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Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”

La position du PIR sur le mariage homosexuel :

Ici
Merci Jérôme, voilà qui, espérons-le, aura de quoi dessiler un peu nos vaillants petits manifestants du 13 janvier, au moins sur la nature de leurs alliés les plus directs. Mais hélas, vu leur entêtement, il est à craindre que l'UOIF ne leur suffise pas, et qu'ils se réjouissent d'avoir en sus, à leurs côtés les Indigènes de la République pour les rassurer tout à fait sur le "programme civilisationnel" qu'ils défendent. La famille politique, au fond, est bien comme la famille tout court: plus elle est étendue dans ses extrêmités, et plus on s'y sent à l'aise et au chaud.
Allons, cher Marche, ne faites pas semblant d'avoir oublié qu'il peut y avoir plus loin d'un oui à un autre oui, et qui s'opposent sur le fond, que d'un oui à un non, qui s'y accordent.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 08:31   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Le jour où tous ces gens nous diront qu’il fait jour, Marche nous commandera de dire qu’il fait nuit, parce que vous comprenez, on a les alliés qu’on mérite et puis on sait bien que etc.
Oh vous savez Leroy, on m'a déjà fait ici le coup de la montre cassée qui donne l'heure juste deux fois par jour, alors plus rien de m'étonne. Comme si l'UOIF ou les Indigènes de la République n'avaient pour tout programme ou philosophie politique que celui d'indiquer l'heure !

Quand on s'allie avec le diable en "croyant bien faire" et persuadé dur comme fer que "le diable c'est le diable" et "nous, c'est nous", qu'entre les intentions du diable et les nôtres, il y a un monde, on se retrouve cocus de l'histoire, dupes jusqu'à l'os, comme certains "compagnons de route" à une certaine époque ou certaines "pacifistes" au 20ème siècle. Leroy permettez-moi de vous dire que vous n'êtes pas encore assez mûr politiquement pour savoir cela, à l'évidence. Quant à vos aînés qui vous encouragent à ne pas vous distinguer de ces fascistes islamistes et racistes, ils s'en laveront les mains dans la tombe quand vous serez encore vivant pour vous en mordre les doigts jusqu'au moignon.
Marche est au mariage gay ce que Letocard est au libéralisme : il en faut.
Je suis moins partisan du mariage gay que contre ceux qui militent contre, Marcel. Je me sens mille fois plus à l'aise et "chez moi" en compagnie de militants homos et de "féministes blanches impérialistes" qu'en compagnie de gens qui manient une rhétorique pétrie de haine contre l'Occident en général et la France en particulier et qui, dans le cas de cette Boutelja ceci est attesté, ne craignirent pas de déclarer dans les médias qu'ils percevaient Mohamed Merah comme leur frère il y a deux ans à peine. Je persiste et signe, et donne rendez-vous à toutes les Frigide Barjot et leurs amis dans quinze ans pour leur faire manger leur chapeau quand ils auront enfin compris leur erreur et qu'ils auront réalisé que le camp du diable et celui du bon dieu se sont antéposés pour oeuvrer à fronts renversés dans cette affaire.

Mais bon, on peut aussi le prendre à la rigolade et se moquer de moi comme vous semblez enclin à le faire, comme aussi déclarer tout de suite que la politique et la dynamique des alliances n'est qu'une plaisanterie et que tout ça n'a aucun sens ni aucune importance, et considérer que le P.I. est un dadaïsme comme un autre.
Michel Rocard s'exprime sur le sujet dans Valeurs Actuelles.

L’ancien premier ministre se dit « pour » le “mariage pour tous”. Plus résigné qu’emballé. « Il y a un moment historique qui exige, dit-il, qu’on remette du calme dans notre communauté homosexuelle qui a été secouée. Il faut y aller et officialiser cette reconnaissance et cette dignité. »Pour autant, il considère que « le pacs était une idée admirable » : « Ça aurait pu suffire. » S’estimant « pas du tout expert […] sur le problème juridique lié à la situation des enfants », celui-ci n’en porte pas moins un jugement hostile sur l’adoption : « Tout ça, dit-il, me paraît dangereux. Pour l’adoption, il me semble que ce n’est pas souhaitable, donc je ne suis pas pour. »

[www.valeursactuelles.com]
Mais non, Francis, je ne me moque pas de vous — ou alors pour plaisanter et de façon tout à fait amicale.
Cette affaire est décidément riche d'ironie bathmologique et chargée d'enseignement. L'ironie: Houria Bouteldja énonce une vérité aveuglante et qui n'a pas encore affleuré à la consicence des marcheurs du 13 janvier. Elle déclare:

l’homosexualité, comme identité » est « une notion » occidentale qui n’est pas adaptée au monde arabe et africain. Et par « analogie », pas adaptée non plus à ceux qui en sont issus : les habitants des « quartiers populaires ».

Rien n'est plus vrai. Et quelles conséquences de logique politique, voire de philosophie convient-il d'en tirer ?

La réponse devrait être limpide à qui se dispose à opérer un retour à soi, à se considérer d'un nouveau regard, optimiste et valorisant, à défaut et de préférence à celui qu'on nous enjoint de tourner vers l'Autre:

Le mariage unisexe est une particularité de l'Occident, une idée bien à lui, profondément auto-générée, autochtone à ses sociétés, nous déclare Houria. Et c'est ma foi vrai: ce n'est ni l'Inde, ni la Chine, ni le monde arabe ni celui des pays des grands lacs africains, et pas même la Russie qui ont soufflé cette idée à l'Occident. Si bien que l'on est fondé de considérer que, loin de miner l'Occident comme pourrait le faire une notion importée, infiltrée dans son espace, loin de le corrompre par ses fondations, cette évolution vers de nouveaux droits de l'individu s'opère en droite ligne de son être. Elle actualise son idiotès et n'est l'imitation dégradante de rien qui serait autre que lui, elle n'altère en rien sa nature comme pourrait le faire un emprunt absurde et corrupteur de son âme.

Défendre cette liberté, ce choix, cette non-nuisance (ce mariage ne nuit à personne), revient à défendre un peu de l'âme de l'Occident et de nous-mêmes, contre ceux qui nous menacent. Houria ne s'y est pas trompée. Sa vision politique, contrairement à certains ici, est parfaitement claire. Elle voit plus clair que Frigide Barjot et son million de marcheurs et de suivistes à oeillères du 13 janvier, qui ont accueilli sans se poser de question l'UOIF (et peut-être pire) dans leurs rangs.
En effet M.Marche, et le "système" ne s'y est pas trompé qui n'a considéré cette foule que comme une bande joyeuse et colorée ne plebicitant que ce qu'elle prétend combattre, rien de moins que la Société ouverte ... au pire .

La seule marche qui relève d'une vraie cohérence est celle de Civitas .

toutefois, il me semble que, se révèle de plus en plus accessible à nos contemporains, cette vérité : la seule véritable opposition c'est l'Eglise Catholique (..- tout ce projet pouvant se résumer à la tentative de destruction de la Tradition, -adversaire infiniment plus redoutable que les "Ecritures"- .)
Citation
Francis Marche
Le mariage unisexe est une particularité de l'Occident, une idée bien à lui, profondément auto-générée, autochtone à ses sociétés, nous déclare Houria. Et c'est ma foi vrai: ce n'est ni l'Inde, ni la Chine, ni le monde arabe ni celui des pays des grands lacs africains, et pas même la Russie qui ont soufflé cette idée à l'Occident. Si bien que l'on est fondé de considérer que, loin de miner l'Occident comme pourrait le faire une notion importée, infiltrée dans son espace, loin de le corrompre par ses fondations, cette évolution vers de nouveaux droits de l'individu s'opère en droite ligne de son être. Elle actualise son idiotès et n'est l'imitation dégradante de rien qui serait autre que lui, elle n'altère en rien sa nature comme pourrait le faire un emprunt absurde et corrupteur de son âme.

Défendre cette liberté, ce choix, cette non-nuisance (ce mariage ne nuit à personne), revient à défendre un peu de l'âme de l'Occident et de nous-mêmes, contre ceux qui nous menacent.

Curieux mélange de paralogismes et de sophismes !
D'abord, votre première proposition s'appuie sur des prémisses trompeuses : vous posez en effet comme notion pleine et entière ce qui n'est que l'effacement d'une notion bien réelle et à elle antérieure. Le mariage "unisexe" (au passage, cette nouvelle appellation vient confirmer, par une polynymie foisonnante ("pour tous", "gay", "homoparental", et.), ce qui manque si fort d'assise à cette prétendue notion) n'est rien qui soit fondé en essence ; la supercherie réside, comme en toutes les propositions faites par l'avant-garde de l'avancisme sociétal, sur une méthode qui consiste à remplacer la question "pourquoi ?" (question éminemment instituante — pourquoi ? figure la nécessité, pourquoi pas ? la contingence) par "pourquoi pas" — ou plus exactement à répondre, à cette question "pourquoi ?" : "parce que pourquoi pas ?". Question mort-née, réponse qui ne fonde rien, même pas l'absence, simulacre d'assise toujours-déjà sapé, risible esprit de fuite qui évoque ces personnages de dessins animés continuant à courir dans le vide aussi longtemps qu'ils ne s'aperçoivent pas qu'ils ont quitté la terre ferme de la falaise.
Ensuite, même si l'on admettait cette première proposition, savoir que nous nous trouvons en face d'une authentique création de l'Occident, ce ne me semble pas du tout une raison suffisante pour pouvoir lui apporter notre satisfecit : il ne suffit pas, en effet, que nous produisions quelque chose pour que ce quelque chose nous agrée. Sans aller jusqu'à reprendre des arguments employés par certains députés "amendementistes", qui ont évoqué, je crois, un principe de précaution semblable à celui que l'on agite devant l'arraisonnement technologique du monde, il convient de garder tout son sens critique à l'égard de quelque nouveauté que ce soit, fût-elle une éclatante actualisation de notre idiotès...
De même, je suis surpris de retrouver sous votre plume des arguments aussi rebattus et fallacieux que le célèbre "cela ne nuit à personne" ; ou, dit différemment, cela ne prive personne de quoi que ce soit, n'est-ce pas... Je vois là une justification du même tonneau que celles qu'on avance pour nous vendre le Bac pour tous, par exemple ; marions tout le monde, et nous ne marierons personne. Et que dire des modifications substantielles du fonctionnement de la société, qui ne manqueront pas de surgir, en rangs serrés, les unes derrière les autres. C'est bien là la signature de l'égalitarisme fou qui sous-tend ces propositions vêtues des oripeaux de la générosité, arrosant frénétiquement du lait de la tendresse humaine des foules qui n'en demandent pas tant.
Enfin, le fait d'ériger cette "liberté" nouvelle en machine de combat contre nos adversaires ne fait que contribuer à l'instrumentalisation du mariage, et à le dévaloriser un peu plus (ce qui nous renvoie au point précédent). En effet, c'est bien ça, dans vos mains : c'est une machine de combat, mais votre machine tire indifféremment sur tous ceux qui s'y opposent.
Utilisateur anonyme
07 février 2013, 17:15   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
(Bravo, Dangle.)
07 février 2013, 18:59   Même pas mal !
A mon tour de vous dire combien je suis surpris de trouver pareille fatrasie sous votre plume cher Dangle.

D'abord, votre première proposition s'appuie sur des prémisses trompeuses : vous posez en effet comme notion pleine et entière ce qui n'est que l'effacement d'une notion bien réelle et à elle antérieure

Le mariage homosexuel (ou "unisexe", ce qui est bien la même chose n'est-ce pas, en langue internationale "same sex mariage") est une notion pleine et entière, qui comporte des ramifications sociétales considérables, ainsi que vous-même le soulignez et je ne vois pas en quoi elle opérerait l'effacement "d'une notion bien réelle et à elle antérieure ? Le mariage hétérosexuel demeure, muni de toutes ses prérogatives et emportant un ensemble de droits parentaux que le mariage unisexe n'entamera point. L'apparition de la voiture automobile (exemple affreux, j'en conviens mais il me faut bien danser un peu le tango avec vous me qui comparez à un personnage de dessin animé, speedy Gonzales, crois-je avoir compris) a-t-elle effacé la notion de voiture hippomobile ? Si vous êtes un vrai conservateur, vous devriez admettre qu'une évolution n'efface rien, et cela devrait même constituer un article de foi du conservatisme.

n'est rien qui soit fondé en essence ; la supercherie réside, comme en toutes les propositions faites par l'avant-garde de l'avancisme sociétal, sur une méthode qui consiste à remplacer la question "pourquoi ?" (question éminemment instituante — pourquoi ? figure la nécessité, pourquoi pas ? la contingence) par "pourquoi pas" — ou plus exactement à répondre, à cette question "pourquoi ?" : "parce que pourquoi pas ?".

Je ne vois personne dans ce débat qui ait avancé l'argument du "pourquoi pas", argument forgé de toute pièce par vos soins. Si ce projet de mariage homosexuel a été mis sur le tapis chez les représentants du peuple, c'est parce que certains, minoritaires, certes, et qui en sont les premiers intéressés, le souhaitaient. Il s'agit donc d'une volonté positive d'une minorité, et non d'un caprice de je ne sais quelle avant-garde de l'avancisme sociétal (quel poète vous faites, tout de même!); or, si vous le savez pas encore, permettez-moi de vous l'apprendre cher ami, l'Occident, qui n'est pas l'Egypte, qui n'est pas la Chine ou la Mauritanie, se distingue par cette particularité qui est celle de faire droit aux désirs des minorités, à leur volonté, qui est celle de ne pas écraser les minorités. Et c'est encore en ce sens que je vous dit que ce projet de loi est occidental dans le sens le plus pur.

Ensuite, même si l'on admettait cette première proposition, savoir que nous nous trouvons en face d'une authentique création de l'Occident, ce ne me semble pas du tout une raison suffisante pour pouvoir lui apporter notre satisfecit : il ne suffit pas, en effet, que nous produisions quelque chose pour que ce quelque chose nous agrée.

Voilà un argument recevable. En effet, un débat s'impose, honnête et franc. Vous avez bien raison de faire connaître votre désaccord avec ce projet, que je respecte bien évidemment. Mais le petit souci, voyez-vous, c'est le militantisme actif, celui qui descend dans la rue en s'adjoignant des forces hostiles à l'Occident, hostiles aux droits des minorités et oeuvrant au quotidien à imposer dans nos villes et déjà nos compagnes un système de loi et une idéologie visant à remplacer les nôtres. C'est principalement cette alliance que je critique, et que vous ne critiquez point. C'est elle qui fait le sujet de cette discussion aujourd'hui, après que les Indigènes de la République aient fait connaître leur position dans ce dossier.

il convient de garder tout son sens critique à l'égard de quelque nouveauté que ce soit, fût-elle une éclatante actualisation de notre idiotès...

Eh bien justement, je vous invite à nul autre effort que celui d'exercer votre sens critique, et non votre fureur, de débattre d'un sujet politique (celui de la dynamique des alliances et du combat) et non de lancer des charges incohérentes contre celui qui, à cet égard, se contente de vous faire observer que la vérité sort de la bouche de votre/notre adversaire politique (Mlle Bouteldja), à défaut de la bouche des nôtres.


De même, je suis surpris de retrouver sous votre plume des arguments aussi rebattus et fallacieux que le célèbre "cela ne nuit à personne" ; ou, dit différemment, cela ne prive personne de quoi que ce soit, n'est-ce pas... Je vois là une justification du même tonneau que celles qu'on avance pour nous vendre le Bac pour tous, par exemple ; marions tout le monde, et nous ne marierons personne.

Je ne nie pas que l'obtention du baccalauréat comporte une dimension de "rite de passage", comme est un rite le mariage. Mais enfin, ce diplôme est un passeport pour l'université et qui dit "Bac pour tous" dit "université pour tous", n'est-ce pas, il atteste aussi un certain niveau de connaissances acquises, si bien que "le Bac pour tous" constitue une tricherie qui lèse les étudiants les plus méritants (en dévalorisant ce diplôme sur le marché du travail, etc.). Rien de tout cela dans le "mariage pour tous" qui, s'il peut comporter une valeur rituelle susceptible, très subjectivement, de faire de l'ombre à la valeur rituelle du mariage hétérosexuel, ne lèse aucunement les droits, prérogatives, du mariage jusqu'ici réservés aux couples homme-femme, lesquels pourront continuer d'élever leurs enfants en leur inculquant des systèmes de valeur de leur choix et de bénéficier de cartes de réduction SNCF sans être nullement gênés par le fait que le couple homosexuel voisin en profitera lui aussi, à moins que les premiers ne souhaitent pas se trouver dans la même voiture du train que le second... ce qui serait plutôt regrettable, et révélerait une tout autre problématique, mais passons. Ce parallèle entre le "mariage pour tous" et le "bac pour tous" révèle donc chez vous un aveuglement dommageable sur les mots, et vous montre l'esprit soumis à leur emprise et aux slogans qu'ils composent. Et quand je pense que c'est à moi que vous reprochez paralogismes et sophismes !


Enfin, le fait d'ériger cette "liberté" nouvelle en machine de combat contre nos adversaires ne fait que contribuer à l'instrumentalisation du mariage, et à le dévaloriser un peu plus (ce qui nous renvoie au point précédent). En effet, c'est bien ça, dans vos mains : c'est une machine de combat, mais votre machine tire indifféremment sur tous ceux qui s'y opposent.

A propos de "machine de combat", sachez que je ne suis pas descendu dans la rue pour soutenir ce mariage ni pour en réprouver le projet, mais que d'autres l'ont fait, donc M. Leroy ici présent. Pour moi, une "machine de combat" c'est 800 000 à un million de personnes dans la rue, clamant des slogans, qui, elles, ont bel et bien instrumenté la famille traditionnelle et le mariage hétérosexuel contre ce projet de loi devant accorder des droits à une minorité. Qui sont donc les "instrumenteurs" et les manipulateurs dans cette affaire ? Vous n'êtes donc pas gêné d'avoir vu votre "mariage sacré" ainsi mis au service d'une cause politicienne, d'une mobilisation anti-gouvernementale ? Vous m'adressez ce qui paraît être un reproche de sacrilège quand c'est votre camp qui s'en est rendu massivement coupable le 13 janvier à Paris ! Et c'est vous qui parlez de supercherie intellectuelle ?


c'est une machine de combat, mais votre machine tire indifféremment sur tous ceux qui s'y opposent

C'est très explicitement le contraire, je me suis efforcé de vous montrer qu'il était essentiel de distinguer qui est qui dans votre cortège, et d'user de votre discernement pour déterminer quelle attitude politique il convient d'adopter face aux adversaires. C'est vous, qui tirez à hue et à dia tout ce qui vous vient sous la main (à présent les Indigènes de la République après l'UOIF) sans distinction aucune et qui usez de cette cause comme machine de combat aveugle aux rapports de force politiques et aux risques de récupération!

(ça va Leroy, vous êtes toujours là ? N'oubliez pas de compter les points hein!)
Je suis, moi aussi, d'accord avec Pierre- Marie Dangle. Les islamistes mangent, boivent, dorment la nuit, veillent le jour, font l'amour, des enfants, vont au cinéma, achètent des voitures, tout comme nous aussi. Va-t-on dormir le jour, ne plus faire amour ni enfant, ne plus aller au cinéma ni acheter de voitures pour se démarquer d'eux ?
Merci d'avoir pris la peine d'éplucher mon pensum, cher Marche. J'en resterai là, pour ne pas avoir à détailler le vôtre en une mise en abîme qui deviendrait fastidieuse. Je constate malgré tout comme un blocage des deux côtés...
De deux choses, l'une : où l'on admet que la culture musulmane est arriérée, néfaste, mortifère (ce que je pense, on le sait) et alors on interdit le plus possible les manifestations de l'islam ; ou l'on admet que toutes les cultures et les civilisations se valent , l'islamique autant que la nôtre et, alors, il me semble que, compte tenu du dynamise démographique de la première appelée à devenir sous peu une composante majeure de la population française, il eût été non seulement normal d'engager un dialogue avec les musulmans sur les sujets sociétaux qui les fâchent, mais encore cela eût relevé du simple respect à leur égard, ce respect dont nos élites bien pensantes nous disent que nous "de souche" le leur mégotons si honteusement. Normal et peut-être même fructueux. En effet, à quelque chose malheur, au moins, eût été bon et on eût fait d'une pierre deux coups : leur témoigner, donc, un vrai respect, puis questionner ainsi, davantage, à la lumière de leur culture "qui vaut bien la nôtre", les extravagances d'une certaine modernité et finir par une modèration de compromis. Au lieu de quoi, ce sont leurs plus enragés suppôts qui, lorsqu'il s'agit de ces soi-disant "avancées sociétales", ne cessent de leur témoigner un dédain abyssal en faisant littéralement comme s'ils n'existaient pas et n'existeraient jamais. Moralité leur respect des musulmans s'arrête là où leur intérêts snobinards commencent.
Des graves inconvénients de mener un mauvais combat : la loi sur le "mariage gay" sera votée, elle n'aura aucun effet délétère important sur la société et la Gauche pourra alors se servir de ce précédent pour discréditer ("ringardiser") la Droite et pour mieux justifier la nécessité d'"adapter la France au monde moderne" et aux bienfaits de la "Diversité"...

Il me semble qu'il y a un lien très étroit entre les combats perdus par la Droite (toutes tendances confondues, jusqu'au FN compris) sur les questions "sociétales" (le droit des femmes, des gays, etc.), et son incapacité à convaincre sur la question de l'immigration.
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 08:58   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
La Droite perd des combats qu’elle ne mène pas, et si elle se bat, c’est toujours sur le terrain et avec les armes de l’adversaire.
De mon point de vue, l'attitude de la Droite est d'autant plus inopportune que ces réformes "sociétales" (droits des femmes et des minorités sexuelles, etc. ) permettent d'éloigner un peu plus les sociétés européennes de celles d'où viennent les "Divers" (dominées par le machisme, le sexisme, etc.). Si elle devenait plus "libérale" sur les questions "sociétales", la Droite serait plus crédible dans sa défense de l'identité culturelle des sociétés européennes qui sont menacées par une "diversité" régressive.

Ce sont les positions du FN "historique" sur les femmes, les gays, les malades du Sida, la peine de mort, etc. qui ont discrédité ses positions sur l'immigration : [www.renaud-camus.org]
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 09:10   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Citation
Rémi Pellet
Des graves inconvénients de mener un mauvais combat : la loi sur le "mariage gay" sera votée, elle n'aura aucun effet délétère important sur la société.

Comme vous êtes sûr de vous, péremptoire.
Citation
Jean-Michel Leroy
La Droite perd des combats qu’elle ne mène pas, et si elle se bat, c’est toujours sur le terrain et avec les armes de l’adversaire.

True !
Si elle devenait plus "libérale" sur les questions "sociétales", la Droite serait plus crédible dans sa défense de l'identité culturelle des sociétés européennes qui sont menacées par une "diversité" régressive.

La question étant, cher Pellet, où s'arrêter (ou même seulement ralentir) dans cette escalade de gages à donner pour pouvoir prétendre à un gain quelconque ?
Il ne s'agit pas de "donner des gages" : il s'agit de comprendre la nature des sociétés européennes, ce à quoi ne parviennent ni les "sociaux-démocrates" (toute la Gauche, même celle qui se croit "révolutionnaire") qui ne prennent pas en compte le fait que la "Diversité" mine de l'intérieur la culture européenne (ils pensent l'Autre comme le Même), ni les "démocrates-chrétiens" (terme générique pour l'ensemble de la Droite) qui ne parviennent pas à concilier l'universalité des valeurs judéo-chrétiennes avec la défense de la singularité de la culture européenne.
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 10:26   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Pas du tout d’accord avec Rémi Pellet dans son analyse de ce que la Droite devrait faire (et accord avec les oppositions de MM. de Rivoallan et d’Angle).
Complètement d'accord avec Rémi Pellet, hélas. Quand j'ai écrit ici que "cette loi nous éloigne de la charia" on a cru que je faisais référence à une "tactique" (faire le jeu de nos adversaires contre nos adversaires, se déterminer en fonction d'eux ou lieu de le faire selon nos "valeurs", etc..) alors il s'agit d'un absolu, d'une option stratégique fondamentale: tout est bon qui nous éloigne du pire. A quoi s'ajoute cette autre considération fondamentale: les libertés fondamentales et l'égalité des droits individuels, lorsque leur application ou leur transcription dans la loi ne gênent que les sentiments, les perceptions ou les fantasmes de certains, fussent-ils la majorité, ne doivent pas être amputées, ou inhibées, et ça, c'est l'Occident que nous défendons.

Les conséquences de ce couac des "défenseurs de l'Occident" manifestant pour empêcher des droits, coude à coude avec l'UOIF et en bénéficiant de l'appui "philosophique" des Indigènes de la République, seront désastreuses pendant longtemps, en jetant un discrédit durable, et tristement mérité, sur "la droite" en France.

Mais assez prêché dans le désert. J'espère encore que Rémi Pellet, peu soupçonnable de sympathie ou de biais favorable aux thèses qui émaneraient de ma personne, en vous le disant lui aussi, ouvrira peut-être un peu les escourdes de certains qui s'obstinent à ne rien vouloir entendre de ma part sur ce sujet.
Francis Marche, sur ce sujet nous sommes exactement sur la même position depuis le début. Au delà des opinions de nos petites personnes, il convient de souligner la remarquable discrétion de Marine Le Pen sur le sujet : elle a fait vraiment le "service minimum" parce qu'elle a compris le piège. En cela, sur ce point, elle s'avère plus lucide que tous les "leaders" de la Droite, sauf les "jeunes", du genre NKM.
les libertés fondamentales et l'égalité des droits individuels, lorsque leur application ou leur transcription dans la loi ne gênent que les sentiments, les perceptions ou les fantasmes de certains, fussent-ils la majorité, ne doivent pas être amputées, ou inhibées

Certes, mais je ne vois pas dans cette histoire qu'il soit question d'égalité entre individus, mais entre couples... or ça, ça ne tient pas debout.
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 11:23   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Analyse d’un camarade de Sciences Po plutôt frontiste (ça existe) : si Marine Le Pen a été discrète quant à la manifestation du 13 janvier dernier, c’est pour assurer son succès ! Elle se retire dans l’ombre pour que l’image “médiatique” de la manifestation ne soit pas trop ternie, parce qu’elle sait que si elle avait été là, les médias aurait fait des gorges chaudes et tapé sur les manifestants au prétexte qu’ils seraient tous des membres du Front et vilains frontistes. Mais sur le terrain, tous les gens du Front étaient là (Julien Rochedy, Paul-Alexandre Martin, Gilbert Collard, Marion Maréchal-Le Pen...).
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 11:24   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Tout à fait d’accord avec Dangle. Dans cette histoire, on prétend instaurer l’égalité entre les couples, entre les modes de vie, entre les sexualités. Mais l’État ne reconnaît que les individus, et ne reconnaît (normalement) rien entre lui et eux.
Il y a, et c'est heureux, un monde entre les insanités du FN (et de beaucoup d'hommes de droite) contre Mme Veil et la loi sur l'avortement, et sa position aujourd'hui contre Mme Taubira et la loi sur le "mariage pour tous".

Je crois beaucoup plus à la duplicité tactique de MLP, alors surtout que son père était en désaccord avec elle sur ce sujet, qu'au fait qu'elle serait réellement convaincue des dangers du mariage gay.
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 12:03   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Votre pensée, mon cher Pellet, est si brillante et Bonne avec un petit parfum de Javel.
Utilisateur anonyme
12 février 2013, 12:42   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
J’avoue ne pas bien comprendre où vous voulez en venir dans votre dernier message, cher Pellet...
Leroy, je relève seulement la relative modération de MLP qui contraste heureusement avec l'attitude abjecte qui fut celle de son parti (ainsi que celle de nombreux hommes de droite) à l'égard de Mme Veil qui portait une autre loi "sociétale".

Par ailleurs, je suggère que l'attitude de MLP aujourd'hui vise à ménager l'avenir parce qu'elle a compris que la majorité des Français considère, à mon sens à juste titre, que l'adoption de la loi sur "le mariage pour tous" n'aura pas les effets délétères que ses opposants lui prêtent. Je n'exclus pas bien sûr me tromper lourdement sur le sens tactique de Marine Le Pen (je me sens plus sûr de moi concernant les non-effets délétères du "mariage pour tous").
Lapsus intéressant :

Citation
Rémi Pellet
l'adoption de la loi sur "le mariage pour tous" n'aura pas les effets délétères que ses opposants lui prêtent.

Il s’agit d’une loi sur le “mariage” et l’adoption pour “tous”. Un enfant adoptable aura-t-il le choix entre un père et une mère ou deux “pères” ou deux “mères” ? Lui imposera-t-on deux “pères” ou deux “mères” ? Qui fera le choix ?
J-P Gaultier pour le "mariage gay" et le métissage

video: [www.leparisien.fr]
M. Kammerer, compte tenu du nombre de fois où ce problème d'adoption sera posé en pratique, je ne crois pas que la société souffrira de la réforme de la filiation (que je ne cherche pas à justifier pour autant).
Renseignez-vous sur les conditions d'adoption et vous comprendrez mon optimisme.
Qu'y peut-on, M. Pellet, c'est ainsi: face à la gauche sociétale, gauche la plus bête du monde, la droite française, ou les conservateurs français se croient invariablement tenus d'endosser les oripeaux, de brandir l'oriflamme de la droite la plus bête du monde, ainsi se figurent-ils tenir leur rôle, et être fidèles à eux-mêmes. La gauche a agité un hochet sociétal, il n'en a pas fallu plus pour que "la droite" ou "la réaction" morde à l'hameçon et envahisse la capitale pour la marche la plus absurde de l'histoire de ces 50 dernières années.

Et puis et il a un joli non-dit dans cette "réaction", à laquelle s'agglutinent les Barbus et les Indigènes de la République, ce non-dit se résume par un slogan, ou plus précisément le vieil écho d'un slogan qui eut son heure de gloire dans une certaine France à la veille de la chute de la IIIe République, et qui le mois dernier circulait en boucle dans les esprits sans jamais être vocalisé: Plutôt les Musulmans que le Front Populaire. Tel est ce non-dit. Cette réaction-là, qui ne se lasse pas d'être elle-même, se tourne, en se gardant bien d'en avoir l'air (Frigide Barjot a tenu à se donner des airs, une tenue "rose et folle", pour donner le change), vers ses alliés naturels, en complaisants compagnons de route de la Charia qui nous sauvera du chaos libéral et soixante-huitard.

Je ne sais si l'on vous enseigne la politique comme cela à Sciences Po, cher Leroy, mais on le devrait. Vous y gagneriez en lucidité.

La Droite a gagné dans cette manifestation: elle s'est décidément montrée plus bête que la gauche. Bravo à elle!
Utilisateur anonyme
13 février 2013, 08:37   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Citation
Francis Marche
Qu'y peut-on - il n'en a pas fallu plus pour que "la droite" ou "la réaction" morde à l'hameçon et envahisse la capitale pour la marche la plus absurde de l'histoire de ces 50 dernières années. - Je ne sais si l'on vous enseigne la politique comme cela à Sciences Po, cher Leroy, mais on le devrait. Vous y gagneriez en lucidité. - La Droite a gagné dans cette manifestation: elle s'est décidément montrée plus bête que la gauche. Bravo à elle!

C'est donc un concours d'arrogance entre Pellet et Marche. J'admire vos certitudes qui écrasent l'autre tout en lui donnant des leçons (ici de politique, là de droit (français et européen)).
Style pamphlétaire
Georges Bernanos s'adresse souvent directement, dans une écriture nerveuse, parfois véhémente, à un lecteur imaginaire (le fameux « imbécile » qu'il cherche à sortir de sa léthargie par cette « injure fraternelle ») qu'il interpelle parfois comme un contradicteur, tel le clergé complice de Franco dans Les Grands Cimetières sous la lune. Passionné souvent13, excessif voire injuste à ses heures14, son style est engagé, incisif et percutant, souvent dicté par la révolte et l'indignation.

Il ne manquera pas de sujets durant les dix dernières années de sa vie et avouera lui-même que « les romans peuvent mourir à la guerre »[réf. nécessaire] car il lui faut témoigner coûte que coûte. Révolté par les accords de Munich, il fustige ensuite le gouvernement de Vichy qu'il définit comme le promoteur de « la France potagère »15. Il alerte la France, et le monde à travers elle, sur les dangers de l'aliénation par la technique et l'argent16. Taxé par certains de pessimisme dans l'après-guerre, dont Raymond Aron dans 18 leçons sur la société industrielle, d'autres voient aujourd'hui en lui un visionnaire, l'associant sur ce plan à l'écrivain George Orwell. Jacques Julliard écrit ainsi : « Lorsque Bernanos prédit que la multiplication des machines développera de manière inimaginable l'esprit de cupidité, il tape dans le mille12. »)

Bernanos se détache progressivement des clivages droite-gauche pour affirmer sa liberté de conscience. Il revendique la Commune et vitupère contre la bourgeoisie, mais dénonce le communisme comme un totalitarisme. Il se dit monarchiste mais se voit rejeté par la droite après Les Grands Cimetières sous la lune et par l'Action française après sa rupture avec Maurras. Il règle ses comptes avec certains mots en vogue chez les politiques comme « conservatisme » (« Qui dit conservateur dit surtout conservateur de soi-même »14) ou « réalisme » (« Le réalisme, c'est précisément le bon sens des salauds »17).


[fr.wikipedia.org]
Ah ! C'est que M. Marche s'accroche ferme à l'idée que ce "hochet" du modernisme sociétal va semer la terreur dans les rangs de nos chers barbus, qui vont détaler en gémissant devant tant de détermination à s'opposer à leurs vues... Le mariage-pour-tous, Charles Martel, même combat ! Vous avez raison, cher Marche, c'est ainsi qu'on devrait enseigner la politique...
(Ce que vous ne semblez pas apercevoir, c'est que ces évolutions dans le fonctionnement de la société ne constituent au contraire, absolument au contraire, qu'une bonne raison de plus, un formidable encouragement pour eux à persévérer dans leur résolution à bousiller de l'intérieur un Occident moribond).
Il n'y a strictement aucune crainte à avoir d'encourager qui que ce soit à quoi que ce soit, cher Dangle. Si vous pensez qu'il faut se garder d'encourager les Barbus salafistes à persévérer, mon ami, apprenez de ma plume que vous venez de décrocher le pompon de la naïveté. Rien que nous ne fassions ou ne fassions point n'est susceptible d'encourager ou de décourager ces hommes de persévérer dans la voie qu'ils se sont tracée. Et j'irai plus loin: si vous pensez qu'il faut brider les libertés dans nos sociétés ne crainte que cela n'encourage ces hommes à les briser, ou que cela n'augmente leur fureur à nous bousiller, alors le calicot de la Collaboration doit venir s'ajouter à ce fameux pompon qui vous distingue.
Naïf et collabo... Cher Marche, vous pensiez me dessiller, peut-être ? En réalité, vous m'avez déridé. J'en ris encore.
"La bêtise, c'est comme le judo", disait Jean Yanne (je crois qu'il employait un terme un peu plus cru), "il faut utiliser la force de l'adversaire" : n'abusez point de la vôtre.
Utilisateur anonyme
13 février 2013, 15:50   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Votre arrogance, Marche, commence un peu à me taper sur le système (et je ne parle pas de la bêtise de vos vues) — heureusement que Dangle fait un peu la police...
Je ne cherche pas à porter dans ce message le moindre jugement sur le mariage pour tous. Il s'agit simplement de quelques reflexions que m'inspire l'acutalité. Je crois avoir entendu Ch. Taubira dire après l'adoption de la loi que celle-ci oeuvrait à la reconnaissance de ... l'altérité. Il me semble qu'on peut trouver toutes sortes d'arguments en faveur du mariage pour tous sauf précisément celui-ci ! Le mariage homosexuel , comme son nom l'indique, est l'union des "mêmes" et non des différents, ou alors les mots n'ont plus de sens. Et comme je l'ai déjà écrit si un couple d'hommes "obtient" un garçon, ou si un couple de femmes "obtient" une fille, où sera l'altérité dans ce trio ?
D'autre part, je reviens sur le silence des enfants placés devant le fait accompli de deux pères et pas de mère ou de deux mères et pas de père. J''avais écrit aussi que l'on ne saura rien de leur éventuelle frustrastion parce que les enfants et les jeunes adolescents sont par excellence de ceux qui ne se plaignent pas. Francis avait répondu que nombre de ceux qui souffrent à l'intérieur des couples hétérosexuels ne se plaignent pas, non plus. Hé bien, il me semble, au contraire, que ces enfants on les entend plus facilement que l'on n'entendrait ceux de couples homosexuels pour la bonne raison qu'aux premiers la société tend complaisamment la perche jusqu'à ce qu'ils accusent les adultes. Le procès d' Outreau en est un bon exemple, précisément. Ce sont bien les enfants, en effet, qui ont dénoncé, ou que l'on a poussé à dénoncer, les sévices que leur infligeaient soi disant des couples hétérosexuels, dénonciations qui se sont révélés plus ou moins mensongères et que pourtant on a cru sur paroles. Et Pourquoi ? parce que c'est dans l'air du temps de faire mettre en accusation les parents par les enfants. Or je mettrais ma main au feu que rares seront les personnes qui tendront la perche à ceux qui pourraient éventuellement avoir souffert d'avoir grandi sans père ou sans mère dans un couple homosexuel . Et même s' ils y arrivaient cette parole -là serait aussitôt mise en doute parce que l'air du temps exigera que le couple homosexuel apparaisse absolument comme ne posant pas plus de problèmes que le couple hétérosexuel.
Leroy, vous me désolez. Mon arrogance n'est rien comparé à votre criante incapacité à penser contre vous-même, vous qui avez lu Du Sens, par exemple, et qui êtes le Secrétaire général du P.I.

Tenez mon petit Leroy, je vous emmerde dans les grandes largeurs et je vous laisse.
Utilisateur anonyme
13 février 2013, 18:17   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Du joli, pour un aspirant “in-nocent”...
Et dire que la lutte va être supprimée des Jeux olympiques...
Ah, les claquages de porte marchiens... On nous les jalouse jusque dans les plus grands partis.
Utilisateur anonyme
14 février 2013, 11:55   Re : Communiqué n° 1477 : Sur le dit “mariage gay”
Oui, Marche, z’avez pas envie d’aller claquer un peu quelques portes du côté du Parti Socialiste (puisque c’est là que votre défense du “MPT” semble vous mener...) ?
Le texte suivant d'Houria Bouteldja mérite d'être lu avec attention. Elle exprime avec une lucidité rare les contradictions à l'oeuvre au sein de la gauche, qui veut absolument récupérer ceux qu'Houria appelle "les indigènes" alors que ces derniers sont (souvent, mais ne généralisons pas) rétifs au progressisme de la gauche :

[www.indigenes-republique.fr]

Qui lui répondra à gauche ? Ou même, à droite ? Sa position est vraiment équilibriste et elle semble parfaitement consciente de difficultés qui l'attendent.
16 février 2013, 22:10   Décubitus
Nonobstant que j'aime bien la petite Houri, je n'ai pas eu la patience de lire attentivement tout l'article ; il reste qu'un survol à vue d'œil fait apparaître quelques curiosités, ainsi qu'une disposition d'esprit assez facétieuse qu'on n'aurait pas soupçonnée chez une militante aussi sérieuse qu'engagée : « Il existe une quatrième possibilité : la position décoloniale. Celle qui ne considère pas les homosexuels comme des bébés phoques, une espèce à protéger ou à honnir » ; concernant cette "position décoloniale", on imagine les pires choses.

Cela dit, typiquement, elle attribue l'homophobie "dure" des sociétés arabo-musulmanes à des schèmes de pensée importés et imposés par les colonialistes et impérialistes blancs, selon sa terminologie, sociétés dans lesquelles "la binarité hétérosexualité/homosexualité n'existait pas" ; ah... Mieux encore, l'homophobie et le virilisme revendiqués des "quartiers populaires" serait en fait la conséquence d'une résistance farouche à ce même impérialisme occidental et blanc, qui cette fois opère à domicile et cherche à imposer son nouveau paradigme universaliste, toujours aussi contraignant, bien que se présentant sous le jour de la tolérance : la tendance hyper protectrice pour les bébés phoques susmentionnés.
(Il me semble que c'est très edward-saïdien, cette manie d'accuser les Occidentaux de condamner chez les "Orientaux" ce qu'il y ont eux-mêmes apporté et imposé, se ménageant par-dessus le marché un exutoire commode et point trop risqué, par le truchement et sur le dos de l'Autre, à une petite haine de soi ?)
Il est à craindre, Eytan, que Bouteldja, cette fois-ci, ne délire pas. Georges Bordonove, le biographe de Louis-Philippe, épaulé par Olivier Lecour-Grandmaison et Benjamin Stora, aurait retrouvé un ordre écrit, daté du 7 juillet 1830 (un mois donc après la prise d'Alger), signé de la main même du Roi - quinquagénaire blanc hétérosexuel à l'époque ne l'oublions pas - d'effacer les sourates d'un Saint-Coran, datant du XIe siècle, retrouvé dans les ruines encore fumantes d'une mosquée dévastée par les troupes françaises, mentionnant clairement les recommandations faites par Allah à Mohamed, d'instituer au plus vite le mariage pour tous à la Mecque et d'organiser as soon as possible une gay pride à Mastaba.
Je ne sais pas ce qui vous avez contre elle, car ce que dit Bouteldja est sensé : elle dit que les Indigènes n'ont pas envie, pour une grande part, de jouer le jeu des "réformes sociétales" progressistes. Elle pose les conditions de l'alliance des Indigènes avec la gauche, en énonçant sans aucun fard que la seconde va devoir raboter.
Au moins, elle est cohérente et lucide.
Citation
Loïk Anton
Au moins, elle est cohérente et lucide.

Tiens, c'est curieux, moi j'aurais plutôt tendance à trouver que c'est une folle furieuse, aveuglée par sa monomanie.
Elle est cohérente, lucide sur beaucoup de choses, certes, intellectuellement exigeante, son texte contient de belles démonstrations, mais elle est enfermée dans un système de pensée détestable. Les Blancs ont toujours, selon elle, des réflexes coloniaux et les « indigènes » (c'est-à-dire les immigrés ou les descendants d'immigrés de pays arabes) réagissent toujours contre les réflexes coloniaux. Ils ne peuvent pas être racistes au sens premier du terme, car leur racisme ne serait qu'une réaction au racisme d'Etat. Ils ne peuvent pas être homophobes au sens premier du terme, car leur homophobie est une réaction à l'homophobie déguisée de l'Etat (ou à la gayphilie). Je crois qu'elle est, sur le plan de la pensée, l'une des personnes les plus aux antipodes de Renaud Camus ; c'est aussi ce qui la rend intéressante. Il faudrait répondre à ses arguments, car ils sont précis et cohérents, du moins le paraissent-ils.
Monomanie et cohérence sont-elles antinomiques ?
Par ailleurs elle me semble simplement en avance d'un pas sur le gros des troupes. D'ailleurs elle-même prophétise que sa position, difficile aujourd'hui, sera payante sur long terme. Elle a sans doute raison.
Donc "folle" ? Hum...
Jungle gay friendly mariage for all.



Certes, cher Anton, je suis d'accord avec vous, on peut parfois trouver une cohérence, et remarquable, dans le discours d'un dément ; mais cela rend-il le discours plus recevable pour autant ? Ce qui est frappant dans les paroles de cette houri (comme la nomme joliment Eytan, qui a tendance à se laisser un peu trop impressionner par l'effet que lui procure la plastique de la dame, visiblement), c'est l'énorme ressentiment qui en est le premier moteur, la formidable paranoïa qui s'y donne à voir à découvert. Je m'étonne qu'ils vous échappent.

Quand quelqu'un est capable d'égrener une telle litanie :
"non-Blancs", "milieux blancs", "nos alliés blancs de gauche", "monde blanc", "l'opinion blanche de gauche", "l'universalisme blanc", "l'impérialisme occidental et blanc", "modèle hétérosexuel blanc", "normes blanches de la démocratie sexuelle", "l'injonction des Blancs", "un blanc de gauche", "système républicain blanc et eurocentrique", "le rythme de l’ homme blanc", "l’ingérence blanche", "Du point de vue blanc", " l’impérialisme blanc", "les familles blanches", "un espace social blanc", "un espace social non blanc", "le camp des progressistes blancs", "l’agenda blanc", "la modernité blanche", "personnes non blanches" (je vous passe les occurrences répétées de ces syntagmes et les redites)...
Comment croyez-vous qu'il raisonne ? Encore ne livré-je ici qu'une seule facette du diamant de cette harangue compulsive ; on pourrait dresser semblable catalogue avec chacun des "éléments de langage" qu'emploie notre patiente.

Ailleurs : "c’est ce qu’on appelle homonationalisme et que je préfère appeler homoracialisme qui consiste à considérer que lorsqu’on est homosexuel, on doit faire son coming out et les revendications qui vont avec." : délire ! manie !

Je vous concède que la dame, à l'intérieur de son système, fait preuve d'une certaine habileté, de quelque pénétration, et de lucidité aussi (mais quelle ! "la loi coutumière des quartiers est plus forte que celle de l’Etat." — nous sommes hélas bien d'accord...). Mais s'il faut pour cela la suivre dans les méandres de son aliénation, you can count me out.
Voici un courriel que je viens de recevoir et qu'il m'a paru intéressant de porter à votre connaissance car plusieurs intervenants ont affirmé que les homosexuels étaient plus aptes à élever les enfants que les hétérosexuels.

Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…

Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study » ( A quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales ), qui dresse la bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.
Les résultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans le site d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.
A l’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, il consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros).

Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).
Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.
Il est étonnant de constater que cette étude n’ait jamais été évoquée par le moindre journaliste, en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.
Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.
Qu’on montre toute les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?
En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’État, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…
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