On ne sait plus trop, avec ce genre de crimes : cela fait autant et plus penser à Gilles de Rais, aux grands découpeurs et violeurs d'enfants historiques, à des Moosbrugger et des Dutroux, qu'à la mentalité type d'une ci-devant blédarde même déjantée au crack. Charlotte d'Ornellas est allée avec raison jusqu'à évoquer le mal, le diable : aux dernières nouvelles celui-ci est apatridpar Alain Eytan - Forum principal
A partir du moment où un verbe peut être employé à la voix passive, il suit la construction propre à cette voix, qui introduit le complément d'agent (ce qui effectue ou subit l'action) par les prépositions "par" (le plus souvent) ou "de", souvent les deux sont possibles. Or, le verbe "obéir" admet bel et bien la voix passive, et dans ce cas je ne vois pas vrpar Alain Eytan - Forum principal
Toujours sur Youtube, vu hier un documentaire assez long et détaillé consacré à Simone Veil, et bon sang, quel fauve ! quelle femme ! quel minois (jeune) ! quelle diction (lors de son discours sur l'IVG à l'Assemblée) ! l'on se dit in petto : « quelle amante ce devait être ! » ; aussi, quelle bourgeoise à cheval sur les principes, l'air si malcommode ! quelle amazone ! Giscard interviewpar Alain Eytan - Forum principal
Pardon Francis, mais je ne suis pas d'accord : le verbe obéir peut bien être employé à la voix passive : « j'entends être obéi de vous sur-le-champ ! » (dictionnaire de l'Académie française)... Maintenant, et même ensuite, selon le Larousse on peut être obéi "de" ou "par" quelqu'un : "se faire obéir" étant de forme passive, le complément d'agent qupar Alain Eytan - Forum principal
Concernant la question d'un possible progrès robotique, je crois que la réponse découle simplement de ce qui fait le plus manifestement défaut à toute "intelligence artificielle" jusqu'à présent : l'acquisition d'une forme de conscience, donc d'égoïsme et de volonté. Autrement dit d'une façon de "subjectivité" : si celle-ci est nécessairement et indissolublementpar Alain Eytan - Forum principal
» l'homme prend le risque de perdre ou de voir diminuer ses facultés humaines Derechef, les "facultés humaines" fondamentales — intelligence, pensée réflexive, aptitude au langage etc. —, et même moins fondamentales que cela d'ailleurs, acquises au cours de centaines de milliers d’années ne se perdent pas en un tournemain par la fréquentation d'une valetaille automatispar Alain Eytan - Forum principal
Il paraît que la domestication du chien remonte à plus de 10 000 ans au moins ; nul doute qu'on devait déjà alors parler à son chien, pour lui faire comprendre ce qu'on attendait de lui, lui intimer des ordres, notamment lors de parties de chasse communes, car c'était un précieux compagnon de chasse, et je vois mal une communication quelconque s'établir par le seul moyen de rayons noétiqpar Alain Eytan - Forum principal
CitationRoland Destuves C'est le prix Nobelle... Pourquoi ? Jeune, elle n'était pas mal du tout, jolie même, et plutôt baiseuse (c'est un compliment). Ou alors : prix Nobel·e. Toute honte bue : littérairement, Mme Ernaux, dont je n'ai toujours presque rien lu (quelques passages çà et là) suscite en moi plus de curiosité et d'intérêt, par quelque chose que j'imagine comme un plapar Alain Eytan - Forum principal
Francis, bien que le chien ne parle pas, il ne fait pour moi aucun doute qu'un "dialogue" puisse s’instaurer entre lui et son maître, celui-là (le chien) étant incontestablement doué d'une volonté propre ; et bien qu'un robot un tant soit peu perfectionné puisse "parler" de façon plus ou moins convenable, je ne vois là aucune sorte de dialogue possible entre l'humainpar Alain Eytan - Forum principal
Je vois la chose ainsi : tant que le robot sera incapable de faire autre chose que ce pour quoi il a été conçu et programmé, quelle que soit sa puissance de traitement de données, il ne sera qu'un outil exécuteur de la volonté humaine qui l'aura destiné à de certaines tâches particulières. Dans ces conditions, quoi qu'il fasse, il ne sera que la traduction démultipliée par sa puissapar Alain Eytan - Forum principal
Je reste assez réservé et dubitatif sur cette notion de "décadence", en premier lieu parce qu'elle me semble très dépendante d'une série de critères axiologiques relatifs à la question de savoir "quelle est la meilleure façon de vivre la vie, et la sienne en particulier ?", critères qui peuvent varier considérablement selon les vivants concernés ; parce que j'aipar Alain Eytan - Forum principal
» Quoi qu'il en soit, il me semble que nous faisons l'expérience, sans doute pour la première fois dans l'histoire humaine, de dialoguer avec des objets jusqu'alors réputés muets. Qu'il s'agisse, pour les robots, d'un simulacre de parole n'enlève rien au fait que ce dialogue s'exerce exactement dans les mêmes conditions qu'un dialogue entre êtres humains S'il s'agit d'un "simulacrpar Alain Eytan - Forum principal
Faire savoir à tue-tête qu'on la trouve franchement mauvaise d'être dorénavant aussi à l'étroit dans son cercueil qu'une sardine dans sa boîte est un pied de nez, louable en soi et digne de l'homme révolté, à la mort, et la sale camarde n'a qu'à bien se tenir.par Alain Eytan - Forum principal
» Certes, mais il y a un autre passage envisageable, c'est celui de l'être indépendant à la calculatrice Je ne pense pas que ce soit possible, parce que fondamentalement ladite conscience de cet "être indépendant" est une caractéristique d'espèce, pratiquement un fait biologique déterminé par l'histoire de l'évolution humaine, un trait particulier et intrinsèque que je vopar Alain Eytan - Forum principal
Tiens, mais je croyais qu'il était mort depuis longtemps... Pourtant, en tant qu'historien plutôt subtil, m'avait-il semblé, et soucieux d'essayer de restituer avec le plus de justesse possible "le point de vue des disparus", on peut de prime abord penser qu'il disposait d'une matière plus riche pour établir ce genre de comparaison, entre époques... sur un plus long cours... hpar Alain Eytan - Forum principal
Soit dit en passant, cette bonne femme numérique (Tang Yu) ne m'impressionne pas plus que ça : tant que la machine ne sera pas intellectuellement autonome, c'est-à-dire capable de pensée reflexive instituant une subjectivité et donc une volonté propre, elle ne sera qu'un truchement artificiel parodique d'intelligences tout ce qu'il y a de plus humaines. Or ce passage, capital en l'occurrpar Alain Eytan - Forum principal
Il était temps ; au boulot, les robots ! « L'esclave est un outil animé, alors que l'outil est un esclave inanimé. » (Aristote)par Alain Eytan - Forum principal
Un comble : à voir l'impéritie générale de l'armée russe et de ses dirigeants dans la conduite de cette guerre, et si cette impuissance constitutive se confirme, le délire obsidional d'un Poutine s'en trouverait presque justifié, dans la mesure où le pressentiment de sa faiblesse nourrit et légitime la paranoïa.par Alain Eytan - Forum principal
A force de n'en rater pas une la pétulante Sandrine Rousseau aura fini par taper dans le mille, avec le bruit délicieux d'une machine à sous sonnant le jackpot : j'ai découvert par hasard qu'elle a déclaré que « le chômage est un droit à la paresse », prenant fait et cause pour cette dernière. On entrevoit avec incrédulité la possibilité d'une Rousseau assouplie, oisive et possiblepar Alain Eytan - Forum principal
Rien ne s'oppose à ce qu'on prénomme les arbres. J'ai également remarqué une certaine vogue de prénoms israéliens : les Amir, Tomer, Gad, Shirel, pas mal de Yaël... Diable, la présidente de l'Assemblée est une Yaël ! ...mais se levant avant le jour et se tenant avec prudence dans le commerce d'un vieil arbre...par Alain Eytan - Forum principal
Eh bien, en voilà un bel article qui donne envie de voir le film ; je suis d'accord sur le principe, quant à la qualité de l'œuvre : il faut juger sur pièces. De plus, quand elle se défait de ses airs de dragonne crachant le feu par l'avant et l'arrière (les pots d'échappement), la réalisatrice est jolie...par Alain Eytan - Forum principal
Je me demande s'il ne faut pas surtout fesser à fond le bagarreur en chef... Oui mais, la passion de la destruction, en soi... DU BOUT DU SABRE Nous autres, sur nos chevaux, n'entendons rien aux semailles. Mais toute terre labourable au trot, qui se peut courir dans l'herbe, Nous l'avons courue. Nous ne daignons point bâtir murailles ni temples, mais toute ville quipar Alain Eytan - Forum principal
De même, en robe des champs, pour l'accompagnement. (Mais d'après vous, "sur", ou "dans" le forum ?)par Alain Eytan - Forum principal
Ces jugements radicaux sur ce dont sont capables les hommes selon qu'ils appartiennent à telle aire géographique ou autre, telle culture ou civilisation me semblent trop tranchés, surtout s'il s'agit d'artistes et de poètes, qui sont censés être presque par définition des êtres d'exception qui ont pu se dédomestiquer des mentalités ambiantes. A mon sens, il suffit qu'il y ait eu un Omapar Alain Eytan - Forum principal
Sartre a poussé le bouchon au point de professer que parce qu'on n'est redevable de rien, on est responsable de tout (« intolérable condition humaine à la fois cause de soi et sans fondement ») ; c'est la condition du forçat innocent : forçat parce qu'innocent ; deux générations plus tard nous sommes tellement furieux d'être nés sans notre accord que nous ne supportons plus qu'on nouspar Alain Eytan - Forum principal
Des pousse-pousse. Tirés par des indigènes émaciés (les derniers travailleurs), transportant des seigneurs d'Arabie.par Alain Eytan - Forum principal
Je suis toujours émerveillé par la puissance intellectuelle, jointe à une sorte d'intuition géniale, qui font qu'on ne peut décidément tordre le cou si facilement à Kant, qui a la peau dure et peut toujours en remontrer : quand il écrit : « Le temps n'est autre chose que la forme du sens interne, c'est-à-dire de l'intuition de nous-mêmes et de notre état intérieur. » (Critique de lapar Alain Eytan - Forum principal
La pulsion carnivore, la passion carnale, la carnophilie, la carnomanie sont fondamentales, motrices, premières : qui peut honnêtement nier qu'en admirant une belle croupe, par exemple, on éprouve en fait l'irrésistible envie de mordre à pleines dents le rotond et le charnu, de s'en mettre plein la gueule, de se taper la cloche ? Qui ?par Alain Eytan - Forum principal
Pendant ma période de kleptomanie, j'ai lu le Journal du voleur (Genet (mais aussi Le Voleur (Darien (on est cohérent comme on peut))), et dans le premier livre Genet faisait état du scandale que constituait à ses yeux la fermeture du bagne de Cayenne : « On nous châtre de l'infamie ! », tonnait-il, phrase qui fit sur le ridicule mauvais garçon que j'étais grande impression... Retrancpar Alain Eytan - Forum principal
Oui, mais c'était "ontologiquement", quand même : il s'agissait de métaphysique, et de vision du monde... Pour ce qui est de BlackRock, c'est tout de même dématérialisé au possible. On prête volontiers à tout ça l'évanescence de la bulle : poof, et il peut fort bien n'y avoir plus rien, ou si peu... Le Faulkner dont je me souviens surtout est tout de bruit, de fureur, d'idpar Alain Eytan - Forum principal