Stopper net l’immigration extra-européenne est nécessaire, mais pas suffisant pour éviter la disparition du peuple de France. Nous avons 15 millions d’Africains en France, et ils seront 30 demain grâce « aux ventres de leur femmes ». Donc, notre survie dépend de leur retour au pays de leurs ancêtres.
Le problème n’est pas ce but, mais le moyen : quatre approches sont envisageables dans l'absolu.
1) La rétro-migration « en force »
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Qui songe à priver unilatéralement de leur citoyenneté 15 millions de « Français de papier » ?.
Comment comptent-ils utiliser la violence juridique - la fameuse « déchéance » - , puis physique – le cargo - , contre 15 millions, « ni vu ni connu » ?
Comment obtenir du gaz algérien ou du pétrole arabe en déclarant ainsi la guerre « aux Arabes » ?
Choisir ce scénario revient à se bannir de la communauté des nations. Et ne nous faites pas rire avec ce veto au conseil de sécurité ! Tout le Monde s’en fiche, à commencer par les vrais « grands Etats» qui y siègent, et dont deux au moins sauront organiser toutes les rétorsions imaginables contre la France, sous les applaudissements de ceux qui n’y siègent pas.
Au fait ; on les envoie où ces cargos ? Pas en Antarctique, je présume. Ni en Guyane, j’espère. Donc, une fois à Alger ou à Abidjan, on tire sur la police locale pour débarquer la « marchandise » ? Les irréalistes sont ceux qui imaginent cela.
Pour éviter le blocus de la France qui la stopperait d'ailleurs très vite, la retro-migration forcée ne peut concerner, tout au plus, que ceux qui n’ont pas présentement la citoyenneté française. Et cela ne fait pas 15 millions !
L’équation d’une retro-migration qui, à l’inverse, se base sur le consentement est : propension nette à partir = incitation brute à partir A – incitation brute à rester B.
Aujourd’hui, A – B < 0 nettement, de sorte que s’ils ont le choix, ils ne partiront pas.
Il faut donc rendre A – B positive, ce qui ne peut se faire qu’en affectant A, B ou les deux.
2) La rétro-migration « de peur » : B < 0
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Il s’agit, avec ce scénario, de rentre négative l’incitation brute à rester A. On ne met pas les gens de force dans un bateau, on ne les prive pas unilatéralement de leur citoyenneté, mais on les prive de tout le reste et on leur « fait peur ».
Cela peut marcher au début. Mais je ne vois pas comment la France ne subirait pas finalement le sort de la Yougoslavie ou du Liban. Il n’y a pas de violences officielles, mais des commandos se tirent dessus et maltraitent de temps en temps la population ennemie. Mais cela s’appelle « guerre civile « , et comme l’Etat est paralysé, quelque « shérif global » vient arrêter lui-même l’exode et découpe arbitrairement le territoire de la France.
Pour éviter les foudres internationales qui produirait l’inverse du but poursuivi, la rétro-migration par la peur doit rester marginale : un petit délinquant condamné à la prison, que l’on gracie s’il accepte de partir ; ou même un criminel dont on réduit la peine sous la même condition, et qu’il purge le reste dans l’Etat cible.
3) La retro-migration « en paix » : B ≥ 0
Le scénario précédent (treat or trick) n’est pas exclus, mais vous ne songeriez pas à le provoquer vous même si vous êtes raisonnable et qu’il y a une autre solution.
3a) La rétro-migration pacifique marginale. : B proche de 0 et A inchangé
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Certains pensent que baisser simplement l’incitation à rester sans toutefois la rendre négative suffira à faire basculer positivement la propension à partir. Or l’incitation brute à partir est nulle ou très faible : il n’y a pas de CAF au Mali ! Disons qu’elle est de 10 au mieux dans certains Etats cibles. Or vous ne voulez pas dégrader votre « modèle social » en dessous de cela. Donc même si vous baissez l’incitation à rester de 100 à 15, la propension nette à la rétro-migration augmentera à – 5 mais restera négative, donc ils ne partiront pas.
A – B n’étant qu’une propension moyenne, ce scénario la rendra peut être légèrement positive pour une frange marginale de la population allogène, mais pas pour le gros des troupes, qui restera là.
3b) La rétro-migration pacifique maximale : B ≥ 0 et A > B
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Il est possible que nous n’ayons même pas à décider de réduire B au minimum imaginable car notre « modèle social » ne peut que tourner à la faillite. Mais cela ne peut pas suffire. Même si B diminue toute seule ou par notre action délibérée, il nous faut augmenter spécialement l’incitation brute à partir A de sorte que A – B > 0 nettement. La rétro-migration pacifique maximale ne peut s’accomplir dans la réalité que si la propension moyenne est rendue nettement positive.
Cela ne peut se faire qu’en offrant un certain capital aux partants (citoyens), ce qui dépend de nous, mais aussi en s’assurant du meilleur accueil possible dans les Etats cibles, ce qui dépend d’une négociation avec ces Etats.
Pour ceux que cela intéresse, cette approche, qui ne viole, quant à elle, aucune réalité, politique, juridique, économique, ou tout simplement humaine, est présentée ici :
[
retro-migration.olympe.in]