Le site du parti de l'In-nocence

Dos au mur

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
15 novembre 2011, 18:46   Re : Dos au mur
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16 novembre 2011, 17:10   Re : Dos au mur
Mon petit doigt me dit que ces gens-là là vont tenir le plus grand compte de la globalité du réel et de la clameur de la rue. On n'est peut-être pas sorti de l'auberge et d'ici à ce que l'on regrette M. Berlusconi...
19 novembre 2011, 18:08   Re : Dos au mur
Sauver le AAA français en 10 leçons



[www.atlantico.fr]
Utilisateur anonyme
19 novembre 2011, 18:43   Re : Dos au mur
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Utilisateur anonyme
20 novembre 2011, 09:49   Re : Dos au mur
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21 novembre 2011, 06:50   Re : Dos au mur
Au crédit de l'Allemagne on peut mettre les excédents de la balance des paiements et une épargne gigantesque. Autrement et l'article du Monde le montre très bien elle ne fait pas vráiment mieux que ses voisines. Les communes, les cantons,les Lands sont souvent endettés jusqu' au cou. Les chiffres du chômage sont scandaleusement truqués et des millions de gens vivent de l'aide sociale. A Berlin 35 % de la population vit de ces subsides. Les immigrés dans les grands centres urbains ont des taux de chômage allant jusqu'à 50% et plus.

Merkel est une politicienne d'une rare médiocrité. Sous sa houlette son parti est devenu un ramassis de lavettes et elle est prête à toutes les concessions démagogiques pour ne pas perdre les prochaines élections.

Quatrepoint montre bien pourquoi les marchés avantagent ce pays. l'Allemagne ne s'est pas vraiment désindustrialisée et elle reste une puissance économique de premier plan pouvant rivaliser avec la Chine et consorts..
21 novembre 2011, 08:52   Re : Dos au mur
De nouveau Nigel Farage intervient vivement pour dénoncer l'installation de gouvernements fantoches en Grèce et en Italie :




21 novembre 2011, 08:56   Re : Dos au mur
Applaudissements frénétiques pour cette intervention musclée de Mr. Nigel Farage.
21 novembre 2011, 09:35   Re : Dos au mur
Quand l'énergie s'allie au bon sens, cela s'appelle la santé. Merci pour cette vidéo, cher Pyrrhon.
22 novembre 2011, 14:42   Re : Dos au mur
Je ne connais rien du Monsieur qui signe ce papier mais pour moi qui aie (aïe, je prends un risque) une tendance à placer mon manque d'intelligence et de connaissance dans mon petit doigt, je sens quelque chose de juste dans ceci. Qu'en pensez-vous ?
22 novembre 2011, 15:03   Re : Dos au mur
Citation
La zone euro, on le voit, n'est pas le seul rouage grippé de l'économie mondiale. Elle ne détient pas seule la clef de sortie de crise. Mais elle peut y contribuer. Ce qui désoriente le plus les marchés financiers, en Europe comme aux Etats-Unis, au-delà des ratios d'endettement, c'est la paralysie politique. Paralysie au Congrès à Washington, paralysie en Europe sur les solutions pour surmonter la crise de l'euro. Il n'y aura pas de retour de la confiance tant que les Dix-Sept ne seront pas à l'unisson sur ce que signifie le fait d'avoir une monnaie en partage.

Juste Eric votre petit doigt ne vous a pas trompé.

Il ne faut pas prendre les gouvernants pour des imbéciles. Ils savent très bien maintenant que l'introduction de l'Euro dans une Europe hétérogéne fut une erreur grave.

Comment tenir du compte du fait que deux et deux feront toujours quatre sans que la remise à zéro du compteur ne provoque une explosion gigantesque entrainant une crise économique sans précédent ? .

Si les politiciens s'accrochent à l'Euro s'est uniquement pour sauver les meubles et empêcher la machine infernale d'exploser.

Les marchés et les investisseurs (banques et consorts) ont peur de voir leur argent s'envoler en fumée et leur méfiance est compréhensible et seule une ligne politique ferme pourrait les rassurer.

Mais j'ai malheureusement l'impression que le compte à rebours n'est plus maitrisable ... mais peut-être que je me trompe.
22 novembre 2011, 19:24   Re : Dos au mur
C'est tout à fait ça, Rogemi, il ne nous reste plus qu'à espérer que nous nous trompions. [Attention, Rogemi ! le Premier Secrétaire is watching us, il nous reste aussi à nous mobiliser et à combattre chacun à sa place selon ses moyens et tous ensemble.]
22 novembre 2011, 19:30   Re : Dos au mur
Je suis pour une fois de votre avis...

Frénétique...

Le premier incident dont on est frappé, c'est un frénétique qui s'élance hors de la porte de l'hôpital

Diderot, dans Littré.
22 novembre 2011, 19:37   Re : Dos au mur
Je suis pour une fois de votre avis...

Ouf ! Comme c'est reposant !... Que la nuit vous soit douce, cher Jean-Marc.
Utilisateur anonyme
23 novembre 2011, 07:46   Re : Dos au mur
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Utilisateur anonyme
24 novembre 2011, 11:18   Re : Dos au mur
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Utilisateur anonyme
24 novembre 2011, 13:11   Re : Dos au mur
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Utilisateur anonyme
25 novembre 2011, 08:05   Re : Dos au mur
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25 novembre 2011, 10:50   Re : Dos au mur
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Utilisateur anonyme
25 novembre 2011, 18:40   Re : Dos au mur
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25 novembre 2011, 18:56   Re : Dos au mur
Oui, je viens dans son temple adorer l'Eternel,
Mais faut me boucler ça, très vite, avant Noël...
25 novembre 2011, 19:25   Re : Dos au mur
Il aurait mieux fait de parler de Pâques ou de la Trinité...
Utilisateur anonyme
25 novembre 2011, 22:00   Re : Dos au mur
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26 novembre 2011, 16:53   Re : Dos au mur
Un article intéressant sur Marianne.

(S'il n'est pas marxiste et ne le sera très certainement jamais, le philosophe Daniel Salvatore Schiffer - qui analyse ici froidement la situation politique de l'Europe - convient toutefois de la pertinence incontestable de l'analyse de Marx. L'auteur du « Manifeste du parti communiste » le disait déjà en 1847 : ce sont les infrastructures économiques, autrement dit l’activité de production, qui conditionnent les superstructures politiques, y compris dans leur dimension morale. )


"Je ne suis pas marxiste. Je ne l’ai jamais été et ne le serai très certainement jamais. Mais s’il est une vérité qui demeure néanmoins incontestable, sur le plan de l’analyse philosophique, c’est bien celle que Marx énonça, secondé en cela par Engels, dans l’historique « Manifeste du Parti Communiste », publié en 1847 déjà. A savoir : ce sont les infrastructures économiques, autrement dit l’activité de production, qui conditionnent les superstructures politiques, y compris dans leur dimension morale.

Cet axiome, auquel le social-démocrate et européen convaincu que je suis reconnaît volontiers toute la pertinence conceptuelle, Marx le corrobora, dans ce même « Manifeste », par une formule restée célèbre, tant elle frappa alors les esprits : « Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante. »

C’est bien là, en effet, cette nouvelle loi (la loi du marché, serais-je tenté de dire ici) qui semble présider aujourd’hui, et plus que jamais, au destin de bon nombre des pays de notre Europe, au premier rang de laquelle émergent bien évidemment, ainsi que nous venons de le voir tout récemment, la Grèce et, surtout, l’Italie.


Les premiers et vrais responsables
Car que sont leur nouveau chef de gouvernement, Lucas Papadémos (jadis gouverneur, de 1994 à 2002, de la Banque Centrale de son pays) pour la Grèce et Mario Monti (autrefois conseiller international, en 2005, de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs) pour l’Italie, sinon de purs et simples économistes, eux-mêmes aux ordres d’une invisible, et d’autant plus pernicieuse, oligarchie ?

Davantage : le tout nouveau directeur de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi, n’est-il pas, lui aussi, un ancien haut fonctionnaire de cette même Goldman Sachs ? C’est du reste là, cette très puissante institution financière, fleuron de Wall Street, ce qui relie, tel un discret mais efficace fil conducteur, ces trois récents dirigeants européens. Pour le moins paradoxal lorsque l’on sait que Goldman Sachs est sous le coup, depuis 2011, d’une plainte pour une gigantesque fraude fiscale : elle aurait vendu des produits dérivés - les fameux « swap » - permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine des Etats-Unis et serait donc, comme telle, à l’origine de la crise des « subprimes », c’est-à-dire, par ricochet, de notre crise financière elle-même !

L’arnaque, totale, serait magnifique, dans son cynisme, si elle n’était à ce point, sur le plan éthique, honteuse. A moins, pire encore, que ces prétendus spécialistes ne soient, dans leur propre domaine, que d’illustres incompétents, quoi que le système veuille bien nous faire croire, puisqu’ils n’ont jamais pu endiguer auparavant, ni simplement prévenir (laissons leur là le bénéfice du doute, outre celui de leur immense profit), cette même crise. Au contraire : ils en sont les premiers et vrais responsables.


Une Europe essentiellement capitaliste

Dossier : meurtre d'Agnès, un fait divers, une loi Cioran : un nihiliste au Panthéon Dossier : l'Europe aspirée à Bruxelles Et, pourtant, ce sont bien ces louches technocrates de la haute finance qui, privés en outre de toute légitimité démocratique puisque ce ne sont pas les peuples qui les ont élus, se voient soudain propulsés, sans que nous n’ayons jamais été consultés sur la question, à la tête de nos gouvernements. Autant dire, effectivement, que Marx a donc plus que jamais, fût-ce a posteriori, raison : c’est bien l’économie qui détermine aujourd’hui, au déni de toute démocratie, la politique !

Ce ne fut toutefois pas là la seule vérité que Karl Marx énonça, comme l’observèrent autrefois Louis Althusser (voir « Pour Marx ») ou Jacques Derrida (voir « Spectres de Marx »), au sein de son œuvre philosophique. Ainsi écrivit-il également, dans « Le Capital » cette fois, cette autre sentence phare de sa critique du capitalisme : « La circulation des marchandises est le point de départ du capital ».

Et, de fait, loin de se vouloir au départ une entité politique, encore moins sociale, c’est comme un espace uniquement économique, basé sur la libre circulation des marchandises et donc, comme tel, essentiellement capitaliste, que notre Union Européenne elle-même naquit, en 1957, avec le Traité de Rome : preuve en est que cette actuelle UE se dénomma longtemps, jusqu’en 1992, date de l’entrée en vigueur du plus politique Traité de Maastricht, « Communauté Economique Européenne », appellation alors synthétisée sous le sigle de CEE.

Rien d’étonnant, en d’aussi bancales fondations, si, au bout de pareil processus logique, ce sont des banquiers, eux-mêmes issus de ce symbole du capitalisme le plus sauvage qu’est Goldman Sachs, qui, sans jamais rien nous demander de surcroît, prennent effectivement aujourd’hui la tête, fût-elle malade, de nos Etats : motif, précisément, pour lequel les « indignés » ont raison de se révolter, à l’heure de la mondialisation, sur les différentes places publiques, à défaut d’être financières celles-là, des capitales européennes, quand ce ne sont pas, plus largement encore, les métropoles américaines, voire, bientôt, asiatiques.


Après les diactatures politiques, idéologiques, militaires ou religieuses, voici celle de l'économie
En résumé, c’est donc ce déficit politique de départ qui provoque à l’arrivée - c’est là son effet pervers le plus manifeste - cette dictature économique à laquelle nous assistons actuellement. De sorte que, paraphrasant à nouveau ici le Marx de la toute première phrase de son « Manifeste du Parti Communiste », nous pourrions aisément dire, à notre tour, qu’un spectre hante l’Europe contemporaine : la dictature financière, que la lucide Viviane Forrester, il y a quelques années déjà, en 1996, baptisa très justement, reprenant là une formule de Rimbaud en ses « Illuminations », d’« horreur économique » !

Yves Charles Zarka, professeur de philosophie politique à la Sorbonne, expliqua parfaitement bien, lors du colloque qu’il vient d’y organiser autour de la pensée comme de la figure de Jürgen Habermas, ce danger qui nous guette : « Nous vivons un moment décisif dans l’histoire de l’Europe, celui dans lequel le projet d’une Union est mis en péril et risque de sombrer dans une dislocation périlleuse pour les Etats, c’est-à-dire les peuples qui la composent », y a-t-il souligné à bon escient. Et de conclure cet important débat par cette réflexion aussi dramatique, elle aussi, que judicieuse : « Ce n’est pas seulement l’Union Européenne qui est en péril, mais aussi la civilisation dont elle est porteuse. »

D’où, urgente, cette autre question, fondamentale, pour l’avenir de nos sociétés modernes : cette Union Européenne que nous avons nous-mêmes appelé de nos vœux se construirait-elle, à l’heure actuelle, sur la destruction, non seulement des Etats, mais, plus spécifiquement encore, de la souveraineté populaire et, donc, contre la démocratie elle-même ?

Si tel était le cas, le paradoxe, bien évidemment, ne serait pas des moindres : ce serait ses propres valeurs, son rêve humaniste, sa vision de la liberté et sa conception de la tolérance, que l’Europe, par cette nouvelle forme de dictature - la dictature économique, précisément, après les diverses dictatures, de par le monde, politiques, idéologiques, militaires ou religieuses -, nierait, ainsi, de la manière la plus hypocritement vile qui soit.

Bref : la mondialisation, cet autre et nouveau nom du totalitarisme à venir ? "

Daniel Salvatore Schiffer est philosophe, auteur de « La Philosophie d’Emmanuel Levinas » (PUF), professeur invité au « Collège Belgique », sous l’égide de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique et le parrainage du Collège de France. "
27 novembre 2011, 10:58   Re : Dos au mur
Plutôt que d'empoigner le réel, on préfère se faire des films. Quatre scénarios et un enterrement
27 novembre 2011, 13:57   Re : Dos au mur
... sinon, il y a le film catastrophe :

Citation
The Daily Telegraph - saturday, november 26

« Prepare for riots in euro collapse, Foreign Office warns »

British embassies in the eurozone have been told to draw up plans to help British expats through the collapse of the single currency, amid new fears for Italy and Spain.

As the Italian government struggled to borrow and Spain considered seeking an international bail-out, British ministers privately warned that the break-up of the euro, once almost unthinkable, is now increasingly plausible.

Diplomats are preparing to help Britons abroad through a banking collapse and even riots arising from the debt crisis.

The Treasury confirmed earlier this month that contingency planning for a collapse is now under way.

A senior minister has now revealed the extent of the Government’s concern, saying that Britain is now planning on the basis that a euro collapse is now just a matter of time...

[www.telegraph.co.uk]



Traduction :

« Préparez-vous à des émeutes lors de l’effondrement de l’euro, avertit le Foreign Office »

Les ambassades britaniques en zone euro ont reçu l'instruction d'élaborer des plans pour aider les expatriés britanniques à faire face à l'effondrement de la monnaie unique, au milieu de nouvelles craintes pour l'Italie et l'Espagne.

Comme l’talie et l’Espagne n'arrivent plus à emprunter et envisagent de demander l'aide internationale, les ministres britanniques croient que l’éclatement de l’euro, hier impensable, est désormais de plus en plus plausible.

Les diplomates se préparent à aider les Britanniques à traverser un effondrement bancaire et même des émeutes liées à la crise de la dette.

Le Trésor a confirmé plus tôt ce mois-ci que la planification d’urgence pour agir lors d'un effondrement est actuellement en cours.

Un ministre important a révélé l’ampleur de la préoccupation du gouvernement, affirmant que la Grande-Bretagne est en train de planifier dans l’éventualité d'un effondrement de la zone euro, ce n’est maintenant qu’une question de temps...


(Ma connaissance de la langue anglaise étant approximative, une autre traduction est la bienvenue...)
27 novembre 2011, 17:21   Re : Dos au mur
Je vous remercie, cher Pyrrhon, de nous avoir proposé une traduction de cet éclairant écho.
28 novembre 2011, 19:29   Re : Dos au mur
L'adoration de l'unanimisme même pour les théories suicidaires sévit aussi dans le domaine économique si l'on en croit le blog d'Olivier Berruyer : extrait


N’avez-vous pas été frappé par le traitement réservé au sujet de l’idée (suicidaire à mon sens) de la monétisation de la dette par la BCE – sujet dont j’ai traité au fond dans ce billet ?
On peut voir 5 caractéristiques principales à ce sujet :
Un déferlement médiatique : on se met à parler à longueur de pages de ce sujet, complètement absent il y a 1 mois ;
Quasiment toutes les visions vont dans le même sens : “il faut monétiser”.
On en minimise les conséquences – et encore, quand on en parle…
La position est présentée comme une évidence, avec des affirmations martelées sans justification : “cela va calmer les marché dans l’instant”
Très peu de place est laissée aux visions dissidentes. Il serait intéressant de mesurer “à la Chomsky” en cm la longueur d’articles “Pour” et “Contre” dans les journaux ces derniers temps. [Si quelqu'un a envie de s'y coller...]
Ce qui est fascinant, c’est que la place laissée dans les médias à la vision “ne monétisons pas” doit être de 10 à 20 %, alors que, si on prenait par exemple les prix Nobel d’économie, on aurait bien 80 % qui refuseraient cette monétisation…
Les Grands économistes sont contre ? Pas de souci, on va trouver de nouveaux grands “experts” : les Politiques !
D’où cet éditorial de Laurent Joffrin, publié dans le Nouvel Obs, dont il dirige la rédaction, ce jeudi 24 novembre. À savourer :


La suite

[www.les-crises.fr]
Utilisateur anonyme
03 décembre 2011, 17:29   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
03 décembre 2011, 17:34   Re : Dos au mur
Je croyais qu'on imprimait les marks à Chamalières.
03 décembre 2011, 18:41   Re : Dos au mur
Je suis, on l'aura sans doute deviné, totalement nulle en économie, aussi je demande à l'avance l'indulgence pour la question que je me pose depuis le début de cette crise. Je croyais naïvement que si nous avions relativement bien vécu sous nos latitudes durant ces trente dernières années c'était grâce à l'Europe et à tous ces traités admirables qui l'avaient instituée et organisée et que cela valait, peut-être, que l'on fermât les yeux sur l'ouverture des frontières à tous les vents de la planète. Or on me répète, aujourd'hui, jusqu'à plus soif, que la crise actuelle résulte du fait que depuis trente ans et plus, les états européens se sont effroyablement endettés. Soit. Mais alors, on m'aurait menti ? Car si notre relatif bien-être vient de ce que nous avons largement vécu au-dessus de nos moyens, l'Europe ne serait strictement pour rien dans l'aisance que nous avons connue. C'est comme si j'apprenais que le train de vie de la famille untel que j'enviais tant ne devait rien à son savoir-faire mais tout aux ardoises gigantesques qu'elle a laissées chez ses fournisseurs.
Utilisateur anonyme
06 décembre 2011, 08:29   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 décembre 2011, 13:11   Re : Dos au mur
Citation
Cassandre
Car si notre relatif bien-être vient de ce que nous avons largement vécu au-dessus de nos moyens, l'Europe ne serait strictement pour rien dans l'aisance que nous avons connue.

Eh ! Si, justement chère Cassandre ! Euroland nous a permis (à nous et aux autres, je pense notamment au « miracle irlandais ») de nous laisser aller à la pente de la facilité en diluant notre responsabilité dans cette entité abstraite. Cette facilité est tellement prégnante que l'on tente aujourd'hui de nous la refiler sous vocable de « mutualisation » à grand renfort d'injonctions morales. Enfin, c'est surtout aux Allemands qu'on voudrait refiler les eurobonds. Mais voyez-vous, chère Cassandre, les Allemands et les Grecs n'ont pas la même notion du travail. Pour les uns c'est BMW, pur les autres c'est salade de feta. À chacun son charme et vive la diversité !
06 décembre 2011, 13:39   Re : Dos au mur
A senior minister has now revealed the extent of the Government’s concern, saying that Britain is now planning on the basis that a euro collapse is now just a matter of time..

Un ministre important a révélé l’ampleur de la préoccupation du gouvernement, affirmant que la Grande-Bretagne est en train de planifier dans l’éventualité d'un effondrement de la zone euro, ce n’est maintenant qu’une question de temps

Un des ministres principaux du gouvernement vient de révéler à quel point ce dernier juge la situation préoccupante, en affirmant que la Grande-Bretagne table sur le fait que l'effondrement de l'euro n'est plus désormais qu'une question de temps.
06 décembre 2011, 13:50   Re : Dos au mur
BMW, la voiture préférée des djeuns sans permis.
Utilisateur anonyme
14 décembre 2011, 15:13   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
20 décembre 2011, 11:18   Re : Dos au mur
Apocalypse to-morrow pour les USA selon Global Europe Anticipation Bulletin:


Crise systémique globale – USA 2012/2016 : Un pays insolvable et ingouvernable

Intéressant ...


[www.les-crises.fr]
30 décembre 2011, 23:16   Re : Dos au mur
Le homard du réveillon 2012 ?





30 décembre 2011, 23:35   Re : Dos au mur
Homard m'a tuer !
Utilisateur anonyme
31 décembre 2011, 01:02   Re : Dos au mur
Le salut par le cochon !


Utilisateur anonyme
07 janvier 2012, 17:35   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
07 janvier 2012, 18:03   Re : Dos au mur
Oui cette vidéo est assez connue.

Le personnage est "désagréable et infatué". Certes, Monsieur, mais l'Esprit souffle où il veut.

Et puis il est très libéral c'est assez mal vu en France en général et parmi certains au PI en particulier

Je pense comme lui que le problème n'est pas que le France emprunte au taux fort sur les marchés. Mais qu'empruntant au prix fort elle n'ait rien fait pour moins emprunter.

L'idée était bonne et d'un optimisme caractéristique d'une pensée libérale. Mais l'état n'est pas comme un individu sain est rationnel. L'état se shoote à la dette.

Penser qu'en obligeant les états à emprunt de l'argent au prix du marché allait les obliger à limiter leurs déficits c'était un peu comme imaginer qu'un drogué qui paierait sa dose plus cher allait décider de réduire sa consommation. Tu parles, il va plutôt suriner sa grand-mère pour lui piquer ses économies. En France ce sont nos enfants et nos petits enfants que l'état a décidé de flinguer.

Bon, bon. Mais l'état risque de mourir d'une surdose et c'est plutôt une bonne nouvelle. C'est d'ailleurs une tout aussi bonne nouvelle que la gestion de la dette soit devenue le second après l'éducation nationale ; ça limite d'autant la capacité de nuisance de l'état : moins d'argent pour l'éducation nationale, le logement, le "zones sensibles", la culture, subventionnées les associations estampillée politiquement correctes, l'AME et la CMU...

Je préfère que mes impôts paient un spéculateur vagabond et anonyme qu'un permanent de la CFDT.

Vive la dette.
Utilisateur anonyme
14 janvier 2012, 07:52   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
14 janvier 2012, 14:00   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
14 janvier 2012, 15:32   Re : Dos au mur
Qui a lu "Lénine à Zürich" de Soljenitsyne?
Un groupuscule de quelques révolutionnaires tentent de vivre, exilés en Suisse ; arrive la Première Guerre mondiale ; Lénine comprend qu'il va prendre le pouvoir en Russie.
14 janvier 2012, 15:48   Re : Dos au mur
Effectivement au début je vous voyais un peu pessimiste cher Didier, mais ça n'a pas duré ! L'éclatement de l'Europe selon vous attendra-t-il nos élections ?

Florilège de citations sur le sujet du triple A, relevé sur ce site :

[www.les-crises.fr]

... et qui justement avait engagé des paris sur la date de la perte du triple A.
14 janvier 2012, 21:47   Droit dans le mur !!!
Chère Ostinato,

en parcourant le site, j'ai trouvé ce dessin qui résume bien la situation :


15 janvier 2012, 02:48   Grand maître Marh-Mott
L'homme va dans le mur pour le construire.
15 janvier 2012, 10:45   Re : Grand maître Marh-Mott
Exact Orimont: aller droit dans le mur représente une manière un peu brutale et assurément peu raffinée d'y faire son trou.
Utilisateur anonyme
15 janvier 2012, 13:18   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
14 février 2012, 16:16   Re : Dos au mur
Analyse de Georges Soros sur la crise :


Merkel reproduit les erreurs de 29


[www.lefigaro.fr]
14 février 2012, 19:42   Re : Dos au mur
Jacques de Larosière s'en remet à la déesse Raison.

Mais...

La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur
Qui s'agite et parade une heure, sur la scène,
Puis on ne l'entend plus. C'est un récit
Plein de bruit, de fureur, qu'un idiot raconte
Et qui n'a pas de sens.

Je crains plus que le règne de la folie, celui de cette déesse totalitaire.
Utilisateur anonyme
27 février 2012, 07:45   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
27 février 2012, 09:27   Re : Dos au mur
Je recommande l'excellent livre de Roland Hureaux "La grande démolition" qui décrit et analyse les destructions, l'anarchie et l'impuissance provoquées par toutes les réformes réalisées depuis 20 ans, sinon plus, dans l'administration notamment et dans l'Etat plus spécialement. Pour avoir suivi cela de près dans ma vie professionnelle, je constate que le diagnostic correspond exactement au vécu de ces années. La folie de la RGPP avec ses pseudo économies est décrite avec unetrès grande précision ,d'autant que l'auteur dispose d' une intime connaissance de l'administration, ayant été sous-préfet, élu local et magistrat à la cour des comptes. Le livre aurait tout aussi bien pu s'intituler un monde de fous....

La crise actuelle est en grande partie le produit de ces réformes destructrices.
29 mars 2012, 21:31   Re : Dos au mur
« The Economist inquiet pour la France »

» The Economist, l'influent hebdomadaire britannique du monde des affaires, estime que l'élection de François Hollande à la présidence pourrait avoir des "conséquences dramatiques", sans épargner Nicolas Sarkozy dont la réélection présenterait aussi des "risques", selon lui.

» Sous le titre "La France dans le déni", l'éditorial du numéro à paraître vendredi juge qu'il y a "plus inquiétant encore que la mauvaise foi" de l'un ou l'autre des candidats: "la possibilité qu'ils pensent vraiment ce qu'ils disent" dans leurs programmes. A l'attentisme prêté aux deux candidats face à la situation économique de la France qu'il juge "particulièrement sombre", The Economist oppose "la rafale de réformes" conduites en Italie, en Espagne ou en Grèce. "Une France léthargique et non réformée pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de l'euro", met-il en garde.

» Conclusion amère de The Economist: "La France insouciante est sur le point d'être rattrapée par la dure réalité, quel que soit le président".


[elections.lefigaro.fr] (Dépêche AFP du 29 mars 2012)


[Lien vers la rubrique "actu élections" du figaro.fr, car la page en direct ne s'affiche pas - lire ci-dessous.]
29 mars 2012, 21:41   Re : Dos au mur
La photographie ornant l'article original :

Utilisateur anonyme
29 mars 2012, 21:46   Re : Dos au mur
(Message supprimé à la demande de son auteur)
29 mars 2012, 22:12   Re : Dos au mur
Le lien est brisé, la page ne s'affiche pas.

Ci-dessous l'article.


estime que l'élection de François Hollande à la présidence pourrait avoir des "conséquences dramatiques", sans épargner Nicolas Sarkozy dont la réélection présenterait aussi des "risques", selon lui.

Sous le titre "La France dans le déni", l'éditorial du numéro à paraître vendredi juge qu'il y a "plus inquiétant encore que la mauvaise foi" de l'un ou l'autre des candidats: "la possibilité qu'ils pensent vraiment ce qu'ils disent" dans leurs programmes. A l'attentisme prêté aux deux candidats face à la situation économique de la France qu'il juge "particulièrement sombre", The Economist oppose "la rafale de réformes" conduites en Italie, en Espagne ou en Grèce. "Une France léthargique et non réformée pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de l'euro", met-il en garde.

"Il n'est pas inhabituel que des responsables politiques ignorent des vérités dérangeantes pendant les campagnes électorales mais il est inhabituel, ses derniers temps en Europe, qu'ils les ignorent aussi totalement que le font les hommes politiques français", assène le journal.

"Et avec M. Hollande, qui, après tout, est encore le vainqueur le plus probable, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques", assure-t-il. Si le "protégé" de François Mitterrand (en français dans le texte) était élu, il "pourrait s'apercevoir après quelques semaines, et pas des années, que les investisseurs fuient le marché obligataire" français, prévient The Economist. Quant au "nombre de gens aisés et de jeunes Français qui rejoignent la Grande-Bretagne (et son impôt sur le revenu à 45% maximum), il pourrait grimper rapidement", met-il encore en garde.

Pour autant, The Economist n'épargne par le chef de l'Etat sortant. "Même si c'est Nicolas Sarkozy qui est réélu, les risques ne disparaîtront pas", poursuit son éditorial.
"Il n'ira pas jusqu'à proposer quelque chose d'aussi stupide que de taxer à 75% (les revenus supérieurs à un million d'euros, comme François Hollande, NDLR) mais il n'envisage ni les réformes radicales ni la réduction structurelle des dépenses publiques dont la France aurait besoin", déplore le journal. Conclusion amère de The Economist: "La France insouciante est sur le point d'être rattrapée par la dure réalité, quel que soit le président".
27 mai 2012, 23:14   N'oublions pas ce fil
Après le repas, les hommes responsables entament une discussion sur l’économie, à laquelle se joignent une ou deux femmes parce qu’il ne faudrait pas croire que.

Compétitivité, emploi illusoire là-dessus en terme de politique industrielle des séniors talons d’Achille, innovation, je suis désolé bouchon un peu loin au-delà plein d’autres activités malheureusement ceci posé que quand même fermeture très fort la manœuvre, je n’imagine pas un des problèmes à reconquérir, je suis pas du tout économique et finances publiques, financement colossal en perte productive des parts de l’exportation, on peut pas confondre des services non-marchands transversaux à la crise de l’investissement et leur profitabilité des filiales de grands groupes, amélioration et innovation de fait les travaux de l’OCDE autrement dit la mono-industrie financière dans un cas comme dans l’autre et on peut parler du nombre de visiteurs du pacte européen probablement encore une fois la nature de l’Etat, on parle de modernisation des choix pour défendre, je réagis, je vous renvoie à l’étude posée par la faiblesse du taux de couverture à 90% et donc là le diagnostic entre la finance et le système productif de la réforme de la prise de risque c’est évident, je pense que les banques pas si simple, je crois qu’on est tous d’accord sur le principe, marteler en permanence, laissez-moi terminer sur ce sujet majeur, c’est pas incompatible la flex-sécurité des éléments de parcours professionnels, c’est un peu caricatural au sens où on l’emploie, là aussi le diable est dans les détails, si on lit l’ensemble des publications de l’appréhension des problèmes, c’est vrai que là la stratégie on peut pas nier qu’il vous a peut-être échappé le sentiment que l’OCDE est probablement socialiste, j’exagère un peu, toujours tendance cet aspect-là, dont acte. Ce sera le prochain dossier, nous n’avons pas été très optimistes mais on ne voit pas trop comment faire autrement en ce moment.
Utilisateur anonyme
28 mai 2012, 18:13   Re : N'oublions pas ce fil
Citation
Orimont Bolacre
Après le repas, les hommes responsables entament une discussion sur l’économie, à laquelle se joignent une ou deux femmes parce qu’il ne faudrait pas croire que.

Compétitivité, emploi illusoire là-dessus en terme de politique industrielle des séniors talons d’Achille, innovation, je suis désolé bouchon un peu loin au-delà plein d’autres activités malheureusement ceci posé que quand même fermeture très fort la manœuvre, je n’imagine pas un des problèmes à reconquérir, je suis pas du tout économique et finances publiques, financement colossal en perte productive des parts de l’exportation, on peut pas confondre des services non-marchands transversaux à la crise de l’investissement et leur profitabilité des filiales de grands groupes, amélioration et innovation de fait les travaux de l’OCDE autrement dit la mono-industrie financière dans un cas comme dans l’autre et on peut parler du nombre de visiteurs du pacte européen probablement encore une fois la nature de l’Etat, on parle de modernisation des choix pour défendre, je réagis, je vous renvoie à l’étude posée par la faiblesse du taux de couverture à 90% et donc là le diagnostic entre la finance et le système productif de la réforme de la prise de risque c’est évident, je pense que les banques pas si simple, je crois qu’on est tous d’accord sur le principe, marteler en permanence, laissez-moi terminer sur ce sujet majeur, c’est pas incompatible la flex-sécurité des éléments de parcours professionnels, c’est un peu caricatural au sens où on l’emploie, là aussi le diable est dans les détails, si on lit l’ensemble des publications de l’appréhension des problèmes, c’est vrai que là la stratégie on peut pas nier qu’il vous a peut-être échappé le sentiment que l’OCDE est probablement socialiste, j’exagère un peu, toujours tendance cet aspect-là, dont acte. Ce sera le prochain dossier, nous n’avons pas été très optimistes mais on ne voit pas trop comment faire autrement en ce moment.

C'est du Valère Novarina !
Dimanche soir, Philippe Nemo participait à une remarquable livraison du Libre Journal des auditeurs et des musiciens de Radio Courtoisie. Entre autres, il traite des bienfaits du libéralisme économique et des failles du progressisme intellectuel.

À (ré)écouter ici : [www.youtube.com]
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