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La Paix dans les quartiers sensibles

Envoyé par Renaud Camus 
La paix dans les quartiers sensibles

France 2 a trouvé la solution au Grand Remplacement (journal de 20 heures, mercredi 6 février)

Dans les quartiers sensibles la violence des jeunes Sensibles fait fuir les commerçants, les médecins, tous les buralistes, tout le monde ? Aucun problème : il suffit de remplacer plus et plus vite et plus complètement, de mettre des commerçants sensibles, des pharmaciens sensibles, des buralistes sensibles, d’ouvrir des grandes surfaces tenues par des Sensibles et où ne travaillent que des Sensibles — et aussitôt, miracle, la paix revient, plus aucune attaque, l’harmonie règne, la nocence est vaincue, l’ordre sensible règne.

Il est fort, ce Pujadas.
Utilisateur anonyme
06 février 2013, 22:59   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Ah! Je ne suis pas le seul à m'être étranglé avec ma francfort.

En espagnol:

pujar, v.i. faire un effort, surenchérir.
Voilà un journaliste cohérent avec lui-même, comme on dit.
Je pujade à mon tour : si "en plus" on mettait des forces de l'ordre sensibles, une justice sensible, des représentants de l'État sensibles et last but not least des journalistes sensibles, alors là, la vie serait totalement merveilleuse au pays des Sensibles.
Il faut saluer tout ce qui est sensible, et peindre le reste.
devise shadoks





Je connais un bon "peintre", au besoin :

Laïciser l’Etat, enfin! (le 4 février 2013)

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.


Il est pour le moins "défroqué", ce Attali.
Le contraste était hallucinant entre les "de souche" désoeuvrés, abandonnés à leur sort, déprimés, incrédules, et notre fier entrepreneur d'origine turque et ses clients basanés, tout satisfaits de pouvoir se promener dans les allées des néo-commerces rutilants de cette sorte de place nette, du point de remplaciste, qu'est devenue la Seine-St-Denis.
Je ne dînai pas d'une saucisse, mais m'étranglai itou. Le jeune, dynamique et non moins sensible gérant de "supérette" nous déclara tout de go : "On a regardé tous les braquages, tous les vols, toutes les agressions qui se sont effectuées, c'est là où je me suis dit, si c'était moi qui l'avais, on n'aurait jamais eu ces problèmes."
Quelle candeur, tout de même. A moins que ça ne soit du cynisme ; ou de la bêtise ? Ou un mélange des trois ?
Communiqué en préparation.
Citation
Pierre-Marie Dangle
Je ne dînai pas d'une saucisse, mais m'étranglai itou. Le jeune, dynamique et non moins sensible gérant de "supérette" nous déclara tout de go : "On a regardé tous les braquages, tous les vols, toutes les agressions qui se sont effectuées, c'est là où je me suis dit, si c'était moi qui l'avais, on n'aurait jamais eu ces problèmes."
Quelle candeur, tout de même. A moins que ça ne soit du cynisme ; ou de la bêtise ? Ou un mélange des trois ?

Un "libéral", au sens où M. Letocart les tolère aussi. La réaction de mon épouse a été immédiate: "Comment a-t-il fait pour trouver 300 000 euros pour lancer son affaire?!" Sûrement avait-il un capital de départ, peut-être sa famille et des proches étaient-ils en mesure de l'aider. Mais, assurément, une banque lui a prêté de l'argent. Lui a donc fait confiance. Les remplaçants, lorsqu'ils prospèrent sur le dos des Français de souche, le font également grâce à des financements privés qu'on refuse de plus en plus d'accorder à ces derniers.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 11:36   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
« si "en plus" on mettait des forces de l'ordre sensibles, une justice sensible, des représentants de l'État sensibles et last but not least des journalistes sensibles, alors là, la vie serait totalement merveilleuse au pays des Sensibles. »

Monsieur Piron, c'est déjà le cas au Mirail ! L'université est gardée par des « barbus ». De fait, les sensibles ne sont pas dérangés lorsqu'ils dealent dans les allées de l'université, lorsqu'ils insultent les jeunes femmes, ou lorsqu'ils entrent dans la bibliothèque universitaire - cela fait un joyeux contraste ! - pour voler du matériel informatique, voire des livres qu'ils revendent ensuite sur Priceminister.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 15:57   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Pierre Jean Comolli
Le contraste était hallucinant entre les "de souche" désoeuvrés, abandonnés à leur sort, déprimés, incrédules, et notre fier entrepreneur d'origine turque et ses clients basanés, tout satisfaits de pouvoir se promener dans les allées des néo-commerces rutilants de cette sorte de place nette, du point de remplaciste, qu'est devenue la Seine-St-Denis.

J'ai regardé cet extrait du "JT" de France 2 et n'ai manifestement pas vu que des clients "basanés" dans la supérette. Je ne vois pas très bien l'intérêt ou la pertinence particulière d'ailleurs de relever le tain basané de l'un ou l'autre client? Est-ce un problème pour vous?
Si vous aviez relevé la présence d'une ou plusieurs clientes voilées ou en burka, de quelques barbus ayant l'attitude ostensible de tenir leurs épouses "en laisse", je vous comprendrais. Mais les termes "clients basanés" n'ont, à mon sens, aucune justification en soi.

Ce reportage oriente et incite exactement à un certain manichéisme dans lequel on a ici parfois voire assez souvent tendance à s'enfoncer. En effet, on nous montre des retraités "Français de souche" (quoique certains sont peut-être enfants d'Allemands, de Belges, d'Italiens, de Portugais, d'Espagnols etc. difficile à dire... Et peu importe en vérité, cela n'a aucune importance). D'emblée utiliser le terme "de souche" afin de qualifier ceux qu'on nous montre comme étant implicitement les victimes quasiment désoeuvrées, nous démontre que vous réagissez pavloviennement à ce genre de lecture partielle et orientée du réel que France 2 ou TF1 semblent vouloir susciter. Pourquoi, dans ce reportage, ne pas avoir donné la parole, pour reprendre votre vocabulaire, aux "pas de souche" ou "allochtones" (...), ou du moins à une partie significative de ceux-ci qui diraient plus que certainement exactement la même chose que les humbles "de souche" auxquels le reporter tend le micro...

Si je prends l'exemple des vidéos Youtube d'Aldo Stérone, Algérien d'origine, il se dit lui-même épuisé, fatigué de voir arriver une "certaine forme d'immigration", étant immigré lui-même.Sa dernière intervention est particulièrement remarquable lorsqu'il parle du racisme inconscient du... PS:





Donc, parler d'immigration en amalgamant systématiquement l'origine ethnique comme étant un facteur de suspicion, c'est exactement user de la rhétorique qu'espère le système médiatique pour avoir la voie parfaitement dégagée afin de pouvoir vous qualifier de "fachos". Ce dont je ne vous accuse nullement, bien évidemment, très loin de moi ce genre de réflexe tout aussi pavlovien.

Quant au questionnement sur l'origine des capitaux de départ réinvestis dans cette supérette, on voit qu'à nouveau le réflexe suspicieux se déclenche. Donc, que doit-on préférer pour ces "jeunes sensibles" des "banlieues sensibles"? Lorsqu'ils cassent, brûlent, trafiquent, s'entre-tuent à la Kalashnikov, forcément on les voit tels qu'ils sont: des criminels hautement nuisibles. Et lorsqu'on nous montre le contraire, donc apparemment un jeune qui décide de travailler et de créer des emplois, c'est forcément louche (le capital de départ a en effet peut-être des origines suspectes, mais j'insiste tout de même fortement sur le "peut-être"...) et symptômatique du remplacisme... Mais finalement, que proposez-vous pour ces "jeunes"? "Jeunes": appellation monolithique et stupide que les médias ont orweliennement crée et qui ne sert qu'à mettre des individualités bien différentes dans le même sac... Pour les médias, ces "jeunes" sont pour la plupart des victimes, forcément, pour le FN ou le parti de l'In-nocence, ils sont à 90% (voire plus?...) des remplacistes anti-France. La réalité est entre les deux, plus que vraisemblablement.

Et j'en reviens une fois encore à ma marotte: c'est bel et bien l'état français qui les a fait venir alors que depuis au moins 10 à 15 ans la France, et tant d'autres pays d'Europe de l'ouest, n'avaient plus la capacité de les accueillir dignement, de les "intégrer" voire les "assimiler" à notre culture et nos valeurs ; l'antiracisme à sens unique et l'habitude de l'excuse systématique ayant accentué dramatiquement l'ampleur du fossé civilisationnel au bord duquel nous sommes tous plantés.

Bref, les termes du contrat "assimilationniste" n'ont jamais été clairs pour ces millions de personnes, sans doute ces termes n'ont-ils même jamais existé. Il était du devoir des pays hôtes de les poser d'emblée et fermement. Dès lors, comment s'étonner du résultat désastreux de cette absence de véritable politique migratoire 20 à 30 années après avoir ouvert amplement nos portes?...
Que de sophimes ! (Sans compter la rigidité d'esprit tout en accusant l'autre d'être "pavlovien" !)
Ne dites plus rien, Cher Comolli, au Nom de la toute puissante liberté de penser avant de parler.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 17:07   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
Que de sophimes ! (Sans compter la rigidité d'esprit tout en accusant l'autre d'être "pavlovien" !)

Vous m'excuserez, mais lorsque je lis "il y a de fiers basanés dans la supérette de ce jeune Turque", il y a de quoi se demander sérieusement de quel côté se trouve la rigidité...
lorsque je lis "il y a de fiers basanés dans la supérette de ce jeune Turque"

Vous avez lu ça, vous ?
Avec les types comme vous, ce qui m'étonne, Letocart, c'est que vous prônez toutes les libertés, sauf la parole. Si Comolli (et bien d'autres --- la majorité "silencieuse" ?) recent(ent) cela, pourquoi le lui (/leurs) interdire. Au Nom de quel principe ? Voyez-vous, la liberté sans préjugés en contrepartie est un Goulag mental (pour faire à la russe, comme il vous plaît). Retourner du côté de chez Paul (le libertarien que vous évoquiez l'autre jour) et vous m'en donnerez des nouvelles...
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 17:30   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Pierre-Marie Dangle
lorsque je lis "il y a de fiers basanés dans la supérette de ce jeune Turque"

Vous avez lu ça, vous ?

"et notre fier entrepreneur d'origine turque et ses clients basanés, tout satisfaits de pouvoir se promener dans les allées des néo-commerces rutilants de cette sorte de place nette"

Vous comprenez cette phrase autrement?... Certes, j'ai déplacé l'adjectif "fier(s)" de jeune entrepreneur à basanés. Cela ne change pas fondamentalement le sens de la phrase. En quoi attirer l'attention sur la couleur de peau de certains clients est un argument rationnel ou pertinent? D'autant plus que les clients de cette supérette ne sont pas tous "basanés"... Il suffit simplement de regarder le reportage de France 2.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 17:38   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
Avec les types comme vous, ce qui m'étonne, Letocart, c'est que vous prônez toutes les libertés, sauf la parole. Si Comolli (et bien d'autres --- la majorité "silencieuse" ?) recent cela, pourquoi le lui interdire. Au Nom de quel principe ? Voyez-vous, la liberté sans préjugés en contrepartie est un Goulag mental (pour faire à la russe, comme il vous plaît). Retourner du côté de chez Paul (le libertin que vous évoquiez l'autre jour) et vous m'en donnerez des nouvelles...

Je n'interdis rien à personne. Je posais une question, tout simplement.

Je constate que sur ce sujet, comme tant d'autres, nous sommes sommés d'être dans un camp A ou B et qu'il n'y a pas d'entre-deux. Le Goulag mental se manifeste précisément par le même type de raccourcis comme l'équation: islamophobie = racisme (proposition évidemment fausse) ou remplacisme = clientèle basanée (proposition tout aussi fausse).

Raymond Boudon a brillamment décortiqué ces mécanismes psychologiques et rhétoriques qui, malheureusement, "pululent", et pas seulement en ce qui concerne la pensée libérale par rapport à laquelle certains ici me semblent bien fièrement ignorants...

Raymond Boudon - L'art de se persuader
"Vous comprenez cette phrase autrement ?"
Non, la question n'est pas là. La question est de savoir si l'on a le droit de modifier une phrase quand on la place entre guillemets, à titre de citation (surtout en y ajoutant une faute d'orthographe qui n'y figurait point). On ne peut pas faire ça, sous peine d'être soupçonné de malhonnêteté... ou à tout le moins de légèreté.
Après l'Être suprême (l'individu --- vs l'état), voici la Raison. Elle ne voit qu'un détail anormal dans une parole sans voir tous les détails anormaux (--- je parle des détails ---) que l'on peut voir de ses propres yeux. Rien de nouveau sous le soleil... de Mexico (première lyrique)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 17:49   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Pierre-Marie Dangle
"Vous comprenez cette phrase autrement ?"
Non, la question n'est pas là. La question est de savoir si l'on a le droit de modifier une phrase quand on la place entre guillemets, à titre de citation (surtout en y ajoutant une faute d'orthographe qui n'y figurait point). On ne peut pas faire ça, sous peine d'être soupçonné de malhonnêteté... ou à tout le moins de légèreté.

1) Désolé pour l'orthographe => Turc

2) Je ne citais pas, je reformulais l'idée. J'ai déplacé l'adjectif volontairement pour susciter précisément le type de réaction que vous avez. Bingo!
On peut en effet ainsi indéfiniment discutailler sur la forme, voire sur les détails de la forme plutôt que sur le fond afin d'éviter de répondre. Le comble de l'inélégance étant de reprocher à son interlocuteur une erreur orthographique éventuelle ou une faute de frappe malheureuse faite par inadvertance.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 17:52   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
Après l'Être suprême (l'individu --- vs l'état), voici la Raison. Elle ne voit qu'un détail anormal dans une parole sans voir tous les détails anormaux (--- je parle des détails ---) que l'on peut voir de ses propres yeux. Rien de nouveau sous le soleil... de Mexico.

Je ne vous interdit nullement de voir que ces personnes sont basanées. Je demande simplement, en quoi est-ce un problème? Est-ce un problème? Cela fait-il partie du problème?...

Inutile de monter un peu sottement, il faut bien l'avouer, sur vos grands chevaux...
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 18:01   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Heu... ça s’appelle le Grand Remplacement, Letocart.
"Je ne vous interdit nullement de voir que ces personnes sont basanées. Je demande simplement, en quoi est-ce un problème? Est-ce un problème? Cela fait-il partie du problème?..." (Letocart)

Non, non, Tout va très bien Madame la Marquise (seconde lyrique)

Et Paul, qu'en dit-il ? (bis)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 18:02   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
(Mais je crains qu’un “libéral” pur et dur ait quelques difficultés à comprendre cette idée-là, en effet...)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 18:19   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
"Je ne vous interdit nullement de voir que ces personnes sont basanées. Je demande simplement, en quoi est-ce un problème? Est-ce un problème? Cela fait-il partie du problème?..."

Non, non, Tout va très bien Madame la Marquise

Je n'ai jamais dit ni écrit rien de tel.
Je constate, tout comme vous, l'islamisation et le "Grand Remplacement". Mais vous ne répondez pas à la question: islamisation et "basanés", c'est-à-dire une autre civilisation et une ou d'autres ethnie(s) ou race(s), cela signifie-t-il la même chose?

Il me semblait qu'on était attaché au sens précis des mots ici?...

Le libéral que je suis constate que l'islamisation est un phénomène qui a pu se produire et qui continue de croître à grande vitesse uniquement grâce aux politiques migratoires passées et actuelles mais également aux politiques communautaristes qu'ont mené et que mènent les états. En ce qui concerne la France, c'est notamment ce que démontre cet excellent livre:

Ces Maires qui courtisent l'islamisme - Joachim Véliocas

Dans cet ouvrage, extrêmement rigoureux, on cherche d'ailleurs en vain la moindre trace de responsabilité du *méchant libéralisme*...
Citation
Sébastien Letocart
2) Je ne citais pas, je reformulais l'idée. J'ai déplacé l'adjectif volontairement pour susciter précisément le type de réaction que vous avez. Bingo!
On peut en effet ainsi indéfiniment discutailler sur la forme, voire sur les détails de la forme plutôt que sur le fond afin d'éviter de répondre. Le comble de l'inélégance étant de reprocher à son interlocuteur une erreur orthographique éventuelle ou une faute de frappe malheureuse faite par inadvertance.

Letocart, vous allez me faire sortir de mes gonds. Vous ne citiez pas, dites-vous ? Bien sûr que si, vous citiez. Même si vous pensiez ne pas le faire. Ignorez-vous la règle d'utilisation des guillemets ? D'autre part, eussiez-vous assorti votre reformulation d'un "en substance", par exemple, que la question ne se serait pas posée ; tout au plus aurait-on pu vous reprocher de déformer les propos que vous rapportiez. Vous pourrez crier bingo ! devant votre clavier chaque fois que vous agirez ainsi. Vos murs n'ont pas fini de résonner, j'en ai peur.
Maintenant, si vous jugez que ces exigences minimales de forme relèvent de la discutaillerie, j'ai bien peur que vous vous trompiez de forum. Il en est mille autres où vous pourrez vendre à la criée votre soupe libérale (dont il m'arrive à l'occasion de me sustenter moi aussi, soit dit en passant) en toute décontraction, les pieds sur la table, les cheveux gras et les doigts dans le nez.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 18:29   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Pierre-Marie Dangle
Citation
Sébastien Letocart
2) Je ne citais pas, je reformulais l'idée. J'ai déplacé l'adjectif volontairement pour susciter précisément le type de réaction que vous avez. Bingo!
On peut en effet ainsi indéfiniment discutailler sur la forme, voire sur les détails de la forme plutôt que sur le fond afin d'éviter de répondre. Le comble de l'inélégance étant de reprocher à son interlocuteur une erreur orthographique éventuelle ou une faute de frappe malheureuse faite par inadvertance.

Letocart, vous allez me faire sortir de mes gonds. Vous ne citiez pas, dites-vous ? Bien sûr que si, vous citiez. Même si vous pensiez ne pas le faire. Ignorez-vous la règle d'utilisation des guillemets ? D'autre part, eussiez-vous assorti votre reformulation d'un "en substance", par exemple, que la question ne se serait pas posée ; tout au plus aurait-on pu vous reprocher de déformer les propos que vous rapportiez. Vous pourrez crier bingo ! devant votre clavier chaque fois que vous agirez ainsi. Vos murs n'ont pas fini de résonner, j'en ai peur.
Maintenant, si vous jugez que ces exigences minimales de forme relèvent de la discutaillerie, j'ai bien peur que vous vous trompiez de forum. Il en est mille autres où vous pourrez vendre à la criée votre soupe libérale (dont il m'arrive à l'occasion de me sustenter moi aussi, soit dit en passant) en toute décontraction, les pieds sur la table, les cheveux gras et les doigts dans le nez.

Jolie tirade. Toujours aucune réponse quant au fond...
"Mais vous ne répondez pas à la question: islamisation et "basanés", c'est-à-dire une autre civilisation et une ou d'autres ethnie(s) ou race(s), cela signifie-t-il la même chose?" (Letocart)

Pour sûr non. (d'autant plus que vous ne me l'aviez pas posée)
(... y-a un côté surréaliste à s'entretenir avec vous, je dois dire. J'ai l'impression que vous vous adressez à un autre que moi !)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 19:01   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
"Je constate, tout comme vous, l'islamisation et le "Grand Remplacement". Mais vous ne répondez pas à la question: islamisation et "basanés", c'est-à-dire une autre civilisation et une ou d'autres ethnie(s) ou race(s), cela signifie-t-il la même chose?" (Letocart)

Pour sûr non.

Dès lors, pourquoi m'accuser de soi-disant vouloir interdire ou du moins empêcher (?...) de voir ce que vous voyez?
Me prendriez pour Caroline Fourest ou tant d'autres de la même inspiration idéologique?...

Je relève simplement que de "lâcher" ce genre de propos, à savoir "et notre fier entrepreneur d'origine turque et ses clients basanés"...

1) ...objectivement, ça n'apporte strictement rien. Ce n'est pas parce qu'on est d'origine turque ou qu'on a la peau basanée qu'on ne peut avoir parfaitement intégré les valeurs françaises ou plus largement occidentales. Je le redis, M. Comolli aurait posé sa loupe sur des femmes voilées, des burkas, des barbus ou encore des produits exclusivement "halals" dans les rayons de cette supérette, je n'aurais même pas réagi à ce fil de discussion.

2)... est un magnifique et gigantesque bâton/cadeau qu'on offre à nos détracteurs fièrement "remplacistes" pour leur permettre de joyeusement nous taper dessus, et selon moi, à juste titre! Il me semble que c'est à eux qu'il faut laisser le piège des amalgames lorsque, par exemple, ils mélangent perversement racisme et islamophobie. Leur renvoyer un discours en miroir Grand Remplacement = basanés n'est guère plus subtile. A mon sens, il s'agit des facettes d'une même pièce...
Ah oui ! Grand remplacement "=" petits hommes verts ! Comment vont les "shadocks" ? (Suis un peu dans leur galère, là !)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 19:40   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
Ah oui ! Grand remplacement "=" petits hommes verts ! Comment vont les "shadocks" ?

Donc, in fine, selon vous, Grand Remplacement = basanés?

Force est de constater que par votre humour shadockien, vous nous signifiez ici que le (seul?) fait d'être basané (ou noir, jaune, bleu, violet, vert) est une cause en soi, si ce n'est la cause du Grand Remplacement?...

Pourtant, un peu plus haut dans ce fil de discussion, vous sembliez approuver le contraire... En me répondant " Pour sûr, non " à ma question: " islamisation et "basanés", c'est-à-dire une autre civilisation et une ou d'autres ethnie(s) ou race(s), cela signifie-t-il la même chose? "

Il faudrait m'expliquer en quoi l'ethnie explique ou démontre intrinsèquement la nocence du Grand Remplacement?
(toujours cette vague impression que je suis deux, que je suis habité par un convive dont vous m'attribuez la pensée)

Avez-vous lu le livre de Roth ? (--- Ah non, c'est interdit ! Vive la liberté ! qu'ils disaient.)
Question subsidiaire : Avez-vous lu un (ou plusieurs) livre(s) de Renaud Camus ?
Citation
Louis Piron
(toujours cette vague impression que je suis deux, que je suis habité par un convive dont vous m'attribuez la pensée)

(ou alors comme si j'étais "fliqué", "surveillé", comme si l'on attendait qu'à mon tour je "dérape", comme "ils" disent. Et, plus surprenant encore, je n'ai pas le sentiments que les "extrêmistes musulmans" soient les responsables de cet état en moi, de cette sensation de ne pas pouvoir m'exprimer librement, mais plutôt ceux-même qui prônent la liberté pour mieux la dévoyer)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 20:52   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
(toujours cette vague impression que je suis deux, qu'il y a une autre pensée qui n'est pas la mienne à ma place)

Avez-vous lu le livre de Roth ? (--- Ah non, c'est interdit ! Vive la liberté ! qu'ils disaient)

ô vous savez, je suis tout à fait pour que n'importe qui puisse dire publiquement et ouvertement qu'il n'aime pas les noirs, les arabes, les asiatiques et/ou les blancs ; au moins ainsi, les choses sont claires. Je trouverai de tels propos infiniment stupides, mais certainement pas condamnables par un tribunal. Les véritables nuisances étant évidemment la diffamation, l'atteinte à la vie privée, la violence physique faite aux personnes etc.

Cela dit, je suis plutôt un lecteur de Philip Roth...

Je n'ai pas du tout l'impression que vous êtes "deux", mais votre "un" n'ose pas, semble-t-il, exprimer clairement ce qu'il pense en ne répondant pas à la question pourtant simple que je soumets...

Tout phénomène d'immigration de masse - surtout si celle-ci ne passe pas par une approbation des citoyens hôtes, propriétaires de leur territoire, et par une intégration économique des immigrés à laquelle s'ajoute l'obligation d'assimiler nos principes démocratiques élémentaires ainsi que nos valeurs civilisationnelles - tout cela ne peut qu'aboutir à des tensions voire pire, c'est-à-dire, à terme, des guerres civiles.
Les considérations racialistes voire racistes sont des éléments qui parachèvent, qui finalisent le processus en le renforçant pour atteindre une sorte de "climax", poussant les personnes dans leurs retranchements et donc vers une vision du réel de plus en plus binaire, ce que certains appellent sans doute de façon un peu bateau "le repli identitaire", autrement dit, français de souche versus basanés/noirs. Ce repli se fait de part et d'autre, évidemment... Le véritable enjeu qui devrait se dissocier de toute considération raciale étant, il me semble, civilisation occidentale versus autre modèle de civilisation voulant la transformation totale voire totalitaire des cultures et des peuples accueillants.
En France, ce phénomène a été accentué jusqu'au plus haut degré de grotesque à cause des associations antiracistes étatiques supposées légitimement lutter contre le "racisme". L'enfer est pavé de belles et bonnes intentions...

Cela dit, les guerres de religion en Europe, même les Croisades, la première guerre mondiale sont des exemples parmi tant d'autres qui démontrent que les questions ethniques ne sont nullement les causes ou les conséquences de la violence et de la haine entre deux communautés, pays et/ou deux civilisations.
(Oh, mais je me soigne ! L'in-nocence m'a appris par exemple à "tenir" ma parole, me permettant de dire ce que je pense sans emballements, sans dérives. Cela dit, avec vous ma parole ne tient plus, et je ne crois pas que cela soit de mon fait.)

Avez-vous lu précisément ce livre-là de Roth ? (bis repetita)
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 21:15   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
Avez-vous lu précisément ce livre-là de Roth ?

Pas de ce Roth. Que dit-il en substance?...
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 22:55   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
(toujours cette vague impression que je suis deux, que je suis habité par un convive dont vous m'attribuez la pensée)

C'est pourtant bel et bien vous qui plus haut écriviez ceci: "Avec les types comme vous, ce qui m'étonne, Letocart, c'est que vous prônez toutes les libertés, sauf la parole. Si Comolli (et bien d'autres — la majorité "silencieuse" ?) recent(ent) cela, pourquoi le lui (/leurs) interdire. Au Nom de quel principe ? Voyez-vous, la liberté sans préjugés en contrepartie est un Goulag mental (pour faire à la russe, comme il vous plaît). Retourner du côté de chez Paul (le libertin que vous évoquiez l'autre jour) et vous m'en donnerez des nouvelles..."

Par ailleurs, je suppose que vous vouliez écrire ressent(ent)? Pour le coup, personne ne vous a repris sur cette erreur orthographique...

Enfin, je ne vois absolument pas à quel Paul vous faites allusion? C'est moi qui commence à me sentir deux...
Jolie tirade. Toujours aucune réponse quant au fond...

A quoi donc suis-je sommé de répondre, Monsieur Letocart ?... Mon intervention n'a consisté, que je sache, qu'à relever un procédé incorrect dont vous avez usé à l'égard de M. Comolli.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 23:08   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Pierre-Marie Dangle
Jolie tirade. Toujours aucune réponse quant au fond...

A quoi donc suis-je sommé de répondre, Monsieur Letocart ?... Mon intervention n'a consisté, que je sache, qu'à relever un procédé incorrect dont vous avez usé à l'égard de M. Comolli.

Où lisez-vous que je vous somme personnellement de répondre à mes questions?...
Ah, parfait ; alors, si votre question figurant sous mon texte par vous placé en citation ne s'adressait pas à moi, tout est bien et nous pouvons aller dormir. Bonne nuit, donc.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 23:59   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Pierre-Marie Dangle
Ah, parfait ; alors, si votre question figurant sous mon texte par vous placé en citation ne s'adressait pas à moi, tout est bien et nous pouvons aller dormir. Bonne nuit, donc.

Si vous intervenez dans un fil de discussion, c'est que vous le suivez et en lisez le déroulement complet, au risque d'en manquer des étapes et in fine de ne plus rien y comprendre. Me trompe-je?...

Quand j'écrivais "ne pas avoir reçu de réponse quant au fond", autrement dit à la question que je soumets à tous les lecteurs dès ma première intervention dans ce fil ; il s'agissait simplement, à ce stade, de constater que malgré les quelques messages qui m'étaient adressés, personne n'avait daigné faire l'effort de véritablement répondre, préférant me snober ou me faire raconter des choses que je n'ai jamais écrites ou même pensées...

J'avais explicitement lu et compris l'équation "basanés = remplacement" suivie de commentaires soutenant avec un certain entrain et une grande sûreté ce raccourcis sémantique infligé au réel par M. Comolli (raccourcis que, oui, pour ma part, je pense profondément faux). Après avoir écrémé les quelques réponses disant en substance "espèce de libéral non comprenant" et autre "Goulagiste mental nous interdisant d'avoir le droit de voir ce que nous voyons et ressentons" etc. ; la relecture confirme tout simplement qu'il s'agit bel et bien là de propos racialistes, apparemment revendiqués. Je ne dis pas que c'est bien ou que c'est mal ; mais que les choses soient claires (sans mauvais jeu de mot...), un point c'est tout, non?

Autrement dit, il faut explicitement comprendre que le Grand Remplacement se fait parce que ceux qui en sont les acteurs sont basanés. Ce que je ne peux m'empêcher de trouver infiniment erroné voire stupide. Si cette lecture du réel vous satisfait, grand bien vous fasse. Au moins, je sais à qui j'ai affaire sur ce forum.

Enfin, par mon "Toujours aucune réponse quant au fond...", je m'adressais évidemment à tous en constatant que votre jolie intervention ne faisait absolument pas avancer le Schmilblick. A moins que vous ne considériez les échanges sur un fil de discussion d'un forum comme autant de dialogues évoluant parallèlement?
» Il faudrait m'expliquer en quoi l'ethnie explique ou démontre intrinsèquement la nocence du Grand Remplacement?

C'est à se demander si vous le faites exprès, de vouloir enquiquiner les gens à ce point en les forçant à répéter les choses les plus simples : le "Remplacement" consiste en le remplacement d'un peuple par un autre.
Parmi les caractéristiques définissant les peuples, en règle générale, figurent aussi la provenance géographique et l'origine ethnique, lesquelles font partie de l'identité des remplaçants.
Le "Remplacement" dont il est question ici n'est pas une opération du Saint-Esprit par laquelle une civilisation et une culture désincarnées se substitueraient à certaines autres en n'affectant miraculeusement que l'âme des intéressés, laissant les corps intacts : il s'agit aussi d'un processus impliquant des personnes ethniquement caractérisées, réalisant, si la thèse est juste, un remplacement effectif d'une population, indigène, par une autre, étrangère, processus dans lequel la provenance géographique et l'origine ethnique, d'une part, et la culture, la religion et les mœurs d'autre part sont indissolublement liés et s'entre-expriment.
Ce sont des personnes physiques, apportant avec elles des particularités mœursales et idéologiques de l'aire civilisationnelle dont elles viennent, qui "remplacent" ; que cela soit vrai ou non, est-ce si difficile à comprendre ?
Feindre d'ignorer le lien entre l'islam et le "monde arabe", par exemple, est aussi jobard, si l'on est sincère, que de croire que tous les musulmans ne peuvent qu'être arabes, que le pauvre Giscard est responsable du phénomène d'immigration de masse, ou que le marché de l'informatique est "libre".

Je ne sais si vous êtes un jobard ou de mauvaise foi, Letocart, mais dans le genre monomane à œillères, je dois avouer que vous n'êtes pas mal.
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 01:41   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Alain Eytan
» Il faudrait m'expliquer en quoi l'ethnie explique ou démontre intrinsèquement la nocence du Grand Remplacement?

C'est à se demander si vous le faites exprès, de vouloir enquiquiner les gens à ce point en les forçant à répéter les choses les plus simples : le "Remplacement" consiste en le remplacement d'un peuple par un autre.
Parmi les caractéristiques définissant les peuples, en règle générale, figurent aussi la provenance géographique et l'origine ethnique, lesquelles font partie de l'identité des remplaçants.
Le "Remplacement" dont il est question ici n'est pas une opération du Saint-Esprit par laquelle une civilisation et une culture désincarnées se substitueraient à certaines autres en n'affectant miraculeusement que l'âme des intéressés, laissant les corps intacts : il s'agit aussi d'un processus impliquant des personnes ethniquement caractérisées, réalisant, si la thèse est juste, un remplacement effectif d'une population, indigène, par une autre, étrangère, processus dans lequel la provenance géographique et l'origine ethnique, d'une part, et la culture, la religion et les mœurs d'autre part sont indissolublement liés et s'entre-expriment.
Ces sont des personnes physiques, apportant avec eux des particularités mœursales et idéologiques de l'aire civilisationnelle dont ils viennent, qui "remplacent" ; que cela soit vrai ou non, est-ce si difficile à comprendre ?
Feindre d'ignorer le lien entre l'islam et le "monde arabe", par exemple, est aussi jobard, si l'on est sincère, que de croire que tous les musulmans ne peuvent qu'être arabes, que le pauvre Giscard est responsable du phénomène d'immigration de masse, ou que le marché de l'informatique est "libre".

Je ne sais si vous êtes un jobard ou de mauvaise foi, Letocart, mais dans le genre monomane à œillères, je dois avouer que vous n'êtes pas mal.

Je dois bien vous avouer que de lire votre "analyse ethnique" de l'immigration et de me voir qualifier de "monomane à œillères" à la fin de votre tirade est plutôt hallucinant, tant votre brillante démonstration prouve à quel point vous voulez absolument faire coller des catégorisations rigides et obsolètes avec le monde en 2013. Désolé, mais vous ne me répétez pas des "choses simples" mais plutôt des choses "simplistes"... Ne vous en déplaise.

Que dire de ces millions de personnes d'origine arabe, noire-africaine, asiatique (chinois, coréens, japonais, indiens etc.) qui sont parfaitement intégrées et qui portent la nationalité française, belge, allemande, néerlandaise etc. parce qu'ils sont nés dans ces pays? Cela me fait penser à ce que racontait un jour Oskar Freysinger à propos d'un jeune garçon faisant partie de sa famille, je crois. Ce jeune est noir. Il est né dans la Valais en Suisse et lorsqu'il parle il a l'accent suisse. Freysinger dit de ce jeune homme qu'il est Suisse à 100% pur sucre! Allez donc maintenant expliquer à ce Suisse de peau noire que son ethnie est forcément indissolublement liée à telle ou telle religion, à tels mœurs ou telle civilisation selon vos petites colonnes bien tracées... Bref cette seule anecdote relatée par Freysinger (et il existe des millions de cas similaires à celui-là...) fait complètement s'effondrer en poussière votre conception bien rangée de ce qu'est une civilisation ou un peuple.

Une civilisation c'est avant tout des valeurs, des savoirs et une culture qu'on transmet, pas une couleur de peau.
Je suis parfaitement atterré de constater à quel point une telle évidence n'allume aucune ampoule dans votre esprit...
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 01:58   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
L'incarnation archétypale du pompier pyromane communautariste, le grand super gentil défenseur du bon et du bien à l'origine, à la source du "bordel" civilisationnel que nous subissons aujourd'hui. Une bonne partie de la carrière de ce bougre a été étatiquement subventionnée grâce à vos impôts (mais si, mais si, on vous le dit, c'est la faute au méchant libéralisme...):




Hélas, Sébastien, il est à croire que je n'ai pas été assez simple encore : vous sembliez penser que le "Remplacement" soit une sorte de changement immanent de mentalité, sorte de métempsychose à la rigueur, détaché d'agents physiques le réalisant.
Je ne faisais que vous rappeler qu'il s'agit d'une conception portant sur le remplacement d'un peuple, et que les peuples ont aussi une composante ethnique et d'origination géographique, qui fait partie de son identité et détermine également, pour une part certainement non négligeable, ce qui en constitue la spécificité culturelle et de civilisation ; et que feindre de découvrir avec stupéfaction ce lien, pratiquement de nature similaire qu'entre le corps et l'âme, entre un "peuple" et son origine géographique — surtout quand il s'agit de sociétés aussi ethniquement homogènes que celles du monde arabo-musulman, et idéologiquement si "identitaires" —, cela fait se poser des questions quant à la capacité de prendre acte du réel tel qu'il est.
Et bien entendu, est-il nécessaire de le rappeler, ce lien n'est ni absolument exclusif, ni nécessairement fatal dans la durée.


» Ce jeune est noir. Il est né dans la Valais en Suisse et lorsqu'il parle il a l'accent suisse. Freysinger dit de ce jeune homme qu'il est Suisse à 100% pur sucre! Allez donc maintenant expliquer à ce Suisse de peau noire que son ethnie est forcément indissolublement liée à telle ou telle religion, à tels mœurs ou telle civilisation selon vos petites colonnes bien tracées... Bref cette seule anecdote relatée par Freysinger (et il existe des millions de cas similaires à celui-là...) fait complètement s'effondrer en poussière votre conception bien rangée de ce qu'est une civilisation ou un peuple.

Je ne sais que vous dire, vous semblez avoir un problème dans le passage du particulier à l'universel, en logique, ainsi que dans la distinction entre l'individu, toujours possiblement assimilable en principe, en tant qu'individu, et le collectif, la communauté, le peuple, qui produisent des phénomènes différents et distincts de ceux qui se peuvent constater au plan individuel : le fait qu'une communauté de migrants ait atteint un nombre suffisant de membres pour se comporter, en tant que collectif, comme un peuple reproduisant ses modes de comportement et de croyances, et se prétendant de surcroît suffisamment fort pour les imposer aux autres, ne signifie en rien que certains membres de cette communauté, surtout si elle n'est pas encore assez importante pour faire valoir ses droits de peuple, ne puissent théoriquement s'intégrer au pays d'accueil.
Rien ne s'effondre, si ce n'est une simple faiblesse de raisonnement.

Soit dit en passant, personnellement, je considère le "Grand Remplacement" comme une théorie rendant assez bien compte de certains phénomènes de société observables en France (et ailleurs) ; je n'ai pas prétendu qu'elle fût la réalité, et la décrivît aussi exactement que possible...
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 10:02   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Louis Piron
Je connais un bon "peintre", au besoin :

Laïciser l’Etat, enfin! (le 4 février 2013)

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.


Il est pour le moins "défroqué", ce Attali.

Entièrement d'accord avec Jacques Attali : arrêtons la schizophrénie.

Soit nous sommes un état laïc, laïc entendu comme renvoyant la question religieuse à la sphère privée, et alors nous n'avons pas à avoir de fêtes religieuses, surtout si elles sont uniquement catholiques.

Soit nous sommes un état qui revendique ses origines chrétiennes, les assume et les met en avant et alors oui, le lundi de Pâques doit être férié (par exemple) ; et la question de la place des autres religions doit être vue à travers ce prisme.

Bien que non croyant je penche pour la seconde proposition mais sur le fond du texte d'Attali, comment ne pas être en accord ?
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 10:09   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
"Que dire de ces millions de personnes d'origine arabe, noire-africaine, asiatique (chinois, coréens, japonais, indiens etc.) qui sont parfaitement intégrées et qui portent la nationalité française, belge, allemande, néerlandaise etc. parce qu'ils sont nés dans ces pays? "

Je ne sais pas ce que veut dire "parfaitement intégrées". Ces personnes sont-elles "parfaitement intégrées" parce qu'elles ne commettent pas de braquage, ne vendent pas de drogue, etc. ? Sont-elles intégrées parce qu'elles ont un emploi ?

Monsieur Letocart, la nationalité française, le fait d'être français regroupe bien d'autres choses que ces questions comportementales. Vous évoquez le fait que ces personnes sont nées en France, reprenant le lien "lieu de naissance-nationalité", permettez-moi de vous dire que je suis contre le droit du sol et que cela ne suffit pas à mes yeux à en faire des "français", même si ces personnes sont "parfaitement intégrées" comme vous semblez le croire.
Comment pourraient-être intégrées des populations d'origine étrangère qui n'apprennent plus nulle part l'amour de la France, son histoire ni sa culture et pour lesquelles le passé de leur pays d'accueil n'est présenté que comme un interminable casier judiciaire ? Comment pourraient-ellles s'intégrer quand, de surcroît, elles naissent et vivent dans des endroits qui ne sont plus la France et où se sont reconstitués à l'identique leurs pays d'origine ?
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 10:30   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Cassandre
Comment pourraient-être intégrées des populations d'origine étrangère qui n'apprennent plus nulle part l'amour de la France, son histoire ni sa culture et pour lesquelles le passé de leur pays d'accueil n'est présenté que comme un interminable casier judiciaire ? Comment pourraient-ellles s'intégrer quand, de surcroît, elles naissent et vivent dans des endroits qui ne sont plus la France et où se sont reconstitués à l'identique leurs pays d'origine ?

C'est ce que je prétends également.

Ceci dit, les français de souche n'apprennent plus grand-chose non plus sur l'histoire de leur pays. Et pour compléter ce que vous relevez, c'est bien au contraire l'histoire des autres pays qui est apprise (sous l'angle économique, historique (la colonisation), etc.).
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 12:05   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Alain Eytan
Hélas, Sébastien, il est à croire que je n'ai pas été assez simple encore : vous sembliez penser que le "Remplacement" soit une sorte de changement immanent de mentalité, sorte de métempsychose à la rigueur, détaché d'agents physiques le réalisant.
Je ne faisais que vous rappeler qu'il s'agit d'une conception portant sur le remplacement d'un peuple, et que les peuples ont aussi une composante ethnique et d'origination géographique, qui fait partie de son identité et détermine également, pour une part certainement non négligeable, ce qui en constitue la spécificité culturelle et de civilisation ; et que feindre de découvrir avec stupéfaction ce lien, pratiquement de nature similaire qu'entre le corps et l'âme, entre un "peuple" et son origine géographique

Mais je vous ai parlé de personnes nées, élevées, éduquées en Europe et ayant exactement les mêmes valeurs ou référents que vous et moi, blancs "de souche" que nous sommes...

Citation

— surtout quand il s'agit de sociétés aussi ethniquement homogènes que celles du monde arabo-musulman, et idéologiquement si "identitaires" —, cela fait se poser des questions quant à la capacité de prendre acte du réel tel qu'il est.
Et bien entendu, est-il nécessaire de le rappeler, ce lien n'est ni absolument exclusif, ni nécessairement fatal dans la durée.

N'ai-je pas clairement signifié, et à maintes reprises, qu'une immigration de masse était autant dans la quantité que dans le temps extrêmement difficile voire impossible à intégrer. Une immigration principalement économique n'aurait jamais causé tous ces problèmes, si ce n'est d'une manière marginale...

Citation

» Ce jeune est noir. Il est né dans la Valais en Suisse et lorsqu'il parle il a l'accent suisse. Freysinger dit de ce jeune homme qu'il est Suisse à 100% pur sucre! Allez donc maintenant expliquer à ce Suisse de peau noire que son ethnie est forcément indissolublement liée à telle ou telle religion, à tels mœurs ou telle civilisation selon vos petites colonnes bien tracées... Bref cette seule anecdote relatée par Freysinger (et il existe des millions de cas similaires à celui-là...) fait complètement s'effondrer en poussière votre conception bien rangée de ce qu'est une civilisation ou un peuple.

Je ne sais que vous dire, vous semblez avoir un problème dans le passage du particulier à l'universel, en logique, ainsi que dans la distinction entre l'individu, toujours possiblement assimilable en principe, en tant qu'individu,

Pas qu' "en principe". Suspecteriez-vous M. Freysinger de raconter des fadaises, lui qui défend si fermement l'indépendance et la souveraineté de son beau pays?
Peut-on imaginer un instant que ce processus d'assimilation des individus, que vous ne niez pas, que vous évoquez vous-même, se soit réalisé à l'échelle de millions d'individualités en Europe?
Je connais des personnes maghrébines devant lutter contre la cellule familiale pour s'extraire du modèle islamique et devenir des personnes libres épousant notre mode de vie, le respectant et l'aimant. Il y a des femmes qui portent le voile par conviction, certes. Mais combien d'autres (et il y en a énormément) qui ont le choix entre le port du voile ou les coups du père et des frères. Le nierez-vous?...
Pensez-vous que de dire à ces personnes, "vous êtes indissolublement liés à un modèle civlisationnel par votre appartenance ethnique" soit réellement intelligent et audible pour ces personnes qui veulent vivre "comme nous"?

Il me souvient d'une réflexion d'Eric Zemmour, encore lui, qui se targue souvent d'avoir "l'esprit de système", ce à quoi Eric Naulleau lui avait répondu: "j'appelle cela plutôt l'esprit de confusion".
En effet, vous êtes enfermé, il me semble, dans cet esprit de système qui ne tient absolument pas compte des multiples strates du réel.

Citation

Soit dit en passant, personnellement, je considère le "Grand Remplacement" comme une théorie rendant assez bien compte de certains phénomènes de société observables en France (et ailleurs) ; je n'ai pas prétendu qu'elle fût la réalité, et la décrivît aussi exactement que possible...

Ah, vous admettez tout de même que l'effet globalisant voire essentialisant de l' "esprit de système" d'une telle lecture du réel est au moins imparfaite, c'est déjà un bon début...
Quant à moi, qui ne suis pas croyant, et qui suis même laïcard à mes heures, les propos d'Attali m'ont révulsé. Venant d'un homme qui définit la France (et tout pays d'ailleurs) comme un hôtel, ils sont parfaitement cohérents : le pays n'est pas une terre mais une surface qui offre des services et accueille qui veut bien y entrer. Pas d'histoire, pas de passé discriminant et excluant, et s'il en reste la moindre trace, il faut l'effacer, tout comme la Révolution a cherché à faire disparaître les traces de l'Ancien Régime, et il faut, par exemple, remplacer Noël par "la fête des enfants"... Cette passion de la table rase, du "tout propre", du "tout ou rien", du non-schizophrénique, pour reprendre votre mot Cher Monsieur Rivoallan, est, ne lui en déplaise, bel et bien une passion – et une schizophrénie.

Bref, je suis en désaccord absolu avec Monsieur Attali et suis un peu surpris que quelqu'un ici puisse accorder quelque crédit à ses propos.
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 13:57   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Jérôme Reybaud
Quant à moi, qui ne suis pas croyant, et qui suis même laïcard à mes heures, les propos d'Attali m'ont révulsé. Venant d'un homme qui définit la France (et tout pays d'ailleurs) comme un hôtel, ils sont parfaitement cohérents : le pays n'est pas une terre mais une surface qui offre des services et accueille qui veut bien y entrer. Pas d'histoire, pas de passé discriminant et excluant, et s'il en reste la moindre trace, il faut l'effacer, tout comme la Révolution a cherché à faire disparaître les traces de l'Ancien Régime, et il faut, par exemple, remplacer Noël par "la fête des enfants"... Cette passion de la table rase, du "tout propre", du "tout ou rien", du non-schizophrénique, pour reprendre votre mot Cher Monsieur Rivoallan, est, ne lui en déplaise, bel et bien une passion – et une schizophrénie.

Bref, je suis en désaccord absolu avec Monsieur Attali et suis un peu surpris que quelqu'un ici puisse accorder quelque crédit à ses propos.

Oh, ce n'est pas tellement du "crédit" que j'accorde aux propos de monsieur Attali, plutôt le mérite de la cohérence. Vous dîtes que cela ressemble à du "tout ou rien"....pas vraiment d'accord avec vous.

P.S. : en parlant de tout ou rien, ne soyez pas "surpris", pensez bien que tout le monde, ici, n'est pas d'accord avec tous les autres, sur tous les points. Sauf à faire du cas de monsieur Attali un marqueur, permettez que je reste encore en votre compagnie (ceci dit, cher monsieur, sans aucune méchanceté, ironie, cynisme, etc...(je précise pour éviter tout esclandre à la Letocard dont je suis fatigué (les esclandres et les Letocard))).
Letocart,

Pas de ce Roth. Que dit-il en substance?...

Par exemple qu'il y a un « déni de l'existence de différences ethniques dans la propension à des comportements antisociaux » de la part des élites dirigeantes européennes. Ou encore que l' « affirmative action » (discrimination positive dont Poujadas se fait le chantre dans ce journal-là) est une erreur, car les sociologues américains à la mode dans les années quatre-vingt qui l'ont promue avaient inversé la cause et l'effet. Etc. Cela dit, n'y cherchez pas de synthèse géniale ni d'anticipations fulgurantes, mais plutôt une réponse à la question suivant : Qu'on soit assimilationniste ou multiculturaliste, quels sont les effets d'une immigration de masse sur les pays d'accueil ?

*

Par ailleurs, je suppose que vous vouliez écrire ressent(ent)? Pour le coup, personne ne vous a repris sur cette erreur orthographique...

Oui, il y a confusion de ma part. Il s'agit "par là" d'un lapsus orthographique (?) entre les verbes ressentir et recenser (bien que leurs terminaisons ne soient pas les mêmes). Je vous remercie pour la correction.

*

Enfin, je ne vois absolument pas à quel Paul vous faites allusion? C'est moi qui commence à me sentir deux...

De Paul ("le libertarien") que vous évoquiez ici (pour Ronald Ernest « Ron » Paul).


Bien à vous.
Citation
Christophe Rivoallan
P.S. : en parlant de tout ou rien, ne soyez pas "surpris", pensez bien que tout le monde, ici, n'est pas d'accord avec tous les autres, sur tous les points. Sauf à faire du cas de monsieur Attali un marqueur, permettez que je reste encore en votre compagnie (ceci dit, cher monsieur, sans aucune méchanceté, ironie, cynisme, etc...(je précise pour éviter tout esclandre à la Letocard dont je suis fatigué (les esclandres et les Letocard))).

Bien sûr, vous avez raison, les désaccords ici comme ailleurs sont nombreux. Mais la position d'Attali est si radicale (nier l'héritage, se forcer à l'oublier, en faire table rase, et remplacer ses traces par des fêtes dignes de la Révolution culturelle (la fête des enfants !)), que je m'étonnais qu'on puisse, ici, l'envisager autrement que comme une preuve supplémentaire (et éclatante) de la folie remplaciste. Mais mon étonnement n'était qu'un étonnement, et je suis désolé qu'il ait pu vous en sembler autrement.
Attali est le penseur du zoo humain intégral qu'est devenu la planète Terre où, pour se reposer un peu de cette écrasante pression et présence humaines, en l'absence de désert, il faut se rendre au zoo pour sourire au chameau, au raton-laveur, immuables, encore humains. La plupart des humains dans cet surhuminisation de la planète en sont aujourd'hui à passer des journées entière à ne point voir d'être vivant autre que les monstres dominants dont se compose la population de leurs congénères (dans certaines zones urbaines, il y a désormais plus d'humains que de plantes, ou de rats, phénomène nouveau pour une espèce qui ne s'était jamais laissée distancer par l'humain). Observez les photographies, les portraits de famille des années 50 ou 60: les visages et les expressions revêtaient encore, reflétaient encore la singularité du fait humain non grimaçant, non animalier, non solitaire non archi-dominant non archi-sûr de ne plus jamais connaître de concurrence biologique ou spirituelle. Il ressortait de cette singularité, de cette conscience d'une concurrence entre l'humain et la Bête une sorte de dignité sobre, une ombre d'orgueil d'être humain. La rareté relative justifiait cet orgueil -- l'humain était en édition limitée. Plus désormais pour nous autres à qui, pour visiter le monde animal, il suffit de descendre dans la rue, de s'arrêter dans un hall de gare ou d'aéroport. Attali est un philosophe animalier. Rien d'actuel ne lui est opposable. La bestialité n'a point besoin de retenue, de fêtes chrétiennes, de tradition. Attali est un philosophe pour gouverneur-propriétaire de zoo, de ménagerie, pour maître de l'indépassable bétail humain, parfaitement abouti dans sa longue entreprise de faire de la planète sa bauge, son auge, son auberge, et un horizon fermé entièrement à son image.
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 16:46   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Jérôme Reybaud
Citation
Christophe Rivoallan
P.S. : en parlant de tout ou rien, ne soyez pas "surpris", pensez bien que tout le monde, ici, n'est pas d'accord avec tous les autres, sur tous les points. Sauf à faire du cas de monsieur Attali un marqueur, permettez que je reste encore en votre compagnie (ceci dit, cher monsieur, sans aucune méchanceté, ironie, cynisme, etc...(je précise pour éviter tout esclandre à la Letocard dont je suis fatigué (les esclandres et les Letocard))).

Bien sûr, vous avez raison, les désaccords ici comme ailleurs sont nombreux. Mais la position d'Attali est si radicale (nier l'héritage, se forcer à l'oublier, en faire table rase, et remplacer ses traces par des fêtes dignes de la Révolution culturelle (la fête des enfants !)), que je m'étonnais qu'on puisse, ici, l'envisager autrement que comme une preuve supplémentaire (et éclatante) de la folie remplaciste. Mais mon étonnement n'était qu'un étonnement, et je suis désolé qu'il ait pu vous en sembler autrement.

Encore une fois, je ne crois pas qu'il le nie, il nous met face à nos (si tant est que ce sont aussi les miennes, les vôtres) contradictions : avoir le mot laïcité sans arrêt à la bouche et accorder un jour férié pour Pâques ou l'Ascension à tout un chacun, sans distinction alors que notre société est malheureusement de plus en plus déchristianisée et de plus en plus multiculturelle, religieusement parlant.

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre :je tiens à nos jours fériés, bien que...(bien que je ne sache pas vraiment où j'en suis sur cette grande question) mais il faut alors cesser de parler d'état laïc ; il faut assumer notre héritage et dire, entre autre, que non, une église, en France, n'est pas un bâtiment comme un autre.

Cette contradiction (état laïc/jours fériés religieux) nous dessert et des types comme Attali peuvent trop facilement s'en saisir pour jouer les Modernes. Ce type est bête, cohérent mais bête.
Quand je vois Attali ou Soros de vilaines pensées parfois m'assaillent : je me dis que le Félibre mainteneur de Martigues n'avait peut-être pas tout à fait tort.
Citation
Michel Le Floch
Quand je vois Attali ou Soros de vilaines pensées parfois m'assaillent : je me dis que le Félibre mainteneur de Martigues n'avait peut-être pas tout à fait tort.

Moi aussi, j'ai parfois (pas systématiquement, ces auteurs n'ayant pas tout faux) des pensées urticantes, très désagréables, en les écoutant. De celles qui vous conduisent, quasi honteusement, à parcourir le site Web d'Alain Soral, par exemple.

"Les Etats sont des hôtels": ce mot abject d'Attali, comme sa suggestion d'accorder aux adolescents devenus majeurs le droit de changer de prénom, m'ont épouvanté.
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 17:49   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Ce qu’il serait intéressant de faire, ce serait de demander à Jacques Attali si l’État d’Israël peut lui aussi être considéré comme « un hôtel », par exemple...
Oui j'y pensais Leroy devant le spectacle déplorable d'Israël crispé construisant à l'est un mur de séparation contre l'amour arabe et des clotûres au sud contre l'enthousiasme africain. Hollande devrait envoyer Attila le néolaïque à Jérusalem pour leur expliquer qu'il faudrait qu'ils se décrispassent un peu ; qu'ils acceptassent en fait leur identité africaine. Je vois d'ici Yom Kippour transformé en grande fête laïque sur le thème du Grand Pardon aux peuples humiliés. Le tout, bien sûr, après l'instauration du mariage civil enfin émancipé de la tutelle du rabbinat hétérocentré, sur fond de grandes cérémonies collectives où seraient célébrés des mariages pour tous.
Citation
Pierre Jean Comolli
"Les Etats sont des hôtels": ce mot abject d'Attali

L'être qu'on peut nommer n'est pas l'être suprême.
Lao Tseu



(Je suis dans ma semaine citation-devise-apophtegme)
Citation
Christophe Rivoallan
Encore une fois, je ne crois pas qu'il le nie, il nous met face à nos (si tant est que ce sont aussi les miennes, les vôtres) contradictions : avoir le mot laïcité sans arrêt à la bouche et accorder un jour férié pour Pâques ou l'Ascension à tout un chacun, sans distinction alors que notre société est malheureusement de plus en plus déchristianisée et de plus en plus multiculturelle, religieusement parlant.

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre :je tiens à nos jours fériés, bien que...(bien que je ne sache pas vraiment où j'en suis sur cette grande question) mais il faut alors cesser de parler d'état laïc ; il faut assumer notre héritage et dire, entre autre, que non, une église, en France, n'est pas un bâtiment comme un autre.

Cette contradiction (état laïc/jours fériés religieux) nous dessert et des types comme Attali peuvent trop facilement s'en saisir pour jouer les Modernes. Ce type est bête, cohérent mais bête.

Mais quelles contradictions ? Pardonnez-moi, mais je n'en vois aucune entre le fait d'avoir une histoire chrétienne et d'être aujourd'hui et depuis déjà longtemps un Etat laïc. Cela s'appelle le temps, l'histoire, l'héritage, et c'est folie de prétendre effacer cette profondeur ou de mettre sur le même plan l'histoire chrétienne et la réalité laïque de la France. Les deux sont là, mais pas au même niveau, voilà tout.

Vous dites qu'une église n'est pas un bâtiment comme un autre. Mais pourriez-vous donner un exemple plus précis d'un cas où la contradiction dont vous parlez poserait un problème concret ?

Enfin, je ferai remarquer que personne, sauf quelques laïcards hystériques, ne relèverait une quelconque contradiction dans le fait que le 25 décembre est un jour férié chrétien dans une France laïque. Si Attali se pose la question, si une partie de l'extrême gauche se pose la question, si vous-même vous relevez la contradiction, c'est parce que la France est face à la question islamique. Est-ce qu'en 1950 nous aurions eu cette discussion ? Donc voir la contradiction, et a fortiori changer quoi que ce soit à notre modèle, c'est déjà se placer dans la perspective de notre ennemi – celui qui veut que la France soit un hôtel sans histoire et sans meubles, avant qu'il ne devienne, par la force des choses et d'abord du nombre, un riad.
Utilisateur anonyme
08 février 2013, 20:19   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Citation
Jérôme Reybaud
Citation
Christophe Rivoallan
Encore une fois, je ne crois pas qu'il le nie, il nous met face à nos (si tant est que ce sont aussi les miennes, les vôtres) contradictions : avoir le mot laïcité sans arrêt à la bouche et accorder un jour férié pour Pâques ou l'Ascension à tout un chacun, sans distinction alors que notre société est malheureusement de plus en plus déchristianisée et de plus en plus multiculturelle, religieusement parlant.

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre :je tiens à nos jours fériés, bien que...(bien que je ne sache pas vraiment où j'en suis sur cette grande question) mais il faut alors cesser de parler d'état laïc ; il faut assumer notre héritage et dire, entre autre, que non, une église, en France, n'est pas un bâtiment comme un autre.

Cette contradiction (état laïc/jours fériés religieux) nous dessert et des types comme Attali peuvent trop facilement s'en saisir pour jouer les Modernes. Ce type est bête, cohérent mais bête.

Mais quelles contradictions ? Pardonnez-moi, mais je n'en vois aucune entre le fait d'avoir une histoire chrétienne et d'être aujourd'hui et depuis déjà longtemps un Etat laïc. Cela s'appelle le temps, l'histoire, l'héritage, et c'est folie de prétendre effacer cette profondeur ou de mettre sur le même plan l'histoire chrétienne et la réalité laïque de la France. Les deux sont là, mais pas au même niveau, voilà tout.

Vous dites qu'une église n'est pas un bâtiment comme un autre. Mais pourriez-vous donner un exemple plus précis d'un cas où la contradiction dont vous parlez poserait un problème concret ?

Enfin, je ferai remarquer que personne, sauf quelques laïcards hystériques, ne relèverait une quelconque contradiction dans le fait que le 25 décembre est un jour férié chrétien dans une France laïque. Si Attali se pose la question, si une partie de l'extrême gauche se pose la question, si vous-même vous relevez la contradiction, c'est parce que la France est face à la question islamique. Est-ce qu'en 1950 nous aurions eu cette discussion ? Donc voir la contradiction, et a fortiori changer quoi que ce soit à notre modèle, c'est déjà se placer dans la perspective de notre ennemi – celui qui veut que la France soit un hôtel sans histoire et sans meubles, avant qu'il ne devienne, par la force des choses et d'abord du nombre, un riad.

Se prétendre un Etat laïc mais n'accorder des jours fériés qu'à une seule religion me semble contradictoire en effet, si l'on pousse la logique laïcarde jusqu'au bout. Penser qu'un musulman ou un hébreu ne travaille pas le jeudi de l'Ascension, n'est-ce pas tordant ?

Quant aux églises, le problème est financier : essayez, de nos jours, de demander à un conseil municipal d'accorder des crédits pour restaurer une église (qui soit dit en passant sont un certain nombre à menacer ruines) et vous verrez ce que l'on vous répondra : pas question, cela relève du domaine privé, ce bâtiment est un bâtiment comme un autre, à son propriétaire de s'en occuper.

Oui, certes en 1950 nous nous posions sans doute pas ces questions mais nous sommes en 2013. Les mentalités ont changé et pas uniquement du fait de l'arrivée et de la poussée de l'Islam.

Mais, pardonnez-moi, j'arrête là cette discussion, cela fait trop de messages où je me fais l''avocat du diable, comme l'on dit (car vous aurez compris que je ne partage pas les opinions de ceux que vous appelez fort justement des laïcards hystériques).
"Les Etats sont des hôtels": ce mot abject d'Attali, comme sa suggestion d'accorder aux adolescents devenus majeurs le droit de changer de prénom, m'ont épouvanté.

Le plus fort est que cette phrase "les Etats sont des hôtels", n'est pas entièrement fausse mais que les réalités auxquelles elles peut faire référence quand elle n'est pas fausse vont tout à l'encontre des thèses attaliennes sur le libéralisme et son anti-étatisme principiel. Par exemple, dans les îles britanniques, et ailleurs dans certains pays du Nord, les hôtels ont des coat-of-arms (écussons, armoiries) comme en ont les Etats; les enseignes hôtelières, écho d'un certain monde féodal, se revendiquent de tel prince, se signalent par des emblèmes héraldiques qui symbolisent un lien d'appartenance, une inféodation, sinon à des principes ou toujours à un prince désigné, du moins à un esprit, semblablement en cela aux Etats féodaux. C'est que les hôtels comme jadis les Etats pré-modernes sont l'affaire d'un propriétaire, individuel ou collectif. Si bien que quand Attali écrit ou dit, en supposant qu'il a bien écrit ou prononcé cette affirmation, que "les Etats sont des hôtels", il se réfère à une conception féodale, anti-moderne, et pour tout dire à la fois bananière et tribale de l'Etat -- entité possédée en propre par un bénéficiaire exclusif, exerçant un faire-valoir direct et qui s'assujettit plus que des ressortissants : des sujets ! --, soit une institution tout à l'opposé de ses conceptions de l'Etat sans sujet-maître ni sujets-clients asservis, sans ressortissants autre que ceux qui paient en s'abstenant de toute manifestation d'allégeance leur note à l'hôtel-Etat. Bref Attali dit le contraire de ce qu'il dit. On ne le répètera jamais assez, on ne le soulignera jamais assez: Jacques Attali est un con.

Enfin, la passage de l'Etat-nation à l'Etat-hôtel devrait être interprété pour ce qu'il est, et que Jacques Attali, parce qu'il est bête (ou trop particulièrement matois et chattemite auprès des Princes pour mettre à jour cette vérité), évite de voir ou de laisser voir: une régression vers l'assujettissement aux propriétaires de l'hôtel. Le libéralisme, on le voit, se pave lui aussi, à l'occasion, d'images et de métaphores qui dissimulent la trappe des enfers.
Un journaliste tabassé aux Courtillières (Le Parisien du 28 janvier 2013)

« J’ai le corps endolori et le visage bien amoché : ils m’ont vraiment roué de coups », confie David Doucet. Samedi, à midi, le reportage de ce journaliste de l’hebdomadaire « les Inrockuptibles » a été stoppé net lorsqu’il a été passé à tabac par deux jeunes dans la cité des Courtillières.

Accompagné d’une collègue journaliste, d’un l’architecte et d’un photographe, David Doucet avait choisi ce lieu symbolique de la Seine-Saint-Denis dans le cadre d’un article consacré à l’évolution urbaine du département.

« On était dans le quartier depuis vingt minutes, raconte le reporter qui est né et a grandi dans le département. Le photographe avait sorti son appareil. A un moment, le conducteur d’une Audi A 3 blanche s’est arrêté et nous a dit : Effacez vos photos, c’est pas un zoo ici. Partez ou vous allez avoir des bricoles. » C’est en voulant rejoindre leur véhicule pour repartir que les ennuis ont commencé. A hauteur d’un arrêt de bus de l’avenue des Courtillières, deux jeunes d’environ 18-20 ans portant des capuches s’avancent vers le petit groupe et réclament l’appareil photo. « J’ai voulu discuter pendant que mes collègues partaient, poursuit David Doucet. Sans que je le voie venir, ils m’ont décoché une droite et, alors que j’étais à terre, m’ont donné des coups de pied au visage et sur tout le corps. Cela a duré deux minutes. »
...

*

Ou dans Le Point, plus tard le même jour :
"C'est notre cité. Vous avez 5 minutes pour dégager, sinon..."

"Ici, c'est notre cité. Vous avez cinq minutes pour dégager, sinon on va vous faire mal." Au moins, le message est clair ! La scène se déroule la semaine dernière à la cité des Courtillières à Pantin (93). Des journalistes...
"C’est en voulant rejoindre leur véhicule pour repartir que les ennuis ont commencé."
Dégager, dégage... décidément ce terme s'impose tel un slogan pour certains.
Comme sur les trottoirs, il s'agit de respecter la loi du plus fort (c'est à dire du plus agressif) et de laisser passer en baissant les yeux, de préférence.
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 01:30   Re : La Paix dans les quartiers sensibles
Bien fait pour cet inrockuptible journaliste qui tenait tant à « discuter »...
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