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Empalement Ottoman

Envoyé par Gérard Rogemi 
23 décembre 2010, 23:12   Empalement Ottoman
Extrait de : « UN PONT SUR LA DRINA » de Ivo Andric Prix Nobel 1961 de Littérature




Ou l'avenir des droits de l'Homme en Europe


Quand on ordonna à Radislav de se coucher, il hésita un moment, puis sans regarder les tziganes ni les gendarmes, comme s'ils n'existaient pas, il s'approcha du Plevliak 22, presque en confidence, comme de quelqu'un des siens, et lui dit d'une voix basse et sourde :

« Ecoute par ce monde et par l'autre, fais-moi cette bonté, perce-moi de façon que je ne souffre pas comme un chien ».

Le Plevliak sursauta et cria après lui comme s'il se défendait contre cette sorte de conversation trop confidentielle :

« Marche ! Chrétien ! Est-ce que toi, le lascar qui démolis ce qui appartient au sultan, tu vas te mettre ici à supplier comme une femme ? Il en sera comme il a été ordonné, et comme tu l'as mérité ».

Radislav baissa la tête encore plus bas tandis que les Tziganes s'approchaient de lui et le dépouillaient de sa peau de mouton et de sa chemise. Sur sa poitrine apparurent les plaies causées par les chaînes, rouges et tuméfiées. Sans rien dire de plus, le paysan se coucha comme on le lui avait ordonné, la face tournée vers la terre.

Les Tziganes s'avancèrent et lui lièrent d'abord les mains dans le dos, puis ils lui attachèrent une corde à chaque jambe autour des chevilles. Chacun tira de son côté, lui écartant ainsi largement les jambes. Pendant ce temps, Merdjan plaça le pieu sur deux morceaux de bois courts et cylindriques, de façon que la pointe arrivât entre les jambes du paysan. Il tira ensuite de sa ceinture un couteau large et court, s'agenouilla près du condamné étendu et se pencha sur lui pour couper l'étoffe de ses pantalons entre les jambes, et pour élargir l’ouverture à travers laquelle le pieu allait pénétrer dans le corps. Cette partie la plus épouvantable du travail du bourreau resta heureusement invisible pour les spectateurs. On vit seulement le corps ligoté tressaillir sous la piqûre brève et imperceptible du couteau, se dresser à moitié, comme s'il allait se lever , mais retomber soudain en arrière, et frapper sourdement contre les planches.

Dès qu'il eut terminé, le Tzigane sauta, saisit à terre le maillet de bois, et se mit à frapper la partie inférieure et ronde du pieu, à coups lents et mesurés. Entre deux coups, il s'arrêtait un peu et regardait, d'abord le corps dans lequel le pieu s'enfonçait, puis les deux Tziganes, les exhortant à tirer doucement et sans secousse.

Le corps du paysan, les jambes écartées, se convulsait instinctivement, à chaque coup de maillet, la colonne vertébrale se pliait et se courbait, mais les cordes le tiraient et le redressaient.

Sur les deux rives, le silence était tel que l'on distinguait chaque coup et son écho quelque part sur la rive escarpée. Ceux qui étaient le plus rapprochés pouvaient entendre le paysan frapper du front contre la planche, et, de plus, un autre bruit insolite qui n'était ni un gémissement, ni une lamentation, ni le dernier râle, ni aucun son humain quel qu'il soit.

Tout ce corps étiré et torturé faisait entendre un craquement comme une palissade que l'on foule aux pieds, ou un arbre que l'on brise. Tous les deux coups, le Tzigane allait au corps étendu, se penchait au dessus de lui, examinait si le pieu progressait dans la bonne direction, et, quand il s'était assuré qu'il n'avait blessé aucun organe vital, il revenait à sa place, et continuait sa besogne.

Tout cela s'entendait faiblement et se voyait encore moins de la rive, mais les jambes tremblaient, le visage blêmissait, les doigts se glaçaient.

Pendant un moment, les coups s'arrêtèrent. Merdjan avait remarqué qu'au sommet de l'omoplate droite les muscles étaient tendus, et la peau se levait. Il s'approcha rapidement, et, à travers cet endroit gonflé, il fit une incision en forme de croix. Un sang pâle coula, tout d'abord en petite quantité, puis toujours plus fort. Encore deux où trois coups, légers et prudents, et à l'endroit percé se mit à apparaître la pointe ferrée du pieu. Il frappa encore plusieurs fois jusqu'à ce que la pointe atteignît la hauteur de l'oreille droite.

L'homme était empalé sur le pieu comme un agneau sur une broche, seulement la pointe ne lui sortait pas par la bouche, mais dans le dos, et n'avait gravement endommagé ni les intestins, ni le cœur, ni les poumons.

Alors Merdjan rejeta le maillet et s'approcha. Il examina le corps immobile, contournant le sang qui tombait goutte à goutte des endroits par lesquels le pieu était entré et sorti, et qui s'accumulait en petites flaques sur les planches. Les deux Tziganes retournèrent le corps engourdi sur le dos, et se mirent à lui lier les jambes au bas du pieu. Pendant ce temps, Merdjan regardait si l'homme était toujours vivant, et examinait attentivement ce visage qui devint tout d'un coup boursouflé, plus large et plus grand. Les yeux étaient grands ouverts et inquiets, mais les paupières restaient immobiles, la bouche était béante, les deux lèvres raides et contractées, les dents blanches serrées. L'homme ne pouvait plus contrôler certains muscles de son visage ; c'est pourquoi sa face ressemblait à un masque. Mais son cœur battait sourdement, et ses poumons avaient un souffle court et accéléré.

Les deux Tziganes se mirent à le dresser comme un mouton sur une broche. Merdjan leur criait de faire attention, et de ne pas secouer le corps, et lui-même aidait l'opération. Ils fixèrent la partie inférieure du pieu épaisse entre deux poutres, et bloquèrent le tout avec de grands clous, puis, derrière, à la même hauteur, ils consolidèrent l'ensemble avec un morceau de bois court qu'ils clouèrent aussi contre le pieu et contre les poutres des échafaudages.

Quand leur besogne fut terminée, les Tziganes se reculèrent un peu plus loin, et se joignirent aux gendarmes. Et, sur cet espace vide, resta seul, élevé à hauteur d'homme, redressé, la poitrine en avant et nu jusqu'à la ceinture, l'homme sur le pieu.

De loin on entrevoyait que, à travers son corps passait le pieu auquel étaient attachées ses chevilles, tandis que ses bras étaient liés derrière le dos. C'est pourquoi il semblait au peuple une statue planant dans l'air, au bord même des échafaudages, tout en haut, au dessus de la rivière.

Un murmure passa sur les deux rives, et une agitation ondoyante traversa la foule. Les uns baissèrent le regard, et les autres se dirigèrent rapidement chez eux, sans retourner la tête. La plupart regardaient sans mot dire cette silhouette humaine exposée dans l'espace, anormalement raide et droite. L'épouvante leur glaçait les viscères, leurs jambes se dérobaient sous eux, mais ils ne pouvaient ni s'arracher à ce spectacle, ni en détourner le regard.

C'est le lendemain soir, après 48 heures de ce supplice turc raffiné, que le paysan serbe Radislav rend l'âme. Le bourreau tzigane Merdjan va alors rendre compte de la bonne exécution du travail à celui qui l'avait ordonné, le turc Abidaga, et il lui demande ce qu'il doit faire du cadavre : « Jette le chien aux chiens ! »

(22)Les Tziganes étaient utilisés comme bourreaux par les Turcs ; celui-ci était originaire de la ville de Plevlia

Après les gens s'étonnent que les tziganes ne soient pas particulièrement appreciés dans les Balkans ...
23 décembre 2010, 23:41   Re : Empalement Ottoman
J'ai lu aussi ce beau livre et je me souviens de ce passage absolument glaçant. Il faudrait ajouter que le paysan a été condamné au supplice pour une bagatelle ( je ne me souviens plus exactement pourquoi). Ce qui est intéressant par ailleurs dans ce livre c'est que le fameux pont sur la Drina qui fait l'admiration et l'orgueil des gens de la région a été construit par un architecte chrétien juste converti à l'islam, comme beaucoup d'oeuvres d'art que l'on admire dans le monde arabo-musulman. C'étaient très souvent des chrétiens ou des convertis de fraîche date qui concevaient les monuments et les populations dhimmis qui les construisaient .
24 décembre 2010, 07:42   Re : Empalement Ottoman
A propos Jean-Marc:

On oublie trop vite l'histoire mais à la lecture de cet extait on comprend mieux que les Serbes de la Bosnie ne portent pas dans leur coeur les habitants musulmans de cette contrée puisque le joug ottoman fut pendant de longs siècles leur souffrance quotidienne.
24 décembre 2010, 08:51   Re : Empalement Ottoman
Rogemi,

Considérez les scènes de "quartering" en Angleterre, si cela vous intéresse, ou l'exécution de Damien en France.
Utilisateur anonyme
24 décembre 2010, 08:56   Re : Empalement Ottoman
(Message supprimé à la demande de son auteur)
24 décembre 2010, 08:57   Re : Empalement Ottoman
Citation
Vous avez aussi des scènes de "quartering" en Angleterre, si cela vous intéresse, ou l'exacution de Damien en France.

J'espère que vous plaisantez et que vous n'avez pas l'intention de comparer ces faits isolés avec les horreurs perpétrées par les équarisseurs ottomans de manière récurrente dans les pays conquis.
24 décembre 2010, 09:14   Re : Empalement Ottoman
Je ne plaisante pas, et je vous invite à lire par exemple les "Bûchers de Sodome" pour y voir comment au XVIIIème siècle les gens de peu finissaient pour le seul crime d'avoir aimé contre nature.

J'ai le souvenir d'une très jeune fille pendue, étranglée et brûlée avec son horrible complice, un grand chien blanc marqué de roux.

Vous vous reporterez aussi aux ouvrages relatifs à La Reynie, qui savait se montrer complaisant avec les gens de condition, et impitoyable avec les gens de peu.
24 décembre 2010, 09:20   Re : Empalement Ottoman
Et vous avez bien sûr un très grand empaleur en la personne de Vlad Tepes Dracula, qui se brocheta des Turcs à tire larigot...

(Décidément ce vous avez a la peau dure...)
24 décembre 2010, 09:36   Re : Empalement Ottoman
Les animaux sont moins cruels.
24 décembre 2010, 09:37   Re : Empalement Ottoman
Citation
J'ai le souvenir d'une très jeune fille pendue, étranglée et brûlée avec son horrible complice, un grand chien blanc marqué de roux.

Un grand chien blanc marqué de roux ?

Ah parce que vous y êtiez ?
Chutttt, Seigneur Eytan... Vous savez bien qu'il suffit de faire remarquer à M. Jean-Marc que telle ou telle formule n'est peut-être pas la plus désirable pour qu'aussitôt il nous l'offre cinq fois par message... C'est l'esprit de résistance, que voulez-vous. Quand on l'a on ne peut pas s'en défaire. J'ai essayé avec gosse, on peut faire l'expérience avec maman. D'ailleurs on sait peu de chose de la maman de Wagner.
24 décembre 2010, 10:01   Re : Empalement Ottoman
Oui, je devrais éviter ce "vous avez", je le corrige, n'y voyez pas de mauvaise intention.

Je plaide les circonstances atténuantes : je suis à l'aéroport de Bangkok, cerné par les chants de Noël.
24 décembre 2010, 10:04   Re : Empalement Ottoman
Maître,

Je pense qu'on sait beaucoup de choses de la mère de Wagner, mais un peu moins de son père.
24 décembre 2010, 10:07   Re : Empalement Ottoman
L'Extrême-Orient, l'avenir de la civilisation occidentale.
24 décembre 2010, 10:10   Re : Empalement Ottoman
Rogemi,

Il s'agit de l'arrêt du Parlement de Paris condamnant à mort Claudine de Culam, née à Rozay-en-Brie, âgée de 16 ans, domestique chez Monsieur le Prieur de Reverecourt depuis quatre ans, " bien et dûment atteinte et convaincue d'avoir eu habitation charnelle avec un chien blanc tacheté de roux ".
24 décembre 2010, 12:37   Re : Empalement Ottoman
Citation
Alain Eytan
Et vous avez bien sûr un très grand empaleur en la personne de Vlad Tepes Dracula, qui se brocheta des Turcs à tire larigot...

(Décidément ce vous avez a la peau dure...)

L'image que Florentin a mise en guise d'illustration représente justement Vlad III dit l'Empaleur...
24 décembre 2010, 13:01   Re : Empalement Ottoman
Je n'ai rien mis du tout, messire William, je m'en garderais bien.
24 décembre 2010, 13:41   Re : Empalement Ottoman
Zut, je confondais avec Rogemi ! Mes plus plates excuses...
24 décembre 2010, 14:18   Re : Empalement Ottoman
Serait-il possible d'éviter d'appeler Renaud Camus "Maître"? A moins que cela soit un souhait de sa part. Je trouve cette
formulation ou interpellation ridicule et elle m'embarrasse. ( On a tous nos petits problèmes).
24 décembre 2010, 15:29   Re : Empalement Ottoman
Appeler un écrivain de la stature de Renaud Camus Maître n'a absolument rien de ridicule, c'est conforme à la tradition.
24 décembre 2010, 15:29   Re : Empalement Ottoman
J'ai procédé ainsi, depuis des années, et nul ne m'a fait la remarque.

Si cette appellation pose problème (je veux dire, à plusieurs personnes), je suis prêt à l'abandonner, mais je vous ferais tout de même observer qu'elle est d'une usage constant en littérature.
24 décembre 2010, 15:32   Re : Empalement Ottoman
Citation
Brindamour
Serait-il possible d'éviter d'appeler Renaud Camus "Maître"? A moins que cela soit un souhait de sa part. Je trouve cette
formulation ou interpellation ridicule et elle m'embarrasse. ( On a tous nos petits problèmes).

C'est un titre de politesse qui est d'usage lorsque l'on s'adresse à un artiste passé maître en son domaine. Les Italiens le savent bien qui appellent les grands compositeurs et les grands chef d'orchestre maestro. Bien évidemment, comme tous les plus beaux usages, il ne fait plus trop partie des manières du temps...
Utilisateur anonyme
24 décembre 2010, 15:38   Re : Empalement Ottoman
Appeler un Maître "Maître" ne devrait pas être « un souhait de sa part » mais une marque de respect de celui qui s'adresse à lui.
Vous êtes bien sûr libre de l'appeler Président , Monsieur ou Renaud Camus, mais de grâce, ne choisissez pas pour les autres !
24 décembre 2010, 15:44   Re : Empalement Ottoman
Citation
( On a tous nos petits problèmes).

Ah les petits problèmes des temps démocratiques et de l'horizontalité !
24 décembre 2010, 16:02   Re : Empalement Ottoman
C'est cela même, Julien.

Je suis souvent, sur ce forum, décalé, agaçant, caustique et épineux.

En nommant Renaud Camus "Maître", j'affirme que je lui reconnais la maîtrise de son art et de façon plus générale celle du mouvement qu'il a lancé. Il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'il puisse revendiquer ce titre, il n'en a pas besoin.
Utilisateur anonyme
24 décembre 2010, 16:16   Re : Empalement Ottoman
(Message supprimé à la demande de son auteur)
24 décembre 2010, 16:55   Re : Empalement Ottoman
Citation
Il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'il puisse revendiquer ce titre, il n'en a pas besoin.

Cette discussion est au plus haut point déplacée. On s'arrête ici !
24 décembre 2010, 17:07   Re : Empalement Ottoman
Brindamour, vous devriez essayer "Monsieur Camus". Pour voir.
Citation
Renaud Camus
Chutttt, Seigneur Eytan... Vous savez bien qu'il suffit de faire remarquer à M. Jean-Marc que telle ou telle formule n'est peut-être pas la plus désirable pour qu'aussitôt il nous l'offre cinq fois par message... C'est l'esprit de résistance, que voulez-vous. Quand on l'a on ne peut pas s'en défaire. J'ai essayé avec gosse, on peut faire l'expérience avec maman. D'ailleurs on sait peu de chose de la maman de Wagner.

Ah, Messire de Plieux, ce n'était pas du tout Jean-Marc que je voulais corriger, mais moi-même ! qui avais une fois de plus écrit la chose tout naturellement... et encore, n'étais-je pas en transit à Bangkok ou Oulan-Bator, opportunément distrait par des chants de Noël, mais calmement installé dans mon lit, le laptop m'échauffant doucement la poitrine...
24 décembre 2010, 21:11   Re : Empalement Ottoman
Rogemi, je veux bien arrêter sur ce sujet, mais considérez tout de même que je n'avais rien demandé et que j'ai été mis en cause...
24 décembre 2010, 23:20   Re : Empalement Ottoman
Snthèse : voici une discussion qui commence par l'empalement et qui dérive sur Maître Camus.
25 décembre 2010, 06:50   Re : Empalement Ottoman
Éric, vous êtes dans l'erreur, ou plutôt à rebours.

Le supplice du pal a ceci de particulier qu'il commence bien et finit mal. Or parler du pal puis de Renaud Camus, c'est mal commencer et bien finir.
25 décembre 2010, 11:40   Re : Empalement Ottoman
Communiqué n° 1153, mardi 21 décembre 2010
Sur des menaces de poursuites du MRAP

Le parti de l'In-nocence relève avec amusement, à l'occasion des menaces de poursuites qu'agite le MRAP à l'encontre de Renaud Camus, que les fantasmes de "plan" et même de "gros plan", comme dit comiquement le MRAP, tiennent aux côtés de la fameuse "théorie du complot", dans la mythologie des remplacistes et de leurs alliés statutaires les Amis du Désastre, la même place exactement que le pal et le supplice du pal dans le langage rituel des homophobes : ce sont des obsessions qu'ils prêtent à leurs adversaires et qu'ils reconnaissent chez ceux-ci quand bien même il n'y en a pas la moindre trace, parce que c'est dans leur propre arsenal langagier, fantasmatique et polémique que ces termes et ces images sont omniprésents.

Le parti de l'In-nocence fait remarquer que dans le discours de son président et candidat à la présidence de la République, prononcé le 18 décembre dernier à l'occasion des Assises sur l'islamisation, il n'est pas question une seule seconde du moindre plan ni "gros plan" et encore moins de "théorie du complot". Le Grand Remplacement dont parle Renaud Camus n'a pas besoin d'être un plan : c'est un fait en voie d'accomplissement. La nocence n'est pas l'instrument d'un quelconque "complot" : elle est de façon en quelque sorte organique et factuelle le moyen du changement de peuple, le bras militairement armé de la prise de possession de zones sans cesse plus vastes du territoire, par exclusion des couches populaires indigènes, dont le nom même est usurpé par ceux qui les remplacent.

Le parti de l'In-nocence note au demeurant que cette façon de projeter sur l'adversaire des fantasmes en abyme et de le modeler selon les termes de son propre système de représentation, si caduc soit-il, est un puissant indice du désarroi des remplacistes face à une résistance indigène qui se présente désormais de façon totalement inédite, en un paysage politique en voie de recomposition précipitée. Les vieilles catégories, les vieilles insultes, les vieux automatismes de langage ne touchent plus au réel. De même que le titre du "Monde" selon lequel Renaud Camus serait "le candidat de l'Occident" ne parlait que du "Monde", des hantises et des travaux passés de son journaliste, "gros plan" et "théorie du complot", prêtés par invention pure au discours de Renaud Camus, n'ont quelque chose à dire que du MRAP.
26 décembre 2010, 18:05   Re : Empalement Ottoman
On appelle les ceintures noires de judo "Senseï", je crois. C'est un bel usage. Yves Klein était ainsi deux fois "Maître".
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