Martine Aubry, Dominique de Villepin, savent-ils vraiment le sens des mots qu'ils emploient, savent-ils ce que sont les faits que désigne le terme
xénophobie ? Pour les éclairer, et éclairer leur public sur leur fourberie politico-lexicale, voici un exemple vécu de xénophobie. Les faits m'ont été rapportés par une connaissance, de nationalité allemande, un jeune homme, qui se trouvait dans un cinéma de Bangkok, capitale du Royaume de Thaïlande, avant les "événements" du printemps dernier. Il essayait de suivre le film projeté, sur la vie de Coco Chanel, avec, assis à côté de lui un jeune couple de Thaïs qui n'arrêtaient pas de jouer avec leur téléphone mobile, de le faire sonner, tinter, bipper, etc. Il finit par leur demander une fois, puis deux fois, d'arrêter, d'interrompre leur jeu. Le couple intervertit ses places, la jeune femme s'asseyant à côté de lui. Moins d'une minute plus tard, la voici qui pousse des cris dans sa langue, que l'Allemand comprend un peu : "Le
Farang (étranger en Thaïlande) là ! il fait que de me tripoter, ce dégueulasse! non mais regardez-le...etc." et d'ameuter toute la salle. On s'émeut dans les rangs. On bougonne, on lance des invectives, des menaces.. de loin en loin, et plus on est loin de la scène, plus on se prend à gueuler et à menacer fort... les hommes les plus vaillants enjambent les fauteuils les poings faits dans la direction de l'étranger... des étrangers. Notre Allemand, sentant venir le lynchage, prend la fuite, quitte les lieux, détale. Il ne fut pas le seul, tous les étrangers, occidentaux, présents à cette séance de cinéma, durent le suivre, ayant senti qu'en faisant face à la vague de fureur contre eux lancée, ils risquaient leur vie. Plus tard, cet Allemand confiera qu'il avait ainsi connu la plus grande frayeur de sa vie. Il avait ainsi échappé à un lynchage sans motif, dans un lieu où l'on s'y attendrait le moins.
Voilà ce que désigne le terme
xénophobie dans la langue française commune. Nous savons, Mme Aubry, M. Villepin savent pertinemment que ce type de scène ne peut pas se produire en France dans une salle où des Français du peuple historique (*) seraient majoritaires. Je ne connais non plus aucun pays d'Europe occidentale où pareille scène, en 2010 serait concevable, et je crois pouvoir dire que s'il existe en Europe orientale des pays où elle serait possible, ceux-ci sont en nombre très réduit.
Dans la bouche de nos politiciens véreux, qui insultent l'intelligence du peuple historique à longueur d'années, lui mentent sur son histoire et l'état réel du pays, le mot
xénophobie n'a strictement que le sens politique projeté qu'eux seuls lui donnent, dans des buts d'intimidation et de culpabilisation du peuple historique, dont ils font tout pour annihiler l'existence et jusqu'à la trace historique même.
(*) Je propose que l'on cesse d'employer ici, sur ce Forum, le terme
souchien, impropre et dégradant pour dénommer les Français qui s'identifient au peuple historique de la France. Je propose que l'on adopte celui de "peuple historique". Pourquoi "historique" ? Pourquoi pas "peuple français" comme il y a un "peuple corse". Parce que certains Français, Arméniens, Libanais, Russes, Indochinois ou Maghrébins d'origine acceptèrent de s'identifier au peuple historique de France en reprenant à leur compte ses valeurs et en participant à son histoire. Il ne s'agit pas que des guerres et du "sang versé". Ces "non-souchiens" qui s'obligèrent à élever leurs enfants dans le respect de la Nation, de sa langue, qui prénommèrent leurs enfants en témoignant ce respect, s'intégrèrent et s'élevèrent pacifiquement dans la société française telle qu'ils l'avaient trouvée, font partie, représentent le "peuple historique de France". La racaille parasitaire qui s'agite dans ses quartiers, méprise ouvertement le peuple historique, lui impose mille tourments (qui deviennent des "incivilités" dans la bouche de nos politiciens véreux), conchie sa langue, son histoire, ses lois et ses valeurs, n'est pas du peuple historique. Son appartenance est autre; elle est communautaire, clanique et foncièrement étrangère au peuple historique. Les quartiers que contrôle cette racaille ne doivent donc pas être dénommés "quartiers populaires"; cette dénomination appliquée à de tels quartiers participe encore de l'usurpation organisée par la politicaille véreuse qui amalgame le peuple historique à cette fange dont elle se sert pour alimenter ses phantasmes et ses désirs politico-libidineux les plus troubles.