, aux conséquences potentielles dévastatrices.

Si l'émeute de Los Angeles, en 1992, a coûtê cher, elle a également profité à quelques-uns : en un an, les Californiens ont acheté 650 000 armes à feu, et le « boom » des commerçants spécialisés est peu de chose comparé à l'essor des entreprises de sécurité. West-Tec, filiale japonaise, vend le concept de protection totale : patrouilles armées, scanners, mais aussi micros et « boutons de panique » (panic buttons) placés dans des endroits stratégiques, dans les maisons sous surveillance. A l'entrée de la plupart des superbes maisons de Beverly Hills, on retrouve le sigle "West-Tec" avec la mention : « Réaction armée » (armed response).

Dans les quartiers moins huppés, des associations de volontaires, les comités de garde des quartiers, (Neighbourhood Watch) sont en liaison radio permanente avec la police locale. Idée originale d'un ancien chef du LAPD qui a porté ses fruits, puisqu'on compte actuellement 5500 clubs de ce genre dans la région de Los Angeles, chacun avec leur chef d'îlot et leurs patrouilles régulières. Le but de Neighbourhood Watch n'est pas tant d'intervenir que de donner l'alerte, facilitant l'intervention rapide de la police locale; leur mot d'ordre officiel, affiché à l'entrée des résidences qui en font partie : « Méfiez vous des étrangers » (Be on the look-out for strangers), conduit inévitablement à la chasse au faciès.

L'activité des entreprises de sécurité se généralise un peu partout : à Washington, par exemple, un abonnement annuel permettra de faire appel à un garde du corps qui vous raccompagnera chez vous après un dîner chez des amis, en voiture mais aussi à pied, même s'il s'agit d'un trajet de cent mètres à peine, dans le quartier chic de Georgetown.
Autre raison de la carence de la police officielle : la conscience croissante, de la part des criminels et surtout des gangs organisés, de leurs droits constitutionnels. « La plupart des policiers de Los Angeles filment aujourd'hui leurs raids, sur caméra vidéo, pour prouver qu'ils n'ont pas brutalisé ceux qu'ils arrêtent, comme les gangs, d'ailleurs, mais dans le but contraire. »

Les techniques nouvelles de lutte contre la criminalité prennent aussi des allures orwelliennes grâce à une technologie nouvelle, extrêmement coûteuse. Les bracelets détecteurs donnerait automatiquement à leurs porteurs privilégiés accès à des zones sous protection spéciale, dont d'autres seraient exclus. Une surveillance permanente, prévenant vols et agressions de toutes sortes, est également à l'étude, utilisant des puces électroniques cachées dans des voitures ou portées par des individus (incorporées dans des bagues, des bracelets, ou des cartes d'identité), reliées à un satellite et permettant leur localisation permanente. Certaines formes de surveillance électronique fonctionnent déjà : ainsi, dans certains jardins et parcs privés de Los Angeles, des détecteurs souterrains indiquent la présence, la nuit, de sans-abri indésirables qui y campent - et qu'on expulse aussitôt.

Mais, pour l'instant, les méthodes sont en général plus expéditives, plus brutales aussi. Dans Downtown Los Angeles, des commerçants et des propriétaires ont recours à des policiers privés, des mercenaires, utilisant la manière forte pour faire régner l'ordre dans la rue ou dans des immeubles HLM, avec passage à tabac des fauteurs de troubles et salles de détention privées. Leur slogan : « Nous obtenons des résultats là où les autres ont échoué. » Le risque est réel de voir Los Angeles se transformer en Rio et Sâo Paulo, où les « matadors », privés ou policiers travaillant pour leur propre compte, font systématiquement la chasse aux indésirables (dont des bandes d'enfants) et les assassinent.

Selon Logan Clarke, patron de l'un des établissements de police privée les plus réputés de Californie, « Los Angeles n'est pas Rio ou Sâo Paulo, nous n'y sommes pas encore, mais nous allons, hélas, dans cette direction». Clarke est l'incarnation même de ce phénomène inquiétant : l'existence de plus en plus répandue d'une police américaine à deux vitesses - l'une officielle, réservée aux communs des mortels, l'autre privée, réservée aux privilégiés. L'étude des pages jaunes de l'annuaire du téléphone à Los Angeles est instructive : six pages sont consacrées aux investigateurs privés'.

« On relève, aux États-Unis, environ 25 000 cas d'assassinats par an, dont un tiers - environ 8 000 - ne sont pas résolus. Les polices d'État, et même le FBI, sont aujourd'hui tellement débordées qu'à moins d'attirer l'attention des médias, ou de personnalités politiques, beaucoup de crimes majeurs, y compris des enlèvements et des meurtres, ne font pas l'objet d'investigations approfondies - il s'agit en général d'enquêtes routinières qui n'aboutissent jamais. Or, si vous avez de l'argent, si votre enfant disparaît, vous ferez tout pour le récupérer; si un membre de votre famille est assassiné, vous voulez savoir pourquoi, vous essaierez par tous les moyens de faire appréhender les coupables.

1. Exemples :

la Grant Company: « spécialiste en récupérations, corruption, surveillances visuelles, opérations clandestines, disparitions, enlèvements, fraudes civiles, et affaires criminelles dans le monde entier, dont les employés sont « tous d'anciens agents du FBI ou des ex-détectives

La John T. Lynch Company: se vante d'avoir récupéré 30 millions de dollars dans des cas de contrats abusifs; 25 millions dans des cas de litiges sur les patentes; 11 millions en fausses banqueroutes; 8,5 millions en rapatriements de fonds en provenance des banques suisses. Succès garanti.

La Nick Harris Company se dit H capable de retrouver n'importe qui, n'importe où.

Dans les années à venir, le phénomène de la police à deux vitesses se généralisera progressivement. « Les privés spécialisés s'occuperont de plus en plus des cas compliqués, des investigations les plus difficiles, et cette forme de privatisation, presque inévitable, fait peur. Il est regrettable de penser que, si vous n'avez pas l'argent nécessaire (une enquête de Logan Clarke coûte au moins 1 000 dollars par jour), il vous sera impossible d'obtenir une véritable justice. Mais si vous disposez d'un peu d'argent, vous serez moins vulnérable. "

Clarke s'inquiète également des conséquences d'enquêtes officielles insuffisantes ou bâclées. « Je suis persuadé, dit-il, que, dans les prisons américaines, 5 % des détenus sont en fait innocents, victimes d'un système qui veut avant tout classer des affaires, plutôt que de les solutionner réellement. »
Il est vrai, également, que le Los Angeles d'aujourd'hui va devenir l'Amérique de demain. La cité américaine risque fort de ressembler, dans un avenir indéterminé, à celle dépeinte dans Blade Runner ou dans Terminator.
Citation
Cet exploit n'est en effet réalisable que par un psychopathe en transe, au mieux de ses capacités physiques et sexuelles, sous la menace d'une arme, la nuit dans un parking. Et puis, comme m'a fait remarquer une collègue cette semaine, on a beau être une faible femme, "on a des dents pour mordre".

Espérons que la raison vaincra mais on peut vraiment en douter et DSK risque vraiment très gros.
Utilisateur anonyme
21 mai 2011, 13:06   Re : DSK se croit sur la Croisette
Citation
Francis Marche
et personne, strictement personne ne demande à haute et intelligible voix comment deux fellations peuvent être pratiquées sous la contrainte de la seule force d'un homme seul, sans arme, dans une chambre d'hôtel apparemment très passante, quand cet homme est âgé de 62 ans, qu'il est d'une taille inférieure de 10 bons centimètres de celle de sa "victime" de 32 ans...

On voit bien que vous n'êtes pas membre de la confrérie des Maîtres pipiers...

Il se touve que mon épouse a vu DSK tout nu (et de très près) il y a cinq ans (dans des circonstances un peu particulières que je ne détaillerai pas, mais cela n'avait strictement rien à voir avec le Bunga-Bunga). Elle a beaucoup de mal à l'imaginer en dangereux chimpanzé en rut, tout au plus en vieux-singe-à-qui-on-n'apprend-pas-etc.

Je pense que la vérité doit se situer entre la lourde drague un peu trop appuyée d'un côté (voulez-vous masser ma crampe pelvienne ?) et le respect allié à l'incompréhension tout d'abord, laissant place à la honte et la terreur du déshonneur de l'autre. A moins que la vision de l'attribut de la puissance de l'accusé (aux proportions peut-être à la mesure de son salaire au FMI) n'ait causé chez cette femme une épouvante bien compréhensible.
Utilisateur anonyme
21 mai 2011, 13:21   Re : DSK se croit sur la Croisette
Qu´ il se soit passé quelque chose dans la suite du Sofitel , c´est évident : les blessures sur la poitrine de DSK l' attestent.
Il faut donc constater que DSK présente des traces de violences ( au sens médico-légal du terme), probablement causées par cette femme .
Il n' est pas normal qu' une employée d' hôtel porte des coups á un client alors qu' elle est censée venir arranger sa chambre.
Il n'est pas courant qu' une femme se plaigne de viol alors qu' elle ne présente aucune trace de violence sur son corps : pas d' hématome, de coupure , d'escoriation, de dermabrasion , pas même une rougeur, rien .
Il est curieux que parmi les occupants des chambres voisines personne n' ait rien entendu : pourtant tout lecteur assidu de Renaud Camus sait á quel point les hôtels sont en général mal insonorisés : commettre un viol dans un hôtel new yorkais très fréquenté , oú un appel au secours, un gémissement , un bruit de coup ou de lutte seront entendus , c´est très imprudent.
Plus imprudent encore est d' obliger une femme non consentante , séquestrée , qui résiste , se débat et griffe á avaler un pénis : on a déja vu des hommes s' y essayer en sortir émasculés ou á tout le moins grièvement mordus , griffés , á un endroit du corps particulièrement fragile et sensible . Il faut croire que DSK ne tenait pas beaucoup á son intégrité physique pour prendre un tel risque .
Je suis très étonné que la plupart des commentateurs , genre F.O. Giesbert, affirment péremptoirement que rien n´autorise á mettre en doute la version de la victime prétendue.


Qu´il se soit passé quelque chose dans la suite du Sofitel c'est évident , mais il ne s' agit probablement pas d' un viol.
Alors de quoi s' agit-il ?
Pour ma part j' emêts á titre d' hypothèse le scénario suivant , dont on verra bien si l'enquête le confirme ou pas :

- DSK fidèle á ses (mauvaises ) habitudes , fait des avances très appuyées, voire aggressives, à la femme de chambre;
- celle-ci réagit violemment et griffe DSK pour échapper á son étreinte ;
-DSK, constatant qu´il se heurte à une forte résistance, laisse tomber tout en étant perturbé par ce qui vient de se passer ( ce qui expliquerait qu íl a ensuite oublié son portable) ;
-la femme de chambre réalise alors qu' elle vient d' avoir une altercation avec un client de l' hôtel , un VIP , dont le portrait est affiché dans les locaux du personnel comme étant quelqu'un á qui on ne doit rien refuser , qui plus est l' un des 10 hommes les plus puissants du monde ;
- l' employée d' hôtel cède á la panique , se voit perdue et se dit que si DSK appelle son ami ( supposé ) le patron de l' hôtel pour se plaindre de son comportement elle sera licenciée sur le champ, perdra sa " green card " et sera expédiée par les services de l' immigration dans le premier avion pour Conakry ;
- l' employée se donc dit que la seule manière de sauver sa peau et d' éviter le licenciement est de se prétendre victime d' un viol , ce qui justifierait les griffures et la ferait passer pour une victime innocente .
Très plausible. Plausibles aussi les conseils avisés du "frère" au téléphone, qui, flairant la bonne affaire, songe tout de suite à lui trouver un avocat en vue d'une transaction pécuniaire.
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